tag:blogger.com,1999:blog-35448856413460406902024-03-13T16:22:51.045+01:0040/30/30>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> "L'Intuition m'a amené ici" (John Lennon)
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Narration graphique, cinéma, musique, la vie, et ce genre de choses...Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.comBlogger535125tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-18680780799926362882024-03-01T20:59:00.003+01:002024-03-02T09:27:07.929+01:00Ecole de musique de Riorges Bourg : un air de nostalgie issu des années trente.<span style="color: black; font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB1Imkf9qmh7dBemZQVKfFjLse718U5W2M6Ftof6SkDo-bYejfH7utImzlCFyVbzhKXlK2GNBQ027JHZptw9-nr88hVnA-mPVqJzmS0lax-x20xMKLiMvKsYLKQJYItX8k3NfNUIZdXxz8aV6CG-k0adN6IAceyUTYaVP4E-YLK602k7S1GyVrt8u0tYY/s1215/Ecole%20Riorges%201947.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="721" data-original-width="1215" height="190" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB1Imkf9qmh7dBemZQVKfFjLse718U5W2M6Ftof6SkDo-bYejfH7utImzlCFyVbzhKXlK2GNBQ027JHZptw9-nr88hVnA-mPVqJzmS0lax-x20xMKLiMvKsYLKQJYItX8k3NfNUIZdXxz8aV6CG-k0adN6IAceyUTYaVP4E-YLK602k7S1GyVrt8u0tYY/s320/Ecole%20Riorges%201947.png" width="320"></a></div></span>
<p>Ils
ont aujourd’hui la cinquantaine ou bien plus, et se souviennent des
heures qu’ils ont passées dans les années soixante-dix et
quatre-vingt au sein de cette vieille école de musique au bourg de
Riorges, ayant accueilli jusqu’à 300 élèves et qui fut le
tremplin du centre musical Pierre Boulez.
</p>
<p>Mais combien savent encore que cette association fut créée le
vingt avril 1933 à la salle municipale des Canaux !?<br><span style="font-size: x-small;">Ci-dessus, l'école des Canaux en 1947. </span><br>
</p>
<p><span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><span lang="fr-FR"><span style="font-weight: normal;">L’idée
en revient à </span></span></span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">« un
fervent de musique : Mr. </span></span><span style="font-size: small;"><b>Louis
Robin</b></span><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">,
installé aux Canaux depuis 1911, (qui) avait toujours rêvé de
propager cet art au maximum, et le 5 de la rue de Vichy où il
habitait avait vu défiler déjà bien des boîtes à violon ».
N</span></span><span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><span lang="fr-FR"><span style="font-weight: normal;">ommée
officiellement « Groupement musical de Riorges »
l’association fut administrée entre autre à l’origine par sa
fille, violoniste passionnée riorgeoise : Denise Robin ;
lui en étant administrateur général. Au poste de trésorier :
Mr Massacrier ; comme secrétaire : Mlle Lucienne Soisson.
On note aussi la présence d’un « archiviste » le
« modeste et brave » père Troncy, qui se « montra
particulièrement efficace » afin, par le truchement de membres
honoraires, à subvenir aux premiers frais d’organisation. Ce sera
plus tard le père Vallières, « encaisseur zélé, qui fera un
très appréciable recrutement ». (NDLR : il ne s’agit
pas pour autant de gens d’église). </span></span></span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Des
cours de solfège et violon commencèrent : 56 élèves étaient
alors inscrits. Une première audition eut lieu le 22 juillet 1933 à
la salle Rejony du Bourg. En fin de programme se présentèrent,
fraîchement sorties des Conservatoires de Saint-Etienne et de Lyon,
avec leur prix et faisant leur début dans l’enseignement :
</span></span><span style="font-size: small;"><b>Denise Robin</b></span><span style="font-size: small;">
</span><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">et
</span></span><span style="font-size: small;"><b>Madeleine
Tête (1) . </b></span><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Ainsi
commença une longue collaboration. </span></span>
</p>
<style type="text/css">p { line-height: 115%; margin-bottom: 0.25cm; background: transparent }</style><p align="justify" class="western" style="font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"></span>
</p>
<p align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">L’école
va se développer peu à peu et voir grandir son nombre d’élèves
ainsi que son niveau. Elle traversera la période mouvementée de la
guerre, participant dans la mesure de ses possibilités aux
manifestations organisées alors en faveur des réfugiés, des
vieillards, de tout ceux qui souffrent. L’importance de l’école
grandissant chaque année, son effectif ayant doublé, il fut procédé
en 1955 à diverses modifications, dont le changement de nom,
devenant « </span><b>Ecole de musique </b><span style="font-weight: normal;">»
(de Riorges Bourg.) Son bureau fut renouvelé et le local de la rue
Carnot aux Canaux devant être abattu, l’école dût trouver un
nouveau local. En 1964, Mr Girard, ancien maire de Riorges, laisse
une grande salle au rez de chaussée de la mairie, à l’emplacement
de l’ancienne poste. Le préau des filles du groupe scolaire
Beaucueil fut aussi transformé pour un soir en salle de concert. </span></span>
</p>
<p align="justify" style="font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">(Extraits réadaptés d’un
article paru dans le bulletin municipal N1 de la ville de Riorges,
1967).</span>
<br>
</p>
<style type="text/css">p { line-height: 115%; margin-bottom: 0.25cm; background: transparent }</style><p class="western" style="font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: black; font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZZlewujiIBbLk3g61fRYH2iKZw43xm3kOV00WsIfrStIRNjj4rCgMCwGOu6SN518aZ-jDWkhPg02_q1CfkXlskUZhhRrho1jv_m6ANwG_z6WF3lqEPMskitY6kEzg5WgFBCERRMevfIKOM5VhsbQFwdsR31xynZVmCz3Ypui43pXSh0hL1gcBa12ssic/s800/Ecole%20Riorges%20bourg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="524" data-original-width="800" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZZlewujiIBbLk3g61fRYH2iKZw43xm3kOV00WsIfrStIRNjj4rCgMCwGOu6SN518aZ-jDWkhPg02_q1CfkXlskUZhhRrho1jv_m6ANwG_z6WF3lqEPMskitY6kEzg5WgFBCERRMevfIKOM5VhsbQFwdsR31xynZVmCz3Ypui43pXSh0hL1gcBa12ssic/s320/Ecole%20Riorges%20bourg.jpg" width="320"></a></span>
</p>
<p align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Enfin,
elle déménage à Riorges bourg, en </span><b>1973</b><span style="font-weight: normal;">,
dans l’ancienne école communale, aux côté de l’ancienne
mairie, au même moment quasiment que commence le projet de
réhabilitation du parc Beaulieu. Le bâtiment principal est divisé
en deux parties au rez-de-chaussée , auxquelles on accède par
un petit couloir, tandis qu’un escalier sur la droite mène à
l’étage. Au fond à droite au rez de chaussée, on accède à la
salle principale de solfège et de cours de piano. L’ambiance est
studieuse et « à l’ancienne ». les élèves sont assis
sur des bancs, devant les tables d’écolier en bois. On apprend le
solfège (on ne parle pas encore de « formation musicale »),
et régulièrement, la dictée musicale effraie celles et ceux ne
pratiquant pas le piano. En effet, Jo joue un air en essayant de
cacher au mieux ses mains, mais les élèves ne pratiquant pas
l’instrument ne peuvent copier et décryptent laborieusement les
mélodies. On y passe aussi les examens de chant, installés debout
face au bureau du professeur et à un pupitre, mais surtout à une
partition dont on doit chanter les notes en les nommant. Terrible
souvenir là encore. Au fond à gauche du couloir : une marche
nous permet d’accéder à une petite salle carrée, salle d’attente
pour une autre salle souvent fermée, où se pratiquent les cours de
violon. A l’étage, deux salles plus grandes : une à droite
en haut des escaliers, réservée aux cours de flûte traversière,
et à gauche, une autre grande salle où des cours de clarinette
voire de solfège parfois sont assurés par Jo Parinello.</span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Les
cours ont lieu surtout le mercredi, mais aussi en soirée, après
l’école. </span><b>Jo Parinello</b><span style="font-weight: normal;">,
professeur de clarinette et accordéon assure l’essentiel des cours
de solfège. Ce jeune instrumentiste fraichement diplômé a créé
l’école de musique de Charlieu avec sa sœur Cathy (aujourd’hui
Valorge), en 1974 ; sœur qui s’en occupe toujours. Il a
débuté à l’aube des années soixante-dix dans des orchestres de
variété au synthétiseur (Inf’Trouble, Cadence, Flashdance, So
Chic…) et a été l’élève de Bernard Forest, aussi
accordéoniste et clarinettiste domicilié à l’époque à
Pradines. C’est lui qui lui a donné le goût de ces instruments.
Jo Parinello fondera en 1985 sa propre école de musique à Roanne.
Parmi les autres professeurs de cette époque plus proche de nous,
citons :</span> <b>Christian Ballansat</b> <span style="font-weight: normal;">(flûte
traversière depuis 1973), madame </span><b>Joanin</b> <span style="font-weight: normal;">(violon),
Annick </span><b>Foriot </b><span style="font-weight: normal;">:
piano ; madame </span><b>Dinet </b><span style="font-weight: normal;">(violon)
; Mlle </span><b>Vignant</b> <span style="font-weight: normal;">(piano) ;Mr
Jean </span><b>Bardon</b> <span style="font-weight: normal;">:
guitare classique ; Mr </span><b>Servajean</b> <span style="font-weight: normal;">Christian :
piano, </span><span style="color: black;"><span style="font-weight: normal;">Madame
</span></span><span style="color: black;"><b>Meunier</b></span><span style="color: black;"><span style="font-weight: normal;">,
</span></span><span style="font-weight: normal;">institutrice et
professeure de chant choral : bras droit de Mlle Tête. </span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<style type="text/css">p { line-height: 115%; margin-bottom: 0.25cm; background: transparent }</style><p align="justify" class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-weight: normal;">Ci dessous à droiite : Jo Parinello, lors du camp à Bully, en 1983, dans la grande salle du rez de chaussée. (Photo archives famille Guigue) </span></span>
</p>
<p align="justify" class="western" style="font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghka-BdDWCsUItqyPb9CWQnQDVyysg7TjVvpZ-5hwXd0AHaK5enZGoaI9u62AB_3FYkw63bBa4NZ1ah0h0vbXQuGftF5RcNC5ByWc-4TdwCJYQQlnmE7iSUxkUuYPinbD4Qxz0gzWZDPH68WCVQhzyUaD5wJ9QndF3myMamDFBaYpalNlndlMvPuftfH0/s1599/image(1).jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1599" data-original-width="1038" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghka-BdDWCsUItqyPb9CWQnQDVyysg7TjVvpZ-5hwXd0AHaK5enZGoaI9u62AB_3FYkw63bBa4NZ1ah0h0vbXQuGftF5RcNC5ByWc-4TdwCJYQQlnmE7iSUxkUuYPinbD4Qxz0gzWZDPH68WCVQhzyUaD5wJ9QndF3myMamDFBaYpalNlndlMvPuftfH0/s320/image(1).jpg" width="208"></a><span style="color: black; font-size: small;"></span>
</p>
<p align="justify" class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p><p align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Les
examens se déroulaient dans la salle du bas, et des jurys
assistaient les professeurs. Mlle </span><b>Marthe Henri,</b>
<span style="font-weight: normal;">professeure de violoncelle à
Roanne et de maths au Lycée Jean-Puy, en faisait partie. Tout comme
monsieur Déchelette, professeur de solfège, et clarinettiste. Les
concours de fin d’année avec remise de prix, après être passés
à l’hôtel de ville, finirent par se dérouler au gymnase
Galliéni, inauguré en 1975. Les prix étaient pour la plupart des
livres. On montaient les uns après les autres, à l’appel de notre
nom, pour les recevoir. Une étiquette à l’intérieur dudit livre
mentionnait la « note ». Au début des années
quatre-vingt, le second bâtiment sur la gauche (ancienne mairie)
sera aussi utilisé par l’association, avec une grande salle en
haut des escaliers, où la flûte entre autre, sera pratiquée.
</span><span style="color: black;"><span lang="fr-FR"><b>Madeleine Tête,</b></span></span><span style="color: black;">
</span><span style="color: black;"><span lang="fr-FR"><span style="font-weight: normal;">alors
âgée de soixante-dix-ans, et directrice principale appréciée de
tous, sera contrainte par son âge à laisser sa place à </span></span></span><span style="color: black;"><span lang="fr-FR"><b>Jacques
Boyer,</b></span></span><span style="color: black;"> </span><span style="color: black;"><span lang="fr-FR"><span style="font-weight: normal;">professeur
de musique au collège de Riorges Albert Schweitzer, à la rentrée
1982-1983. Les Palmes académiques lui auront été délivrées entre
temps au gymnase Galliéni lors d’une cérémonie officielle le 22
mars 1981, avant une retraite bien méritée. Elle laissera un
souvenir agréable mémorable à des centaines d’élèves ainsi
qu’aux professeurs. </span></span></span></span>
</p>
<p align="justify" class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><style type="text/css">p { line-height: 115%; margin-bottom: 0.25cm; background: transparent }</style></p><p align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;"><span lang="fr-FR"><span style="font-weight: normal;">En
février 1983 eu lieu le premier camp musical à Bully, sur plusieurs
jours, dont beaucoup se souviennent émus des dortoirs de ce grand
bâtiment centre de vacances et des jeux en extérieur sur le mini
stade cimenté en terrasse à l’entrée du village. Puis l’école
déménagera alors une dernière fois en 1989, afin de rejoindre le
dit collège, pour ce qui deviendra le </span></span></span><span style="color: black;"><span lang="fr-FR"><b>Centre
musical Pierre Boulez</b></span></span><span style="color: black;"><span lang="fr-FR"><span style="font-weight: normal;">,
toujours géré par la même association. D’une école communale,
l’association resta donc aux côtés d’un autre établissement
scolaire, du second degré cette fois-ci. Une autre époque, mais des
noms, des visages et des souvenirs inoubliables. <br><br></span></span></span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><b>Franck
Guigue</b></span></p><p align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">(Ancien élève flûtiste de 1977 à 1984). </span></p><p align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"><br></span></span></p>
<p class="western" style="font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: black; font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqVUb9N62eqIZjTBM0CV8VT2-nvKX047lejJK7QRcfbww8UAPwHPwzkVbRCAIY0hB46pbUK-n6borIV_awCv0448m4b43inQ0fgM4kWGJdvd-v03zxaDRvPwh-9ycUyoVxGCMJHUIs-rq9UZkv1ze21UAJtQ6nuoJBCIfq158a3iybZf2KyiIt_SLu_HY/s1599/image.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1010" data-original-width="1599" height="202" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqVUb9N62eqIZjTBM0CV8VT2-nvKX047lejJK7QRcfbww8UAPwHPwzkVbRCAIY0hB46pbUK-n6borIV_awCv0448m4b43inQ0fgM4kWGJdvd-v03zxaDRvPwh-9ycUyoVxGCMJHUIs-rq9UZkv1ze21UAJtQ6nuoJBCIfq158a3iybZf2KyiIt_SLu_HY/s320/image.jpg" width="320"></a></span>
</p>
<p class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">Jacques Boyer et des parents à la corvée patate, camp de Bully, 1983. <br>A droite au fond : l'élève violoniste Lautent Grégoire.</span><br></p>
<p align="justify" class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"></span></span></p><br><p align="justify" class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Cet
article n’aurait pu être finalisé sans l’aide précieuse des
archives d’Hubert Aupol (roannais puis saint-albanais, très
impliqué dans le tissu associatif </span><span style="color: black;"><span style="font-weight: normal;">depuis
février 1979,</span></span><span style="color: #ce181e;"><span style="font-weight: normal;">
</span></span><span style="font-weight: normal;">et
entre autre trésorier du Gamec), celles de la ville de Riorges et
l’aide de Laure Tolin et Sylvain Goutaland, et les témoignages de
Jo Parinello et Christian Ballansat. professeurs.</span></span></p><p class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Autres
sources :</span></span></p><p class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">(1)
Article sur Maurice Tête du 22 mai 2014 , sur Forez-info.com. T</span>exte
extrait de l'opuscule édité à l'occasion de l'exposition
consacrée à l'artiste en 2013, conçue par l'association "
Au Temps de Louis Caradot".
<span style="color: navy;"><span lang="zxx"><u><a href="https://www.forez-info.com/encyclopedie/le-saviez-vous/21255-maurice-tete.html">https://www.forez-info.com/encyclopedie/le-saviez-vous/21255-maurice-tete.html</a></u></span></span></span></p>
<p class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"></span>
</p>
<p class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="color: black; font-size: small;"><span lang="fr-FR"><span style="font-weight: normal;">(2)
Interview de Jean-Pierre Gilfaut, à l'origine du (re)lancement de
l'association </span></span></span><span style="color: black; font-size: small;"><span lang="fr-FR"><i><span style="font-weight: normal;">Les
Enfants de la Côte</span></i></span></span><span style="color: black; font-size: small;"><span lang="fr-FR"><span style="font-weight: normal;">
(la société de musique datant de 1889), et fondateur du P</span></span></span><span style="color: black; font-size: small;"><span lang="fr-FR"><i><span style="font-weight: normal;">rintemps
Musical en Pays roannais</span></i></span></span><span style="color: black; font-size: small;"><span lang="fr-FR"><span style="font-weight: normal;">,
le vendredi 25 mai 2018 dans l’Essor par Béatrice
Perrod-Bonnamour.</span></span></span></p><p class="western" style="font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: black; font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi936rtk2xJyBzq7VJPo-8aGZ3dtrpjH7uYvCkc89ZHPQ-ONmHE6GlvkwXK1YfsB3cS6cNnVN-q16ruhZhUAMpMjhFwhtEAJkF_c48P3bq3dOlb_Z6GxoVri5TedIqS7CUs92JylNpSRDg6OoyHeqDG4WyWHpV_Eg6m0A7v1mnxmjLIgWNUy40mLP79kaY/s2088/Madeleine%20Tete%201958.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2088" data-original-width="1436" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi936rtk2xJyBzq7VJPo-8aGZ3dtrpjH7uYvCkc89ZHPQ-ONmHE6GlvkwXK1YfsB3cS6cNnVN-q16ruhZhUAMpMjhFwhtEAJkF_c48P3bq3dOlb_Z6GxoVri5TedIqS7CUs92JylNpSRDg6OoyHeqDG4WyWHpV_Eg6m0A7v1mnxmjLIgWNUy40mLP79kaY/s320/Madeleine%20Tete%201958.jpg" width="220"></a></span>
</p>
<p class="western" style="font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"></span>
</p>
<p class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: small;"> <b>Madeleine Tête </b><span style="font-weight: normal;">(</span>21
juillet 1907 - 1er juillet 2001) en 1958. <br>
L’u<span style="color: black;"><span lang="fr-FR"><span style="font-weight: normal;">ne
des trois filles de Maurice Tête, peintre local reconnu, pianiste
diplômée de talent, elle devint vite directrice de l’école de
Riorges </span></span></span><span style="color: black;"><span lang="fr-FR"><span style="font-weight: normal;">(déjà
en 1968)</span></span></span><span style="color: black;"><span lang="fr-FR"><span style="font-weight: normal;">,
y consacrant pratiquement toute sa vie, en tous cas sa carrière.
(Photo : archives Riorges).</span></span></span></span></p><p class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="color: black; font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJR5lGaPesi7BypwS5lD18j16DmENfzFVXY5dLYnbQyUnB7JRIQPc31uNpb4EQuyDmdeds8J21-a1RJnvtHxryIhctAq0E1CRvUATrWvHQ0uoFlLuD9BHrEajEMQ4j3IK6TP8ntTSSv8X4rP7FgJQ3pDLU91i-rdAyxPVvhWuOgcslPVNjZYWYTvgqkRQ/s2009/19810322_PalmesAcademiqueMlleTete.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2009" data-original-width="1518" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJR5lGaPesi7BypwS5lD18j16DmENfzFVXY5dLYnbQyUnB7JRIQPc31uNpb4EQuyDmdeds8J21-a1RJnvtHxryIhctAq0E1CRvUATrWvHQ0uoFlLuD9BHrEajEMQ4j3IK6TP8ntTSSv8X4rP7FgJQ3pDLU91i-rdAyxPVvhWuOgcslPVNjZYWYTvgqkRQ/s320/19810322_PalmesAcademiqueMlleTete.jpg" width="242"></a></span>
</p><p align="center" class="western"><span style="font-size: x-small;">Palmes académiques, 1981 Riorges<br>Photo : Charles Revon (archives mairie de Riorges).</span></p><p align="center" class="western"><span style="font-size: x-small;"><br></span>
</p><p align="center" class="western"><span style="font-size: x-small;">Cet article complet a connu une version trés résumée dans le Pays roannais du 29 février 2024. <br></span>
</p>
<style type="text/css"><font size="3">p { color: #000000; line-height: 115%; text-align: left; orphans: 2; widows: 2; margin-bottom: 0.25cm; direction: ltr; background: transparent }p.western { font-family: "Liberation Serif", serif; font-size: 12pt; so-language: fr-FR }p.cjk { font-family: "Songti SC"; font-size: 12pt; so-language: zh-CN }p.ctl { font-family: "Arial Unicode MS"; font-size: 12pt; so-language: hi-IN }a:link { color: #000080; so-language: zxx; text-decoration: underline }</font></style>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-73275817003496534072023-12-31T12:42:00.010+01:002024-01-19T17:44:47.122+01:00Collecto Web : la quête des vieux illustrés jeunesse (en province)<div>Comment se met-on à rechercher avidement, trouver et éventuellement
collectionner de vieilles revues illustrées ou de vieux albums de
bande dessinée lorsque l'on n'est PAS sur Paris ? (Une note pour les
amateurs de vieux papiers).<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSCReJf5OohNaK7ashqqTmMp-mrtdREEhHgboY6loWGBeLDLoWIaNS1qqFeW5M7AWdjOrV3zwcB0NjZHDXjXULN6MMfdv4iMGLokjdSlQ0pOvam5f91yAf4FzEr1SgoPLdMvvkNqvyt6NS4FFY9smDhZ-KUBzpw4QiG4dllM8eUPmkLy9A67LdPWlbmgE/s2048/283893131_10159748880460782_8599107716770726092_n.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSCReJf5OohNaK7ashqqTmMp-mrtdREEhHgboY6loWGBeLDLoWIaNS1qqFeW5M7AWdjOrV3zwcB0NjZHDXjXULN6MMfdv4iMGLokjdSlQ0pOvam5f91yAf4FzEr1SgoPLdMvvkNqvyt6NS4FFY9smDhZ-KUBzpw4QiG4dllM8eUPmkLy9A67LdPWlbmgE/s320/283893131_10159748880460782_8599107716770726092_n.jpg" width="320" /></a><b>Prologue et conseils </b><br /></p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">C'est quoi
collectionner des vieux papiers ? Quelle est donc
cette folie qui nous fait chiner plus que de raison et amasser des
vieilleries sentant le renfermé, et étant complètement déphasées
du temps dans lequel on vit ? Tout d'abord, il y a
l'amour de la culture. La "Populaire" dans l'absolu, celle
qui a su faire exister des objets ; des créations générant des
sensations. Si l'on est amateur
de cinéma, que l'on s'estime cinéphile, il ne fait aucun doute que
l'on souhaitera connaitre ce qui a été fait avant. Les grands
classiques comme on les
appelle. Cela sera aussi valable pour les disques, et donc les
livres, les bandes dessinées. Dans ce dernier cas,
on s'intéressera autant aux dessinateurs qu'aux scénaristes et l'on
souhaitera savoir d'où viennent les uns et les autres, ce qu'ils ont
réalisé avant ; avant notre entrée
en matière. Dés lors, les travaux de nos prédécesseurs amateurs,
plus ou moins érudits, nous serviront. Des sites web et magazines,
revues, fanzines, seront
incontournables à consulter. Et pour ce qui concerne la bande
dessinée, on consultera avec passion les sites suivants : BDoubliées, LaDatabaseduloup, BDzoom, Juventa.fr, Gallica, ComicVine, Petitformats.fr...etc. <br /></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Cette quête nous amènera forcément vers les revues illustrées,
d'abord des années soixante-dix, puis soixante,
</p>puis cinquante
(l'âge d'or), puis quarante... et enfin on atterrira sur les vieux
livres illustrés des années 1930, 1920, 1910... </div><div><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Le vintage, ça ne
s'explique pas vraiment. Ça se ressent. Aimer l'ancien, c'est
reconnaitre la beauté et la poésie d'une époque. C'est apprécier
des valeurs disparues, ou au contraire,
comparer ce qui a changé et sourire d'une certaine naïveté. Dans
tous les cas, c'est être témoin privilégié d'un temps passé. On
peut aussi aimer apporter la connaissance de
cette époque, on en parle un peu en fin de note (voir point 10). <br /><br />En 2023, il est
d'autant plus fascinant de pouvoir, grâce à la magie des
brocanteurs et encore davantage internet, chiner dans les affaires de
particuliers du monde entier. Si l'on se
contentera de l'Europe, depuis le Brexit et les augmentations
inacceptables des taxes pour l’Angleterre et les USA, il faut
reconnaitre que les sites de ventes d'occasion de type
Le bon coin, Rakuten et plus récemment Vinted (voire Ebay), regorgent
d'opportunités. Quel plaisir de
pouvoir prendre le temps de fouiner, chercher et...trouver quasiment
tout ce que l'on rêve de récolter. Que ce soit des
anciens collectionneurs se séparant de leur propres collections, ou
des familles dispersant aux quatre vents ces dernières, il y a fort
à parier qu'avec un peu de temps et de
rigueur, et sans vouloir absolument trouver LA pièce en état neuf,
on puisse se faire avantageusement plaisir. C'est ce qui m'anime
depuis quelques années. En vérité, j'achète par correspondance
depuis le début des années quatre-vingt, ayant commencé avec la
collection <i>L’œuvre intégrale
d'Hergé.</i> Quel plaisir c'était de recevoir chaque mois son volume
dans la boite aux lettres. Cela m'a donné le goût de ce Noël avant
l'heure, où tout est permis. Entre temps j'ai
intégré avec grand plaisir les lois du Web market, et des
plateformes d'occasion (d'abord Priceminister, puis bien d'autres
sites, pour des BD d'occasion et des disques),
puis ensuite les autres sus-nommées. </p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHz2QS2oTCA0n1K2TbZGABPlvEhkI7oaiuoCRZkq_zIqZ6ZX3k30UPiHx3-Fui4wL4AB8m460lDFOLeGX7ugf5C8QpjhS58BflDxX3v_Qs_7eMl1nmvnkrh9ZJKNsWiV0p6NR25p5yoMEGaghXAe6uY33cgGRVghZOyRvWChWcX0sXw7u44STXv_sIYBI/s960/272955689_10159563245780782_1838496055706163990_n.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHz2QS2oTCA0n1K2TbZGABPlvEhkI7oaiuoCRZkq_zIqZ6ZX3k30UPiHx3-Fui4wL4AB8m460lDFOLeGX7ugf5C8QpjhS58BflDxX3v_Qs_7eMl1nmvnkrh9ZJKNsWiV0p6NR25p5yoMEGaghXAe6uY33cgGRVghZOyRvWChWcX0sXw7u44STXv_sIYBI/s320/272955689_10159563245780782_1838496055706163990_n.jpg" width="240" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH3IJ9gBo4pXBvR5D7gbd3z5lk6VNEafzgCesT9QYISxD2arEGbbUA9YH60WVeKrOU6-IWyj65ljyMeC1OEGgrtKesUly5iyWrA2fzig9ZAvQXfedQfLZIgkVzbH5j3bjmrJeLf7OOmS2FEjMfj-RBE8iM2p3sLRTv38adDjrOKrqTV8Jafi4iASMltFM/s2048/343205529_218932557418607_266721076740969300_n.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH3IJ9gBo4pXBvR5D7gbd3z5lk6VNEafzgCesT9QYISxD2arEGbbUA9YH60WVeKrOU6-IWyj65ljyMeC1OEGgrtKesUly5iyWrA2fzig9ZAvQXfedQfLZIgkVzbH5j3bjmrJeLf7OOmS2FEjMfj-RBE8iM2p3sLRTv38adDjrOKrqTV8Jafi4iASMltFM/s320/343205529_218932557418607_266721076740969300_n.jpg" width="240" /></a></p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Quelques règles de
base sont à respecter lorsque l'on souhaite se lancer dans de la
chine de qualité sur le web :
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">1 - Tout d'abord,
lire. Beaucoup. Se renseigner dans de vieilles revues, des articles
sur le web, et connaitre la rareté et ou la valeur de ce que l'on
cherche.
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Cela permettra de ne
pas faire et dire n'importe quoi. (Mais aussi hésiter trop longtemps
ou trop négocier avec le vendeur, ou à l'inverse, payer trop cher
une vieillerie
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">en très mauvais
état). Évidement, plus on recherche, plus on lit, plus on découvre,
plus... on souhaite avidement d'autres choses. C'est le paradoxe
cynique de la chose, mais... on aime le
vintage et les vieux papiers, ou pas ?
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">2 - Ne pas perdre de
vue que dans l'absolu, ce que l'on cherche doit d'abord rester un
plaisir, lié à différentes raisons (Madeleine de Proust, ou simple
plaisir de la découverte).
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">3 - Un lot sera
toujours plus intéressant qu'un achat à l'unité. Pour vous comme
pour le vendeur. On négocie d'ailleurs mieux dans ce cas. Ne pas le perdre de
vue et orienter ses recherches en ce sens en majorité.
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">4 - Il en découle
qu'on ne se lance pas dans de la recherche et de la collection si
l'on a pas un sou vaillant.
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">5 - Bibliographie. <br />Bien se documenter
avant et lors de ses recherches ; prendre des notes, ne pas se
tromper, car il existe des éditions parfois assez similaires, qui
n'ont pas la même cote. On pourra en effet
trouver des livres du même éditeur, de la même année, mais qui ne
possèdent pas les mêmes illustrations ou alors pas celles pleine
page couleur...etc. D'où la différence
de prix. Ne pas hésiter à demander des photos, à se faire préciser
l'état. En restant très poli.
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">6 - Voir ce que le
vendeur propose d'autre. Des pièces isolées dans une vente étant
souvent synonymes de bon plan, issues d'un vendeur ne connaissant pas
trop la rareté ou le marché,
tandis qu'une armada de belles pièces sera plutôt synonyme de prix
"à la pleine cote" d'un collectionneur souhaitant se faire
un maximum d'oseille.
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">7 - Une fois le
contact pris, avec politesse, rester en bons termes et bien
remercier. Cela peut paraître une évidence, mais être acheteur
n'est pas une fin en soi. On peut être amené
à reprendre contact pour une raison ou une autre avec le vendeur et
celui-ci sera sans doute heureux de pouvoir refaire affaire avec
vous, de manière des fois
très sympathique. </p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBUlIPWLS0tnFBESCB3e2ieEeGYTlDWg2Tx7qINVGTbtSZCvZHMReaunb0rzANKwn_T46DhFhz57QWIlDnlGO_2iwQOTJx-o8LIkpXvGiIkYJPo_Cr-FPxz4aARldnF5UybvexcLpZ3hb7PW8pEZac07KMlNHjWYFXJYAKPkZIG4vUJlj1bLHIxrWBa_o/s1080/378126556_10160690659035782_2319931711369292430_n.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1080" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBUlIPWLS0tnFBESCB3e2ieEeGYTlDWg2Tx7qINVGTbtSZCvZHMReaunb0rzANKwn_T46DhFhz57QWIlDnlGO_2iwQOTJx-o8LIkpXvGiIkYJPo_Cr-FPxz4aARldnF5UybvexcLpZ3hb7PW8pEZac07KMlNHjWYFXJYAKPkZIG4vUJlj1bLHIxrWBa_o/s320/378126556_10160690659035782_2319931711369292430_n.jpg" width="320" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyCVcM4foiPPv4t-QwdtBWVSzW9GUbeyxpOBMeP6ZCOGTXuzafUTBEln7nB2ZK5kjVXg9UaLYFJ2EH3vtuh8E2l96MQYd3kmJ5f8mfmLkaAcCAJ583oGOAoDnIzdIBqJ7pSrG0pj0Xxj7j8U5XfoWveKOhs19e-iyokllSiFm0ALeXbCa8yUsg3RK9HbQ/s4000/IMG_20231231_150001.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="2740" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyCVcM4foiPPv4t-QwdtBWVSzW9GUbeyxpOBMeP6ZCOGTXuzafUTBEln7nB2ZK5kjVXg9UaLYFJ2EH3vtuh8E2l96MQYd3kmJ5f8mfmLkaAcCAJ583oGOAoDnIzdIBqJ7pSrG0pj0Xxj7j8U5XfoWveKOhs19e-iyokllSiFm0ALeXbCa8yUsg3RK9HbQ/w219-h320/IMG_20231231_150001.jpg" title="Rob Roy d'Alain D'Orange, dans l'Intrepide 1957" width="219" /></a></div><br /> 8 - Dans cet état
d'esprit, ne pas hésiter à échanger avec amabilité, voire engager
une discussion sur votre passion. On peut être très surpris de ce
que certains collectionneurs (anciens souvent, et belges très
souvent) sont ravis de
pouvoir trouver à "offrir" leur trésors à d'autres
amateurs. Il m'est personnellement arrivé d'avoir la surprise de
trouver des bonus dans mon paquet, et pas des moindres,
ou de ne pas payer une commande effectuée, récupérée par un ami
de main à la main, car le vendeur m'en faisait cadeau.
<p></p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">9 - État. Dans mon
cas, je préfère un état moyen, mais complet (voir légèrement
incomplet), mais qui se tient, à un très bon prix, plutôt qu'une
superbe pièce inatteignable en termes de budget.
Sachant que j'estime en amont les moyens qu'il me faudra pour
réparer, améliorer ou compléter le volume que j'acquiers. De fait, s'il
s'avère après recherches poussées, que le volume est vraiment rare
en bon état, le budget devra être augmenté. Se posera alors la
question de l’intérêt de posséder ce dernier, mais...
une fois que la recherche est lancée, difficile de faire machine
arrière; cela devient un défi.
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">10 - Conservation-
catalogage.<br />Il va de soit que
dans ce travail organisé de recherche et d'amassage de ressources
physiques, peut apparaitre une notion de conservation. Le collectionneur a
plus ou moins conscience de sauvegarder une partie du patrimoine
populaire. Dés lors, il sera avisé (ou pas) de bien conserver ses
acquisitions (avec restauration
éventuelle, mise dans des pochettes plastiques, des boites au
sec...etc.), et il cataloguera plus ou moins efficacement tout cela.
Voire, il le partagera. Cela pourra se faire
de manière distraite via des photos et des notes sur un réseau
social, ou de manière un peu plus érudite, sur un ou des sites
spécialisés. </p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">En conclusion : on l'a vu : la chine
"organisée" sur le web n'est pas à la portée du premier
venu. On peut s'y perdre, et la recherche est souvent, comme la
fameuse "sérendipité" propre au web, induite et déroutée
par ce que l'on trouve sur son chemin. C'est en tous cas ce qui
m'arrive souvent lors de mes recherches. Parti pour, par
exemple, trouver des éditions en bande dessinée de <i>Robin des bois</i>au
fil du temps, je (re) fais connaissance avec des revues, des noms
d'artistes, et je me laisse
dérouter. Soit par d'autres produits d'un vendeur bien achalandé,
soit par d'autres pistes intéressantes. Ce dédale doit être
néanmoins parsemé de repères, si l'on ne veut pas
se perdre complètement. Car le temps lors d'un achat est une notion
importante, voire cardinale, on l'a déjà vu auparavant. (Des photos
d'écran collectées en albums me servent à m'y retrouver). Trop hésiter
ou ne
pas poser de jalons, de repères, risque de nous faire perdre la
piste, et l'achat. Cela peut être parfois source d'un grande
frustration.
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Et, au fait,
n'oubliez pas : de lire vos acquisitions ! :-)
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Bonne chine !<br /></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTTwqs6u_jti0zuwA3mZsSX9mihyphenhyphenvhZNsh8CJv3-wa46qnP-a7r57hoiM5e76VgbRSVuxBVOfP-jbuKUco7IzWjgqfLjRCDFKPHtukZZsv5v2UjKAa0EkDvdBNmWDiG8bfo7siZ3kUqdEyzBmAnVXeBDw72AkebKsvXPnXHt1xjbYD13tYVtgSjbG9zns/s2048/273893458_10159584031745782_3626180506665613945_n.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTTwqs6u_jti0zuwA3mZsSX9mihyphenhyphenvhZNsh8CJv3-wa46qnP-a7r57hoiM5e76VgbRSVuxBVOfP-jbuKUco7IzWjgqfLjRCDFKPHtukZZsv5v2UjKAa0EkDvdBNmWDiG8bfo7siZ3kUqdEyzBmAnVXeBDw72AkebKsvXPnXHt1xjbYD13tYVtgSjbG9zns/s320/273893458_10159584031745782_3626180506665613945_n.jpg" width="320" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuzsYkvqA1Mrnl-UswmMM9pQfcgArY6UKu8YBu6szYDuM4yrpFm4pmZzoAyI-Nan6NntYGpaVi31vAHNym_e64VK09vu9_AsP83o14d_qDtXkP8nrYEs4cCyuOid8ChtCZpJGJnvNSU9gAbER_V0OIpLO-lCvXKHZl0u7riTKU4d4LQIqDCJfFfmI4VsU/s1440/150449128_10158868297135782_8916507952223472723_n.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1440" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuzsYkvqA1Mrnl-UswmMM9pQfcgArY6UKu8YBu6szYDuM4yrpFm4pmZzoAyI-Nan6NntYGpaVi31vAHNym_e64VK09vu9_AsP83o14d_qDtXkP8nrYEs4cCyuOid8ChtCZpJGJnvNSU9gAbER_V0OIpLO-lCvXKHZl0u7riTKU4d4LQIqDCJfFfmI4VsU/s320/150449128_10158868297135782_8916507952223472723_n.jpg" width="320" /></a> </p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><b>Témoignage </b><br /></p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Tout a commencé
avec un lot de <i><b>Coeurs vaillants </b></i>1952-56 et un recueil <i><b>Coq hardi</b></i> (#6)
de 1952 gentiment légué par mon beau père lors de son déménagement
en 2022. Fasciné par certains récits de Coq Hardi, et entre autre
<i>Jacques Canada</i> de (Dick Fletcher,) ainsi que <i>Sitting Bull
</i>de Marijac et Dut. Je me mets à vouloir compléter ces récits.
Là dessus, je tombe sur des pages documentaires et illustrées, en
couleur, décrivant la vie de pionniers et indiens, réalisées par un
certain <b>Joe Hamman</b>. </p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhaqpwtsBGZmxwh7Ry0CMXH2tBw3VPMhd7MtNB2WwJygKzEcM35gwHRxUt8AkVw14eTg31qf01UFmzxukPLa5M8eUEFRbX0FSFIYxOdqK8oBDCCl1TAnEOMbPrPhSiyA4R0yWYkzggX-NfVChXxlse-hCI_JnZ0CHQrK3dmiHaP0rEpT2jfElQzSVj7zE/s1352/338740820_497924982392633_5816710284350258442_n.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1352" data-original-width="1080" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhaqpwtsBGZmxwh7Ry0CMXH2tBw3VPMhd7MtNB2WwJygKzEcM35gwHRxUt8AkVw14eTg31qf01UFmzxukPLa5M8eUEFRbX0FSFIYxOdqK8oBDCCl1TAnEOMbPrPhSiyA4R0yWYkzggX-NfVChXxlse-hCI_JnZ0CHQrK3dmiHaP0rEpT2jfElQzSVj7zE/s320/338740820_497924982392633_5816710284350258442_n.jpg" width="256" /></a> </p>Je me renseigne, et
constate qu'il a dessiné pas mal de fiches, entre autre dans <i>Coq
hardi et <b>Pierrot</b>.</i> Sa vie est formidable. Il a été aux Etats-Unis du temps des premiers <i>Wild West Show</i> et est devenu ami avec
Buffalo Bill. Il a aussi visité la réserve Sioux de Pine Ridge et s'est lié d'amitié avec Red Cloud, un des chefs indiens ayant participé à la fameuse bataille de Little Big Horn, avant de revenir en
France, et de réaliser et jouer dans de nombreux films westerns,
jusqu'en 1937 environ. Ensuite, fort de son bagage académique de
dessinateur, il a commencé une carrière d'illustrateur et raconteur
de cette vie du far West dans des périodiques pour la jeunesse ainsi
que dans des livres d’aventure ou documentaires. Un jour, par
hasard, je tombe sur l'un de ses nombreux livres illustrés dans une
brocante. Puis je réalise qu'il est crédité sur une histoire de
<i><b>Red Cloud</b></i>, le chef indien, dans une poignée de <i>Coeurs vaillants</i>
datés 1951. <b>(1)</b><br /><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Je m’empresse donc d’acquérir un maximum de
revues où apparaissent ses chroniques. Je me renseigne aussi sur
<i><b>Buffalo Bill </b></i>et les premières publications liées au personnage et trouve par chance un rare recueil de fascicules consacrés à ses
histoires, daté 1946, par Fronval et illustré par Brentone. Ces
fascicules sont une sorte de second chapitre faisant suite aux tous
premiers fascicules (« <i>Dime novels »</i>, ou roman à
quatre sous), consacrés au personnage. William Cody avait en effet
donné son accord à la fin du 19eme siècle pour conter ses
histoires (imaginaires et/ou exagérées/romancées). "Buffalo
Bill" étant la traduction d’une série de « Dime novels » (romans
à 10 cents) publiée par la firme new-yorkaise Street and Smith. La
première aventure paraissant en 1869 dans le Street and Smith’s
New York Weekly. </p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBKU-qFKZ9emgC9rcO0W6-n7R_ks1qbNPLQgAn3jWQM8udfIrt8aAwv3h7OH4o6UfImfnEwSwDFJ9vint4HoUq3rXmbc14Djzax51mLFmx_5tOtvc9Sw_NrN8zjA-qhRxE6kXSAqvCml2djYz9PZ6c0BEQ-qaUA3g_PdEfWfGji5u-6Vs8DZ8Y26qo44c/s1350/409220925_10160851295415782_4707138091813624813_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1350" data-original-width="1080" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBKU-qFKZ9emgC9rcO0W6-n7R_ks1qbNPLQgAn3jWQM8udfIrt8aAwv3h7OH4o6UfImfnEwSwDFJ9vint4HoUq3rXmbc14Djzax51mLFmx_5tOtvc9Sw_NrN8zjA-qhRxE6kXSAqvCml2djYz9PZ6c0BEQ-qaUA3g_PdEfWfGji5u-6Vs8DZ8Y26qo44c/s320/409220925_10160851295415782_4707138091813624813_n.jpg" width="256" /></a> <br /></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Le mythe de Buffalo
Bill, forgé de toutes pièces par Edouard Zane Carrol Judson dit Ned
Buntline (1821-1886), fut entretenu après lui par de nombreux
écrivains. En Europe, ces aventures furent éditées, sans
indication d’auteur ni de traducteur par la firme allemande A.
Eicher à partir de 1906. (Source : Gallica).</p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Les Dime novels de
Street & Smith (approximate Dates of
Issue: 1902-1915) Approximate Number
of Issues: 591. https://dimenovels.org/Series/162/Show
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">On compterait 385
fascicules européens Eichler d'après le site
https://www.papy-dulaut.com/article-eichler-les-aventures-de-buffalo-bill-119867142.html
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Après guerre, c'est
<b>Georges Fronval </b>qui repris le principe, avec son collègue
illustrateur <b>René Brantone</b>. </p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLxU9IHjfJZd29Yf5Yl4-dJC4vYVNIvBgvizZBrvkf54oowbtjX0jCgkOgwMbnW6J6ACzsvX3NdT6RIbgZg2X44qADSLT7baDlGU6zJqxkDsBik3HpfFOk_J_ajZPCbePh1CmLgnplhc8slwaO-hp4xa64pnsOWK0pyYiJ6yriojEjC2Ax-wiRbtDY6uw/s1350/368039601_10160645793950782_5988588887506336323_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1350" data-original-width="1080" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLxU9IHjfJZd29Yf5Yl4-dJC4vYVNIvBgvizZBrvkf54oowbtjX0jCgkOgwMbnW6J6ACzsvX3NdT6RIbgZg2X44qADSLT7baDlGU6zJqxkDsBik3HpfFOk_J_ajZPCbePh1CmLgnplhc8slwaO-hp4xa64pnsOWK0pyYiJ6yriojEjC2Ax-wiRbtDY6uw/s320/368039601_10160645793950782_5988588887506336323_n.jpg" width="256" /></a></p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2zDdzqqWSGzKdinLmlXeUiUIqmHgTFcTnvSc1IEoaabaBRgMEqBo8W_tKnuR-iC7rSrPwc4K_6p0NGMfOxXl1fLtLzXmWUs-LsXA-lEouESlla0_t0qeQ8yyV0B1yNlgHAxBCcaq7XtUyC9B53W8OAxrycU8rB8sMXp5TbDS_5KUq7bliqUZTr44tu4Y/s1084/Screenshot_2023-09-30-21-00-02-89_26dd4dc9b6d4b126e92ca8c0690de6a7.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="763" data-original-width="1084" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2zDdzqqWSGzKdinLmlXeUiUIqmHgTFcTnvSc1IEoaabaBRgMEqBo8W_tKnuR-iC7rSrPwc4K_6p0NGMfOxXl1fLtLzXmWUs-LsXA-lEouESlla0_t0qeQ8yyV0B1yNlgHAxBCcaq7XtUyC9B53W8OAxrycU8rB8sMXp5TbDS_5KUq7bliqUZTr44tu4Y/s320/Screenshot_2023-09-30-21-00-02-89_26dd4dc9b6d4b126e92ca8c0690de6a7.jpg" width="320" /></a>Fasciné aussi par
le Western depuis mon enfance, je me mets à vouloir compléter
d’autres récits de classiques de ce genre, illustrés. <b>Fenimore
Cooper</b> apparaissant comme l’un des fondateurs. Années cinquante,
années quarante, années trente... d’autres noms comme <b>Thomas</b> <b>Mayne Reid</b> apparaissent et je
retrouve aussi au passage des illustrateurs connus : <b>Le Rallic, René
Follet</b>… et fait connaissance avec d’autres. Mon voyage en Ecosse
et entre autre dans les Highlands, et un passage à Culloden et dans
la forêt de Sherwood me donnent aussi envie d’en savoir davantage
sur Robin des bois, <b>Walter Scott</b>, mais aussi <b>Robert Louis Stevenson</b>
(Le maitre de Ballantree)… C’est ainsi que que je me tourne aussi
</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuuNxkH526iKOElKpLcS0EaqA83pPOEK3lm0tFBp5SKMRpyAUDEqdHmsaPOke0YAWglkvcZSP9MbYeNuIDtY_vocA37Fc-zTDciguzxbCZPBzmgGZSUneZN_1cdqD8DzBOFBUhE1kIOPUcqq4OIiJWK0owNN2UTSL-gYU087IyfV4qxslg_wYQTt-HlCY/s1205/Screenshot_2023-12-22-14-01-58-42_26dd4dc9b6d4b126e92ca8c0690de6a7(1).jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1205" data-original-width="893" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuuNxkH526iKOElKpLcS0EaqA83pPOEK3lm0tFBp5SKMRpyAUDEqdHmsaPOke0YAWglkvcZSP9MbYeNuIDtY_vocA37Fc-zTDciguzxbCZPBzmgGZSUneZN_1cdqD8DzBOFBUhE1kIOPUcqq4OIiJWK0owNN2UTSL-gYU087IyfV4qxslg_wYQTt-HlCY/w148-h200/Screenshot_2023-12-22-14-01-58-42_26dd4dc9b6d4b126e92ca8c0690de6a7(1).jpg" width="148" /></a></div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgik4L16FlyeyYho2-GlsdCyaAd_s8sFTFyKwEHMekuSPQwFghEMhM-v7x8OMas-mQ6UCOCCGeu9BTzFOk-JLjYGK_ly0ny-bMeaYu7KQCWYlQh7TUDCbgqtJ0V_uSSGVwVzb9qrjo_AU0LwbAh3Qkrp1Bf8JXW0ZQAEuipET-EaNDpBXX7YqMzLTg3YR0/s775/Robin%20bois%20CI.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="775" data-original-width="541" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgik4L16FlyeyYho2-GlsdCyaAd_s8sFTFyKwEHMekuSPQwFghEMhM-v7x8OMas-mQ6UCOCCGeu9BTzFOk-JLjYGK_ly0ny-bMeaYu7KQCWYlQh7TUDCbgqtJ0V_uSSGVwVzb9qrjo_AU0LwbAh3Qkrp1Bf8JXW0ZQAEuipET-EaNDpBXX7YqMzLTg3YR0/w139-h200/Robin%20bois%20CI.jpg" width="139" /></a>vers les <i><b>Classiques illustrés</b></i> et les <i><b>Mondial aventures</b></i>, publiés par
les publications classiques internationales et la société
parisienne d’édition, dans les années 1954 et 1957. Cherchant à
compléter des fascicules et des histoires devenues rares, je trouve des recueils à bon prix, puis, tout en cherchant encore à compléter
certains récits, tels Quentin Durward de Walter Scott, je tombe sur
sa publication en récit illustré dans le journal <b><i>Fillette</i></b> de
la SPE en 1951. Ni une ni deux, je me mets en chasse et trouve.
<p></p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Une quête à la
fois excitante et sans fin, semble t-il, où seul le temps permettant
de tout lire en détail manquera, cela ne fait aucun doute ;-)</p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Florilège de <i>pages de Mondial aventures</i> (en recueil) et de <i>Fillette</i>... <br /></p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7cFEiO3UmkeogH0qwQo9nRZz8mi7KqFtd3q4-U2B1_CMCAQmkYWQXslQ8r6PHy5nAEUXaf9pDZR5gG18raVnJ9dt9R_9-DNsqyYg0itQBaiPqRINNHGqgkvsBVDC_Zp8XhRgyFCSt74cjvyfiNfigRui0mKbLoZWaPN3iPH67t1BP45ZFuYdpfCRtPK8/s1080/Screenshot_2023-12-22-09-17-59-62_d8f7c2d4207c9c881dc42dd7bff41fe7.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="789" data-original-width="1080" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7cFEiO3UmkeogH0qwQo9nRZz8mi7KqFtd3q4-U2B1_CMCAQmkYWQXslQ8r6PHy5nAEUXaf9pDZR5gG18raVnJ9dt9R_9-DNsqyYg0itQBaiPqRINNHGqgkvsBVDC_Zp8XhRgyFCSt74cjvyfiNfigRui0mKbLoZWaPN3iPH67t1BP45ZFuYdpfCRtPK8/s320/Screenshot_2023-12-22-09-17-59-62_d8f7c2d4207c9c881dc42dd7bff41fe7.jpg" width="320" /></a><div style="text-align: right;"></div><div style="text-align: right;"></div><div style="text-align: right;"></div><div style="text-align: right;"></div><div style="text-align: right;"></div><div style="text-align: right;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimUKOFI4N7JCgCRlDM5W5phduGPKhLPu99kMXEA4P8LcXh0s5Axy2xTzC5zwUwalHJi32SW0X3LbGn_6y2Qwf1jEd8XjlSp6Ry2veP0_89Ddj-11LVWCd7_Tk9_anYDglLeQBP1YEvInVAu8eM0Oi0J3aes9jjUWDxOYHnGdPQNFST2Aw3d8ci4dYqUeo/s1008/Screenshot_2023-12-22-10-20-41-23_d8f7c2d4207c9c881dc42dd7bff41fe7.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="803" data-original-width="1008" height="255" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimUKOFI4N7JCgCRlDM5W5phduGPKhLPu99kMXEA4P8LcXh0s5Axy2xTzC5zwUwalHJi32SW0X3LbGn_6y2Qwf1jEd8XjlSp6Ry2veP0_89Ddj-11LVWCd7_Tk9_anYDglLeQBP1YEvInVAu8eM0Oi0J3aes9jjUWDxOYHnGdPQNFST2Aw3d8ci4dYqUeo/s320/Screenshot_2023-12-22-10-20-41-23_d8f7c2d4207c9c881dc42dd7bff41fe7.jpg" width="320" /></a></div><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></div><p></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p></p><p></p><p><br /></p><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMd9ICT0ag4k6UFnTWiOe9be697p8GSfrBgB2eN7ZASYtG5fhBos81HwK4f7-L9PEXM1mIytNszKZpQ8smILcC-X1bsHU_QC_yCxDreZpfIaaN9Ow3eDB31US-nlLF868QSXghNcuRQnkfON9heCS_34f_9iqECZb1qBU-WOWxCDL11W_6e3HEVBqdP3I/s4000/IMG20231228184523.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="3000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMd9ICT0ag4k6UFnTWiOe9be697p8GSfrBgB2eN7ZASYtG5fhBos81HwK4f7-L9PEXM1mIytNszKZpQ8smILcC-X1bsHU_QC_yCxDreZpfIaaN9Ow3eDB31US-nlLF868QSXghNcuRQnkfON9heCS_34f_9iqECZb1qBU-WOWxCDL11W_6e3HEVBqdP3I/s320/IMG20231228184523.jpg" width="240" /></a></p><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJSa7zJ06RZYKgqjZ_2V4kz0Kmys2J-FDhbcmDXKTc419dLQJjGdNu6Mgyy7tvfHKKmRd_3fSwwNXqtzduy0w_BASbpwSMDEq-6KyxwzB2L3_-L1sIwaJfH7p6gpnGjmxtoGQ-0OJXpiMbEIpZnOMWYn7sTjTAyyBTaq6s_F_D9qaJ7thbeghz8BiWlfc/s4000/IMG_20231228_193023.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="3000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJSa7zJ06RZYKgqjZ_2V4kz0Kmys2J-FDhbcmDXKTc419dLQJjGdNu6Mgyy7tvfHKKmRd_3fSwwNXqtzduy0w_BASbpwSMDEq-6KyxwzB2L3_-L1sIwaJfH7p6gpnGjmxtoGQ-0OJXpiMbEIpZnOMWYn7sTjTAyyBTaq6s_F_D9qaJ7thbeghz8BiWlfc/s320/IMG_20231228_193023.jpg" width="240" /></a></p><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDdg6D786XCEsGPafNxJP6b1wPDhZTReSbXUrPwtpfbE6WwJSJ5t8yzdvalF7D6Cmo2d8BpaAUohk6JFwfN6tAg_06MXfIC5ak1dVprBlQ9FQB7Mm_W5CxLM8umiLsKt3pWnonwc_GFusWocEOUmPOoEr5BwKsMTNMk65gR74Zx7rFeAV9gQvrk3PUfwo/s4000/IMG20231228185844.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="3000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDdg6D786XCEsGPafNxJP6b1wPDhZTReSbXUrPwtpfbE6WwJSJ5t8yzdvalF7D6Cmo2d8BpaAUohk6JFwfN6tAg_06MXfIC5ak1dVprBlQ9FQB7Mm_W5CxLM8umiLsKt3pWnonwc_GFusWocEOUmPOoEr5BwKsMTNMk65gR74Zx7rFeAV9gQvrk3PUfwo/s320/IMG20231228185844.jpg" width="240" /></a></div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigQ1gyoWQd3z0di4fVBsW4Ay7qsI_bknwIY0tL9wUdzKwpVQcub6OGcGgdmIsQj6fucu7zQY-tYvJMVwrep8j_QWS3GJEbXE2vnaYWcQecocdLlXOUGfb9LL0VWBCqHoYpRy6qwZ_VKmtNrTFj3ZOmKtGEaUCrxTtQBJdum8Q9RgCzJbzQ3pdRsgTLnM0/s4000/IMG20231228185819.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="3000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigQ1gyoWQd3z0di4fVBsW4Ay7qsI_bknwIY0tL9wUdzKwpVQcub6OGcGgdmIsQj6fucu7zQY-tYvJMVwrep8j_QWS3GJEbXE2vnaYWcQecocdLlXOUGfb9LL0VWBCqHoYpRy6qwZ_VKmtNrTFj3ZOmKtGEaUCrxTtQBJdum8Q9RgCzJbzQ3pdRsgTLnM0/s320/IMG20231228185819.jpg" width="240" /></a><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio8DG5miUupU4rpJxD8HPFjnptpE6AWICCPR2k98yftZbvpUqS1_GqDRlHixq9DJM99-D-o_hWg48-pMSGhoRXEZJs7xWJgVNOcYoFreaACTqrfqrEmi_PXAI8sJ2mJJdGhzDeZp9cmarBJ8hC2vpm66eNy5qqyCbwsuBzo5J-SHq7aAFdzmkx8DE-10s/s4000/IMG20231228184735.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="3000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio8DG5miUupU4rpJxD8HPFjnptpE6AWICCPR2k98yftZbvpUqS1_GqDRlHixq9DJM99-D-o_hWg48-pMSGhoRXEZJs7xWJgVNOcYoFreaACTqrfqrEmi_PXAI8sJ2mJJdGhzDeZp9cmarBJ8hC2vpm66eNy5qqyCbwsuBzo5J-SHq7aAFdzmkx8DE-10s/s320/IMG20231228184735.jpg" width="240" /> </a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYGw8YXoILK6uCGPekluwbEMMMQ7W02gfPedlg4ot6RMuYOz_JKkiQr32H-s3zNfANHIcZJk0MOfz6MdN8Y_vNZ5bOPQj1KbiubnrCPsWjOclofPT7yezXE3Cm4b8vvMjPu6XZWFBt315VFev2RBg5iNlKjm9w3EltJOQAquKqKVnidqNFTyHwAZwuOZ0/s4000/IMG20231228184748.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3000" data-original-width="4000" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYGw8YXoILK6uCGPekluwbEMMMQ7W02gfPedlg4ot6RMuYOz_JKkiQr32H-s3zNfANHIcZJk0MOfz6MdN8Y_vNZ5bOPQj1KbiubnrCPsWjOclofPT7yezXE3Cm4b8vvMjPu6XZWFBt315VFev2RBg5iNlKjm9w3EltJOQAquKqKVnidqNFTyHwAZwuOZ0/s320/IMG20231228184748.jpg" width="320" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXvDAu-Bi2Yq4a6084NgyFVi5yDtwMLgsS84XbdjgL8TacJzcFnKFP3hJlidA6G-LjDKy5PlJ39W20IQJgFbuQr8biyUYEhrBIDlirkr2T3PzthxX4y5DpeTquor1b_4rY1YccrS1MUlIf3OoWTMC5E4NX183Nq8wFok312IDDHT82EmICzl7A3Dv9ouY/s4000/IMG20231228184824.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="3000" data-original-width="4000" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXvDAu-Bi2Yq4a6084NgyFVi5yDtwMLgsS84XbdjgL8TacJzcFnKFP3hJlidA6G-LjDKy5PlJ39W20IQJgFbuQr8biyUYEhrBIDlirkr2T3PzthxX4y5DpeTquor1b_4rY1YccrS1MUlIf3OoWTMC5E4NX183Nq8wFok312IDDHT82EmICzl7A3Dv9ouY/s320/IMG20231228184824.jpg" width="320" /></a><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBpZVlD3m7M1ON9GNQ6DMnHtsQ05JtV0lUTzWCiwZEXhc7V0Kfn31Fsyou7Zvm8WvTyFtTaj9YuX_Q6ap6SzLyOq2pgEUYnYF_y-Tc0TbsSQtaXH6TVlEqz2e54IyD1yJNgS0WszMKRKLbActp2ZkgAwp27Do1hRqXQpLRD4P6RvYGVfZ1F9Wk2qXBnY8/s3298/IMG_20231229_091006.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2280" data-original-width="3298" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBpZVlD3m7M1ON9GNQ6DMnHtsQ05JtV0lUTzWCiwZEXhc7V0Kfn31Fsyou7Zvm8WvTyFtTaj9YuX_Q6ap6SzLyOq2pgEUYnYF_y-Tc0TbsSQtaXH6TVlEqz2e54IyD1yJNgS0WszMKRKLbActp2ZkgAwp27Do1hRqXQpLRD4P6RvYGVfZ1F9Wk2qXBnY8/s320/IMG_20231229_091006.jpg" width="320" /> </a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"> </p><div style="text-align: left;">(1) <a href="https://photos.app.goo.gl/fpawFTBhaAqDxiQU7" target="_blank">Voir l'album de ces publications de Joe Hamman, présentées ici pour la première fois et en exclusivité sur le web. </a><br /></div></div><div style="text-align: center;"></div><p></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-14725762884976490782023-11-01T17:54:00.007+01:002023-11-02T15:53:36.054+01:00Le règne animal : qui suis-je face aux autres ? <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEHZQVgXx3edgyIohuPSzBLARYTZ1Twy3ZsehIz724bbBsfmXjrdlWOYJ2Ckv9RiVKjRMFOq3tkkdKbaC3HnNQrundYMxsptGrZXiZFy_kocE04AJLw-FWxqtsrkxnK4P62BF68NHK-cQeLcHiGh1RsJHOERkKQ6jOrklXtsVLe03p_asXLqfJwqNkYKY/s1600/4138047.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEHZQVgXx3edgyIohuPSzBLARYTZ1Twy3ZsehIz724bbBsfmXjrdlWOYJ2Ckv9RiVKjRMFOq3tkkdKbaC3HnNQrundYMxsptGrZXiZFy_kocE04AJLw-FWxqtsrkxnK4P62BF68NHK-cQeLcHiGh1RsJHOERkKQ6jOrklXtsVLe03p_asXLqfJwqNkYKY/s320/4138047.jpg" width="240" /></a>Vu hier au soir au cinéma : <i><b>le Règne animal.</b></i> Un film angoissant, sur notre relation à l'autre, et notre rapport à la nature sauvage. </div><p></p><p></p><p>Alors que le monde, suite à une maladie affectant les gènes humains, s'est tout juste habitué à une transformation d'une partie de sa population en "créatures", François et son fils Émile adolescent, déménagent dans les landes, afin d'accompagner le déplacement de Lana, la mère d’Émile, "atteinte", dans un centre spécial fermé. Logés dans un camping à côté de ce dernier, ils sont avertis d'un accident grave du camion transportant Lana et d'autres créatures, où certains ont trouvé la mort, mais apparemment pas elle. Tous deux se lancent donc à sa recherche dans les bois attenants. Julia, adjudant de gendarmerie, tentant d'aider François, à sa manière. Pendant ce temps, Émile, qui a incorporé une nouvelle classe pour les deux mois avant l'été, se comporte de plus en plus étrangement... </p><p> </p><p><b>Thomas Cailley</b> ne va pas nous refaire <i>Le loup garou de Londres</i> (pas si rigolo, exagéré ni fantastique), ni <i>Sweet Tooth</i> (très Disneyien quelque part, malgré son scénario alternatif dénonciateur ne manquant pas de dureté). Non, tel un conteur, inspiré par l'histoire de <i><b>la Belle et la Bête</b></i>, il va nous donner à voir, entendre et ressentir les difficiles relations entre éléments d'une même famille, d'une même communauté, s'éloignant progressivement, mais inexorablement les uns des autres, à cause de différences, d'abord minimes, puis de plus en plus prégnantes.
Et pourtant, cette progression devrait nous permette une adaptation, et l'empathie nécessaire. L'humain est cependant ainsi fait qu'il se laisse envahir par la peur et la haine. Ces êtres humains transformés, choisis par le destin - tel lors d'une pandémie inconnue et récente frappant au hasard et détruisant des familles - subissent, et perdent progressivement jusqu'à la parole, en plus de leur apparence, développant par ailleurs d'autres "qualités". Repoussés, torturés, puis traqués, ("Pas de bestioles ici !") ils auraient pourtant besoin de compassion, d'accompagnement. Cela vous fait penser à quelque chose ? La période Covid 19 bien, sûr, mais surtout les <b>migrants</b> de tous pays. Le même sort leur est réservé. Quant à <b>la forêt</b>, dernier et seul refuge inespéré, ne la leur doit-on pas ? Cette forêt que l'on détruit aussi, et pour laquelle on a assez peu de considération. Finalement : Thomas Cailley ne parle pas autant d'un quelconque règne animal dont on voit mal comment de fait il pourrait régner - vu notre armada toute puissante à contrer ses congénères - que de nous-mêmes, les vraies "bêtes" que l'on cherche à mater. Et cette "maladie" qui nous tombe dessus sans prévenir, n'est-elle pas simplement le signe évident de notre défaillance, de notre capacité à nuire, en tant qu'humain, auprès de la nature et de nos semblables !? </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPKhvTPU1Emlbh40ESU0VJ-USzGeBpFejzFtBYC2fz2F8YMC7_mlk_lwCP9zLA00z_IO8uyvskzVU8cRjYteMg89weY4q2ZlldUvhHoXlcd2hRCLJHI5V8jbgB4FS8HAdHT_bUKlpeR5Pk1MCDSC8JvO2bPq1tc2vBM4cXh1WGlcv9wjGAam48FZW2mUI/s729/Tumblr%20Frederik%20Peeters%20cre%CC%81atures.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="729" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPKhvTPU1Emlbh40ESU0VJ-USzGeBpFejzFtBYC2fz2F8YMC7_mlk_lwCP9zLA00z_IO8uyvskzVU8cRjYteMg89weY4q2ZlldUvhHoXlcd2hRCLJHI5V8jbgB4FS8HAdHT_bUKlpeR5Pk1MCDSC8JvO2bPq1tc2vBM4cXh1WGlcv9wjGAam48FZW2mUI/s320/Tumblr%20Frederik%20Peeters%20cre%CC%81atures.png" width="219" /></a></div><br />Mention spéciale aux acteurs, dont Paul Kircher (Émile), Billie Blain (Nina), et bien sûr Romain Duris, et au ton du film, assez réaliste et juste fantastique ce qu'il faut. On aurait aimé cela dit comprendre pourquoi ce changement de gêne affecte autant les humains, en poussant certains à se transformer autant différemment : de mammifère à batracien, poulpe ou même insecte (!?!), et pourquoi ces élèves de...lycée ? se conduisent comme de bien matures jeunes adultes, capables de discussions tellement sérieuses et construites, et d'engagements socio-politiques, alors que cela est si différent dans la vraie vie ? Nous ferait-on prendre des vessies pour des lanternes ? Ou bien un changement de gêne est-il déjà aussi à l'œuvre chez eux ?
<i>Le Règne animal</i>, c'est bien cela : un conte moderne, où la bête n'est pas celle que l'on croit. <p></p><p>FG </p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiALogG3KUQoPlEgsXgkSPCwTkzveVxoAw0J8ta8V_GR68a_U81WOKAv-KfLY_TN3rtTnA1gTBDu580q8ruvep1aZpazHs0g1NQQ5SNSpesoYt_zxZA_eJYt24hx7J04q-k-klaOHbLX7K6iiEh5c9LoQtpjnr1i5Wc0e7SIad3gJLv88kt-ZVIT_yZgr8/s633/826df7a_1695213105583-photo-5-le-rei-gne-animal-a-2023-nord-ouest-films-studiocanal-france-2-cinei-ma-artei-mis-productions.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="306" data-original-width="633" height="155" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiALogG3KUQoPlEgsXgkSPCwTkzveVxoAw0J8ta8V_GR68a_U81WOKAv-KfLY_TN3rtTnA1gTBDu580q8ruvep1aZpazHs0g1NQQ5SNSpesoYt_zxZA_eJYt24hx7J04q-k-klaOHbLX7K6iiEh5c9LoQtpjnr1i5Wc0e7SIad3gJLv88kt-ZVIT_yZgr8/s320/826df7a_1695213105583-photo-5-le-rei-gne-animal-a-2023-nord-ouest-films-studiocanal-france-2-cinei-ma-artei-mis-productions.jpg" width="320" /></a> <br /></p><p>A lire : un article intéressant sur la prouesse des effets spéciaux du film, et une compar<span></span>aison (influence) intéressante du réalisateur entre le comics <i><b>Black Hole</b></i> de Charles Burns et son film : <a href="https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Le-Regne-animal-une-prouesse-d-effets-speciaux-pour-ce-bijou-de-SF-francais">https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Le-Regne-animal-une-prouesse-d-effets-speciaux-pour-ce-bijou-de-SF-francais</a></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiELAfs3iA3PScAPlKPMiRSyfh9lBEip7F0oZlk_xAb-WHeRE3LDnbxuQtgln7BnKuvbd5obAfNFLAgkvip4URgR6DTaHB9g9x3rbOPGXBCiL6G_IbaWQ2n-cABev1JkKwqAJs4ZwYVhhn8-EmEWEULkYJYvLO-XprWCgficxFUfel3sEVWWZjrudMFqIo/s580/Un-dessin-preparatoire-de-Frederik-Peeters-pour-le-film-Le-Regne-Animal-1719956.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="407" data-original-width="580" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiELAfs3iA3PScAPlKPMiRSyfh9lBEip7F0oZlk_xAb-WHeRE3LDnbxuQtgln7BnKuvbd5obAfNFLAgkvip4URgR6DTaHB9g9x3rbOPGXBCiL6G_IbaWQ2n-cABev1JkKwqAJs4ZwYVhhn8-EmEWEULkYJYvLO-XprWCgficxFUfel3sEVWWZjrudMFqIo/s320/Un-dessin-preparatoire-de-Frederik-Peeters-pour-le-film-Le-Regne-Animal-1719956.jpg" width="320" /></a> <br /></p><p>A voir aussi : le Tumblr de <b>Frederik Peeters</b>, proposant les dessins préparatoires aux diverses créatures du film : <a href="https://frederikpeeters.tumblr.com/">https://frederikpeeters.tumblr.com/<br /><br /></a></p><p><br /></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-88797027020159550292023-09-25T15:42:00.004+02:002023-09-25T19:21:58.241+02:00Le dessinateur, l'aquarelliste et le photographe. (Un retour sur l'exposition du cercle Indigo 2023)<div><div class="separator"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEdwupm6gh-sPZe3DhPaqzeC84UsRm_hYSYbxwTZj28_7ndfmOY80Fnc7yk55mGS0muntAP3X-l8ndTS-TckUDdqSoVF9-YyRX3OKPHCc8muF0nuuyE5IFI4-aic8EcZ7cTd4_ddzCxAgxWGN0id3VITpaLY0Cmbwr57u7ZA5gRTJP5ArTi2ZtRQHHF9k/s540/ic_large_w600h400q100_abel.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="540" height="237" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEdwupm6gh-sPZe3DhPaqzeC84UsRm_hYSYbxwTZj28_7ndfmOY80Fnc7yk55mGS0muntAP3X-l8ndTS-TckUDdqSoVF9-YyRX3OKPHCc8muF0nuuyE5IFI4-aic8EcZ7cTd4_ddzCxAgxWGN0id3VITpaLY0Cmbwr57u7ZA5gRTJP5ArTi2ZtRQHHF9k/s320/ic_large_w600h400q100_abel.jpg" width="320"></a></div>C'est intéressé par les derniers feux de l'exposition riorgeoise mettant en avant la technique de l'aquarelle, que je me suis rendu ce dimanche après midi ensoleillé en vélo au château de Beaulieu. Au premier étage, le <b>Cercle artistique Indigo </b>de Pouilly les Nonains présentait les œuvres de ses membres, mêlant huiles, acryliques et aquarelles autour de la thématique : <i>L’eau sous ses différentes déclinaisons</i>. Retour très subjectif<b> :<br><br></b><span style="font-size: x-small;">Ci-à gauche : reproduction d'une œuvre d'Abel Antonysamy, tirée de la page communication du site de la ville de Riorges. (DR)</span><b> </b><span style="font-size: x-small;">Les autres photos sont : Franck Guigue sauf exception. </span><b><br></b></div><div><b><br><br>Jean-Christophe Ronzier,</b> aquarelliste roannais, était l’invité d’honneur de cette partie de l’exposition. Se disant lui-même assez moyen dessinateur, il nous invite dans des univers bizarrement colorés où la difformité de certains éléments du décor apportent une touche quasi surréaliste à ses œuvres. Intriguant et agréable à la fois. <span style="font-size: x-small;">(Ci-dessous : photo d'une des œuvres exposées, issue de la page Instagram de J.C Ronzier). </span><br></div><div></div><div style="text-align: center;"><br></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL6evSZ3190AVo2O13HLwXM5Eam9S9RRATWvXGZfmSgkaYF5fZzMFHwmpUoq9bu5Gf6YOCq-sszxLklPyyuMWaBA-jbzbpE_syFdju-86XtSInuUHyjfWR9zUbbGlNh9zahzv0Jb038pedXBtdOw-EagjNY_i_hRHM7Yp9gtTQbBfZ6_7nxcSMQ53O77Q/s601/JC%20Ronzier.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="601" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL6evSZ3190AVo2O13HLwXM5Eam9S9RRATWvXGZfmSgkaYF5fZzMFHwmpUoq9bu5Gf6YOCq-sszxLklPyyuMWaBA-jbzbpE_syFdju-86XtSInuUHyjfWR9zUbbGlNh9zahzv0Jb038pedXBtdOw-EagjNY_i_hRHM7Yp9gtTQbBfZ6_7nxcSMQ53O77Q/s320/JC%20Ronzier.png" width="320"></a></div><br><div>Les aquarelles d'<b>Andrée Wills</b>, autre exposante du club, bien que plus classiques dans leurs sujets démontrent une très bonne technique et une belle sensibilité aussi. <span style="font-size: x-small;"><br>(Photo d'une des œuvres exposées d'Andrée Wills d'un bateau dans les glaces, ci-dessous à droite. Particularité de cette dernière : avoir été réalisée sur une...toile !)<br></span><br><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjalVKuYWndAcaXJbkjRTe8-93SLmlLZZC-n4FtX88ZDT2IwFdt64U1nEOBT4h_4FQohAlSEY11tjGq8G_Z_Yu4q1XCXSNVFbGYK2fU1m0_f0wltNg4Wnj8OIW0HtKVTfaBmCam0JwfXhrEFjC1zuoAtcOzFIdbnK-uZC-aQ-Y28hZZb0jyTBBF5onKxSk/s3519/IMG20230924144216.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2875" data-original-width="3519" height="261" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjalVKuYWndAcaXJbkjRTe8-93SLmlLZZC-n4FtX88ZDT2IwFdt64U1nEOBT4h_4FQohAlSEY11tjGq8G_Z_Yu4q1XCXSNVFbGYK2fU1m0_f0wltNg4Wnj8OIW0HtKVTfaBmCam0JwfXhrEFjC1zuoAtcOzFIdbnK-uZC-aQ-Y28hZZb0jyTBBF5onKxSk/s320/IMG20230924144216.jpg" width="320"></a>Au 2e étage, le public pouvait découvrir le travail artistique d’<b><a href="https://www.biennale-aquarelle.com/abel-antonysamy" target="_blank">Abel Antonysamy</a>,</b> aquarelliste venant de Pondichery (Inde), ayant été invité d'honneur de l’édition 2022 du festival d’aquarelle de Pouilly-les-Nonains. Il a animé deux stages à Riorges les 19 et 20 septembre puis les 22 et 23 septembre. Approché avec envie, car son œuvre magnifique, basée quasi exclusivement sur les ambiances et la culture de son pays, émerveillent, je lui ai posé cette question : "<i>un artiste comme vous, maîtrisant cette technique, dans le cadre de tableaux basés sur des scènes quotidiennes, doit-il aussi être un bon photographe</i> ?" Ce à quoi il m'a répondu avec malice : " <i>bon photographe, bon dessinateur, bon artiste</i>". <br>Arriver en effet à révéler la poussière d'une fête traditionnelle (le Pongal tamoul, en l'occurrence) grâce à l'eau et la couleur, n'est pas chose si aisée, tout comme il est important de laisser "vivre" et respirer son tableau avec des blancs de papier équilibrés et justement répandus. Tout cela et bien plus encore, Abel Antonysamy le maîtrise, et c'est ce qui fait toute la force et la beauté de ses œuvres. </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMs08pQEitVn-2x_gMsMv_0ppiTxTIai_eV4hp2dBi0g-fos7-jDHciuGJmCBKywDTvY2sOR0H1SnZFBV9yW--lvieF7fBREz8BWsRHSjmhaQktrYYiwFZ9K2RxoYXY811IbckYEs1FPXKOtz-MPYvIqB1eO0w1W8B2012vsyMhOrEZxal8jtgNvY8Ex8/s1249/IMG20230924145636.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="994" data-original-width="1249" height="255" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMs08pQEitVn-2x_gMsMv_0ppiTxTIai_eV4hp2dBi0g-fos7-jDHciuGJmCBKywDTvY2sOR0H1SnZFBV9yW--lvieF7fBREz8BWsRHSjmhaQktrYYiwFZ9K2RxoYXY811IbckYEs1FPXKOtz-MPYvIqB1eO0w1W8B2012vsyMhOrEZxal8jtgNvY8Ex8/s320/IMG20230924145636.png" width="320"></a> <br></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"> Scène de pêche à l'aquarelle d'Abel Antonysamy, digne d'une belle photo. <br>(Photo d'une des œuvres exposées). </span><br></div><div> </div><div>Une de ses élèves et amie, mais aussi secrétaire du cercle Indigo : <b>Christine Kibkalo</b>, travaillant différentes techniques depuis une dizaine d'années déjà, férue de voyages exotiques et s'étant déjà rendu au moins deux fois en Inde, mais aussi au Vietnam - dont elle a ramené de nombreux carnets de voyage - n'aura sans doute bientôt plus grand chose à envier au maître, tant cette passionnée de Pouilly les nonains a su trouver sa voie. Il suffit de regarder ses aquarelles magnifiques et pleines de vie, telle ce passage en barque sous des frondaisons du Mékong (voir ci-dessous), ou bien ce ramasseur de légumes et herbes aromatiques dans l'eau terreuse, mais aussi les quelques acryliques présentées, comme celle d'une femme indienne poussant une barque, pour s'en persuader. Une belle exposition, et des élèves doués. <br><br>FG</div><div> </div><div style="text-align: center;"> <span style="font-size: x-small;">Ci-dessous : quelques photos des œuvres exposées de Christine Kibkalo :</span><br></div><div><br></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-I-_UGF7GsLxHiTS-oyp5MZPnf6sYm7fH91y73R3Pwf0l7BDWjliYUFE7iLKrXQ18JmADf_5NSJoemqv93kOqdx3KWWA2QRVTH1hPbYQfrMzce562xsTE4D5jIY3ZppZ6zV_e90mbTC77__74DBcYb2qbCG9iAQ0zJydnlaaYr_xSRMZjV9MRQ9ulpzE/s3644/IMG20230924143715.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3644" data-original-width="2750" height="341" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-I-_UGF7GsLxHiTS-oyp5MZPnf6sYm7fH91y73R3Pwf0l7BDWjliYUFE7iLKrXQ18JmADf_5NSJoemqv93kOqdx3KWWA2QRVTH1hPbYQfrMzce562xsTE4D5jIY3ZppZ6zV_e90mbTC77__74DBcYb2qbCG9iAQ0zJydnlaaYr_xSRMZjV9MRQ9ulpzE/w257-h341/IMG20230924143715.jpg" width="257"></a></div><p></p><p></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwjZ6EJWJl4WjVAHbom3Q9X2pJKLDlAEFzSVFGrTSY3TGYmHvus56QeY97krHgtLJW0FFD7pwTKcFA8ZkWoXYD4PgWHmqbP5MnUzBRtkHYviTvvMWIdFjz9C-5RuC4vaEqMWrc1RSX0wCX9wMPMzGmkqfTa5Umzjy68A266lBuj89MPU_T6Ohu_G5aYCE/s1468/IMG20230924143730.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1194" data-original-width="1468" height="260" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwjZ6EJWJl4WjVAHbom3Q9X2pJKLDlAEFzSVFGrTSY3TGYmHvus56QeY97krHgtLJW0FFD7pwTKcFA8ZkWoXYD4PgWHmqbP5MnUzBRtkHYviTvvMWIdFjz9C-5RuC4vaEqMWrc1RSX0wCX9wMPMzGmkqfTa5Umzjy68A266lBuj89MPU_T6Ohu_G5aYCE/w320-h260/IMG20230924143730.png" width="320"></a></p><div></div><div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJN8F7ExvZL6KCuMtjge8bpwoeQ3bBYcGPGVICyTQb0sSM1cAK0vrRx4Q5giD7qSkZmfdUPQawODLLQ3w1yZewDi6xQ-6HbMYMrhktd-WFXo9gHSkEdy_XYjZVax18gItiq82Dw37osWdFnEo86kq79YrnoNKLfXsyWZtJnJXF6OQ9zPMLiETCXC8qN28/s1364/IMG20230924144147.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1179" data-original-width="1364" height="264" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJN8F7ExvZL6KCuMtjge8bpwoeQ3bBYcGPGVICyTQb0sSM1cAK0vrRx4Q5giD7qSkZmfdUPQawODLLQ3w1yZewDi6xQ-6HbMYMrhktd-WFXo9gHSkEdy_XYjZVax18gItiq82Dw37osWdFnEo86kq79YrnoNKLfXsyWZtJnJXF6OQ9zPMLiETCXC8qN28/w305-h264/IMG20230924144147.png" width="305"></a></div><p></p></div>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-62771084600673814712023-08-25T18:11:00.006+02:002023-08-25T18:11:41.354+02:00Une drôle de chouette vie, par Hideyazu Moto<div class="separator"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUfcwIbhcyVw4t3EUHM3C_H8ikRzndjWKyy9GK8nGQ-4J8aF0bsr9VVflWAR3Tx7M4Y3b4aNWcWCWztAOzleeul02yZQubxk038BgHm4FJ9s7Xna8HWjMcxLUeF4GO8yHswdF4qObJCIHIHim_qRcmmufV0HRzAlqxKKrv_7zT4WS023Me-V003HBoReE/s950/369703538_737761898305332_823666081824244137_n.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="950" data-original-width="716" height="227" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUfcwIbhcyVw4t3EUHM3C_H8ikRzndjWKyy9GK8nGQ-4J8aF0bsr9VVflWAR3Tx7M4Y3b4aNWcWCWztAOzleeul02yZQubxk038BgHm4FJ9s7Xna8HWjMcxLUeF4GO8yHswdF4qObJCIHIHim_qRcmmufV0HRzAlqxKKrv_7zT4WS023Me-V003HBoReE/w171-h227/369703538_737761898305332_823666081824244137_n.jpg" width="171" /></a></div>Première publication française d'un mangaka quinquagénaire doué, cette compilation de récits courts détonne par son surréalisme et son absurdité douce amer. Alternativement dingue et acide ! <br /><br />Dans « Ton ami », une invasion de vénusiens, bizarres créatures faites de parties métalliques plus ou moins bien agencées, viennent en repérage sur la terre. Kaneka, le chef, envoie Denkichi, le plus jeune, en mission. Celui-ci se lie d’amitié avec une famille, apprenant aussi le sens de la beauté, qu’il ne connaissait bas, car issu d’une caste « moche », puis revient faire son rapport. « Comment son les terriens ? » lui demande son supérieur. « Nuls. Que des gens bizarres. Extermine-les au plus vite ». Denkichi n’étant occupé qu’à admirer la vis sur la tête de son supérieur, le rendant si beau à ses yeux. Dans « Un ami cher ». Kenichi, jeune garçon, va aujourd’hui pêcher avec son ami Soegusa. Il espère passer un bon moment. Un homme avec un bouledogue passe. Kenichi s’amuse à imaginer ce que donnerait la tête du chien sur l’homme, mais se fait mordre toute la main, qu’il perd. En sang, mais pas démonté, il décide de corriger la bête, mais frappe par erreur l’homme, ayant vraiment pris une tête de chien entre temps. Ce dernier ne supportant pas la violence, lui arrache la tête avec sa gueule. Kenichi, sans tête, sans bras, rejoint dés lors son ami. Après un moment d’hésitation, Soegusa l’invite à monter dans sa barque et tous deux partent au milieu du lac pêcher. « C’est beau l’amitié » pense Kenichi. <p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj27J6A3NNX7sVJ12SZxJiVnCaegt28QOt3CZuWd8grpCKrijm1h7AltW-RXu4rpmdBElCblqjt-7vz7Rgki8_4gxXQO1uOTAmDfHvSY0LwfT79EG2mp_XmTBmH5ipkrNyRDb_9okXzJO5No2dJVmCGuIWsZO6P_nACE4gKMYMFXE6enyZZE3i88tBsC6E/s2048/369736573_737762274971961_5845504695313868615_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1382" data-original-width="2048" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj27J6A3NNX7sVJ12SZxJiVnCaegt28QOt3CZuWd8grpCKrijm1h7AltW-RXu4rpmdBElCblqjt-7vz7Rgki8_4gxXQO1uOTAmDfHvSY0LwfT79EG2mp_XmTBmH5ipkrNyRDb_9okXzJO5No2dJVmCGuIWsZO6P_nACE4gKMYMFXE6enyZZE3i88tBsC6E/s320/369736573_737762274971961_5845504695313868615_n.jpg" width="320" /></a></p><p>La couverture est trompeuse avec ses couleurs vives et ses personnages familiaux posant ou gambadant dans une nature idyllique. Quoi que le héros à grosse tête : <b>Amo</b>, un des personnages principaux de ces 18 histoires, semble sourire jaune, comme si lui seul était conscient de la farce et des histoires pas nettes qui se jouent autour de lui. <b>Hideyasu Moto</b> a débuté sa carrière de mangaka en 1995 au Japon dans la célèbre revue Garo, alors en passe de disparaitre, un an plus tard, au décès de son créateur Katshuichi Nagai. Garo était à l'origine une publication pour enfants, créée en 1964 et a publié entre autre des histoires de Toshiharu Tsuge (la Vis). Elle évolua cela dit vers un ton de plus en plus décalé et c'est en son sein qu'en 1976 le courant Heta-Uma (malhabile mais appréciable), fut créé sous le crayon de Teruhiko Yumura. Hideyasu Moto s'emparant du genre, l'accorda à sa sauce, avant de partir ensuite travailler pour la revue Ax (la hache). C'est là qu'en 1998 paru la première version de "La vie heureuse", dont la version remaniée de 2012 nous est aujourd'hui proposée par les éditions Misma. Cette compilation d'histoires courtes dérange dés son premier épisode. Le Meta-Huma révèle effectivement un genre mêlant un dessin minimaliste, de style comique bien que malhabile, où les corps volontairement déformés de certains personnages accentuent l'effet étrange. Les scénarios quand à eux proposent des situations souvent surréalistes, improbables, ou au contraire tirées de la vie quotidiennes, mais où un élément dramatique violent vient souvent s'inviter, au détriment de toute logique, ou compassion. L'exemple des vénusiens dans « Mon ami » en est un exemple probant. Amo, de son côté, est souvent la victime des maltraitances d'autres copains ou de sa propre famille, lorsqu'il n'est pas le bourreau à son tour, sans pitié, quoi que de manière dilettante et peu assumée. Des histoires d'enfance vues sous l'oeil d'un adulte moqueur et cynique. On essayera vaguement de comparer ce genre en France aux forfaits de noms tels Charlie Schlingo, Fred Neidhardt (Monsieur Tue tout), ou peut-être Vuillemin, mais Hideyasu Moto reste unique. Une découverte surprenante, réjouissante, et, osera t-on le dire : jouissive, marquant d'une pierre blanche l'univers manga déjà passionnant. Préface et Avant propos accompagnent les histoires. Chouette ! <br /><br />FG <br /></p><p></p><p><br /></p><p><i><b>Une chouette vie </b></i>par Hideyazu Moto<br />Éditions Misma (23€) - ISBN : SBN 9782916254982 <br /></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-91227384609354198512023-07-02T22:00:00.008+02:002023-07-03T19:10:53.008+02:00White Boy : petit homme blanc perdu dans un ouest humaniste rêvé<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHpg8TZ6sdGNmc8QSAqJsIsJQp-qTckTCAS2J5G6Gh5TV8n3uPSSIzIPC5XdiziofZUjltq6zcrymNvCuAf1JR87D9Ovw-q79yxwswe4Ea-Pq1IViM5SdSCf5Fs3af0MLxbw-0D0dbp1KN3W3PlZ94fhm-r9K6ffOe50CMMm81n_gKwSCXyCmAEMuBOqo/s850/White%20Boy%20couv.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="638" data-original-width="850" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHpg8TZ6sdGNmc8QSAqJsIsJQp-qTckTCAS2J5G6Gh5TV8n3uPSSIzIPC5XdiziofZUjltq6zcrymNvCuAf1JR87D9Ovw-q79yxwswe4Ea-Pq1IViM5SdSCf5Fs3af0MLxbw-0D0dbp1KN3W3PlZ94fhm-r9K6ffOe50CMMm81n_gKwSCXyCmAEMuBOqo/s320/White%20Boy%20couv.jpg" width="320"></a></div><p>Cet étonnant et rare Strip western publié de 1933 à 1935 dans les pages du <i>Chicago Tribune</i> a été proposé pour la première fois en français l'année dernière dans un magnifique album grand format à l'italienne, agrémenté d’éditorial enrichissant. Une aubaine patrimoniale rema<span></span>rquable. <br><br>La tribu des Arc en ciel vaque à ses occupations d’indiens des plaines lorsqu’une troupe revient d’un raid avec un jeune blanc prisonnier. Celui-ci va être adopté par le chef et va devoir apprendre la langue et les mœurs de la tribu. Il va se faire deux amis : lumière d’étoile, une belle jeune squaw, et Marmotte, un jeune indien un peu obèse, pas très débrouillard. Rapidement, un troisième larron : un trappeur ayant sauvé les amis d’une attaque Sioux va intégrer la bande. Tous vont être confronté à diverse péripéties et surtout découvrir lors de la migration de leur camp une autre tribu inconnue, aux mœurs bien différentes...<br><br><b>Garrett Price</b> a réalisé l'essentiel de sa carrière auprès du <i>Chicago tribune</i>, mais a aussi beaucoup fourni des illustrations et couvertures pour le <i>New Yorker,</i> dont les débuts en 1924 ont coincidé avec les siens. Né en 1895 à Bucyrus, Kansas, et fils d’un médecin itinérant dans les états de l’ouest des États-unis, il intègre le Chicago Institute of Art entre 1914 et 1916, et décroche un poste au département artistique du journal <i>Chicago Tribune</i> où en plus de dessins, il rédige des chroniques, dont une sur l’esprit et l’humour de l’ouest. Repéré par J. M. Patterson, son éditeur, il se voit proposer en 1924, suite à un séjour puis son installation à New York, une bande western qu’il assume en indépendant pour le compte de son ancien patron dans les pages du Dimanche du <i>Tribune</i>. Thématique pas si courante que ça pour l'époque dans les comics et encore moins les strips, mais il faut dire que sa jeunesse dans le Wyoming avait tout pour l'inspirer. Au <i>Tribune</i>, il fait connaissance avec <b>Frank King</b>, et devient ami avec cet auteur déjà reconnu, qui a explosé en 1921 en ajoutant un personnage d'enfant à sa série <i>Walt & Skeezix</i> débutée quatre ans plus tôt. On pourra assez aisément voir l'influence de ce grand auteur dans les constructions et couleurs des planches de <i><b>White Boy</b></i>. Son dessin aussi, un peu, pourrait-on ajouter. Il n'en demeure pas moins que ces bandes, inédites en France, dont l'éditeur a réuni ici le meilleur des planches dominicales*, ont tout du trésor déterré. Leur présentation dans un grand album à l'italienne, respectant le format des strips originaux est tout d'abord majestueux. Rares sont les bandes dessinées d'ordre patrimonial pouvant se targuer d'un traitement aussi classieux, imprimé sur un Sen Lawrence FSC de 150g. On l'a dit : le dessin de Garrett Price rappelle beaucoup celui de King, tant dans les formes que les attitudes des personnages, mais on remarquera néanmoins un traitement beaucoup plus dynamique des pages, l'action de ce western saugrenu mais pas tant que ça étant parsemé de beaucoup d'actions, de mouvements. Une des scènes les plus extraordinaires à ce sujet étant la tentative d'enlèvement de Lumière d'étoile par les Sioux, (planche du 26 novembre 1933), correspondant à la page 9 de l'album. Une scénographie et une succession de cases particulièrement violentes, où la jeune indienne est désarçonnée du cheval où elle est en croupe à l'arrière avec son ami, puis tirée par les tresses, quasi écartelée entre deux chevaux au galop. Avant que l'indien responsable, contorsionné dans une pose anatomique puissante rappelant des tableaux de Delacroix, soit tué par balle et après que la chevelure de lumière d'étoile ait été tranchée par elle afin de se libérer.</p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg41LY49ZF8EbM2zxS_7Ahkl4XYF-PgttrZNsU5MDvWcjoASoDkxmMXo69iG5cUg2gVmyBsEjkx7glGZjDKunWrIM_RQzJrG9znJ8ejkerrWz-sIDh81DSDAzega38i_ZxN6RRq7a8tN7bL--KzYdO-vregN3w8PdZ35x0Dvwp1IFW5OT0n9azEdssJXDo/s4000/White%20Boy%206.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3000" data-original-width="4000" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg41LY49ZF8EbM2zxS_7Ahkl4XYF-PgttrZNsU5MDvWcjoASoDkxmMXo69iG5cUg2gVmyBsEjkx7glGZjDKunWrIM_RQzJrG9znJ8ejkerrWz-sIDh81DSDAzega38i_ZxN6RRq7a8tN7bL--KzYdO-vregN3w8PdZ35x0Dvwp1IFW5OT0n9azEdssJXDo/s320/White%20Boy%206.jpg" width="320"></a> <br></p><p></p><p>La page du 08 avril 1934, évoquant le raid dans la tribu sioux, de nuit, là encore convoque la peinture et la gravure dans au moins deux superbes cases crépusculaires, dont une géante. Un passage de la troupe d'amis, deux pages plus loin, sous un couvert de petits arbres aux feuilles d'or, tout comme les scènes du feu de plaine, se terminant sous un amoncellement de nuages noirs, évoque là encore fortement les beautés formelles et poétique de Walt & Squeezie. On arrêtera là la comparaison, car Garrett Price mélange trois aspects très marquant dans sa série : </p><p>- Le documentaire, d'une tribu Arc en ciel dans laquelle on s'invite, en même temps que ce White Boy devenu très vite l'un d'eux. <br>- L'humour, tiré parfois à l'extrême limite du surréalisme.<br>- Le fantastique.</p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdxz4bPTcnPeV17W3clKwR4EB-4DyxMJr71A_1iPq-KDCy4Up4m5gaeKLhbl1SXUz5jDgFBKNAib6M0bcEdKp6EkUmyhL7MMlrnzcapA0vBgpkc2keLvDrb-Z9a-GqQmNgHSdmK0MG-jE0kKJnmcyKQmj2HimjrX1kQHtkDLM4YVlm4jREEcNRXhe0BIA/s3845/White%20Boy%201.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1756" data-original-width="3845" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdxz4bPTcnPeV17W3clKwR4EB-4DyxMJr71A_1iPq-KDCy4Up4m5gaeKLhbl1SXUz5jDgFBKNAib6M0bcEdKp6EkUmyhL7MMlrnzcapA0vBgpkc2keLvDrb-Z9a-GqQmNgHSdmK0MG-jE0kKJnmcyKQmj2HimjrX1kQHtkDLM4YVlm4jREEcNRXhe0BIA/s320/White%20Boy%201.jpg" width="320"><br></a><br></p><p></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBBoVPmt_zKNruWA4GoBDLn5V197oLmrLswP0EoOKU5z94cvamfJdQLdTuz9Crgd8dVfv0Xh_XCZBmLqUHpQSBJgmrOd3VR-K41CZO9YnJ0Gk7mSsdkaJumqo9kio08uWmRyO0tS0ItZ61H3LN-rNLMiQcg9hU8Pm-NAW5RvvQmeB8chgUafHN9uGRRiY/s3644/White%20Boy%20%207.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1081" data-original-width="3644" height="119" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBBoVPmt_zKNruWA4GoBDLn5V197oLmrLswP0EoOKU5z94cvamfJdQLdTuz9Crgd8dVfv0Xh_XCZBmLqUHpQSBJgmrOd3VR-K41CZO9YnJ0Gk7mSsdkaJumqo9kio08uWmRyO0tS0ItZ61H3LN-rNLMiQcg9hU8Pm-NAW5RvvQmeB8chgUafHN9uGRRiY/w400-h119/White%20Boy%20%207.jpg" width="400"></a></p><p style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVJtX_G4siu-fgOk71nsk2mu3C_46vl9K4RFeosvF7I094eY7Eqi_Ge6wBc9nV9s0LmNoGgQz87MBn046i-VE7dTWloyEBVkpVthNC6dmv6W3FMunfhtOL1B8gVDokd0Y9Y9h1BuCsyLaKbp2BX5wHVKcNdxlmtxXXcjmDQ8wBJSWtbJmPiR82SxgxKvc/s3775/White%20Boy%205.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1560" data-original-width="3775" height="165" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVJtX_G4siu-fgOk71nsk2mu3C_46vl9K4RFeosvF7I094eY7Eqi_Ge6wBc9nV9s0LmNoGgQz87MBn046i-VE7dTWloyEBVkpVthNC6dmv6W3FMunfhtOL1B8gVDokd0Y9Y9h1BuCsyLaKbp2BX5wHVKcNdxlmtxXXcjmDQ8wBJSWtbJmPiR82SxgxKvc/w400-h165/White%20Boy%205.jpg" width="400"></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Des scènes de toute beauté </span><br></p><p>Sur l'aspect documentaire, peu de bandes dessinées ont réussi à évoquer avec autant de réalisme la vie d'un camp amérindien. On retrouvera même, et c'est notable pour une "antiquité" de 1933, l'allusion à l'homosexualité, (Heemaney dans <i>Little Big Man</i> d'Arthur Penn 1970), ou à "l'inversion" (<i>Quatre doigts </i>de Milo Manara, Dargaud 1982). Ici, ce sont les poèmes de l'indien Chant d'alouette. <br>Au delà de cet aspect, visible à d'autres endroits, comme les raids entre tribus ou leur migration vers d'autres territoires (ces indiens des plaines étaient nomades), leurs légendes, ou bien encore la lutte territoriale des bisons, on retrouve les canons classiques d'une structure narrative séquentielle de strip, attachée à proposer en fin de chaque page un cliffhanger pour la semaine suivante. Et l'humour très exagéré, dans l'esprit du <i>Popeye</i> de Segar, entre autre par le truchement du petit gros indien Marmotte, puis plus loin avec le cheval à dos creux, se réparti à part quasi égale avec l'action. <br>Par moment enfin, le fantastique émerge, avec d'étonnant geysers faisant s'écrouler un pan de montagnes et dériver notre héros, un "fantôme" à dos de bison, une tribu étrangère inconnue, dont les traditions et la présence d'une reine blonde rappelleront les thématiques SF de <i>Flash Gordon</i>, pourtant à peine plus vieux puisque débuté en janvier 1934. Mais on pensera aussi et surtout au royaume des rêves (Slumberland), par lequel on arrive par un passage secret (ici aquatique) et donc au classique <i>Little Nemo</i> de Winsor Mc Cay, lui bien antérieur. Si ces références ne prêchent pas vraiment pour l'inventivité formelle de <i>White Boy</i>, on ne lui retirera pas sa modernité et son originalité, qui n'auront malheureusement pas suffit à lui assurer un succès mérité, la bande étant interrompu subitement dans son cours pour laisser la place à une suite bien plus classique. Une belle pépite issue du passé, dont les couleurs chaudes et douces, la générosité et la sincérité appellent toute notre attention. </p><p><span style="font-size: x-small;">(*) Cette édition regroupe « le meilleur » des Sunday Pages car
l’édition anglophone de 2015 propose l’intégralité de la série, à savoir
les 2 chapitres suivants, un peu moins originaux, dont <i>Skull Valley</i>, ayant paru jusqu’à fin août 1936.</span></p><span style="font-size: x-small;"></span><br>FG<p></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTPfZo4aNrCKZw343sRglZfSNIjxlndK6uYpqg4dHlTQpSLkGJWkJLq7BQumJNv-UuyKgmAaopfcGrgg8dbcPtsPe4lHOGN4iVKXTE0lF5aS3DFJAVFw1JmBxOwrgbUVrANC98Lcb_hQAb46jwQhowH0g2t_kKPNUSAhzWT4WvATlq0i_M5dwxYAdBH8E/s3883/White%20Boy%203.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1812" data-original-width="3883" height="149" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTPfZo4aNrCKZw343sRglZfSNIjxlndK6uYpqg4dHlTQpSLkGJWkJLq7BQumJNv-UuyKgmAaopfcGrgg8dbcPtsPe4lHOGN4iVKXTE0lF5aS3DFJAVFw1JmBxOwrgbUVrANC98Lcb_hQAb46jwQhowH0g2t_kKPNUSAhzWT4WvATlq0i_M5dwxYAdBH8E/s320/White%20Boy%203.jpg" width="320"></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Est-on à Slumberland ? </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpl-wRAlu3TjOZVomxxxbSf8Ces3a-3ER-KulqqPCryDoDVtK_MXE_Pj-CAzsKWsaG5aWjOtOP64HXwkoVrxyluanvvgT5d11ilQ8DvZpfqSGxAmjcTQEpsUNl8LmyuQZ9zN3rqIsE4wEBr_VGpWMr4_BRuaLCylea6728_YvenFmUHnH6ZtWLhKJRYEw/s3961/White%20Boy%202.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2985" data-original-width="3961" height="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpl-wRAlu3TjOZVomxxxbSf8Ces3a-3ER-KulqqPCryDoDVtK_MXE_Pj-CAzsKWsaG5aWjOtOP64HXwkoVrxyluanvvgT5d11ilQ8DvZpfqSGxAmjcTQEpsUNl8LmyuQZ9zN3rqIsE4wEBr_VGpWMr4_BRuaLCylea6728_YvenFmUHnH6ZtWLhKJRYEw/s320/White%20Boy%202.jpg" width="320"></a> <br></span></p> <br><i><b>White Boy </b></i>par Garrett Price<br>
Éditions 2024 (35€) – ISBN : 978-2-383870-37-1 <br><p><span style="font-size: x-small;">Toutes images : ©GarretPrice Estate/éditions2024</span></p><p></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir7ilhbskmupw11NFms5WC6TeulndDLYmduQ63_aCu35ZC2jyztWYjscyrRVJu7l0LIAR-JkKnF2DL6dLpLSbw-tzn5Ccpv-TDHJGRsoY3stXXn3xuPWkQXw1BNxCWShSMhxfPH47LEMNE5qvfPXRruIZuOo8woxmZy-latu-U7iMTFmClVKiQibO59fs/s2048/White%20Boy%208.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2026" data-original-width="2048" height="317" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir7ilhbskmupw11NFms5WC6TeulndDLYmduQ63_aCu35ZC2jyztWYjscyrRVJu7l0LIAR-JkKnF2DL6dLpLSbw-tzn5Ccpv-TDHJGRsoY3stXXn3xuPWkQXw1BNxCWShSMhxfPH47LEMNE5qvfPXRruIZuOo8woxmZy-latu-U7iMTFmClVKiQibO59fs/s320/White%20Boy%208.jpg" width="320"></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Une étonnante modernité</span><br></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-82996080909771177962023-06-22T23:26:00.004+02:002023-06-22T23:29:52.441+02:00Louise Petitbouchon : double Shot de Rhythm'n'Blues !<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2z650H5auqqJkWL8OOWmv08U6oPrNLEWUtYDedZDNm1MsYhIafL2wU2ONA3WH8GM20tUOllCBWN5SDpxpTYFn0I_8Zr8oYKQNLxAR64hzlBVooRoDiC-jRYotNl6SSj-SJKFhSRR4y6l6xKnN_lvw4yihgXZldzM1iWedjVI90oR0hQuaVOFYDtR4Klg/s4000/IMG20230622225153.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3000" data-original-width="4000" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2z650H5auqqJkWL8OOWmv08U6oPrNLEWUtYDedZDNm1MsYhIafL2wU2ONA3WH8GM20tUOllCBWN5SDpxpTYFn0I_8Zr8oYKQNLxAR64hzlBVooRoDiC-jRYotNl6SSj-SJKFhSRR4y6l6xKnN_lvw4yihgXZldzM1iWedjVI90oR0hQuaVOFYDtR4Klg/s320/IMG20230622225153.jpg" width="320"></a></div><span style="font-size: x-small;">"Mieux vaut tard que jamais..." (se dit l'auteur de cette note, car il a trainé à lire cet album acheté pourtant dès sa parution). </span><br><br>Il existe des séries, des auteurs...qui n'ont pas de chance, ou bien si. <b>Louise Petit bouchon</b>, créée par <b>Jean Depelley </b>et<b> Éric Albert</b>, a eu les honneurs de deux albums regroupant quelques courtes histoires en 2018 et 2019 aux éditions du Long Bec, avant de galérer quelques temps, cause débandade de l'éditeur et crise du COVID. On n'arrête cependant pas une bonne idée, et cette bande dessinée à l'héroïne inspectrice de police a tous les atouts pour s'inscrire honorablement dans la droite lignée d'une fameuse série belge créée par <b>Maurice Tillieux</b>. Car après Félix, Gilles Jourdan, Cerise, Crouton, Libellule et ses blagues à deux balles, revoilà une série d'un classicisme dépoussiéré, quoique surfant allègrement sur le côté vintage des années cinquante, que les amateurs de la grande époque <b><i>Heroïc albums</i></b> et <i><b>Spirou</b></i> apprécieront. <p></p><p></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5CaaXuNSBuYDQk2QKxkUdTLUSDMCxK-Odlz6_Ab-zwGZrzAu86ZXZdWZR_HhgQXGCfxRgJfpdbQS6H5aZa6QX7BNBltNZlihS7nbjrJNknBym-Yrl0i1xXFxXfV9gMO9pJcno974Zb1KKExFCH-bHxYv7FfaARLx786bFdBZCgVmBb_gjXmAvM0lQNjc/s4000/IMG20230622225252.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3000" data-original-width="4000" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5CaaXuNSBuYDQk2QKxkUdTLUSDMCxK-Odlz6_Ab-zwGZrzAu86ZXZdWZR_HhgQXGCfxRgJfpdbQS6H5aZa6QX7BNBltNZlihS7nbjrJNknBym-Yrl0i1xXFxXfV9gMO9pJcno974Zb1KKExFCH-bHxYv7FfaARLx786bFdBZCgVmBb_gjXmAvM0lQNjc/s320/IMG20230622225252.jpg" width="320"></a></p><p>Ce troisième tome d'une longue histoire entièrement en couleur accueillie chez Paquet, voyant une partie de son action se dérouler à Liverpool, (clin d’œil du scénariste musicos et passionné à ses années folles), avec une ambiance guerre froide sympathique, signe un vrai redémarrage pour Louise Petit bouchon, et c'est ce qui motive sans doute le cadeau fait à ses premiers lecteurs. En effet, un fascicule format comics, en papier très épais, reprenant la présentation des couverture <i>Heroïc albums</i> bien connus des amateurs, est inclus en bonus dans l'album et propose une courte histoire noir et blanc de 15 pages : <i>Crime au champ de juillet,</i> une de celles comprises dans le tout premier tome de la série. Un cadeau au top et un épisode particulièrement savoureux, revenant avec pertinence (à moins que ce ne soit plutôt l'inverse) sur le passé du père de Louise en Algérie, ainsi que la relation entre notre héroïne et son amie Rose, au cœur de l'intrigue de ce nouvel album liverpoolien. Comme quoi un peu moins de blagues de l'inspecteur Plumier fait des vacances aussi (sourire). <i><b>Swinging Liverpool</b></i> donne à voir, dès sa superbe couverture, un duo d'auteurs prenant beaucoup de plaisir, et risque d'installer dans la durée, cette fois-ci c'est presque sûr, Louise dans le paysage de la BD française. Un beau double "Shot de Rhythm'n'Blues" !</p><p> </p><p>FG<br><br> <i><b>Louise Petitbouchon : Swinging Liverpool</b></i>, par Jean Depelley et Eric Albert<br>Éditions Paquet (14;50 €) - ISBN : 9782889524686 <br>Paru en janvier 2023. <br></p><p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGEJF70PhByVj9b-doq9_OhDRh7wb6Nn3xfENqLZAzr8a68EiYo85g0yM3_dL205briO8AnvUNVdsc8B4Cf_kTikac9-xU6oQUm3m61X9JG7fj7xDJTm6Z8SKZCUwdiUFLwCRt6NwY7aSDS-db7uiQRrEGPt8Zhcr9BiRtub-CyS_KAyvC0jTA70EGluE/s4000/IMG20230622225211.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3000" data-original-width="4000" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGEJF70PhByVj9b-doq9_OhDRh7wb6Nn3xfENqLZAzr8a68EiYo85g0yM3_dL205briO8AnvUNVdsc8B4Cf_kTikac9-xU6oQUm3m61X9JG7fj7xDJTm6Z8SKZCUwdiUFLwCRt6NwY7aSDS-db7uiQRrEGPt8Zhcr9BiRtub-CyS_KAyvC0jTA70EGluE/s320/IMG20230622225211.jpg" width="320"> </a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">"Et ces pages de gardes, elles sont pas magnifiques ces pages de garde !?" </span><br></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdB2DrRf5eQ9kRlvooW1ZzcKZPHCKCLWHFomlh31LW3zYlhpOpJc6r7Fl0jyosDp6jPFWHy8d9Hm-zEL3MH_I8hrrhEZk9bZmN_mibAUGD1zvJLuZDeYHCoRjy1e-Y6kCl7NQcT0pSz_0_9sH1LR7yXy1jklnEhoW4XD1BwqdvbFho5YlllyVNY7Nx1V4/s2976/IMG20230622225317.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2976" data-original-width="2518" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdB2DrRf5eQ9kRlvooW1ZzcKZPHCKCLWHFomlh31LW3zYlhpOpJc6r7Fl0jyosDp6jPFWHy8d9Hm-zEL3MH_I8hrrhEZk9bZmN_mibAUGD1zvJLuZDeYHCoRjy1e-Y6kCl7NQcT0pSz_0_9sH1LR7yXy1jklnEhoW4XD1BwqdvbFho5YlllyVNY7Nx1V4/w169-h200/IMG20230622225317.jpg" width="169"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV_jL4APm-t1oxS8Letxk57JlLaPPo3gSR7OwKXEqijKF_yozHV_n2a1--7URupnUlaTyYi9xCecI2xsp9bDS7epNG53bAUUD880rf3d6_utcnRLicGoytJZz6ZkrJkNvLLAf-RKWy1vPESVTqGUL0kdr1YOBgbu7fqqKZKl35okVXUwCBOdNWYFf37bg/s2976/IMG20230622225331.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2976" data-original-width="2540" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV_jL4APm-t1oxS8Letxk57JlLaPPo3gSR7OwKXEqijKF_yozHV_n2a1--7URupnUlaTyYi9xCecI2xsp9bDS7epNG53bAUUD880rf3d6_utcnRLicGoytJZz6ZkrJkNvLLAf-RKWy1vPESVTqGUL0kdr1YOBgbu7fqqKZKl35okVXUwCBOdNWYFf37bg/w171-h200/IMG20230622225331.jpg" width="171"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdB2DrRf5eQ9kRlvooW1ZzcKZPHCKCLWHFomlh31LW3zYlhpOpJc6r7Fl0jyosDp6jPFWHy8d9Hm-zEL3MH_I8hrrhEZk9bZmN_mibAUGD1zvJLuZDeYHCoRjy1e-Y6kCl7NQcT0pSz_0_9sH1LR7yXy1jklnEhoW4XD1BwqdvbFho5YlllyVNY7Nx1V4/s2976/IMG20230622225317.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></div><span style="font-size: x-small;">Deux des superbes bonus graphiques inclus en fin d'ouvrage. </span><br><br><p></p><p><br></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-91880376201924224512023-05-18T14:07:00.000+02:002023-05-18T19:33:41.742+02:00« J.G is back » ou : « l’ascension de Jérôme ». (An Egoscopic Tale).<div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjScWC4GIViiaMmGxYcVZRPwiPGRuKZudB7nupXgrJhsLQOb4S_8yCTogXB8iL6Wdy2h5KCYahblfMPXX2hDbyQ1DCbfZvgOPNnBxeemCu9HwxS6PhoCmo-Mu-axNNUAmEflygr4V_X506sNVNEaYbchooOA5ZtOYlxU3ajTkJxakINvT04tTV5JSfd/s4000/IMG20230127135438.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="3000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjScWC4GIViiaMmGxYcVZRPwiPGRuKZudB7nupXgrJhsLQOb4S_8yCTogXB8iL6Wdy2h5KCYahblfMPXX2hDbyQ1DCbfZvgOPNnBxeemCu9HwxS6PhoCmo-Mu-axNNUAmEflygr4V_X506sNVNEaYbchooOA5ZtOYlxU3ajTkJxakINvT04tTV5JSfd/s320/IMG20230127135438.jpg" width="240"></a></div><p>C'est lors du dernier festival BD d'Angoulême, où j'étais en mission avec d'autres collègues pour le site <a href="https://www.planetebd.com/" target="_blank">Planète BD</a> que, me rendant pour une pause dans la salle de presse de l'hôtel de ville, je me suis assis à une table occupée par un quinqua comme moi. Il faut dire que les places (en carton Raja) sont chères à cet endroit, convoité pour les diverses interviews d'auteurs. Après que nous nous nous soyons présentés mutuellement, ce gentil petit bonhomme à Lunettes m'a sorti quelques ouvrages dont il était responsable, comme éditeur et scénariste-dessinateur. </p><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhelykdx7Fzp_q88YQl7d80e8wumwteCyR1Ih1-D1ASnSbLshcJhnPCeJk6M2Jnx8UHiYFapJd8FSgVa6jrppwy2CnYiy793ew7bIrlj92LTA7KS4vswinJbhvE0mqFjOYTgrN7miYNZAHri3p1MtKI6lCU-7Y2RkL_ohOCvOg1VJwe4YNSGV9Os82i/s1600/AFFICHE.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1131" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhelykdx7Fzp_q88YQl7d80e8wumwteCyR1Ih1-D1ASnSbLshcJhnPCeJk6M2Jnx8UHiYFapJd8FSgVa6jrppwy2CnYiy793ew7bIrlj92LTA7KS4vswinJbhvE0mqFjOYTgrN7miYNZAHri3p1MtKI6lCU-7Y2RkL_ohOCvOg1VJwe4YNSGV9Os82i/w141-h200/AFFICHE.JPG" width="141"></a>Lui, c'est <b>Jérôme Gorgeot</b>, journaliste en Haute Marne durant treize ans, avant d'exercer en politique, tout en pratiquant sa passion. Laquelle ? : la bande-dessinée indépendante et l'autobiographie, plus particulièrement, pour lequel il a créé en 1997 le fanzine personnel <i><b>Gorgeous comix</b></i>. Il écrit aussi des pièces de théâtre (dont <b><i>Jésus Is Back</i></b>, joué entre autre dans sa version courte en 1994 à Chaumont, puis, dans une version rallongée (d’une heure) en mars 2019 sur la scène de Nantheuil (Dordogne), par la troupe des Chatignols, mis en scène par Albert Verhees. Sans parler de la version courte jouée aussi en juin 2019 à Nice, par les élèves de l’atelier de Numas sadoul lui-même. Il s’agit d’un petit bijou de drôlerie, certes peu respectueux de Dieu, Jésus et des femmes, mais tout cela est traité avec un troisième degré et un humour potache réjouissants. <br></p>Quant au fanzine <i><b>Gorgeous comix</b></i>, il est de belle facture et a été suivi en 2012 d'un collectif : <i><b>Egoscopic,</b></i> édité par l'association FGH (les copains David Foissard, Jérôme Gorgeot, Olivier Husson).<br><br><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi41B0mdNQrZCD5fcF_uGGQGqNeUHIe84GMJcyPUXOQ9TztFG7xJP53alf2SLBje1bkAsMs4twXMelIRDP8inOhwg3xNFGZicg3oSWSstvfDMIkTMcgP0sMpF7CLq87oSyWypJGTISwmNxNA6ACJ4st7ZsaKhPr-4m4cLz9IZs14XtAPewh0CrWQ5Ne/s400/couv-Gorgeous%20Comix-1&2-150.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="282" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi41B0mdNQrZCD5fcF_uGGQGqNeUHIe84GMJcyPUXOQ9TztFG7xJP53alf2SLBje1bkAsMs4twXMelIRDP8inOhwg3xNFGZicg3oSWSstvfDMIkTMcgP0sMpF7CLq87oSyWypJGTISwmNxNA6ACJ4st7ZsaKhPr-4m4cLz9IZs14XtAPewh0CrWQ5Ne/s320/couv-Gorgeous%20Comix-1&2-150.jpg" width="226"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ1pDSCZmsngeExMER23cXV0qGTYJrBl1WldSTwW35xZfiRHS1sin2NrfEChbrx0j6m7k-0HG6jSKSDVe1svdyqUh96eig4dVZj4Y8gaHsrmax40CR-WTVGoY0hNDGgDOgsU-7yNNCYeCXOKb5xrTHPokbqx4vV5l5c9E9BiCgOfqJKcmmwDOajcrb/s368/314400178_10166917941335125_8457288927325183364_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="252" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ1pDSCZmsngeExMER23cXV0qGTYJrBl1WldSTwW35xZfiRHS1sin2NrfEChbrx0j6m7k-0HG6jSKSDVe1svdyqUh96eig4dVZj4Y8gaHsrmax40CR-WTVGoY0hNDGgDOgsU-7yNNCYeCXOKb5xrTHPokbqx4vV5l5c9E9BiCgOfqJKcmmwDOajcrb/s320/314400178_10166917941335125_8457288927325183364_n.jpg" width="219"></a></div></div><div><p></p><p>Il s'agit d'un petit format couleur dos carré d'une centaine de pages pour lequel une vingtaine de numéros a paru, aux côtés d'une poignée de petits comix, dont <i><b>Allergies</b></i> de Jean-Pierre Dufour, un ami de longue date. Jérôme m'a gentiment offert le numéro 17, paru en 2020, en plein COVID. Du beau travail, sur papier couché brillant où se croisent d'élégants auteurs et autrices - abordant leurs angoisses et analyses philosophique à hauteur d'homme et de femme de cet épisode inédit - dont des noms bien connus du fanzinat et de la Small Press, tels : <b>Big Ben, BSK, Placid, JP Jennequin</b>… Un bon collectif, très professionnel, agréable à lire, qui vous donnera l'occasion de découvrir une facette du vivier actuel de la bande dessinée autobiographique sous ses plus beaux atouts. Je recommande même l'abonnement à toute bibliothèque qui aurait un petit budget.
</p><p>Pour peu que l’on s’intéresse à la bande dessinée alternative, autobiographique et que l’on fréquente les réseaux sociaux un tant soit peu culturels du web, Jérôme Gorgeot est un incontournable. Où que l’on aille, on tombera toujours sur lui. Un peu comme (son) Dieu finalement ?*<br><br>FG<br><br><br>Contact et renseignements, commandes d’<i>Egoscopic</i> :<br> <a href="https://egoscopic.blogspot.com/p/commander-nos-autres-livres.html?m=1">https://egoscopic.blogspot.com/p/commander-nos-autres-livres.html?m=1</a></p><p> (*) Allusion à la pièce de théâtre ci-dessus citée. </p><p><span style="font-size: x-small;">Photo Jérôme Gorgeot : ©Franck Guigue </span><br><br></p></div>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-71986062128645009362023-05-15T16:58:00.003+02:002023-05-17T15:50:57.212+02:00Kim : le comix est de retour chez Cornélius !<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNKa-jzz9zdsSYZJlj31xNDgWDLnpgjjT1hbHdlYzrpMLZ12vWGZYvS2r2WF4jatgnpHtifue9uiB2gmHv--C1t_EKwdpaseXm4Jg_Uu-vOXb5WxiiD3UuKdK3olK25GDaswu5V5fZsEJnnebW9k8NU81C8tYAvzCVaYDlyOgSMGVfs5rtUa3gvK49/s666/2a1c5e9a-a847-155a-29df-10fca49eb89e.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="666" data-original-width="481" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNKa-jzz9zdsSYZJlj31xNDgWDLnpgjjT1hbHdlYzrpMLZ12vWGZYvS2r2WF4jatgnpHtifue9uiB2gmHv--C1t_EKwdpaseXm4Jg_Uu-vOXb5WxiiD3UuKdK3olK25GDaswu5V5fZsEJnnebW9k8NU81C8tYAvzCVaYDlyOgSMGVfs5rtUa3gvK49/s320/2a1c5e9a-a847-155a-29df-10fca49eb89e.jpg" width="231" /></a>Les éditions
<b>Cornélius</b> ont débuté il y a trente ans, avec entre autre des
petits comics à la couverture sérigraphiée devenus collectors
depuis. On se souvient de <i>Mune comix</i> de JC menu, d’<i>Approximate
Continuum comix</i> de Lewis Trondheim, du <i>Nain jaune</i> de David
B, <i>les aventures d'Ossour Hyrsidoux</i> de Joan Sfar, puis du <i>Mitchum</i> de Blutch…
</p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Aujourd’hui,
souhaitant renouer avec l’aspect improvisation et liberté des
débuts, voilà une nouvelle <b>collection</b> 17x24 cm. <br />Celle-ci se
nomme <i><b>Kim</b></i> et présente quatre titres paraissant en
librairie le 18 mai.
</p><p></p><p></p><p></p><p></p><p></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrQa04GKKWK4rjUmixLfp9ctMVm02bdQSRnGVQm49salGiGCVZVbl-E2vs-VgO2AtvArNUX15xSMxLOoHZYcVz45GR1VFqhvWXYGRxjWhixna5vDN1CrQe7_E0VK4jrqA0tBvASTIFZCxf1BNh1xBsWQsaFHO_0cG61AnBv4H1gwkFKt2ARLREIdZn/s666/f54549d4-ac56-893a-3310-dd975c7104c5.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="666" data-original-width="482" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrQa04GKKWK4rjUmixLfp9ctMVm02bdQSRnGVQm49salGiGCVZVbl-E2vs-VgO2AtvArNUX15xSMxLOoHZYcVz45GR1VFqhvWXYGRxjWhixna5vDN1CrQe7_E0VK4jrqA0tBvASTIFZCxf1BNh1xBsWQsaFHO_0cG61AnBv4H1gwkFKt2ARLREIdZn/s320/f54549d4-ac56-893a-3310-dd975c7104c5.jpg" width="232" /></a>1 <i><b>Caprices </b></i>de
Charles Burns</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">On est habitué des
délires graphiques influencés par les années cinquante de
l’auteur américain de <i>Big Baby,</i> de<i> El Borbah,</i> <i>Black Hole, </i>et plus récemment, la trilogie <i>Toxic</i>. Dans ce dernier opus, il nous a
proposé, ainsi surtout que dans le hors série <i>Vortex</i> (2016) des
dessins de couvertures fictives de comics étranges, semblant tout
droit venus d’âges anciens japonais, voire vietnamiens. Fan de ces
années-là et de toute cette culture Z et underground, voilà qu’il
profite de cette mini collection pour récidiver avec un 32 pages
couleur bourré d’une nouvelle cuvée d’images similaires
inédites. So Charming !
Autant dire que les fans ont intérêt à ne pas faire la fine bouche
trop longtemps !
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br /></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQ_148m9osFeEWO0EWzycx3KJ3Q-8gsheBO3SK3teh_rP4Xj1NWdKzwKCIGUrLuNkA8gPQ7GmB-7_Mv5Locmacet3SjGIOUB7K1Z19AUXksT_CRjMHGpO4JGtJEKufatVQcUyWab3YGP_DAq98P0mBR0KWEkfVObeEIt1j253FSW0k-H7kFRx-QFkk/s580/Caprices%20Charles%20Burns.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="403" data-original-width="580" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQ_148m9osFeEWO0EWzycx3KJ3Q-8gsheBO3SK3teh_rP4Xj1NWdKzwKCIGUrLuNkA8gPQ7GmB-7_Mv5Locmacet3SjGIOUB7K1Z19AUXksT_CRjMHGpO4JGtJEKufatVQcUyWab3YGP_DAq98P0mBR0KWEkfVObeEIt1j253FSW0k-H7kFRx-QFkk/s320/Caprices%20Charles%20Burns.png" width="320" /></a><br /></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br /><br />
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3jbz6avy-6pyPuc8uiylF0flw4Cq4P-hJssP645RAGYyWZjSiDFfgg1ayqUcv2kJi0ICbtSjNAuLeb0hnbgNiJgHlOQWyjL44gbk1KYo5ODTw3mhUtLRQCcKtYrpPBvUNz8NThkvAZfwhEuhuf6PrN7ja20NRsfoWiOqmEGexEv43KtrFN7814MBH/s666/8c6108ee-d181-6497-db89-24b0c459c0e9.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="666" data-original-width="482" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3jbz6avy-6pyPuc8uiylF0flw4Cq4P-hJssP645RAGYyWZjSiDFfgg1ayqUcv2kJi0ICbtSjNAuLeb0hnbgNiJgHlOQWyjL44gbk1KYo5ODTw3mhUtLRQCcKtYrpPBvUNz8NThkvAZfwhEuhuf6PrN7ja20NRsfoWiOqmEGexEv43KtrFN7814MBH/s320/8c6108ee-d181-6497-db89-24b0c459c0e9.jpg" width="232" /></a>2 <i><b>Anti r</b></i><i><b>e</b></i><i><b>flux
</b></i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">de
David Amram</span></span></p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Ce
32 pages en noir et blanc déroule une histoire principale étrange
mettant en scène (l’auteur?) venant visiter sa mère dans la
maison familiale où elle vit seule. Le quartier est entouré de
dealers et le visiteur s’en offusque </span></span><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">et
panique</span></span><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">,
tandis que la dame âgée n’y prête pas d’attention. Un
angoissant et délirant scénario très parlant, dessiné avec un
style underground très fanzine. Quelques planches interludes
d’humour plus potache sont insérées au travers du comix.
Intriguant et attachant. <br /></span></span><br /><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvavfgOhta3x-ygSgENdCEcNRBIkMFJtiW0xc-2MyWadlGUd-2aDZYMk42t9aIzzP3C4ArRhzP1uRfIVBNeUvtmpk0-hHeAdBf8IctCj52E3G63gRPbRkcNcGy17dXrxlxSxaGfd4Y2uo3eSduvm1dJp8vmL7d8ypwdAHLrbGmT3mT__l9jPAGx-AI/s569/David%20Amram%20-%20Reflux.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="378" data-original-width="569" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvavfgOhta3x-ygSgENdCEcNRBIkMFJtiW0xc-2MyWadlGUd-2aDZYMk42t9aIzzP3C4ArRhzP1uRfIVBNeUvtmpk0-hHeAdBf8IctCj52E3G63gRPbRkcNcGy17dXrxlxSxaGfd4Y2uo3eSduvm1dJp8vmL7d8ypwdAHLrbGmT3mT__l9jPAGx-AI/s320/David%20Amram%20-%20Reflux.png" width="320" /></a></span></span></p><br /><br /><br /><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIm_xEvUeAil62Ojj_Mv7GK66LTaxLflgY4fFTNV1mfJPOR-nIRTQqWmV-nM8e-nMkePHCREwJc1Yt5kqNfeKEUQHPrjNZmR90iaVQ-tctsuiF5SJLC9bzZoZCN08b6tQpAXYZnIv08cXwqmbcw15sNqus2QiaXTpdeKgcR_550ReeXSm5_fbo4nXV/s666/d2e4b87d-b6c7-46ac-5be8-5e02c9071f7d.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="666" data-original-width="482" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIm_xEvUeAil62Ojj_Mv7GK66LTaxLflgY4fFTNV1mfJPOR-nIRTQqWmV-nM8e-nMkePHCREwJc1Yt5kqNfeKEUQHPrjNZmR90iaVQ-tctsuiF5SJLC9bzZoZCN08b6tQpAXYZnIv08cXwqmbcw15sNqus2QiaXTpdeKgcR_550ReeXSm5_fbo4nXV/s320/d2e4b87d-b6c7-46ac-5be8-5e02c9071f7d.jpg" width="232" /></a>3 <i><b>Supers
</b></i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">d’Hugues
Micol</span></span></p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Hugues
Micol a déjà donné à voir son pouvoir graphique à la gouache et
l’aquarelle sur des couvertures ou dans les ouvrages </span></span><i><span style="font-weight: normal;">Providence</span></i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">
(collection Blaise, Cornélius) et </span></span><i><span style="font-weight: normal;">Whisky</span></i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">
(idem, 2018).</span></span></p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Ici,
il détourne, ou plutôt offre sa vision détournée des super héros
de comics Marvel et DC, en les montrant exagérés, arrondis, et dans
un style art brut très coloré qu’on lui connaît désormais. Ce
petit comix est une véritable galerie d’art en direction de la
culture Pop et il y a fort à parier qu’il va vite trouver preneur.
</span></span>
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSGum8GYM6H2M8N3DjLIY9V2lK2p3bvnHxHo980Wlt9AUnov_DKz5gJf-rj8rxfys0ZovXQ6S_p__pWp5OTfvWut1Grn4XrTfE5ImqHqwu3spHpfRJTmANO5CSnpD3kwhaJ92fg3yf1wLDFkxo0CVQtPb5vDAM-VLRkPWJwVXHS_4fDWjl2Z74KrAM/s580/Supers%20Huges%20Micol.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="580" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSGum8GYM6H2M8N3DjLIY9V2lK2p3bvnHxHo980Wlt9AUnov_DKz5gJf-rj8rxfys0ZovXQ6S_p__pWp5OTfvWut1Grn4XrTfE5ImqHqwu3spHpfRJTmANO5CSnpD3kwhaJ92fg3yf1wLDFkxo0CVQtPb5vDAM-VLRkPWJwVXHS_4fDWjl2Z74KrAM/s320/Supers%20Huges%20Micol.png" width="320" /></a></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">4 <i><b>Collectif
</b></i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">(n°0)</span></span></p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Cet
ouvrage </span><b><span style="font-size: small;">collectif
et collector</span></b><span style="font-size: small;">,
pensé comme le numéro zéro de la collection, est </span><b><span style="font-size: small;">offert
en librairie</span></b><span style="font-size: small;">
pour l'achat de </span><i><span style="font-size: small;">Caprice</span></i><span style="font-size: small;">,
</span><i><span style="font-size: small;">Anti reflux</span></i><span style="font-size: small;">
et </span><i><span style="font-size: small;">Supers</span></i><span style="font-size: small;">.
Il regroupe des bandes dessinées et des illustrations inédites
d'auteurs et d'autrices qui seront publiés dans cette collection.
Avec la participation de David Amram, Charles Burns, JL Capron,
Nicole Claveloux, Antoine Cossé, Henri Crabières, Robert Crumb,
Ludovic Debeurme, Jérôme Dubois, Simon Ecary, Antoine Maillard,
Hugues Micol, Delphine Panique et Simon Roussin.<br /></span></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWKmvTfKgDnbJAbWKBqnlGxvrLnSerMhBEuyn3-WOTtifn50HOeVNVlc2JqtjIauC5aahMjKczQmPFj09qqJH5H0Imk-Wc10GIn6JRWTazswu9rANOh3wN0ft3Zkqvo0xHeMwXazRc7d9mHLBgBamag4NUZ8qTXYvwD94lR4ViOmjnMT-ggo4RmGcX/s388/Donal%20-%20Jerome%20Dubois.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="388" data-original-width="273" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWKmvTfKgDnbJAbWKBqnlGxvrLnSerMhBEuyn3-WOTtifn50HOeVNVlc2JqtjIauC5aahMjKczQmPFj09qqJH5H0Imk-Wc10GIn6JRWTazswu9rANOh3wN0ft3Zkqvo0xHeMwXazRc7d9mHLBgBamag4NUZ8qTXYvwD94lR4ViOmjnMT-ggo4RmGcX/s320/Donal%20-%20Jerome%20Dubois.png" width="225" /></a></span></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: 14px;">Extrait Jérôme Dubois</span><br /></p><br /><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">Pour fêter
l'arrivée de Kim, l’éditeur convie ses lecteurs <b>le mardi
23 mai à 18h à la galerie Arts Factory</b> pour une soirée de
lancement et le vernissage de l'exposition "Supers" qui
présentera des originaux tirés de l'ouvrage d'Hugues Micol (et
plusieurs inédits). L'exposition sera visible jusqu'au samedi 24
juin.</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBf6jjrb_t5DmHT0RMHKfjOzpo9OdtAb1Y9fhJtDtuJJ8HcZKKhtW6FuOc7Ss7K-3LPVeT7Qb0laG8O3-ztLxXcIR1fS8_36KhTm48kNowtKBfl8jyOXNFqqk8F9R1WT4pncGc-PZrfM6H3tnE6Zslt9tWWmnAnaL3h4LPz0rMP53lK69ISBXx9pPu/s883/Kim%20caprices%204eme.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="883" data-original-width="742" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBf6jjrb_t5DmHT0RMHKfjOzpo9OdtAb1Y9fhJtDtuJJ8HcZKKhtW6FuOc7Ss7K-3LPVeT7Qb0laG8O3-ztLxXcIR1fS8_36KhTm48kNowtKBfl8jyOXNFqqk8F9R1WT4pncGc-PZrfM6H3tnE6Zslt9tWWmnAnaL3h4LPz0rMP53lK69ISBXx9pPu/s320/Kim%20caprices%204eme.png" width="269" /></a>
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">© Charles Burns / Cornélius 2023</span>
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115%; background: transparent }em { font-style: italic }strong { font-weight: bold }</style>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-7759795055289060832023-05-08T09:00:00.001+02:002023-05-08T18:41:57.885+02:00Contrition : noire est la peine...<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFPZm2JNug_1F4iuYs2bcRYpLztDpgLExFZspN01BSgrYiA_qx7_dW6F-vOqR0ZRWBd0vRXih_2tEV2S_-wFpSAdtP8pqHwJhRuWV7AhfVr7ymKhEopLTy42GbzesEZpemf64dN8bPXo1bATt3CEGYD8hMmtvDYucjcL44HD-wytOkW5AKWUjgJf9c/s1047/Contrition%20couv.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1047" data-original-width="821" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFPZm2JNug_1F4iuYs2bcRYpLztDpgLExFZspN01BSgrYiA_qx7_dW6F-vOqR0ZRWBd0vRXih_2tEV2S_-wFpSAdtP8pqHwJhRuWV7AhfVr7ymKhEopLTy42GbzesEZpemf64dN8bPXo1bATt3CEGYD8hMmtvDYucjcL44HD-wytOkW5AKWUjgJf9c/w189-h240/Contrition%20couv.jpg" width="189"></a></div>Fabuleux thriller traitant de pédophilie, ce <i>Contrition </i>est une réussite totale. <br><br>27 mars 2008 : Contrition village, comté de Palm Beach, Floride. A 03h16 du matin, Marcia, journaliste au journal local est réveillée par un contact dans la police. Un homme vient d'être retrouvé en train de se consumer dans sa maison. Il s'agirait de Christian Nowak, un des résidents de ce lotissement un peu particulier. En effet, le chapitre 75 section 210 des statuts de la Floride interdit à toute personne condamnée pour certains délits sexuels de vivre à moins de 1000 pieds d'une école, une crèche, parc ou cour de récréation. Cette règle au delà de la discrimination empêchant grandement toute forme de réinsertion, amène au contraire certains propriétaires à rassembler ces criminels en repentance (à qui on impose par ce biais la contrition), dans des zones défavorisées. ...Christian Nowak, s'il s'agit bien de lui, s'est-il suicidé, et pourquoi ? <br><br>La couverture annonce avec force le propos : un homme à l'air affable mais dont l'apparence correspond aux standards des caractéristiques du serial killer "monsieur tout le monde", bien calé dans un fauteuil, est installé dehors devant sa maisonnette. Quinqua bien portant, au crâne légèrement dégarni, bordé d'une chevelure frisée, au regard caché par le reflet de petites lunettes rondes, les jambes croisées, la cigarette dans une main. Devant lui : un panneau officiel signalant l'arrêté stipulant qu'il est un "prédateur sexuel confirmé et qu'il vit ici". Le dessin est noir, frotté tel de la carte à gratter, instaurant une atmosphère inquiétante. <br><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHkdH9gW-yruFcn-IxZ_issoRrpS8rdsiKaHnRW9g5EGSr3qP5MSxwcWPVJk10zmX4OJbn5_PzmgcYy0TXdLUjwKBGmzJY7MXuTZzcl7iotEGAaJwc_DGmUcr4xfdqd1uB2LX6jqdaeGxsFqYk3Fmi-wsKHcbWdGIgrLp3mb6uqk9btnc_cm5HNTRp/s595/Contrition%2009.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="595" data-original-width="460" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHkdH9gW-yruFcn-IxZ_issoRrpS8rdsiKaHnRW9g5EGSr3qP5MSxwcWPVJk10zmX4OJbn5_PzmgcYy0TXdLUjwKBGmzJY7MXuTZzcl7iotEGAaJwc_DGmUcr4xfdqd1uB2LX6jqdaeGxsFqYk3Fmi-wsKHcbWdGIgrLp3mb6uqk9btnc_cm5HNTRp/s320/Contrition%2009.png" width="247"></a>Carlos Portella, surtout connu en France pour des récits de Sword and fantasy matinés de sf, (<i>les Hérésiarques </i>avec Das Pastoras et <i>Gorka </i>avec Iglesias et San Julian ; non traduit), nous a déjà habitué à une appétence pour la violence sous-jacente, presque étouffée. Plutôt impliqué dans le milieu audio visuel avec de nombreuses émissions ou scripts pour des séries télévisées telles <i>Las chicas del cable, Velvet collection, Hierro, Bajo Sospecha, Padre Saczres</i> ou <i>Matzlobos</i>, il est aussi directeur adjoint du festival de bande dessinée Vinetas Desde o Atlantico, à la Corogne. Dans <i>Contrition</i>, il écrit un scénario tendu, quasi documentaire, au suspens et aux ambiances maîtrisés, réalisant un excellent thriller qu'on ne lâche à aucun moment, nous emmenant au cœur des problématiques que soulèvent ce genre de crimes. Il analyse finement le devant et l'envers du décor, arrivant à instaurer une émotion palpable. <p></p><p>Le dessin de Keko - plusieurs fois primé de son côté pour la série <i>Moi...</i> avec Antonio Altarrriba, chez le même éditeur - à la fois réaliste et "souffreux", entendez : réalisé avec une mine de charbon aiguisée, tout en parties ombrées, hachurées et aux faces cachées, instaure le malaise nécessaire au suivi de ce fait divers glauque. L'auteur narre son histoire grâce à une belle figure de style, par le biais de Marcia, journaliste et héroïne du quotidien, ayant réussi à rassembler tous les éléments du puzzle et à résoudre l'enquête que personne ne voulait mener. Dialogues, mise en page, dessin, tout est au top dans ce qu'il faut bien reconnaître comme étant un chef d’œuvre de narration graphique. Bravo. <br><br>FG<br> <br></p><p><i><b>Contrition</b></i> par Carlos Portella et Keko<br>Éditions Denoël Graphic (25 €) - ISBN : 9782207169452</p><p></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKfdxxq2ZdvNgLXEgViFdVH_yh2ByQsgYSrqGyDW_pGpXBJWQ4DNUVaoDXg3hTKHHy8B0rQEgfQT14XoFNG4IbuqlaXZSQRvoeFvkuskFItmzGG0vLP9n33AwZmtzOHRzUH07WoteVK86LmewBlFxN3y9vjBlniHnQmqzfa87SCV151A5vF9196cQs/s586/Contrition%2016.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="586" data-original-width="451" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKfdxxq2ZdvNgLXEgViFdVH_yh2ByQsgYSrqGyDW_pGpXBJWQ4DNUVaoDXg3hTKHHy8B0rQEgfQT14XoFNG4IbuqlaXZSQRvoeFvkuskFItmzGG0vLP9n33AwZmtzOHRzUH07WoteVK86LmewBlFxN3y9vjBlniHnQmqzfa87SCV151A5vF9196cQs/s320/Contrition%2016.png" width="246"></a></p><p><br></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-53706972853981139542023-05-07T09:00:00.006+02:002023-05-17T15:55:11.722+02:00Une Argentine réveillée par les éditions Ilatina : interview de Rodulfo Santullo et Carlos Aon<div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibW5hp9CzEPU8RHix1K19BDpzOInCrDbAT7LzwvYtIDLLNGefg-txAgXje9dbJo_hoPwD__Kd5D3_XuvW7fb32ZaU4KJ7s2eSnzqRKxIYMMB0eT9n_y4p1RBGxSyP1lCQ6LbMb2lLQjoe2jf0a82QGW-jh3Q4-RxnLCNiMIqw4lvhBAWX22Vw-9hth/s887/Dormeur%20Ilatina%20couv.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="887" data-original-width="720" height="253" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibW5hp9CzEPU8RHix1K19BDpzOInCrDbAT7LzwvYtIDLLNGefg-txAgXje9dbJo_hoPwD__Kd5D3_XuvW7fb32ZaU4KJ7s2eSnzqRKxIYMMB0eT9n_y4p1RBGxSyP1lCQ6LbMb2lLQjoe2jf0a82QGW-jh3Q4-RxnLCNiMIqw4lvhBAWX22Vw-9hth/w206-h253/Dormeur%20Ilatina%20couv.png" width="206" /></a></div>A Angoulême pour leur dernier album en commun : <i><b>le Dormeur</b></i>, aux éditions Ilatina, dans la collection <i>Via Libre</i>, ces deux auteurs sud américains ont répondu avec une grande gentillesse à mes questions pour le site <a href="https://www.planetebd.com/" target="_blank">Planete BD</a>.
<br /><br /><span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Rodulfo, en 2015, on vous a découvert en France avec <i>Dingue</i>, aux Humanoides associé. Un album d’anticipation pas si éloigné de nous, avec une épidémie de Dingue sous couvert de polar. <i>Far South</i> était un polar, et <i>Quarante cercueils</i> revisitait quelque peu le mythe de Dracula ; tandis qu’avec <i>le Dormeur</i>, vous êtes à nouveau dans la science-fiction, mais là encore, pas si éloigné de nous dans le côté post apocalyptique et « Mad max ». Ce thème de la fin du monde ou des crises est-il un thème qui vous inspire plus que d’autres ?<br /></span><br />
<span class="t12"> <b>Rodulfo Santullo</b> : </span>Je pense que le genre SF est un genre que j’aime pratiquer. Tout comme l’horreur. La science fiction Post apocalyptique est un domaine très riche à travailler. Avec Carlos, nous n’avions jamais travaillé ensemble jusqu’à <i>Sleeper</i> et nous avons discuté de ce que nous voulions faire. Or ce genre en mixant d’autres, on l’a choisi. Comme d’autres livres que j’ai déjà fait, j’ai voulu écrire celui-ci avec une vue latino-américaine.</div><div style="text-align: center;"> <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivcqfxKBvWbz_Oe9WHbH2Sd1sBnW3oJDHi6sabhdkZ1Czs1Cjx-FZ0siNkGjKffZ9kp_184MRvAqrNoU6VxdBFq64RVGN-ZrmecmvOl-NX7xNydKlDjIVUQsVaYfjjc64zdXhMP10b9HqJiPm0n26Yvux2uY0CYm0I-nkfN64wC8ioP-40QqWkp2ea/s4000/Carlos%20Aon%20-%20Rodulfo%20Santullo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3000" data-original-width="4000" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivcqfxKBvWbz_Oe9WHbH2Sd1sBnW3oJDHi6sabhdkZ1Czs1Cjx-FZ0siNkGjKffZ9kp_184MRvAqrNoU6VxdBFq64RVGN-ZrmecmvOl-NX7xNydKlDjIVUQsVaYfjjc64zdXhMP10b9HqJiPm0n26Yvux2uY0CYm0I-nkfN64wC8ioP-40QqWkp2ea/s320/Carlos%20Aon%20-%20Rodulfo%20Santullo.jpg" width="320" /></a></div><span style="font-size: x-small;">Photo : © Franck Guigue, pour PlaneteBD</span><br /></div><div> </div><div style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8Uo5xtt0OP7KqCMtQpdJsiYNjWFp-z8M0qWr4-PU-kEQLzzmSYImKf31sy9umS8drTh8WCMAK9ClSuTkee9zesRwE4iXIo7cxVrtVLyco8_rjERXO2kFjUnmcbqivbOGVrWmWMScxh7i13duAm6k0aZH656NCOS02FC73dYmqhzkjbJg9EttFAJQa/s871/Dormeur%202.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></div><div>
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Qu’entends-tu par « vue Latino américaine » ?</span><br />
<span class="t12"> Rodulfo Santullo : </span>C’est difficile d’exprimer ça en anglais. Tous les dix ans nous avons des crises économiques et sociales, aussi, on connaît bien cela. Tout ça donne des expériences pour réaliser des choses différentes, comme nos personnages. <br /><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8Uo5xtt0OP7KqCMtQpdJsiYNjWFp-z8M0qWr4-PU-kEQLzzmSYImKf31sy9umS8drTh8WCMAK9ClSuTkee9zesRwE4iXIo7cxVrtVLyco8_rjERXO2kFjUnmcbqivbOGVrWmWMScxh7i13duAm6k0aZH656NCOS02FC73dYmqhzkjbJg9EttFAJQa/s871/Dormeur%202.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="871" data-original-width="638" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8Uo5xtt0OP7KqCMtQpdJsiYNjWFp-z8M0qWr4-PU-kEQLzzmSYImKf31sy9umS8drTh8WCMAK9ClSuTkee9zesRwE4iXIo7cxVrtVLyco8_rjERXO2kFjUnmcbqivbOGVrWmWMScxh7i13duAm6k0aZH656NCOS02FC73dYmqhzkjbJg9EttFAJQa/s320/Dormeur%202.png" width="234" /></a><br /></div><div><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Quelles sont les œuvres, films ou livres (voire comics ? ) qui vous ont le plus marquées ?</span><br />
<span class="t12"> Rodulfo Santullo : </span>J’aime beaucoup le travail d’auteurs polar tels : Raymond Chandler, Dashiell Hammet, Patricia Mac Donald...Et en Science-fiction, des noms comme Asimov, Bradbury, Frederic Brown bien sûr. Quant aux comics, on a grandi en Argentine ; aussi : Hector German Oesterheld, Carlos Trillo...J’ai grandi avec tout ceux-ci et cela m’a fait devenir l’auteur que je suis devenu.<br /><br /><br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBuZHMErN4CW5q8Wv9vqha5Ep7bIJEwfhr_sHHxSBuJygMyTWGp2bDYaWubzJYX7yjXqgWVXcaBV0ZdUQg4NrfO34ToDchvmbAkOUhbKGhyD9pae11Y03LXy4Bwc9shmUwGhImpz0bGSwvY9jhEvTbXIULZ6nE1x4klfyUmCSk5wcEpCz8ZHFc8LYb/s800/HP%20Lovecraft%20couv.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="526" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBuZHMErN4CW5q8Wv9vqha5Ep7bIJEwfhr_sHHxSBuJygMyTWGp2bDYaWubzJYX7yjXqgWVXcaBV0ZdUQg4NrfO34ToDchvmbAkOUhbKGhyD9pae11Y03LXy4Bwc9shmUwGhImpz0bGSwvY9jhEvTbXIULZ6nE1x4klfyUmCSk5wcEpCz8ZHFc8LYb/s320/HP%20Lovecraft%20couv.jpg" width="210" /></a>Carlos, en 2018, vous avez participé à l’album de <i>Lovecraft </i>scénarisé par Alex Nikolavitch, reprenant un peu du principe de fiction documentaire du <i>Lovecraft </i>de Breccia et Keith Giffen. Connaissiez-vous cet ouvrage ?<br /></span><br />
<span class="t12"> <b>Carlos Aon</b> : </span>Non, je ne l’ai pas lu. J’ai effectivement travaillé avec Nikolavotch, j’avais fait les encrages, mais ce n’était pas le premier album que j’ai publié, le précédent est assez peu connu, chez un petit éditeur en 2002. C’était au sujet de la crise de 2001 en Argentine, avec toutes les révoltes liées. Il s’agissait d’un collectif. <br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Comment ce projet vous est-il parvenu et quels avaient été vos précédents travaux ?</span><br />
<span class="t12"> Carlos Aon : </span>En Argentine ça a été un des premiers ; je fait partie avec d’autres auteurs d’un label indépendant appelé <b>La Productora</b>, parce que dans les années 90 les gros éditeurs ont disparu en Argentine. Au début des années deux mille on a donc commencé à publier, d’abord sous forme de fanzines puis assez rapidement de manière plus élaborée et mieux imprimée. On publie entre 500 et 2000 exemplaires selon les titres. On adore la bande dessinée, aussi, on le fait avec beaucoup d’amour et de passion (et peu d’argent). Ah ah !</div><div></div><div></div><div></div><div></div><div></div><div></div><div><br /><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih_8j2bo1A8wXdN1bYz8vB8IKEzHHbZ_wjW4EofciYIF_6jvSCmW2wOG8FPHRJiM4Vsn7ErSqGZNcrMbtjDApVcSE_ahFUaFLD8jXFOWm-RgjVygJsN7-ecAE2U9Y84UVG73JiHrcmO5WEueIUKb-eBl7mpqVHkHptYMnuVpjS8LvsnT0GXt33jaT1/s333/13433792144448d28633a1c8ff75e227.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="333" data-original-width="231" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih_8j2bo1A8wXdN1bYz8vB8IKEzHHbZ_wjW4EofciYIF_6jvSCmW2wOG8FPHRJiM4Vsn7ErSqGZNcrMbtjDApVcSE_ahFUaFLD8jXFOWm-RgjVygJsN7-ecAE2U9Y84UVG73JiHrcmO5WEueIUKb-eBl7mpqVHkHptYMnuVpjS8LvsnT0GXt33jaT1/w154-h222/13433792144448d28633a1c8ff75e227.jpg" width="154" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA1nEFdA-_sLjCLPZmP8zwAbXEQfdeWXY_nt8RnkMd_aCrWOeBM4zZ8PZqE0xA5MvTGyYnlz-u7EgxLR4Sn7nPsOB496IuhyegPSIWEjmV2v6V-WhDktuZ7rbof_TT95VDjy4bQCeqWstAtZgR9BZZ2BZIndX1DmmgQPcsNGoL1eW4vfu4m6hc4FeE/s794/587761082650.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="794" data-original-width="580" height="220" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA1nEFdA-_sLjCLPZmP8zwAbXEQfdeWXY_nt8RnkMd_aCrWOeBM4zZ8PZqE0xA5MvTGyYnlz-u7EgxLR4Sn7nPsOB496IuhyegPSIWEjmV2v6V-WhDktuZ7rbof_TT95VDjy4bQCeqWstAtZgR9BZZ2BZIndX1DmmgQPcsNGoL1eW4vfu4m6hc4FeE/w161-h220/587761082650.jpg" width="161" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih_8j2bo1A8wXdN1bYz8vB8IKEzHHbZ_wjW4EofciYIF_6jvSCmW2wOG8FPHRJiM4Vsn7ErSqGZNcrMbtjDApVcSE_ahFUaFLD8jXFOWm-RgjVygJsN7-ecAE2U9Y84UVG73JiHrcmO5WEueIUKb-eBl7mpqVHkHptYMnuVpjS8LvsnT0GXt33jaT1/s333/13433792144448d28633a1c8ff75e227.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Des productions ©La Productora</span><br /></div><div><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpVxwSK4eYGGqPSWsEnxGH709QsSS-ec-GmCTUqr6fTcTFNiYh7eeq2vTuABeNT3TFI8pL2cPyM9Oq_AkpVzfvRWuLZXlp1Ja14UyOimeSa6JIpPNXvnEk9pex3JU12A1Il9544H2cr7wvqbVMtgkBDVYornEjgNNnhZEjfzPaEx3meu70moePC5l1/s798/Venise%20Aon%20Laffont.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="798" data-original-width="581" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpVxwSK4eYGGqPSWsEnxGH709QsSS-ec-GmCTUqr6fTcTFNiYh7eeq2vTuABeNT3TFI8pL2cPyM9Oq_AkpVzfvRWuLZXlp1Ja14UyOimeSa6JIpPNXvnEk9pex3JU12A1Il9544H2cr7wvqbVMtgkBDVYornEjgNNnhZEjfzPaEx3meu70moePC5l1/s320/Venise%20Aon%20Laffont.png" width="233" /></a><span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">L’album <i>Venise</i> avec Alejandro Farias est un projet qui a été publié en Argentine, j’imagine, avant d’être proposé en </span><span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">France ? Comment vous êtes-vous rencontrés et comment cet ouvrage a atterri chez Michel Lafont ?<br /></span><br />
<span class="t12"> Carlos Aon : </span><i>Venice</i> est une adaptation d’une pièce de théâtre de l’auteur très connu : <b>Jorge Accame</b>. Il faisait partie d’une collection de différentes adaptations. Il y a trois ans, on a apporté des livres à Angoulême aux éditions Michel Laffont et ils ont décidé de le publier. Thomas (Dassance, éditeur Ilatina ndlr) a réalisé la traduction. On le connaissait déjà, puisqu’il a vécu 20 ans en Argentine.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Rodulfo, vous êtes Uruguyen d’origine mexicaine apparemment. Comment les relations avec des auteurs argentins se sont-elles concrétisées ?<br /></span><br />
<span class="t12"> Rodulfo Santullo : </span>Toutes les choses que Carlos a dit à propos de l’Argentine et de l’édition n’existent pas en Urugay. Aussi, si vous voulez faire du comics, vous essayez différents trucs. Or, venir en Argentine est assez facile ; en deux heures de bateau, on traverse le fleuve. Aussi je suis venu une première fois en l’an 2000 à l’occasion d’un festival appelé Hacienda. C’est là que j’ai rencontré Carlos et la Productora et de nombreux autres collègues, devenus amis. Deux ou trois ans après, j’ai commencé à travailler avec certains de ces nouveaux amis, comme <b>Jok</b> qui faisait partie de la Productora, Et une chose en entrainant une autre, et bien 20 ans après, la plupart des travaux que je mène, je les mène avec des artistes argentins.<br /><br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpKPOSlBnGCZh2cNCnScfCkb9IGbC-Cfs8oujMe0Z9fSAuND5r74Jit_adDQy-UxoZcfl43_O7_1174qPzRTS0vzDmgZgNtK8Ahh156vUL2Gnx2jjZTSLWL7AjD1Hiy8QaJWeGFWgB1euCA9hqhOVWY6cr1OBY43t3zyC-6keIhzT9dETX7-_8vAwM/s814/Far%20south%20couv.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="814" data-original-width="686" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpKPOSlBnGCZh2cNCnScfCkb9IGbC-Cfs8oujMe0Z9fSAuND5r74Jit_adDQy-UxoZcfl43_O7_1174qPzRTS0vzDmgZgNtK8Ahh156vUL2Gnx2jjZTSLWL7AjD1Hiy8QaJWeGFWgB1euCA9hqhOVWY6cr1OBY43t3zyC-6keIhzT9dETX7-_8vAwM/w165-h196/Far%20south%20couv.png" width="165" /></a></div>Dans <i>Far South</i>, vous situez votre polar dans la Pampa. C’est un endroit qui semble inspirer pas mal les auteurs hispanophones. Quelles relations avez-vous personnellement avec cet endroit ?</span><br />
<span class="t12"> Rodulfo Santullo : </span>Personnellement, je n’ai jamais été dans la Pampa. Mais cet endroit a un côté un peu mythologique, non ? Et il est très adapté à s’y faire dérouler des histoires. Dans Far South, j’ai mixé l’univers des gauchos, du polar et du western. Tout cela ensemble, et avec encore, cette vue latino américaine. Concernant la documentation, il n’y en a pas besoin tant que ça. C’est de la fiction et on est dans des ambiances. Là bas, il n’y a aucun relief, tout est plat et on voit l’horizon à perte de vue. Les seules choses que l’on voit ce sont des vaches. Elles ont été introduites ici il y a 500 ans, pour l’élevage.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Ce qui explique en partie la disparition des indiens autochtones !?</span><br />
<span class="t12"> Rodulfo Santullo : </span>Tous n’ont pas disparu. Il y a eu pas mal de mixité entre les espagnols et les populations locales. C’est la réalité de notre pays.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Carlos, dans <i>le Dormeur,</i> votre dessin évoque pas mal une certaine idée de la bande dessinée européenne voire française alternative. Je pense par exemple au stéphanois Aurélien Maury. En connaissez-vous quelques unes et sinon, quelles sont vos références en termes de bande dessinée ou de comics ?<br /><br /></span></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP2M9ps3CIOJlqTO1o4Xd-P3r6bGCPbajymEfTfxR6MUQBTp9W1zkpyxSOA3PPSVvozbZNaOOWkZP8yYaIFb8oWknt1zNBB_VfVgyygxPH_4FJaY8NnjuOJ4zHtuAdxlQZARwrUoTYTAxzBttel3WoU8WgyB2TmLXAd3xBpMqO85Eh-q-BlfHZCjSn/s874/Dormeur%201.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="874" data-original-width="649" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP2M9ps3CIOJlqTO1o4Xd-P3r6bGCPbajymEfTfxR6MUQBTp9W1zkpyxSOA3PPSVvozbZNaOOWkZP8yYaIFb8oWknt1zNBB_VfVgyygxPH_4FJaY8NnjuOJ4zHtuAdxlQZARwrUoTYTAxzBttel3WoU8WgyB2TmLXAd3xBpMqO85Eh-q-BlfHZCjSn/s320/Dormeur%201.png" width="238" /></a></div><div><br />
<span class="t12"> Carlos Aon : </span>Non. On a fait ça il y a huit ans ; Ma principale inspiration a été <b>Horacio Lalia</b> qui était élève d’<b>Alberto Breccia</b> ; J’ai une relation privilégiée avec ce style. J’ai beaucoup de l’école argentine dans mon Background et mon travail, et j’aime beaucoup l’informatique. Je mixe beaucoup les deux techniques : classique et informatique. J’utilise l’ordinateur depuis les années 2000. Je travaille sur papier et je scanne mes travaux que j’assemble ensuite. Je réalise les dessins, puis l’encrage et les couleur sur l’ordinateur. Dans <i><b>the Sleeper,</b></i> je voulais donner un aspect un peu Vintage genre vieux Atari.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Est-ce que la question de posséder ou non des originaux est importante pour vous ?</span><br />
<span class="t12"> Carlos Aon : </span>J’ai quelques originaux, mais je considère que l’original est le livre. Je m’en fiche un peu d’avoir ou pas des planches originales à proposer. Dans <i>Sleeper</i>, j’ai travaillé avec l’ordinateur pour avoir un look un peu Cyber punk, pour contraster avec la thématique Post-apocalyptique.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">J’ai beaucoup aimé votre travail sur les lumières et les ombres, qui apporte beaucoup à votre trait déjà très agréable.</span><br />
<span class="t12"> Carlos Aon : </span>On en a parlé. Pour moi, il s’agit de l’école classique argentine : <b>Breccia, Munoz</b>...</div><div></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8uo2E2eQkEWjuSwuRX09vXWA8JbzsueT1OPo7HFJc2UXCf-STz8LFg0tzfb4SJwo7Nv-WR8LEUQnKSK8F_Y53LacxyrjNCPYXiG7Jhfwhhfv4uXl5uWtBl1-NWdQfFKqLOScaSPlPHx3GBo26uetUm3L-f6SrdG1IUbjstaFG6VaaqLsEAJskytx7/s878/Dormeur%203.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="878" data-original-width="643" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8uo2E2eQkEWjuSwuRX09vXWA8JbzsueT1OPo7HFJc2UXCf-STz8LFg0tzfb4SJwo7Nv-WR8LEUQnKSK8F_Y53LacxyrjNCPYXiG7Jhfwhhfv4uXl5uWtBl1-NWdQfFKqLOScaSPlPHx3GBo26uetUm3L-f6SrdG1IUbjstaFG6VaaqLsEAJskytx7/s320/Dormeur%203.png" width="234" /></a></div><div><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Pour finir, je voulais encore vous féliciter tous les deux pour ce roman graphique très réussi, qui instaure un suspense dés le départ, nous embarquant jusqu’à la fin avec délectation, mais surtout, développe un ton mixant agréablement l’univers post apocalyptique souvent très violent avec des relation humaines relativement apaisées. De fait, les « Mad Max » ne sont vus que de loin et la violence interne à ce huit clos ne dépasse jamais certaines limites ; tout en dénonçant
quelque chose. C’est du grand art. De fait, on aimerait à nouveau vous lire sur un autre récit.
Auriez-vous un autre projet en commun, à tout hasard ?</span></div><div><span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;"> </span><br />
<span class="t12"> Rodulfo Santullo : </span>On a quelques idées, pour faire une seconde parie de <i>The Sleeper,</i> en gardant certains personnages, pour voir ce qui va se passer ensuite.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Super. Au plaisir donc. Merci beaucoup.</span></div><div><span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;"> </span><br />
FG</div><div> </div><div> </div><div><span style="font-size: x-small;">Lien vers La Productora : <a href="https://www.whakoom.com/publisher/16966/la_productora " target="_blank">https://www.whakoom.com/publisher/16966/la_productora </a></span><br /></div></div>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-81449263631444286902023-05-06T18:40:00.015+02:002023-05-17T15:55:20.671+02:00Interview Romane Granger et Valentin Giulli : tout sauf Réalistes !?<p align="left" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Liberation Serif, serif;"><span style="font-size: small;"><b>Romane
Granger </b>et <b>Valentin Giullli </b>font partie des derniers jeunes auteurs à
avoir été accueillis au </span></span><span style="font-family: Liberation Serif, serif;"><span style="font-size: small;">sein des non moins jeunes <b>éditions
Réalistes</b> fondées en 2019 par <b>Ugo Bienvenu</b>, <b>Charles Ameline</b>, et
<b>Cédric Kpannou</b>. Ils étaient présents à Angoulême ce début
d’année afin de présenter leur petits ouvrages 107 x 148 mm à
rabats, typiques de la collection <i>N2</i>. Interview pour <a href="http://PlaneteBD.">PlaneteBD.</a><br /></span></span></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: left;"><span style="font-family: Liberation Serif, serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: Liberation Serif, serif;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnwYIU4bEsQlNaOXi-NOrFPq0eNs-7cAvVJoNv7HdZLiQZpTEct8GNhTD4KRLVUfhiBBf5xQMBSqI_RyE19YVioCShBqZAe2uL-l_BfVzDNhwWwUvlOsknpRZpxgdD6FgKzaJTXS-VaGI7mkUEtbBRqmxwqh-m-ziqghLeG2t8uKLNs3TLqV5QjG5U/s3051/Romane%20Granger%20et%20Valentin%20Giulli.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2258" data-original-width="3051" height="237" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnwYIU4bEsQlNaOXi-NOrFPq0eNs-7cAvVJoNv7HdZLiQZpTEct8GNhTD4KRLVUfhiBBf5xQMBSqI_RyE19YVioCShBqZAe2uL-l_BfVzDNhwWwUvlOsknpRZpxgdD6FgKzaJTXS-VaGI7mkUEtbBRqmxwqh-m-ziqghLeG2t8uKLNs3TLqV5QjG5U/s320/Romane%20Granger%20et%20Valentin%20Giulli.jpg" width="320" /></a></span></span></div><span style="font-family: Liberation Serif, serif; font-size: x-small;"><span></span></span><p></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Liberation Serif, serif; font-size: x-small;"><span>Photo © Franck Guigue, pour PlaneteBD</span></span><br /></p><p align="left" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Liberation Serif, serif;"><span style="font-size: small;"></span></span>
</p><p><style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115%; background: transparent }a:link { color: #000080; so-language: zxx; text-decoration: underline }</style>
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Bonjour à tous les deux. Merci de me consacrer ce temps pour PlaneteBD.
On va commencer par Romane si vous voulez bien, et puis on alternera en fonction.
Romane, tu travailles habituellement dans le milieu du dessin animé et as suivi un cursus de graphisme, mais pas spécialement en bande dessinée.
Comment es-tu venue à travailler sur ce roman graphique ? Et cela s’est-il fait en parallèle de ton travail habituel, ou as-tu bénéficié d’une « pause » pour cela ?<br /> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiN53kZvTcU0WJ1Pw_kHzlcZWPWwpzhTuoBoFFHXsv2cQVe_evCTGhSR7H8X7buCAOS927BLhVlCXFxb0dI9eZHulO7_OzvH72qUKJBLAd711u17JKWn0wrT1v9Kxb_FrPt3i4jOcEsGj2CpyHgiFSRhxvHrimXFC5-9nirssUKuayiiqLFjSnIM4mJ/s401/Granger%20couv%20realistes.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="401" data-original-width="292" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiN53kZvTcU0WJ1Pw_kHzlcZWPWwpzhTuoBoFFHXsv2cQVe_evCTGhSR7H8X7buCAOS927BLhVlCXFxb0dI9eZHulO7_OzvH72qUKJBLAd711u17JKWn0wrT1v9Kxb_FrPt3i4jOcEsGj2CpyHgiFSRhxvHrimXFC5-9nirssUKuayiiqLFjSnIM4mJ/s320/Granger%20couv%20realistes.png" width="233" /></a></div><p>
<span class="t12"> Romane Granger : </span>non, c’est ça. Ma première formation après le bac était un BTS en Design graphique, même orienté en publicité. Comme j’adorais dessiner, le rêve ultime était de faire de la BD et des films, mais il fallait bien manger. Après, j’ai pu entrer en équivalence aux Arts décoratifs de Paris, option cinéma d’animation (quatre ans), et c’est lors de ma dernière année, qu’Ugo Bienvenu m’a contacté sur Instagram (on a des amis en commun) et m’a proposé de les rejoindre aux éditions Réalistes.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Tu étais sur d’autres travaux et tu as fait une pause ?</span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>je suis sorti de l’école et ai commencé à réfléchir à une BD. Ce qui est bien dans l’animation, c’est que lorsque l’on a fait nos heures, on touche notre chômage. C’est ce qui m’a permis de travailler sur ce projet.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Et pourquoi pas un film ?</span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>j’avais déjà l’histoire en tête effectivement mais lorsque Ugo m’a proposé un album… Et puis en termes de budget, c’est une autre problématique.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Ta narration et le sujet de l’histoire sont très maîtrisés et avec un confort de lecture très appréciable, avec une ambiance fantastique ou en tous cas limite surnaturelle, sur laquelle tu joues d’ailleurs. Est-ce que la narration graphique t’as posé un quelconque problème, comparé à tes travaux habituels, ou cela s’est-il fait assez naturellement ? Et cette appétence pour la bande dessinée vient d’où ?<br /></span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>si j’aime beaucoup la BD, c’est surtout depuis petite le fait de raconter des histoires, mais le découpage a été un peu... difficile. Je me suis posé beaucoup de questions. Je n’avais jamais fait aucune planche. J’en ai profité pour relire <i><b>l’Art invisible</b></i> de Scott Mc Cloud, une référence dans le domaine.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Comment travailles-tu ?</span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>je commence à faire un brouillon sur carnet et après je passe très vite sur ordinateur. Je m’étais posé la question d’un travail plus classique, mais j’ai préféré faire ce que je maîtrise le plus.</p><p></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVBJPTcalH7b7qOywdUhTs7GjvhrhovnjZReBzdZaPsXj_gtAsPUiJYGRyB5bs67Hcx9WSK3Y-lnPO7dT8Run5AFkuEyNKQGIKFM8ZGubGnnhHdchy0D2K1AXLHZqAK7eKIRtjS_1p9zlgccVHK8bZ643KyyzlJaQdxoIO_ouggfPgAj_TnDif9R4R/s666/Granger%20realsites%201.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="502" data-original-width="666" height="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVBJPTcalH7b7qOywdUhTs7GjvhrhovnjZReBzdZaPsXj_gtAsPUiJYGRyB5bs67Hcx9WSK3Y-lnPO7dT8Run5AFkuEyNKQGIKFM8ZGubGnnhHdchy0D2K1AXLHZqAK7eKIRtjS_1p9zlgccVHK8bZ643KyyzlJaQdxoIO_ouggfPgAj_TnDif9R4R/s320/Granger%20realsites%201.png" width="320" /></a></p><p><span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">La collection des éditions Réalistes est-elle contraignante ou au contraire, t’es-tu retrouvée assez facilement dans ce genre de maquette ?</span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>Justement, sur ce que l’on disait au sujet de n’avoir jamais fait de BD. Le fait que ce soit un petit format, je me suis vite orienté sur les deux cases par page.<br /><br />
<span class="t12"> Charles Ameline </span>: c’est marrant parce qu’en fait, à plusieurs moments, elle s’émancipe de ça. Au fur et à mesure, elle s’approprie le format, le code.<br /><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>oui, et dés le début je me suis dit, il faut tout de même jouer avec l’objet. Donc au milieu du livre, toutes les cases se font aspirer.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">N’est-ce pas le propre de la ligne éditorial des éditions Réalistes que d’aller chercher des jeunes diplômés, qui amènent de la bande dessinée là où on ne l’attendait pas ?</span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>en tous cas cela donne l’opportunité à de jeunes auteurs de faire de la bande dessinée, sinon, je n’y serais sans doute pas venu.<br /><br /> <span class="t12"> Valentin Giulli : </span> moi non plus !<br /><br />
<span class="t12"> Charles Ameline : </span>Pour le coup, le format aide. Contraignant mais moins intimidant. Cela limite les choix.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">L’acheteur aussi s’engage moins, non ?</span><br />
<span class="t12"> Charles Ameline : </span>pour le coup c’était un truc complètement volontaire. C’est une petite collection qui coûte moins cher, donc populaire, et aussi de se dire « je ne connais pas Romane Granger, mais j’aime bien Ugo Bienvenu, donc, c’est un livre que je peux tester. Une sorte de collection découverte. Comme Pattes de mouche chez l’Association.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Ou <i>BN2</i> et <i>Sous Bock </i>chez Jarjille !</span><br />
<span class="t12"> Charles Ameline : </span>souvent chez les animateurs, ceux-ci ont été tellement formés à copier, qu’ils ont du mal à trouver leur propre voie. Et là, on est plutôt satisfait. </p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_iKlzB4hjXRwWbNlcqWOkuEqcOAcDvW0YgUYkE4I5Amt9FL7albMqdg5jt-XHd1u-bHroDYhofj1x83FejyQ1Vz6-da-bZ2jmKVZ1GaTmUi3Ik3enxqtjTMx-54SmE3mZd8AABqIFWQZqa3vU6VUnqZ2UR6VLsuLLp3Fhye2uv1csGQaoqQWvsCDJ/s811/Realistes%20catalogue.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="811" data-original-width="602" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_iKlzB4hjXRwWbNlcqWOkuEqcOAcDvW0YgUYkE4I5Amt9FL7albMqdg5jt-XHd1u-bHroDYhofj1x83FejyQ1Vz6-da-bZ2jmKVZ1GaTmUi3Ik3enxqtjTMx-54SmE3mZd8AABqIFWQZqa3vU6VUnqZ2UR6VLsuLLp3Fhye2uv1csGQaoqQWvsCDJ/s320/Realistes%20catalogue.png" width="238" /></a></p><p><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le choix des couleurs a t-il été entièrement le tiens ?</span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>il me semble que lorsqu’Ugo m’a fait la proposition, il m’a tout de suite demandé à utiliser de la couleur, parce qu’il aimait bien mes travaux. Le orange/rouge un peu fort évoque l’oubli en l’occurence, ici.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Pour revenir sur l’aspect fantastique, on sent assez nettement une construction en deux partie dans le récit, avec tout d’abord une enquête partant vers le glauque, ou l’horreur ; on s’attend d’ailleurs à des choses un peu horribles… Comment cette idée de perles gérant les souvenirs t’est-elle venue ?<br /></span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>En fait, ça vient d’une anecdote personnelle. Ca va paraître un peu bizarre. Depuis que je suis petite, j’ai moi-même une formule magique que je pratique. J’ai l’impression que des gens regardent le film de ma vie en continu, et j’ai envie de faire des Cuts (les moments pas sympa) et j’ai cette formule. Je pensais depuis des années à le faire en histoire. Et peut-être qu’un jour, quelqu’un me dirait « ah, moi aussi je fait ça !? ».
Ca, ça concerne la formule « Erazed Erazed », mais concernant les perles, c’est venu pendant l’écriture du livre. Pouvoir retrouver les souvenirs sous forme physique... une sorte d’huitre.<br /><br />
<span class="t12"> Charles Ameline : </span>cette idée venue en cours a influencé la figure du cercle, le fait de ressasser...<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Combien de temps as-tu mis pour élaborer le livre ?</span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>Deux ans. En travaillant à côté. Et vraiment - seulement le dessin - entre cinq et six mois. Le matin je faisais les brouillons dans le métro, le soir les clean à l’ordinateur, le weekend aussi, et durant les périodes de chômage, j’étais aussi à fond dessus.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">L’histoire bascule ensuite sur une sorte de dénonciation bien plus « réaliste » au final, posant certaines questions. On reste d’ailleurs un peu estomaqué et choqué à la toute fin.
Peux-tu nous en dire un peu plus sur le sujet de fond de cette conclusion, au-delà de la thématique sur les sectes, pour lequel on embarque au départ ?<br /></span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>sur la thématique principale je me suis un peu posé la question. Le vrai thème, c’est le traumatisme que l’on peut subir dans l’enfance. On comprend à demi mot d’ailleurs que là, il s’agit d’inceste, mais je ne voulais pas que ce soit trop évident afin que chacun puisse y mettre un peu ce qu’il veut, son propre traumatisme. Et la construction de l’identité lorsque la mémoire est remise en question. Lorsque j’ai fait les premières planches, je ne savais pas moi-même ce qu’il y avait dans le coffre. La première version était plus coutre et les questions n’étaient pas toutes résolues. On a eu de longues discussions. Ce qui m’a beaucoup débloqué sur la fin c’est <i>le Pardon</i> de <b>Vladimir Jankelevitch</b>. C’est un livre qu’il a écrit au moment où les crimes nazis allaient tomber dans l’imprescriptibilité. Il parle de comment la mémoire peu créer un pardon qui n’est pas voulu. Et ca m’a beaucoup inspirée.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Quels sont les premiers retours ?</span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : i</span>l est sorti il n’y pas assez longtemps. J’ai eu quelques messages sur Instagram qui m’ont dit qu’ils avaient été touchés.<br /><br />
<span class="t12"> Charles Ameline : </span>les premiers retours de libraires, comme Aapoum Bapoum disaient que le propos devenait « vénéneux ». J’ai trouvé ça intéressant.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Ca ne met pas la pression pour la suite ?</span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>je commence déjà à réfléchir à une prochaine BD dans un coin de ma tête.<br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxTT6rFkCOoyL1EpLfkeyVlXaqM3yhbnEM4Kpzo8Xh_jVS9kcdb8y5PQ8q5lo2SifhcC8uWoxZz-S94w08uAdYlKrl1DLlue2ff8WC0WYX5lSbRPMUd0dVc8z-edkCTqzyPsH-mMuCiEz9bgGVqZg8dWrjhTpxL39rCcmlj07GNf_rENDE3nlgN-3R/s398/Giulli%20couv%20realistes.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="398" data-original-width="291" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxTT6rFkCOoyL1EpLfkeyVlXaqM3yhbnEM4Kpzo8Xh_jVS9kcdb8y5PQ8q5lo2SifhcC8uWoxZz-S94w08uAdYlKrl1DLlue2ff8WC0WYX5lSbRPMUd0dVc8z-edkCTqzyPsH-mMuCiEz9bgGVqZg8dWrjhTpxL39rCcmlj07GNf_rENDE3nlgN-3R/s320/Giulli%20couv%20realistes.png" width="234" /></a>
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Valentin, tu as indiqué dans le dossier de presse aimer les contes ; mais je suis surpris que l’on n’y évoque pas <i>Alice au pays des merveilles</i>, car c’est à celui-ci que j’ai assez vite pensé en lisant ton livre. Sans doute cette course effrénée, sans réel but. J’imagine que c’est une histoire qui t’as marquée aussi ?<br /></span><br />
<span class="t12"> Valentin Giulli : </span>en fait, j’en ai pas parlé mais ça m’a beaucoup inspiré, et encore plus <i>le Magicien d’Oz</i>. Le passage dans un univers fantastique. Je me suis dis : « ah, ça serait amusant lorsque le lecteur rentre dans le livre, que l’on comprenne que c’est quelqu’un qui va se plonger dans un monde devenant de plus en plus fantastique ». J’aimais bien aussi l’idée de paysages assez inquiétants.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">J’avoue avoir été quelque peu déstabilisé à la fin, ne m’attendant pas vraiment à cette conclusion quelque peu ouverte, et assez abrupte. Avais-tu un synopsis très établi, ou l’improvisation, à laquelle tu fais allusion vis à vis du jazz, t’a t-elle surtout conduite ?</span><br />
<span class="t12"> Valentin Giulli : </span>alors ça m’intéressait de terminer sur quelques chose comme ça. C’est vrai que je me suis un peu laissé embarquer tout de même et les personnages m’évoquaient des idées. Aussi, au fil du cheminement, je me suis dit que c’était plus intéressant que le lecteur soit un peu déstabilisé. Je me demandais jusqu’où la ligne droite pouvait aller…<br /><br />
<span class="t12"> Charles Ameline : </span>ce qui est bizarre, c’est que c’est une propre translation du parcours de Valentin. Ce que Sarah voit c’est ce que l’auteur voit, et la conclusion, « <i>quel est le sens de ce voyage ?</i> », c’est la conclusion : « j<i>’ai fait cette bande dessinée</i> ! »<br /><br />
<span class="t12"> Valentin Giulli : </span>les choses sont venues comme ça et cela m’a permis de mettre au clair de ce que je pouvais me permettre de faire. L’univers que j’ai essayé d’ouvrir (les contes, la science-fiction, la fantasy, le fantastique…) qu’est-ce que j’en retirerai ? Cela va beaucoup m’aider pour la suite.<br /><br /></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgewilGSWz4rjxepCF_bYYqfnQacUfWS1hsHPmN4dfifnZ7fkD_YFlJRZWfKaRlpdlQ4QKRsM4YEdmNY11FAQ0LYULzaHzptDpd0GTxzTJEHp71rK4Aop-vGxxJMjZ4zRdKThNhq-qOHuksn8gO3AAV_Ua2o3PbuS1KZidLfLPBO_B38bB3dS9Pw6Ty/s640/Giulli%20Re%CC%81alistes%2030-31.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="464" data-original-width="640" height="232" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgewilGSWz4rjxepCF_bYYqfnQacUfWS1hsHPmN4dfifnZ7fkD_YFlJRZWfKaRlpdlQ4QKRsM4YEdmNY11FAQ0LYULzaHzptDpd0GTxzTJEHp71rK4Aop-vGxxJMjZ4zRdKThNhq-qOHuksn8gO3AAV_Ua2o3PbuS1KZidLfLPBO_B38bB3dS9Pw6Ty/s320/Giulli%20Re%CC%81alistes%2030-31.png" width="320" /></a></p><p><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Tu parles dans la brochure de présentation de ta technique au stylo, sans crayonné la plupart du temps. J’aime beaucoup surtout les première pages introductives ou le blanc se marie à merveille avec les petites zones hachurées. C’est assez peu vu et vraiment séduisant. Cela dit, on apprécie la richesse des différentes techniques, et cela donne encore davantage d’éclat au superbes cases façon gravure comme la page 17, une des premières où l’héroïne pénètre les bois et tombe sur les chasseurs, ou encore les vues de grottes ou de rochers, avant les superbes chevaliers (page 52) et la magnifique planche monstrueuse page 58, qui explose les rétines. Cela m’évoque à la fois Gal (<i>Les armées du conquérant</i>, en faisant référence aux chevaliers, mais aussi Max Cabanes par certains aspects, surtout dans ses vieux travaux noirs et blancs. Je pense aussi un peu aux étranges univers du canard JuanAlberto de José Roosevelt. Connais-tu ces artistes et leurs œuvres ?<br /></span><br />
<span class="t12"> Valentin Giulli : </span>alors, je ne connais pas les deux dernières.. C’est assez intéressant ; les espace sous terrains c’est assez fascinant. Les grottes, c’est un environnement en trois dimensions, ça m’évoque un passage dans <i>Kirikou</i>, où il s’enfonce et tombe sur une bête. Michel Ocelot, le conte.. J’aime aussi beaucoup Gustave Doré : <i>la Divine comédie</i>. Ca m’a beaucoup inspiré sur un passage. En mangas, aussi Kenji Mizuchi ou Yoshiharu Tsuge. Je me suis beaucoup amusé en hachurant et en recherchant des textures de reliefs.<br /><br />
<span class="t12"> Charles Ameline : </span>ces auteurs ont les mêmes références je pense ; tous fascinés par la gravure.<br /><br /></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyVXpDXA16Z7Au0A3mHOwlDa2g7ksipgRJ-rA0Z0_Nvp1kRTuKHcqoR1yyYhX9mtuGcKLA6CASjrkvOtomIrSHqxip8CWBHkJxzGgvczzeZHD0N7FjTrdm1o_kJLgF9RY9ZZr9g7I14AEWDoVHdyfAKAftkR6ICMvgYBLVHuUq13ZT0RqPJOOD3Tp7/s639/Giulli%20Re%CC%81alistes.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="467" data-original-width="639" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyVXpDXA16Z7Au0A3mHOwlDa2g7ksipgRJ-rA0Z0_Nvp1kRTuKHcqoR1yyYhX9mtuGcKLA6CASjrkvOtomIrSHqxip8CWBHkJxzGgvczzeZHD0N7FjTrdm1o_kJLgF9RY9ZZr9g7I14AEWDoVHdyfAKAftkR6ICMvgYBLVHuUq13ZT0RqPJOOD3Tp7/s320/Giulli%20Re%CC%81alistes.png" width="320" /></a></p><p><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">L’univers des chevaliers semble aussi assez mêlé aux univers de science-fiction, avec le goût pour des appareils et cuirasse ou vaisseaux et architectures biscornus. Finalement, on sent une envie de dessiner plein de choses, de l’organique et du métal, différentes matières..
Peut-on dire que cet <i>Horizons magnétiques</i> est une sorte de laboratoire pour toi ?</span><br />
<span class="t12"> Valentin Giulli : </span>Vis à vis de l’animation ça permet de chercher des choses un peu différentes ; c’est plus simple de coucher des idées plus détaillées. Ce qui m’intéressait c’était l’intrusion de choses fantasmatiques ; il y a par exemple une ville avec des têtes d’oiseaux. Et le côté limite comme de gros instruments de musique et organiques.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">N’est-on un peu dans Druillet, là ?<br /></span><br />
<span class="t12"> Valentin Giulli : </span>c’est vrai qu’il y a des trucs assez impressionnant dans cet artiste ; j’en ai surtout lu lorsque j’étais adolescent. Je n’ai pas connu trop tôt.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Pour finir, j’ai été intrigué par ta recommandation musicale de l’album <i>Flamin’Swords</i> de Fievel is Glauque, que je connaissais pas du tout, et j’avoue que c’est excellent.
Comment as-tu connu ce groupe, et quels sont les éventuels autres recommandations discographiques que tu pourrais nous faire ?<br /></span><br />
<span class="t12"> Valentin Giulli : </span>je l’ai connu grâce à un partage sur Instagram. Le compte était dithyrambique sur cet album, et j’aime bien aussi la pochette. Cela créé un univers autour de la musique. Je conseille aussi un album de <b>Tigran Hamasyan</b>, un pianiste. Très mélodieux, très jazz et en même temps un peu mystique, mystérieux.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Et la scène Jazz plus classique ?<br /></span><br />
<span class="t12"> Valentin Giulli : </span>j’aime beaucoup aussi : <b>Bill Evans, Miles Davis, Coltrane</b> ; j’en avais un peu joué au piano d’ailleurs.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Romane, as-tu aussi un style de musique particulier qui t’aide éventuellement à créer ?<br /> Et une ou des recommandations ?<br /></span><br />
<span class="t12"> Romane Granger : </span>on a tous les deux fait des playlist pour nos albums. Car on est dans une espèce de frustration, créant en silence. Les deux univers sont un peu aux opposés… Cela dit, oui, j’ai aussi une playlist qui m’a accompagné, mais je suis un peu obsessive et parfois je passe le même morceau plusieurs fois, ah ah.<br /><br />
<span class="t12"> Charles Ameline : </span>on a fait un livre qui s’appelle <i><b>Mallavale,</b></i> (Ugo Bienvenu et Josselin Facon ) dans lequel une bande originale est associée par le biais d’un QR code. Il s’agit des compositeurs World Brain & Musique Chienne.<br /><br />
<span style="color: #333333; font-size: 13px; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Merci à tous les trois.<br /></span><br />
FG <br /></p><p></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-49891525640950245632023-03-20T18:12:00.003+01:002023-05-17T15:55:29.357+02:00Sammy Harkham : interview crépusculaire<p><span style="font-size: small;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoWH3bg_w5MDOtCMYGzO3oyz8NJA94t9L2qEZVSxL2sFR4R6z6tg0mLl8_MEbC7VpELQQGSKIFWIXdNOvbBLycF1fvRGfHAEU2e-0PhsyZMjGEvY7WwgZWdGB7_-suytSpdNSExFDp3P2yB7M82m8LaHbbH4cWYUakR4ly5WhK6EoB5IZdGjYT2JTy/s4000/Sammy%20Harkham%20f%20Guigue.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="3000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoWH3bg_w5MDOtCMYGzO3oyz8NJA94t9L2qEZVSxL2sFR4R6z6tg0mLl8_MEbC7VpELQQGSKIFWIXdNOvbBLycF1fvRGfHAEU2e-0PhsyZMjGEvY7WwgZWdGB7_-suytSpdNSExFDp3P2yB7M82m8LaHbbH4cWYUakR4ly5WhK6EoB5IZdGjYT2JTy/s320/Sammy%20Harkham%20f%20Guigue.jpg" width="240" /></a></span></div><span style="font-size: small;"><b>Sammy Harkham</b> a été révélé au lectorat français en grande partie grâce à son premier recueil <i>Culbutes</i> paru en 2013 chez Cornélius. Par ailleurs, il a aidé à défricher la scène graphique et comics alternative mondiale, depuis début 2000, avec la revue luxueuse <i>Kramers Ergot</i> dont il est le créateur, et a publié quelques livres au sein de sa structure Family Bookstore à Los Angeles, où il réside. Rencontre et discussion autour de son dernier gros roman graphique : <a href="https://www.planetebd.com/comics/cornelius/blood-of-the-virgin/-/50506.html" target="_blank"><i><b>Blood of the Virgin</b></i> (Cornélius éditions)</a>. </span><p></p><p></p><p><span style="font-size: small;">(Interview pour <a href="https://www.planetebd.com/">PlaneteBD</a> réalisé lors d'Angoulême 2023)<br /> <span style="font-size: x-small;">© Photo : F. Guigue</span><br /></span></p><p><span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;"> </span></p><p><span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Bonjour
Sammy. Je dois reconnaître que je ne connaissais pas ton travail avant
cet album, or j’ai été très impressionné par la qualité de <i>Blood of the Virgin</i>.</span> <br /></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMaeateu5nSFGFAeFtpD_TyK-SU_JtKIBX6wZMbFZ9DikThMjgSoRk5MVGcLHEpNRd84pgdEXRcq6zuIMl3kmZ2KNHfXbu6-L0tCXdbfeZx3SiZwmDuAhIcXapI8o2lApo_4EaeSD2EYhD-ht3_VQ4XoOo-Ovgnrc_kzBpLT9fKFkaxAWoTjpxHlf6/s776/album-cover-large-50506.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="776" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMaeateu5nSFGFAeFtpD_TyK-SU_JtKIBX6wZMbFZ9DikThMjgSoRk5MVGcLHEpNRd84pgdEXRcq6zuIMl3kmZ2KNHfXbu6-L0tCXdbfeZx3SiZwmDuAhIcXapI8o2lApo_4EaeSD2EYhD-ht3_VQ4XoOo-Ovgnrc_kzBpLT9fKFkaxAWoTjpxHlf6/s320/album-cover-large-50506.jpg" width="247" /></a></span></div><span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Ce roman graphique, non seulement nous propose une très bonne histoire, mais aussi beaucoup d’anecdotes au sujet des ambiance des studios cinéma américains dans les années soixante-dix. Aussi, première question : quelle est ta relation avec cette industrie, et comment ce projet a t-il vu le jour ?</span><span style="font-size: small;"><br /><br /></span>
<span class="t12" style="font-size: small;"> Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;">C’est indirect/ C’est davantage un truc de fan. Vivant à Los Angeles, je connais pas mal de gens vivant de l’industrie du cinéma, parce que c’est celle dominante. Pour ce projet, on a décidé de privilégier cette époque des années soixante-dix et comment un personnage comme celui-ci pouvait aller complètement à l’opposé de ce que lindustrie voulait. En fait il va se clacher sur tous les points de vue. Il faut avoir une sacrée force de volonté. Du moment où l’on a une sensibilté artistique, on est malheureusement amené à obligatoirement faire des compromis dans cette industrie.</span><p></p><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHRiF9gB6R1KiUlaK8_PzO-cnuzR6EsPMAiqHqcwnngud2SCCf783AZzJcrsuUtjmKz6gBPKZk_izi-omnB7VFg3kgR_ta4xrIOT7XfsAqr1e-tkPl6NzTYwGMOS22YldOue64ckalbNxhhFDxgT_eGO9ZCX2K0YhLLUML4d3MnBbVZDhmyJ8CTueg/s5994/Blood%20of%20the%20virgin%2022.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="5994" data-original-width="4409" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHRiF9gB6R1KiUlaK8_PzO-cnuzR6EsPMAiqHqcwnngud2SCCf783AZzJcrsuUtjmKz6gBPKZk_izi-omnB7VFg3kgR_ta4xrIOT7XfsAqr1e-tkPl6NzTYwGMOS22YldOue64ckalbNxhhFDxgT_eGO9ZCX2K0YhLLUML4d3MnBbVZDhmyJ8CTueg/s320/Blood%20of%20the%20virgin%2022.jpg" width="235" /></a><span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">J’imagine que tu as utilisé pas mal de documentation pour </span><span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">Ç</span>a</span><span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;"> ?</span><br /></p><p> <span class="t12" style="font-size: small;">Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;">J’ai échangé avec Joe Dante, mais toutes mes questions étaient surtout concentrées sur la période où il était assistant de Roger Corman. Je lui ai demandé “où se trouvaient les bureaux ? Etaient-ils prêts de lui ? Combien de gars y avait-il ? Combien il les payait ? Aviez-vous vos propre clés ?” J’ai parlé à quelques autres réalisateurs, et j’ai en quelque sorte extrapolé à partir de ça. Je voulais tellement aller loin dans l’histoire, qu’il ne s’agissait pas vraiment de parler du mythe, mais plutôt des idées derrière. Je souhaitais les sentir, au niveau le plus trivial.<br /><br /></span>
<span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Il me semblait que tu avais travaillé comme co-producteur sur certains films, me suis-je trompé ?</span><span style="font-size: small;"><br /><br /></span>
<span class="t12" style="font-size: small;"> Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;">Non, pas vraiment, j’ai travaillé sur des petits films, mais je travaillais déjà sur <i>Blood of the Virgin</i>. Et j’ai su que j’étais sur la bonne voie lorsque des producteurs m’ont dit qu’ils n’avaient jamais rien lu d’aussi pertinent sur le sujet. Parce que généralement, lorsqu’un film sort, on nous parle rarement de ce qui se passe réellement sur le tournage, mais si vous connaissez des personnes y travaillant, vous entendez plutôt : “On avait prévu ce gars là à ce poste, mais il a été viré, ou bien, “on avait prévu celui-ci mais il n’a pas été assez bon”. En fait, la presse préfère souvent la mythologie. Prenons l’exemple de <b>Georges Franju</b>, ok ? Ce gars faisait de l’art dans le films d’horreur. Jacques Tourneur, pareil, avec <i><b>Night of the Demon</b></i> vous pensez : “Wow, prenez ces gars là et faites les venir à Hollywood”, mais ca ne serait tout simplement pas possible. Et c’est aussi la question principale d’épisodes dans des séries TV, on n’y va pas, parce que ce n’est pas pertinent, par rapport au reste de l’histoire. Il s’agit d’idées automatiques mais ce n’est pas important pour l’histoire. </span><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><b></b></span><br /></span>
<span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">On remarque des personnages, autour, qui prennent part au récit, qui sont là, puis virés...</span><span style="font-size: small;"><br /><br /></span>
<span class="t12" style="font-size: small;"> Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;">C’est toute la question de <i>Turn over</i>. Aussi, lorsque le premier directeur est là, il agit comme un hippie, c’est comme un type de dinosaure, jusqu’à ce qu’il fasse un film d’horreur, et là, il se révèle vraiment bon. Et le public ne pensait certainement pas qu’il était bon. Et du moment où l’on voit qu’il est bon, on n’en veut plus. On ne comprend pas vraiment le rôle ou le but du producteur dans ce cas-là. Que cherche t’il à faire ?<br /></span><br /><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVhw6Hq4dtTLhrwwcQrUzIX5zpRhBiHuI49NNYOhROXjPyvTfTMfjiKyTErcgqqyuFF45VGDsX_kSnaAXl4PfJaTnplhIyinP5Ypv95roPjYnwZJzZeNP4d2787vriXskiqP8lzROmbV9d8afaSwIAk_eVR9gQKEU8KTWt06FeWk55isgz4JCaqBgT/s6055/Blood%20of%20the%20virgin%2057.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="6055" data-original-width="4380" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVhw6Hq4dtTLhrwwcQrUzIX5zpRhBiHuI49NNYOhROXjPyvTfTMfjiKyTErcgqqyuFF45VGDsX_kSnaAXl4PfJaTnplhIyinP5Ypv95roPjYnwZJzZeNP4d2787vriXskiqP8lzROmbV9d8afaSwIAk_eVR9gQKEU8KTWt06FeWk55isgz4JCaqBgT/s320/Blood%20of%20the%20virgin%2057.jpg" width="231" /></a><br /></span>
<span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Puis-je te demander quels sont tes meilleurs B Movies ?</span><span style="font-size: small;"><br /><br /></span>
<span class="t12" style="font-size: small;"> Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;"><i><b>Messiah of Evil</b></i> (Willard Huyck et Gloria Katz, 1973), <i><b>Shred of the Vampire</b></i> (Le Viol du vampire, Jean Rollin, 1968), j’adore aussi le travail de Herschell Gordon Lewis (<i><b>Blood Feast, 2000 maniacs</b></i>…). Il est très intéressant, parce que c’est un vrai artiste, dévoué à son art.<br /><br /></span>
<span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Tu es le co créateur du cinéma le Fairfax, à Hollywood. J’imagine que l’on peut y voir pas mal de films alternatifs là-bas, me trompé-je ?</span><span style="font-size: small;"><br /><br /></span>
<span class="t12" style="font-size: small;"> Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;">Non non. Il y quelques années, le cinéma était à vendre, et il devait être transformé en restaurant ou quelque chose comme ca, aussi, avec d’autres copains on a voulu lui garder son rôle de cinéma. Et c’est un “Repertory cinema” maintenant. (ndlr : C’est à dire un peu ce que l’on appelle chez nous un “Art et essai”, mais où l’on diffuse régulièrement des classiques du patrimoine). Mais je ne suis plus impliqué désormais.<br /><br /></span>
<span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;"> Tu remercies Jordan Crane à la fin du livre. Quelles sont vos relations tous les deux ?</span><span style="font-size: small;"><br /><br /></span>
<span class="t12" style="font-size: small;"> Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;">Jordan a été le premier auteur de comics que j’ai été amené à connaître, lorsque j’avais 18 ans. Et il a toujours été le plus aidant pour moi. Il m’a appris, à tout faire, y compris les couleurs, et même scanner proprement des images. Il a toujours été enthousiaste avec moi et d’un grand support amical.<br /><br /></span>
<span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;"> Et pourtant, vous vous êtes fait connaitre, en tous cas chez nous, quasiment en même temps !?</span><span style="font-size: small;"><br /><br /></span>
<span class="t12" style="font-size: small;"> Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;">Et oui, deux livres plus tard, “collés pour toujours !” Son livre a pris beaucoup de temps, le mien aussi… En fait, nos univers et nos styles sont très différents, mais nous sommes des amis proches. Et il est toujours un mentor pour moi.</span></p><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd8xcXjAfK5NhdoJPW7aR-4_RjRqDeNw3EXZ-TkhAJQSNi-3DrCBa8MOn4CzQK5ayurA1YQD9V5otoU5zp-y885p0Rf6hOTZlJixQn9Xoi74qPGfWH_xabdCXE63o0WCcCrsfXjZTTXUMxF68hKp5kD9VT21yIyCc9ohD4rgwCW6pT4sb_4w03gT6-/s5882/Blood%20of%20the%20virgin%20142.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="5882" data-original-width="4522" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd8xcXjAfK5NhdoJPW7aR-4_RjRqDeNw3EXZ-TkhAJQSNi-3DrCBa8MOn4CzQK5ayurA1YQD9V5otoU5zp-y885p0Rf6hOTZlJixQn9Xoi74qPGfWH_xabdCXE63o0WCcCrsfXjZTTXUMxF68hKp5kD9VT21yIyCc9ohD4rgwCW6pT4sb_4w03gT6-/s320/Blood%20of%20the%20virgin%20142.jpg" width="246" /></a><span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Des chapitres couleur du livre ont été précédemment publiés dans ton fanzine Crickets (auto publication). Peux-tu nous en parler un peu ?</span><span style="font-size: small;"><br /><br /></span>
<span class="t12" style="font-size: small;"> Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;">La meilleure façon pour moi de réfléchir ce livre n’était pas en tant que gros livre complet, je ne travaille pas vraiment comme ca, aussi je pensais plutôt à des chapitres, des mouvements à l’intérieur des chapitres. Et publier un comics simple (single issue) n’est pas une décision économiquement simple, et pourtant j’adore le côté artistique de la chose, la couverture, l’intérieur, le lettering, j’aime toute sa forme… Des trucs comme <b><i>Guest of Honor</i></b> (Gaiman, 1993), et <b><i>Dirty Plot</i></b> (Julie Doucet) ont été des énormes influences pour moi en tant qu’adolescent. Ce format pour moi, est magnifique c’est presque un média. Et à cet égard il est libre, complètement. Tu peux faire ce que tu veux avec. Tout ce à quoi tu penses, tu peux le manipuler pour le rendre personnel. Aussi, comme je voulais l’histoire séparée en chapitres, <b><i>Kramers Ergot</i></b> étant une anthologie en couleur, c’est comme ca qu’on l’a fait. Cela m’a pris deux ans pour faire les 24 pages intérieures, parce qu’il me fallait réaliser les couleurs et je ne l’avais jamais fait. Et ce n’est seulement que lorsque j’ai fini ces pages que j’ai réalisé pourquoi. Cela s’insérait très bien. C’était l’extrême opposé (du reste du livre). Il s’agit d’un combat au début, (pour le personnage de Joe, mais comme un Tubbleweed, il continue à rouler toujours dans le bon sens. Et comme un comics, qui se lit de gauche à droite, le personnage principal va toujours de gauche à droite. Et tout ce que les personnages de l’histoire principale essaient de réaliser, ce gars le fait naturellement, à son rythme. </span></p><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcX_DD3y2KuqGJEtYDDdmtA4D61gukIf4BORktctAME1gTDyHpX3eMKC1plhvTnIlPykjv11kXF6c6nFMRtGZFxx75ASHUgT7wl6CCXYT6ogkRYQp7DKHNe5izSk0o6QX3mP7FjJicMYkXcUWQwRKr5Ieiix4X7db6SetvRmVbWr-aU35QKfM_pk0I/s5871/Blood%20of%20the%20virgin%20158.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="5871" data-original-width="4605" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcX_DD3y2KuqGJEtYDDdmtA4D61gukIf4BORktctAME1gTDyHpX3eMKC1plhvTnIlPykjv11kXF6c6nFMRtGZFxx75ASHUgT7wl6CCXYT6ogkRYQp7DKHNe5izSk0o6QX3mP7FjJicMYkXcUWQwRKr5Ieiix4X7db6SetvRmVbWr-aU35QKfM_pk0I/s320/Blood%20of%20the%20virgin%20158.jpg" width="251" /></a><span style="font-size: small;"><b></b></span></p><p><span style="font-size: small;">Ça a été aussi une manière de conceptualiser la ville, car si tu regardes ici (il feuillette l’album, puis montre la 158), la rivière, comme ici, dans son milieu naturel, on peut y pêcher, et bien plus tard tu la retrouves ici, imbriquée au sein de la ville (page 181).
Et là, on peut se dire « qu’est-ce qui est arrivé à cet endroit ? Ou est la vallée ? » Je voulais que le lecteur se pose la question de ce qui a changé. Et ce chapitre en couleurs, en « arrière plan », donne en fait pas mal de compréhension du contexte et de l’ensemble de l’histoire. Et cette maison là (il montre à nouveau la page 162, où une pièce de la grande maison où habite le jeune acteur devenu mania, est remontrée plus tard dans les chapitres en noir et blanc, page 304, comme une pièce de la maison où le héros retrouve sa femme).<br /></span><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><b></b></span></span>
<span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;"> C’est marrant parce que cette pièce, cette maison, me rappelle le film où l’on trouvait cette vielle actrice déchue du muet.</span><span style="font-size: small;"><br /><br /></span>
<span class="t12" style="font-size: small;"> Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;"><i>Sunset boulevard</i> !?<br /><br /></span>
<span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Oui, c’est ça : <i>Boulevard du crépuscule</i>, merci !</span><span style="font-size: small;"><br /></span>
<span class="t12" style="font-size: small;"> Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;">C’est comme un homme dans son château. Ce personnage est un peu en dehors. On est d’abord à se dire, « oh, c’était juste un Cow-Boy et il a réussi ! » Et puis tu vois qu’à la fin, il y avait un prix pour cela. Il y a eu un retournement. Oui, c’est triste à la fin. <br /><br /></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwbKsWivIwN4pzPEJzwS9feSsOVV2QMu8rmREJUu1FS8EO9HRFJ9CmTjTAHkrsoQYKvv9jisGNKvtxAGQrJ1_W9umCHOlGhcIrPXMR5P32u_esps4rh_u8v1P6FZN2ZlCq4kCIl4x5u2ypwgZki2x4KbDQIiofRICbrZX0FC8h5YvgZLd4pVZ9gIyx/s5919/Blood%20of%20the%20virgin%20162.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="5919" data-original-width="4551" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwbKsWivIwN4pzPEJzwS9feSsOVV2QMu8rmREJUu1FS8EO9HRFJ9CmTjTAHkrsoQYKvv9jisGNKvtxAGQrJ1_W9umCHOlGhcIrPXMR5P32u_esps4rh_u8v1P6FZN2ZlCq4kCIl4x5u2ypwgZki2x4KbDQIiofRICbrZX0FC8h5YvgZLd4pVZ9gIyx/s320/Blood%20of%20the%20virgin%20162.jpg" width="246" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixhkQU1j_PKFlgsaNlvQ7ZbhvrtK11gD1-MY4aBj0VGmUv0CH7IHsucH3XZq8VE14ketzNsIdW7VnpNfcbylspGsUBPCOGYW0GEFEhjrN5FymG0q5RYE5XEowkOyVMEaS9fzw_zbEygY9FPeXU6gLj725Ll4UeGUzpbD61ZlKyX7sgWDKsgdfyo-e1/s6025/Blood%20of%20the%20virgin%20304.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="6025" data-original-width="4548" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixhkQU1j_PKFlgsaNlvQ7ZbhvrtK11gD1-MY4aBj0VGmUv0CH7IHsucH3XZq8VE14ketzNsIdW7VnpNfcbylspGsUBPCOGYW0GEFEhjrN5FymG0q5RYE5XEowkOyVMEaS9fzw_zbEygY9FPeXU6gLj725Ll4UeGUzpbD61ZlKyX7sgWDKsgdfyo-e1/s320/Blood%20of%20the%20virgin%20304.jpg" width="242" /></a><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><b><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></b></span></span></p><p><span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Quels sont les auteurs que tu pourrais nous recommander ?</span><span style="font-size: small;"><br /><br /></span>
<span class="t12" style="font-size: small;"> Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;">Lorsque je pense à des oeuvres satellites de mon livre, je pourrais citer <b>Charles Willeford</b>, mais en contemporains, j’adore <b>David Amram</b> ; il est francais, je l’ai publié dans <i>Kramers Ergot</i>. Sinon : <b>Abramah Diaz</b>, de Mexico : fantastique ! <b>Colin Wilson</b> aussi...<br /><br /></span>
<span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">As-tu des contacts avec des producteurs, pour adapter Blood of the Virgin ?</span><span style="font-size: small;"><br /><br /></span>
<span class="t12" style="font-size: small;"> Sammy Harkham : </span><span style="font-size: small;">Oui. C’est un projet sur lequel je travaille depuis deux ans. Tu sais, travaillant à Los Angles, je suis très au courant du procédé...Et si un réalisateur est intéressé, ça sera ok pour moi, même s’il le fait à sa sauce, je ne suis pas focus dessus, ça ne change pas ma vie de tous les jours. Mais je n’ai pas plus d’info à te donner pour l’instant officiellement.<br /><br /></span>
<span style="color: #333333; font-size: small; font-weight: bold; font: Arial, Helvetica, sans-serif;">Merci beaucoup Sammy pour le temps consacré et ta gentillesse.</span><span style="font-size: small;"></span></p><p><span style="font-size: small;">(Et nous nous sommes quittés dans le crépuscule d'Angoulême, moi partant à gauche avec le badge professionnel de l'auteur, l'ayant confondu avec le mien lors de nos échanges, et lui vers la droite disparaissant dans la foule...) </span></p><p><span style="font-size: small;"></span>
</p><p style="text-align: center;"><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLhYymdiYOjlCSv1EqZ5FVAA-gDXW4DGb3FA-_fbe6HX6kq1M3UFOZOdL2aZssvkq_9xKTbTrE5bTQCOFW8SXQargnzV1AjWn-CX4PNMYl55-dq3-Hkp4OYhczzqBgCeYWZW0cKkb7CYT_I5viBaj_izPNMkDRx3bUbE22Gz2EW2yxZKfBI_1iFarZ/s6032/Blood%20of%20the%20virgin%20191.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="6032" data-original-width="4481" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLhYymdiYOjlCSv1EqZ5FVAA-gDXW4DGb3FA-_fbe6HX6kq1M3UFOZOdL2aZssvkq_9xKTbTrE5bTQCOFW8SXQargnzV1AjWn-CX4PNMYl55-dq3-Hkp4OYhczzqBgCeYWZW0cKkb7CYT_I5viBaj_izPNMkDRx3bUbE22Gz2EW2yxZKfBI_1iFarZ/s320/Blood%20of%20the%20virgin%20191.jpg" width="238" /></a></b></span></span>
</p><p></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-87351995525366698052023-02-23T18:54:00.007+01:002023-05-17T15:55:36.430+02:00Nous les Selk'nams : interview avec Roberto Elgueta<p><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs xlh3980 xvmahel x1n0sxbx x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto">Si vous voulez en savoir plus sur les <span><a class="x1i10hfl xjbqb8w x6umtig x1b1mbwd xaqea5y xav7gou x9f619 x1ypdohk xt0psk2 xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x16tdsg8 x1hl2dhg xggy1nq x1a2a7pz xt0b8zv x1qq9wsj xo1l8bm" href="https://www.facebook.com/hashtag/selknams?__eep__=6&__cft__[0]=AZX4s9PKz47qz7zcPCLFFbo__AeR89rIoudJoe_KSyUZsgKS3RPJX8Imu-2FDnLNUWEvZAvxvk5aSuNJ8BWjkvSZPqpJyfiFZ8oXrU7HRq1SRKm511_B2ZmGLd5v5MH86ecBAucDh38lQM2pKH7il4uniwEWcEy_h2IpR4PXnJfV0C6ACAZm2GQQE41Xq6eBL-M&__tn__=*NK-R" role="link" tabindex="0">#SELKNAMS</a></span> et surtout comment ce superbe livre édité chez <span><a class="x1i10hfl xjbqb8w x6umtig x1b1mbwd xaqea5y xav7gou x9f619 x1ypdohk xt0psk2 xe8uvvx xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r xexx8yu x4uap5 x18d9i69 xkhd6sd x16tdsg8 x1hl2dhg xggy1nq x1a2a7pz xt0b8zv x1qq9wsj xo1l8bm" href="https://www.facebook.com/editions.ilatina?__cft__[0]=AZX4s9PKz47qz7zcPCLFFbo__AeR89rIoudJoe_KSyUZsgKS3RPJX8Imu-2FDnLNUWEvZAvxvk5aSuNJ8BWjkvSZPqpJyfiFZ8oXrU7HRq1SRKm511_B2ZmGLd5v5MH86ecBAucDh38lQM2pKH7il4uniwEWcEy_h2IpR4PXnJfV0C6ACAZm2GQQE41Xq6eBL-M&__tn__=-]K-R" role="link" tabindex="0"><span class="xt0psk2"><span>ILatina</span></span></a></span> a été réalisé, c'est par là :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://www.planetebd.com/interview/rodrigo-elgueta/1460.html?fbclid=IwAR2uS-j7I6M-sLhz71zIVLxzu6-bTXS0rS1ESdeyiSg698yHbeRyJG-9Liw" target="_blank"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs xlh3980 xvmahel x1n0sxbx x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto">InterviewPlaneteBDRobertoElgueta</span></a></span></p><p><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs xlh3980 xvmahel x1n0sxbx x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"> Merci à Roberto et Thomas Dassance, pour ce moment très sympathique et agréable.<br /></span></p><p><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs xlh3980 xvmahel x1n0sxbx x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.planetebd.com/interview/rodrigo-elgueta/1460.html?fbclid=IwAR2uS-j7I6M-sLhz71zIVLxzu6-bTXS0rS1ESdeyiSg698yHbeRyJG-9Liw" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="3000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPpHDKTL23o8kH-RZC5sY6UMCFzA3aTRnNXBt0mCbINIyYQy2j4vRPl6T1-Ri8nYxI9V2uG37eYC2t1YZyrriFxbRJhXxgE6awo1tTNCDeoPGx3mDacNMpCBuIs_Tstr4-py2-KZ0E4Y52sg472n4nWktTU1seimCRzm5rRxAUFxDjzuv18FavasjK/s320/IMG20230127113933.jpg" width="240" /></a></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"> Photo : © Franck Guigue<br /><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Et ma chronique du livre :</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><br /><a href="https://www.planetebd.com/bd/ilatina/nous-les-selk-nams/-/50536.html#image">https://www.planetebd.com/bd/ilatina/nous-les-selk-nams</a></span><br /></div><div><p></p></div>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-13229388133193228372023-01-05T19:11:00.006+01:002023-05-17T15:55:55.394+02:00Une mer à boire très digestive, ou un Blutch très Bergmanien. <div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgPTef0SBHWbdYmhhxocA88JoUdrS2pRCB9DQ8qXIHExvMmkXPI02L9DIvpHzpO4wMnP-vunw555BA1pPWkj9N6qOo9hATtByclaDkzTUrrqa7QtZ6IOTUHP7P1z1CvXhIRAeRazy1Rzh7ZTGbxe3WJDQJZ4gOpPsf1I9yJIkikrgtLZFHe87aMCiC/s1811/2024_LA_MER_A_BOIRE_WEB_COUV.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1811" data-original-width="1327" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgPTef0SBHWbdYmhhxocA88JoUdrS2pRCB9DQ8qXIHExvMmkXPI02L9DIvpHzpO4wMnP-vunw555BA1pPWkj9N6qOo9hATtByclaDkzTUrrqa7QtZ6IOTUHP7P1z1CvXhIRAeRazy1Rzh7ZTGbxe3WJDQJZ4gOpPsf1I9yJIkikrgtLZFHe87aMCiC/s320/2024_LA_MER_A_BOIRE_WEB_COUV.jpg" width="234" /></a></div>Un nouvel album de Blutch est toujours attendu avec impatience, tant l'auteur sait nous étonner. Un style graphique au trait charbonneux, des scénarios souvent étranges, et un goût de partage pour une passion cinéphile et la Bande dessinée. <br />Lorsque celui-ci paraît chez une (relativement) petite maison d'édition strasbourgeoise, nommée 2024, plutôt que Dargaud ou Dupuis, les habituelles, on se demande bien ce qui va en ressortir... Et voilà un bel album libre comme le vent, libre comme un Blutch tel qu'on l'aime. </div><div>Premières impressions : <br /><p></p><p></p><p>"Traversant Bruxelles-City d’un pas hésitant, ignorant les conseils d’un
vieux sage, B cherche A. Garçonne, venue en calèche, sourde aux
avertissements d’une comparse de voyage, A cherche B. <br />A l’Hôtel Métropolis, A se cacherait sous le doux nom d’Incartade. <br />B, enchaîné à un poteau, capturé par des Indiens de cinéma, ne peut que la voir s’échapper à l’horizon. <br />Leur quête se poursuit jusqu’à ce qu’ils se retrouvent..." <br /><br /></p></div><div style="text-align: center;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_xIlzfaL00q7Aqa2qVIn2ZhZNp_aI5M0FHVDCyywQ3pe8ROXYh3FW7j1mzZGN7doAixYe5ntH3aEQy1bxifn9PVjgH7YTm95ORjJRpES52LRIthFjcoe2IDeOoRERYAwBzQ3gi8mu4FyWOmGVl8HpwpAjjvKznxFIWEzjvqFMXu7IiL5VUIbiuVd5/s7086/LA_MER_A_BOIRE%203.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="7086" data-original-width="5196" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_xIlzfaL00q7Aqa2qVIn2ZhZNp_aI5M0FHVDCyywQ3pe8ROXYh3FW7j1mzZGN7doAixYe5ntH3aEQy1bxifn9PVjgH7YTm95ORjJRpES52LRIthFjcoe2IDeOoRERYAwBzQ3gi8mu4FyWOmGVl8HpwpAjjvKznxFIWEzjvqFMXu7IiL5VUIbiuVd5/w294-h400/LA_MER_A_BOIRE%203.jpg" width="294" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Voyage en Absurdie, embarquement immédiat !</span><br /></td></tr></tbody></table></div><div style="text-align: left;"><br /><p>Lire Blutch, c’est laisser ses certitudes de côté, c’est accepter de rentrer dans un jardin aux plantes géantes, comme celles du jardin fantastique de <b>Raymond Poivet</b> et déambuler dans un film où rien n’est joué. L’auteur lui-même fait référence à Fellini et <i>Roma</i>, et on pourra évoquer aussi <i>Mort à Venise</i> de Visconti, ou bien les ambiances fantastiques du <i>Drôle de paroissien </i>de JP Mocky. <br />Ce qui amuse et rassure en même temps, ce sont les clins d’oeil voire les sparadraps (façon capitaine Haddock) laissé par Blutch dans ses récits, tels ses allusions aux westerns et au cinéma, encore, comme ces invitations de sauvages dans un parc transformé en grand ouest et ce Cowboy de pacotille, vite cloué au pilori (au poteau de torture), pour un jeu sexuel au grand final. </p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0nm9iHuFPEiu3o9gBKU9xgBAHrfW801UMrgmbyVVyvxPw6g36tsYkkKlbHIEj5VaiS5dQFllvVtlm9FM56lFi72xkwnyTEok7CGi1zfa2oMoXE5pfd-dvVw35Ev3c---0-Fg9vxvk7jER8WLoVqcqUhGydye3D5dkvfCTlcZqjVHumVx1a9JEAzv6/s7086/LA_MER_A_BOIRE_5.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="7086" data-original-width="5196" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0nm9iHuFPEiu3o9gBKU9xgBAHrfW801UMrgmbyVVyvxPw6g36tsYkkKlbHIEj5VaiS5dQFllvVtlm9FM56lFi72xkwnyTEok7CGi1zfa2oMoXE5pfd-dvVw35Ev3c---0-Fg9vxvk7jER8WLoVqcqUhGydye3D5dkvfCTlcZqjVHumVx1a9JEAzv6/s320/LA_MER_A_BOIRE_5.jpg" width="235" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Du mouvement, du relief, toujours !</span><br /></td></tr></tbody></table><p></p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-left: 0px; margin-right: auto; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi03KENzvRy_ONrzOiu6FP3z7ImoMoEUkTCRYDiVa7x43jxW5-GAtUskR65wE-tWm-41L0NyLcKTedvbIRrgodO2kL5XDMmhq-Ag9iOL95vPBnhvy0i7ITFBcH1Q1_8_h3StUfiRkwITEReEivtxiPaqlCjtmKut3mUQw-f-OHq22IY24if6vrzg0RJ/s7086/LA_MER_A_BOIRE_12.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="7086" data-original-width="5196" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi03KENzvRy_ONrzOiu6FP3z7ImoMoEUkTCRYDiVa7x43jxW5-GAtUskR65wE-tWm-41L0NyLcKTedvbIRrgodO2kL5XDMmhq-Ag9iOL95vPBnhvy0i7ITFBcH1Q1_8_h3StUfiRkwITEReEivtxiPaqlCjtmKut3mUQw-f-OHq22IY24if6vrzg0RJ/s320/LA_MER_A_BOIRE_12.jpg" width="235" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">L'Aventure, c'est l'Aventure !</span><br /></td></tr></tbody></table>Dans le western, on retrouve bien de vieilles histoires crées dans Fluide Glacial, mais il y a aussi Blain, contemporain, dont le <b>Gus </b>au grand nez pourrait évoquer ce sexe masculin en érection, tendant le fil permettant à sa femme de rêve de le rejoindre.<br /><i>La Mer à boire</i> se déroule comme une course, et dés le début, on s‘essouffle pour grimper sur les hauteurs d’une Bruxelles imaginaire, ressemblant davantage à un rocher de Monaco, ou <b>Manara </b>dans toute la splendeur d’un <i>Jour de colère</i> resurgisseant par le biais de son héros <b>Giuseppe Bergman, </b>sans cesse cherchant l’aventure aux coin de la rue.<br />Histoire de couple certes, mais encore hommage au médium bande dessinée, qui permet tout, où l’on ose tout. On aime jamais autant Blutch que lorsqu’il nous perd avec lui dans ses évocations sentimentales perturbées. D'ailleurs, depuis <b><i>Vitesse moderne</i></b>, publié dans la collection Air libre, avait-on vu autant de liberté chez lui ? Une <i>mer à boire,</i> qui passe bien comme digestif finalement. Un grand cru.<br /><p></p><p>FG<br /></p><p><i><b>La mer à boire</b></i>, par <b>Blutch</b><br />Éditions 2024 (25 €) - ISBN : 978-2-383870-34-0 </p><p><br /></p><p style="text-align: center;">Lire l'interview réalisée à <b>Angoulême</b> samedi 28 janvier 2023 :<br /><br /><a href="https://www.planetebd.com/interview/blutch/1445.html#image">https://www.planetebd.com/interview/blutch/1445.html#image</a></p><p style="text-align: center;">© Photo : F. Guigue</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdLzrFOJ4Q5QWNBJ5_Da0P7cvKY0X8ePS1QpVb5Q4yWEb8nCVLwr18LmA1Rw-G3qVtU-LJZ0_Zk97iMRLJgJzfDyjAndiHMyVpULWedM8gM3gBPzhZy2WS_Hhkf4aKZHWZjdm3bYmz71PZ8ixjPgWyHbEpRW1F3pKGl2drZqANxpLBrzHpIMqSDk1G/s2000/327456179_1520914135082622_6736647749321739823_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2000" data-original-width="1500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdLzrFOJ4Q5QWNBJ5_Da0P7cvKY0X8ePS1QpVb5Q4yWEb8nCVLwr18LmA1Rw-G3qVtU-LJZ0_Zk97iMRLJgJzfDyjAndiHMyVpULWedM8gM3gBPzhZy2WS_Hhkf4aKZHWZjdm3bYmz71PZ8ixjPgWyHbEpRW1F3pKGl2drZqANxpLBrzHpIMqSDk1G/s320/327456179_1520914135082622_6736647749321739823_n.jpg" width="240" /></a></div><br /><p><br /></p></div>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-23351371629199536342022-12-07T22:26:00.002+01:002022-12-08T14:20:05.252+01:00Le poids des héros de David Sala nous transporte.<pre class="moz-quote-pre" style="text-align: left;" wrap=""><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcnb-wkhU8Vnxsdk4MOzSdqhhdJAffu--plO5U343wlCij-t87SxcuwSyH8qHFQPp1hPk8zNACr2IrnSDYjMeTfZgKSZs8x6zwSJmMpgv8tg7NOAsA2-__trmPBx6MvUG-XqTg8voqOPQatSaok5AsLB8iB-LQ55B2gmmAN26PFIWZQyESklnI04Xj/s456/9782203215764.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="456" data-original-width="341" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcnb-wkhU8Vnxsdk4MOzSdqhhdJAffu--plO5U343wlCij-t87SxcuwSyH8qHFQPp1hPk8zNACr2IrnSDYjMeTfZgKSZs8x6zwSJmMpgv8tg7NOAsA2-__trmPBx6MvUG-XqTg8voqOPQatSaok5AsLB8iB-LQ55B2gmmAN26PFIWZQyESklnI04Xj/s320/9782203215764.jpg" width="239"></a>Traitant avec justesse de filiation, de mémoire, d'engagement, de résistance, de Shoah et d'enfance, ce <i><b>Poids des héros</b></i>, paru en janvier 2022, nous cueille comme le vent du soir arrache les feuilles d'automne.
Le petit David habite Lyon dans les années soixante-dix dans une famille d'émigré espagnol. La figure tutélaire du grand père maternel, dont le portrait orne le salon familial, est en passe de disparaitre (mais PAS avant Franco !), à 86 ans, atteint d'un cancer. Devenu jeune adulte,et héritant de ses souvenirs et documents, l'auteur se décide à rendre hommage à ce résistant humain incroyable (comme son autre grand père d'ailleurs), ayant combattu Franco, puis ayant été fait prisonnier et déporté au camp nazi de Mauthausen, dont il a réchappé, avant d'en rejoindre d'autres, français ceux là, dans le sud, puis de terminer sa vie tranquillement, sans esbroufe, mais sans plus de reconnaissance... <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirDJyQxST8dXvMifhucHilbSb2jb8ymTb2L_plMfO6aa1Zcn1stEg9MwQcwm45_wNj-DmjWXAK6sTaBfh7Vtv-10HF2fI3PyKidJgbC3VbTcV6aHMYieLYJrSXRl3pkpT5HOA9opMM2jm20Wd4BrhMVjOfL2jtJbiQ_Tn4KaII_ktFkt6PpIxy31-o/s2048/317977803_10160134471790782_9145590893626252523_n.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><br><br><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirDJyQxST8dXvMifhucHilbSb2jb8ymTb2L_plMfO6aa1Zcn1stEg9MwQcwm45_wNj-DmjWXAK6sTaBfh7Vtv-10HF2fI3PyKidJgbC3VbTcV6aHMYieLYJrSXRl3pkpT5HOA9opMM2jm20Wd4BrhMVjOfL2jtJbiQ_Tn4KaII_ktFkt6PpIxy31-o/s2048/317977803_10160134471790782_9145590893626252523_n.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1475" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirDJyQxST8dXvMifhucHilbSb2jb8ymTb2L_plMfO6aa1Zcn1stEg9MwQcwm45_wNj-DmjWXAK6sTaBfh7Vtv-10HF2fI3PyKidJgbC3VbTcV6aHMYieLYJrSXRl3pkpT5HOA9opMM2jm20Wd4BrhMVjOfL2jtJbiQ_Tn4KaII_ktFkt6PpIxy31-o/s320/317977803_10160134471790782_9145590893626252523_n.jpg" width="230"></a><br><br>De temps en temps un roman graphique original (pas une adaptation de roman) paraît et surprend par sa force. David Sala émeut, tant dans la forme que dans le fonds, avec un album longuement mûri, dont, on le sent, il a porté durant toute sa vie les traces et les affects. C'est de culture et d'<b>humanisme</b> dont il nous parle ici, arrivant à exprimer, avec, paradoxalement, beaucoup de silences, le socialisme venant de la guerre, celle d'Espagne et contre l'Allemagne occupante, dont ses parents ont hérité. Comme il se plait à le rappeler : pas des communistes, mais plutôt des Libres penseurs, voire des anarchistes, plus portés à citer lors de leurs soirées : Brassens, Aragon ou le pasteur allemand Martin Niemöller avec son poème "<i>Quand ils sont venus chercher</i>..." David lui, peu enclin à tout comprendre à l'époque, écoute Renaud sur l'album <i>Le retour de Gérard Lambert</i> et lit <i>Strange</i>, tel qu'on peut le constater sur les cases de certaines des superbes planches aquarellées très colorées que l'artiste d'aujourd'hui nous transmet. C'est d'ailleurs un des points fort essentiel de ce dernier album, après le déjà excellent <i>Joueur d'échec</i>s (Casterman 2017) : sa faculté à offrir une magnificence de Camaïeu graphique coloré, digne des plus beaux tableaux et des plus belles <b>Historietas</b>, tel que l'on n'en voit que peu à vrai dire. Tout cela dans la lignée des plus grands artistes argentins ou espagnols, le tout en gardant une lisibilité totale sur le fonds, et en touchant le lecteur à coup sûr, tout du long. Une gageure. <br><br>...Ce <i>Poids des héros</i> pèse sur nos frêles épaules de lecteurs, avec une rare force vive, mais c'est avec une reconnaissance toute légère que nous le recevons pourtant. Et nous aussi dés lors nous pouvons partir, une fois seulement le livre achevé.<br>Un "poids" vivant, pleinement vivant !
FG</pre><div style="text-align: center;"><pre class="moz-quote-pre" wrap=""><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwfrsc0eSsW6Tp2i2YSW2-V7c91TJmQ93uRg6s20rKVGyDVpph1gqxEtyR45O0ILtuV53oGI1V3mnOHJS_Abv7NINmtM9RoOD-SQQeBjTic8-ir-7qpz05hgjrVePggQ5OQZoUCHF9VODdZgCc-h4opJYbqNKlJqXKuXBBvSNWakYXvv39SzfOOvwW/s2048/316281972_10160134487215782_8151891536764764549_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1448" data-original-width="2048" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwfrsc0eSsW6Tp2i2YSW2-V7c91TJmQ93uRg6s20rKVGyDVpph1gqxEtyR45O0ILtuV53oGI1V3mnOHJS_Abv7NINmtM9RoOD-SQQeBjTic8-ir-7qpz05hgjrVePggQ5OQZoUCHF9VODdZgCc-h4opJYbqNKlJqXKuXBBvSNWakYXvv39SzfOOvwW/s320/316281972_10160134487215782_8151891536764764549_n.jpg" width="320"></a></pre></div><pre class="moz-quote-pre" wrap=""></pre><pre class="moz-quote-pre" wrap=""><i><b>Le Poids des Héros, </b></i>par <b>David Sala</b><br>Éditions Casterman (janvier 2022) <br></pre>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-56848363965136321122022-12-01T21:37:00.001+01:002022-12-02T13:24:39.094+01:00We live, l'ère des Palladions : voilà le monde que nous laissons à nos enfants.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih5aVQ5V7g5ZwwLII7SPj35GWw09CIaQsuAmc9vNSNqYdgCn5ohagVjyX0c_7QY6WnlZYwg7C_8Ds8VOd0cc10XuCcSD1tW7owxXkAbWHU5MRn3ckhXlJq4wSB_l5608imCufKZbrhy078h4eg55O8WlxFIHnhajiiIdFZ7yygpuM5k7l9Ot3GqSoB/s574/we-live-tome-2-l-ere-des-palladions.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="574" data-original-width="387" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih5aVQ5V7g5ZwwLII7SPj35GWw09CIaQsuAmc9vNSNqYdgCn5ohagVjyX0c_7QY6WnlZYwg7C_8Ds8VOd0cc10XuCcSD1tW7owxXkAbWHU5MRn3ckhXlJq4wSB_l5608imCufKZbrhy078h4eg55O8WlxFIHnhajiiIdFZ7yygpuM5k7l9Ot3GqSoB/s320/we-live-tome-2-l-ere-des-palladions.jpg" width="216"></a></div><p>Au-delà de toute facilité et de toute attente, ce second tome d'une série amenée à devenir culte, déjoue les pronostics et pousse plus loin le challenge et la prouesse artistique.<br><br>Année 2090. Suite aux événements catastrophiques ayant déclenché l'activation de "la Frappe", balise récupérant le flot d'énergie souterrain ayant été produit par les humains et permettant de sauver une partie de l'humanité (<a href="https://www.planetebd.com/comics/4-4-editions/we-live/-/47880.html#image" target="_blank">voir chronique du tome 1</a>), les enfants choisis ont pu activer leurs pouvoirs respectifs. Les cités reconstruites ou tenant encore debout sont néanmoins aujourd'hui protégées par des bouclier de force, car des entités monstrueuses géantes issus des sols irradiés (les "Cenotes mères", incubateurs sous terrains) sont apparues à leurs portes, menaçant la race humaine. <b>Les Palladions</b> - méchas avatars du groupe d'enfants - sont le dernier rempart contre cette prolifération, mais il ne faut pas que les flux d'énergie, courant au delà des dômes, et alimentant l'ensemble de ces forces, soient rompus. Deux missions de dernières chances sont lancées simultanément...<br><br>Qu'est-ce qui différencie une série de comics SF d'une autre série dans la même catégorie ? Les <b>frères Miranda</b>, auteurs espagnols tous deux issus du milieu culturel populaire (cinéma pour <b>Roy </b>et dessin pour <b>Inaki</b>) sont aussi passionnés par le jeux vidéo. S'ils ont déjà une carrière professionnelle bien entamée, Inaki ayant déjà réalisé de nombreux travaux pour DC, 2000AD et une belle série entre 2013 et 3015 : <i>Coffin Hill</i>, chez Vertigo, avec Caitlin Kitredge, c'est leur association qui les a révélé en duo avec la série <i><b>We Live</b></i>, nominée aux Eisner Awards en 2020. Le premier tome recueil paru en novembre 2021 chez 404 comics a défrayé la chronique, grâce à un scénario, mais aussi et surtout un ton, et une patte graphique très originale et séduisante. L'histoire de cette fratrie composée du petit <b>Hototo </b>et de sa plus grande sœur <b>Tala</b>, baignés dans la culture du super héros et des valeurs de serments, pris dans les soubresauts d'un monde qui s'effondre, a conquis un large lectorat. D'autant plus que l'univers graphique d'Inaki possède tous les atouts qu'un comics grand public peut rêver de posséder : dessin numérique précis et fluide à la fois, mise en page dynamique et aérée, scènes de combat efficaces ne se substituant pas aux passages plus introspectifs, couleurs magnifiques...le tout au service d'un scénario puissant où l'émotion est toujours palpable. </p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUB0mF-_h5O0Yj5bGIf-QTa80MgDJVep8Se8714jp7FpP3fvhJqDptgDkOgesZz1rlsvOzt52SsKIcgc1-x9ywURyjk46E-5QKBWiMtENTZAA4QWFCwwRealUy6FMr42ZtycaOU-BR43s54MNxrD_vnOsYcM92jaoLmKdb9AWsEKXz6qXQPkqhkaee/s2048/316112777_10160127957565782_4112847031992935530_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUB0mF-_h5O0Yj5bGIf-QTa80MgDJVep8Se8714jp7FpP3fvhJqDptgDkOgesZz1rlsvOzt52SsKIcgc1-x9ywURyjk46E-5QKBWiMtENTZAA4QWFCwwRealUy6FMr42ZtycaOU-BR43s54MNxrD_vnOsYcM92jaoLmKdb9AWsEKXz6qXQPkqhkaee/s320/316112777_10160127957565782_4112847031992935530_n.jpg" width="320"></a></p><p> <br>On avait laissé à la fin du premier tome, nos deux enfants rejoindre d'autres "choisis" au sein de l'arche, et on les retrouve certes un tout petit plus âgés, mais avec des responsabilités énormes, dans un monde devenu si complexe, violent et sans espoir que leur charge est quasi inhumaine. Tâchant de faire fi de ces difficultés et se rappelant leurs promesses, leurs serments, ainsi que conscients de la charge qui leur incombe au niveau du monde des adultes, qui a placé tout ses espoirs en eux, ils partent au combat, sûr de rien, et vont en baver. <br>"Voilà le monde dans lequel nous vivons", semblent nous expliquer les frères Miranda, qui auraient pu se contenter d'une suite tranquille à leur début de scénario de <i>We Live</i>. Cependant, cette vie, qu'il faut protéger, a un coût, souvent élevé, et super héros ou pas, le tribut peut être douloureux. Ayant vécu des drames familiaux durant la réalisation de cette histoire, les auteurs ont été rejoint par la réalité qui a influencé leur fiction, donnant encore plus de force à un récit déjà bourré de vérités, de sensations très humaines. Voilà le monde que nous laissons à nos enfants : une ère de sacrifices. <br>Un comics philosophique bourré de talents, à la très belle finition cartonnée, et donc essentiel. <br><br>FG<br> <br><i><b>We live T2 : l'ère des Palladions</b></i>, par The Miranda brothers<br>Éditions 404 comics (16,90 ) - ISBN : 9791032406632<br><br></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-91126727011197563422022-11-07T18:49:00.001+01:002022-11-10T09:40:57.535+01:00133 rue de l'arbre mort : le chainon manquant de Noah Van Sciver, enfin en Français !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1rYbhtN6Z0p8UHBtzHhbv-35BNEoRQFrNC5t_A40jAUdvCalItXZwX3N7Ji8EfpohXT_VCJWIWu31aGlkwRPLobHdocHuoX-cnLW4A8QCQi-IHIbhmRtehZhAgT0M0MGjK-9-kyFOxLp3Wsz6ZelzMMpuS30fmHIKZSkqEBi-yxntAsrYFTquIzN7/s2281/REV_133_ARBRE_MORT_couverture.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2281" data-original-width="1400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1rYbhtN6Z0p8UHBtzHhbv-35BNEoRQFrNC5t_A40jAUdvCalItXZwX3N7Ji8EfpohXT_VCJWIWu31aGlkwRPLobHdocHuoX-cnLW4A8QCQi-IHIbhmRtehZhAgT0M0MGjK-9-kyFOxLp3Wsz6ZelzMMpuS30fmHIKZSkqEBi-yxntAsrYFTquIzN7/s320/REV_133_ARBRE_MORT_couverture.jpg" width="196"></a></div><p>Avec "Un arbre mort"(<b><i>One Dirty Tree</i></b>, titre original, et jeu de mot sur "One Thirty Three"), daté 2018, <b>Noah Van Sciver</b> aborde de front sa jeunesse et sa vie familiale au <b><i>133 rue de l’arbre mort</i></b>, où il a aménagé en 1994 avec ses cinq frères et sœurs et ses parents à Merchantville, une petite commune du comité de Camden, dans le New Jersey. Le chainon manquant d’une bibliographie déjà conséquente. <br><br>C’est avec beaucoup de réalisme, d’empathie mais aussi d’humour, que l’auteur décrit sa vie dans une famille mormone, auprès de ses nombreux frères et sœurs, dans ce qu’il est convenu d’appeler un taudis. Trop nombreux, les uns sur les autres, mangeant peu, avec un père sensé être avocat mais passant son temps à dessiner ou écrire de la poésie, (la mère ne pouvait travailler selon les règles de la communauté), Noah survit en grandissant avec des petits boulots tout en présentant ses projets de comics aux éditeurs, en parallèle de son grand frère Ethan, lui aussi dessinateur. Jeune adulte, il entame une relation avec Gwen, avec qui il emménage dans un appartement, mais cela n’est pas aussi simple lorsque l’on se veut artiste…</p><p></p><p></p><p></p><p></p><p><br><br></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzdZiF08-bbr0Rm8AvNqLqL8W6fDowEJ-exFBf_VQPSq60sH5eFZflhhDB6kNw96xove_QLJOKV8rL-Ra16eMWlfVmF8XtjyuSSgJezIe3JDrlsC2npfxCgL8nBuINXQZDxFVKzPeKjRMisHbr48uds442rEHEOo6-la_fKbE_wusesvLSwSQXWIxO/s6755/REV_133_ARBRE_MORT_4.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="5503" data-original-width="6755" height="261" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzdZiF08-bbr0Rm8AvNqLqL8W6fDowEJ-exFBf_VQPSq60sH5eFZflhhDB6kNw96xove_QLJOKV8rL-Ra16eMWlfVmF8XtjyuSSgJezIe3JDrlsC2npfxCgL8nBuINXQZDxFVKzPeKjRMisHbr48uds442rEHEOo6-la_fKbE_wusesvLSwSQXWIxO/s320/REV_133_ARBRE_MORT_4.jpg" width="320"></a><br></div><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuHJi8Shb3bJ3ly86Z1qqZRzAPRP3lkl_uDAoIBIBNZFD6DXWp-6_Vdvoh4PyF_SvZUU4w95xWTSzb_fa0pprZXGJa24LFbf9GVyIefgdbM3Ic0yGLz-dT8LlyRmMO_FwCHxqY50UwUyy0Vb5kpBXP-DUVDLvXGOeYLMJjN7HaB9Rp7a_Y1EzQtebx/s5503/REV_133_ARBRE_MORT_page%201.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="5503" data-original-width="3377" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuHJi8Shb3bJ3ly86Z1qqZRzAPRP3lkl_uDAoIBIBNZFD6DXWp-6_Vdvoh4PyF_SvZUU4w95xWTSzb_fa0pprZXGJa24LFbf9GVyIefgdbM3Ic0yGLz-dT8LlyRmMO_FwCHxqY50UwUyy0Vb5kpBXP-DUVDLvXGOeYLMJjN7HaB9Rp7a_Y1EzQtebx/s320/REV_133_ARBRE_MORT_page%201.jpg" width="196"></a>Publié chez Uncivilized Books en 2018, ce récit était resté inédit en France, malgré les efforts des éditions l’Employé du moi depuis 2015 (entre autre avec <i>Fante Bukowski </i>: 3 tomes jusqu’en 2019) et Revival (<i>Johnny Appleseed </i>en 2019). C’est donc un grand plaisir de découvrir cet album en français permettant enfin de lire en intégralité une partie importante de la bio de cet auteur américain de la scène alternative des années 2010, découvert aux Etats-Unis en 2012 avec <i>The Melancholic Hypo, the young Lincoln</i> chez Fantagraphics. D’autant plus que l’on a déjà eu l’occasion de vivre des passages de l’adolescence de Noah Van Sciver avec <a href="https://www.planetebd.com/auteur/noah-van-sciver/15897.html" target="_blank"><i>Mon aventure torride</i> et <i>Pour l’amour de l’art</i> </a>(L’employé du moi, 2020 et 2021). Les éditions Revival se posent parmi les éditeurs refuges permettant à des comics anciens ou modernes d’être lus par le lectorat français, et ils ont à cette occasion, lancé en août la collection <b><i>Flipside</i></b>, avec rabats (jeu de mot), qui accueille déjà d’autres comics de ce genre. Si vous n’avez rien contre les dessins de type fanzine très « lâché » de la scène alternative et aimez les récits autobiographies sincères et où l’humour est distribué avec talent, n’hésitez pas, ce petit roman graphique de 56 pages saura vous réjouir. On regrettera juste peut être une couverture bien moins sympathique que l'originale, au moins dans sa couleur marron unique. <br><br>FG<span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> <span style="font-size: x-small;"> </span></span><span><span style="font-size: x-small;"> Ci-dessus :</span> l</span><span style="font-size: x-small;">a page titre reprend la<span> </span>couverture américaine originale. <br></span><br><br><b><i>133 rue de l’arbre mort</i>, par Noah Van Sciver</b><br>Éditions Revival (14€) - ISBN : ISBN : 979-10-96119-57-8<br>Paru en Août 2022<br><br>Relire l<a href="http://bdzoom.com/138861/interviews/138861/" target="_blank">'interview de Noah Van Sciver lors d'Agoulême 2019 ici. </a><br></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-72402080516132268942022-11-06T23:55:00.000+01:002022-11-07T18:38:08.170+01:00Zombie World : un vingt-cinquième anniversaire fêté dignement !<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisa-CXKdlHTt491XpoMlZVt2ThnKu-nwSx_YVkCmVWCr9lKRr-j-yCxZSFzFmN-i8CnwIqD_vDHm-PVekoF3w0I2ja1J2NQgQQuDmzbzWpAe7B8m_WTtFTav8w5Iw7rMSnidkgpxNaB9fpAzbxw-0aztakvgYorQL2kO49Vza5OVNHMScgKiSntbpW/s574/zombie-world-tome-1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="574" data-original-width="387" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisa-CXKdlHTt491XpoMlZVt2ThnKu-nwSx_YVkCmVWCr9lKRr-j-yCxZSFzFmN-i8CnwIqD_vDHm-PVekoF3w0I2ja1J2NQgQQuDmzbzWpAe7B8m_WTtFTav8w5Iw7rMSnidkgpxNaB9fpAzbxw-0aztakvgYorQL2kO49Vza5OVNHMScgKiSntbpW/s320/zombie-world-tome-1.jpg" width="216" /></a></div>25ème anniversaire de la parution de cet album clé dans la carrière de l'auteur d'Hellboy et réédition aux petits oignons et en couleurs. <br /><br />Une sarcophage Hyperboréen récemment acquis doit être la pièce maîtresse d'une aile dédiée du musée de Whistler, Massachusetts. Sauf que...la momie présente à l'intérieure est un sorcier puissant vieux de 42000 ans qui était jusque là prisonnier de son coffin. Son influence, seulement contrainte, va néanmoins lui permettre de se délivrer, et de mettre en place son projet ultime : trouver une reine et réveiller les morts...<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqHosl7xV8WNbdSQOJ9L-t8I7f7zmT2Y2kgd0cHyaim7Q689f4G-gzIacBRJBCLRIpkvAHkbY9LxphwipYUlgX7qRYI0BJcp8lDEB5K6Jz6cm89YuB3G51v7WJdrqmLTfQdrLFoVIj2xAu-A1zAxBKDEfD3aM9FfyRdBPK1Pkr75WzxGA_6CkhW5AG/s1080/312811896_470644845044724_2523806504286946983_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1074" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqHosl7xV8WNbdSQOJ9L-t8I7f7zmT2Y2kgd0cHyaim7Q689f4G-gzIacBRJBCLRIpkvAHkbY9LxphwipYUlgX7qRYI0BJcp8lDEB5K6Jz6cm89YuB3G51v7WJdrqmLTfQdrLFoVIj2xAu-A1zAxBKDEfD3aM9FfyRdBPK1Pkr75WzxGA_6CkhW5AG/s320/312811896_470644845044724_2523806504286946983_n.jpg" width="318" /></a><br /><p>Paru une première fois en 1997 chez Albin Michel dans un format souple et en Noir et blanc, ce récit écrit par <b>Mike Mignola</b> mais dessiné par son ami Pat Mc Eown est à resituer dans son contexte. En 1997, si le personnage culte de Hellboy est déjà connu des lecteurs français, c'est seulement avec quatre premiers albums publiés par Dark Horse France, où le démon cornu travaille encore en solo et s'adresse à un public encore bien spécialisé. L'univers très particulier de Mignola et ses références lovecraftiennes n'étaient de plus pas encore ce qu'ils sont devenus depuis, tout comme la mode des <b>Zombies</b>, devenue tellement évidente depuis la série <i>Walking Dead</i> débutée seulement en 2005. D'ailleurs ce récit mêlant les deux univers, plus celui de Robert Howard, avec la référence Hyperboréenne, amène une première tentative de travail en équipe que le scénariste développera seulement à partir de 2002 avec la série parallèle à Hellboy : <b>BPRD.</b> Ici, il ajoute un ton teinté d'humour, ne permettant qu'à moitié de prendre au sérieux son histoire et en tous cas son personnage de sorcier, mais aussi l'équipe le combattant lui et ses zombies, menée par le major Damson. L'auteur l'explique d'ailleurs sans détour dans la postface de l'album, arguant qu'il s'est davantage agit d'une boutade, d'un défi auprès de son éditeur, que d'un projet plus conséquent. Cette histoire, s'étalant au long de trois comics et 66 pages, est en effet assez simple en fin de compte, et nous laisse un peu sur notre faim. Il est par contre évident qu'il s'agit d'un tremplin <br />pour le Mignola Verse à venir. Concernant son collègue <b>Pat Mc Eown</b>, qui avait fait ses preuves de dessinateur et créateur à l'époque avec la série <i><b>Grendel</b></i>, il nous surprend avec un dessin souple et tout en rondeur, se référant beaucoup, d'après ses dires, à Yves Chaland, Roy Crane ou Steve Guarnaccia. <br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdlnWh-Mh1O_F_JqAWGekaGNuwpQ_7MliwelqojWjyrFWisWENU8MIPciuCeBBd-ilU7X6a7DtnqVSqZgeQ4uYAnU8a1bAkPC3TV3q1d-5TR8150M9TFbnHqeq1n6asEdzzIQCotO1bxC5E53SWO5eb3BuKRjDjObwCkZIH2Hkh1KDi82FhCtk0Roe/s622/9791032404096_p_5.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="622" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdlnWh-Mh1O_F_JqAWGekaGNuwpQ_7MliwelqojWjyrFWisWENU8MIPciuCeBBd-ilU7X6a7DtnqVSqZgeQ4uYAnU8a1bAkPC3TV3q1d-5TR8150M9TFbnHqeq1n6asEdzzIQCotO1bxC5E53SWO5eb3BuKRjDjObwCkZIH2Hkh1KDi82FhCtk0Roe/s320/9791032404096_p_5.jpg" width="206" /></a></p><p>Effectivement, celui-ci s'inscrit pleinement dans les canons américains de l'époque et de chez Dark Horse, où des auteurs influencés par l'Europe donnaient à voir autre chose du comics. On pense plutôt, et entre autre, à Dean Haspiel et Paul Chadwick. Le fait de bénéficier des couleurs très agréables de <b>Pamela Rambo,</b> apporte un plus indéniable sur cette édition cartonnée particulièrement soignée, au papier épais et aux bonus nombreux, dont un cahier graphique de Pat Mc Eown annoté mais aussi les dessins de couvertures noir et blanc et couleur de Mike Mignola et ses pages de garde magiques. Si vous aimez ces ambiances, ces auteurs, n'hésitez pas un instant, car au delà de son importance historique, ce récit est présenté dans une édition quasi bibliophile (et à prix sympa) imposant le respect et prouvant que la forme peut valoir parfois autant que le fond. Bravo. <br /><br />FG<br /><br /> <br /></p><p><i><b>Zombie World : le maître des vers</b></i><br />Pat Mc Eown et Mike Mignola, Pamela Rambo<br />Éditions 404 comics (14 €) - ISBN : 979-10-32404-09-6 <br /></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-33630734738713480232022-10-25T21:21:00.006+02:002022-10-31T21:35:11.664+01:00Lovecraft par Enrique Breccia, édition Ilatina décembre 2022<p></p><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjFYqex7_-vrIk0ACS9uf0uRk28lhbYkidt0hxm-HfZCN2PuD4QOk-iLiYscEkDpRkgn1UUoQlquq68UJ3KPD9spBetI8Pgq_uWFKUOmPGVZ7025tSmM2_bUEx21WncmAUkAnEJpxkbTwXu58tXtI5CTKcWMRbdHZhJV0QWYi-pLxwZFzCmSFODyeW/s2048/Lovecraft%20Ilatina.couv1.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1360" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjFYqex7_-vrIk0ACS9uf0uRk28lhbYkidt0hxm-HfZCN2PuD4QOk-iLiYscEkDpRkgn1UUoQlquq68UJ3KPD9spBetI8Pgq_uWFKUOmPGVZ7025tSmM2_bUEx21WncmAUkAnEJpxkbTwXu58tXtI5CTKcWMRbdHZhJV0QWYi-pLxwZFzCmSFODyeW/s320/Lovecraft%20Ilatina.couv1.jpg" width="213" /></a>Réédition remaniée et plus luxueuse d'un album paru en 2004, cette publication est un bijou narratif et graphique du grand <b>Enrique Breccia</b> à ne pas manquer ! <br /><br />Providence, New Hampshire, 1895 : le petit Edward Lovecraft, fils unique, est un enfant précoce, sachant déjà lire et écrire à cinq ans. Issu d'une famille relativement bourgeoise, il passe surtout du temps auprès de sa mère, et de son grand-père, lui lisant des histoires de fantômes. C'est sans doute ce qui lui donne ces drôles d'idées ainsi qu'une attitude peu sociable. Il faut dire que le pauvre a vu son père hospitalisé cette année en institut psychiatrique, pour des démences inexpliquées. Pourtant, ce dernier a fait allusion à un livre maudit qu'il faudrait détruire : le <i><b>Necronomicon</b></i>, qu'Edward a subtilisé et garde désormais sous son lit. Un jour, appelé par les voix que seul lui entend, il va aller le cacher à <b>Arkham</b>, la ville imaginaire remplie de monstres. Ce sont ces voyages de plus en plus réguliers là-bas qui vont lui donner matière à écriture, faisant de lui un des auteurs de fantastique les plus réputés de son époque, jusqu'à aujourd'hui. </p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9QFO3Z-1GKiVvdRePwbDqk2QIH9UCFD5BR6t9md3l36znrD4o5E2AOxFjZK1bHAwwfotTof2_a3clSfXzJM8RUL_2yKYpXwkf107KdOhY8Lvk78ToXN2jVydnGoc9q6YoKY8hu0DndWIiQtEIMzS2dn7HGG8qdYUgr4OKOyk1LesAcwsCZkz_qG8N/s2048/Lovecraft%20Ilatina.%20couv%20speciale.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1375" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9QFO3Z-1GKiVvdRePwbDqk2QIH9UCFD5BR6t9md3l36znrD4o5E2AOxFjZK1bHAwwfotTof2_a3clSfXzJM8RUL_2yKYpXwkf107KdOhY8Lvk78ToXN2jVydnGoc9q6YoKY8hu0DndWIiQtEIMzS2dn7HGG8qdYUgr4OKOyk1LesAcwsCZkz_qG8N/s320/Lovecraft%20Ilatina.%20couv%20speciale.jpg" width="215" /></a><span style="font-size: x-small;"> <br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPg8qFGCg3pfrQswXYyhneUdtukADjxmB0Mwmjg_05joe9Sl9vNg2d-Qcm2iRqtv5AhM-obMUlzxITEZBrLKkxPnzvsNCrNYViC_8fFbQgxWk3V5VOmETmcYIa1DURUL08161BXn4x-Y5Zyk1Lj_mGNQ9UHk6Yx7yTFJXEEJt3MEuirlEY9MTRE-Fc/s945/Lovecraft%20Ilatina%203.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="945" height="186" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPg8qFGCg3pfrQswXYyhneUdtukADjxmB0Mwmjg_05joe9Sl9vNg2d-Qcm2iRqtv5AhM-obMUlzxITEZBrLKkxPnzvsNCrNYViC_8fFbQgxWk3V5VOmETmcYIa1DURUL08161BXn4x-Y5Zyk1Lj_mGNQ9UHk6Yx7yTFJXEEJt3MEuirlEY9MTRE-Fc/s320/Lovecraft%20Ilatina%203.jpg" width="320" /></a> <br /></span><br /><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">Ci à droite la magnifique couverture limitée à 150 ex de cette nouvelle édition :</span></span></p><p> <br />Paru une première fois en 2004 aux éditions Soleil, cet album, quelque peu passé inaperçu à l'époque, revient en force alors que le maître argentin Enrique Breccia n'a jamais connu autant de publications dans notre pays depuis 2020. Il faut dire que les éditions Ilatina menées par Thomas Dassance, et spécialisées dans les œuvres argentines, ont particulièrement misent en avant un auteur dont on ne connaissait jusque là qu'une miette de son importante production. Ceci grâce à la série phare <i><b><a href="http://www.brucetringale.com/alvar-mayor-la-legende-de-lor-noir-argentin/" target="_blank">Alvar Mayor</a>,</b></i> mais aussi au One shot couleur <a href="https://www.planetebd.com/bd/ilatina/d-une-rive-a-l-autre/-/45143.html" target="_blank"><i><b>D'une rive à l'autre</b></i>,</a> tandis que les éditions Black and White ont proposé le superbe épisode <a href="http://www.brucetringale.com/captain-jack-une-aventure-de-tex/" target="_blank"><i><b>Captain Jack</b></i> de la série western <i><b>Tex</b></i></a>. Bien que d'autres nombreux récits noir et blanc ou couleur, plus anciens, et initialement publiés dans des revues d'Amérique du sud ne soient toujours pas traduits chez nous, souvent pour des questions de droits mais aussi à cause de scénarios parfois trop référencés culturellement et hermétiques aux lectorats français<b> (1)</b>,<b> </b>il n'en demeure pas moins que cette longue histoire, produite initialement aux Etats-Unis pour les éditions Dark Horse en 2004, méritait une remise en lumière.</p><p></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFZ8lQ5Q5h9H5GoKRCXPzPOJtOo58UhAoNOY2AuRd3hfmGMcClFfaP5pBSvGCzHspMVs7DTu_ZhlVDn3t79at_Yf5kWOhXD0sfnXGHNgzuCdoW-GsuPbjt2_l7P4pcqok8QO_Esv4b0JkVzybKqfp3LvZI5cU8v0SkxuwXbKcn2Xv-3vYpOuCuJGVS/s1144/Lovecraft%20Ilatina%202.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="906" data-original-width="1144" height="253" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFZ8lQ5Q5h9H5GoKRCXPzPOJtOo58UhAoNOY2AuRd3hfmGMcClFfaP5pBSvGCzHspMVs7DTu_ZhlVDn3t79at_Yf5kWOhXD0sfnXGHNgzuCdoW-GsuPbjt2_l7P4pcqok8QO_Esv4b0JkVzybKqfp3LvZI5cU8v0SkxuwXbKcn2Xv-3vYpOuCuJGVS/s320/Lovecraft%20Ilatina%202.jpg" width="320" /></a></p><p>Il faut pointer le travail magnifique artistique d'Enrique Breccia, qui, alors qu'il n'avait pas encore commencé son travail sur la série couleur <i><b>Les sentinelles </b></i>avec Xavier Dorison en 2008, proposait déjà un travail pluritechniques formidable dont il utilisera certaines spécificités en France. On peut d'ailleurs aisément deviner que c'est à partir de ce travail proposé par les éditions Soleil que les deux auteurs ont été mis en relation. Le dessinateur alterne en effet travail au trait colorisé dans une technique subtile et sur fond blanc - que l'on retrouvera sur <i>les Sentinelles </i>- pour les passages biographiques documentés de Lovecraft, avec une technique d'aquarelles aux couleurs un peu plus vives et sur fond entièrement noir, pour les passages "psychotiques". Ces derniers sont traités de manière plus aérées, au moyen de quatre à
six cases maximum, là où les autres planches, faisant davantage appel
aux hachures, peuvent en compter jusqu'à sept. Les ambiances du début du
vingtième siècle sont superbement rendues, et les personnages sont
animés de manière très dynamique, tout comme leurs visages sont
expressifs sans être figés ou caricaturaux.</p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWWL_4hFlvwmIfqZg3ORzrvF1BqaGJ1emvKgZfAthqUXEoYRElM_IotzVVrGFJBeOCZo2UfkyMorod141PpNbAsY6YJ4ucVBq8jCGhr9BeJ_g_6Ck9RSTcT6dxr7BmnCUoqmBRTyme3S3N6ab7bYCAMUG1QJoVkbXwAeJ1W45-QgyMNTHCr4UH82OI/s6968/Lovecraft%20p8ILatina.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="6968" data-original-width="5078" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWWL_4hFlvwmIfqZg3ORzrvF1BqaGJ1emvKgZfAthqUXEoYRElM_IotzVVrGFJBeOCZo2UfkyMorod141PpNbAsY6YJ4ucVBq8jCGhr9BeJ_g_6Ck9RSTcT6dxr7BmnCUoqmBRTyme3S3N6ab7bYCAMUG1QJoVkbXwAeJ1W45-QgyMNTHCr4UH82OI/s320/Lovecraft%20p8ILatina.jpg" width="233" /></a></p><p>Enrique Breccia rend justice avec talent et un grand respect, pour l'œuvre originale de <b>Hans Rodionoff</b>, qui a écrit de son côté un hommage de belle facture au romancier maudit de Providence, prenant bien évidemment, quelques libertés au passage. Là où de très nombreux récits concernant Howard Lovecraft ont paru ces vingt dernières années, proposant plutôt des adaptations de ses histoires les plus célèbres - on pourra citer le <i>Chtulu</i> par Alberto Breccia, <i>Les adaptations </i>de INJ Culbard chez Akileos entre 2011 et 2015<i>), L'Invisible et autre contes fantastiques </i>(Erik kriek, Actes Sud l'An2, 2012)<i>, Les chefs d’œuvres de</i>, par Gou Tanabe (6 tomes chez Ki oon 2018-2022) - Hans Rodionoff a choisi de mettre en lumière la vie de l'auteur culte. Débutant avec son enfance quelque peu traumatisante, il choisit de valider la thèse de la réalité du livre maudit le <b>Neonomicon</b>, de l'arabe fou Abdul al-Hazred, pour ouvrir les portes de la folie supposée de son détenteur. C'est ainsi que le jeune Lovecraft, comme tout ceux qui auront été en présence de ce grimoire, va voguer sans arrêt entre passages "hallucinés", (ou supposés tels) le transportant à Arkham, ville parallèle de Providence, et porte vers l'univers des grands anciens, terre de monstres et de terreurs indicibles, et moments plus apaisés, en compagnie de la seule femme qui s'intéressera à lui, la belle <b>Sonia</b>. Malheureusement une fois contactée, cette "croyance", telle une maladie incurable, ne pourra être dissipée et ne quittera plus l'auteur, lui permettant certes de devenir célèbre, mais l'isolant à jamais de toute vie sociale normale. Une vision biographique adulte dans une ambiance graphique comics rappelant les délires du dessinateur sur <i>Swamp Thing</i>, menée avec beaucoup de finesse.</p><p> </p><p>Il reste dix jours pour profiter de cette superbe édition en avant-première, contenant un Artbook et la possibilité d’obtenir un des 150 exemplaires à la couverture inédite (ainsi que d'autres bonus cadeaux si 200% atteints). <br /><br />FG<br /><br /><span style="font-size: x-small;"><b> (1)</b> On reviendra très bientôt sur ces œuvres (<i>El Suenero, Guerres du désert.</i>..) dans un dossier à paraitre sous forme d'un fanzine spécial fin 2022. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0PBrd7P5RVFNH3tadgVL08OcEvG9jjYdnxAzo6eSs40lV5LDxJm39ekTnCSoENNZOOrXVHVGtRissKlHcLJbOyeuCE1lFRdvdrEHh07xRO2PkuIgglE0MxaqT9Pq2qLKqxj1BUmSZ84WFbAwpsN2pX-OfgP92pGEMaayYOGJ43DcBzQ2hmstwJI4D/s939/Lovecraft%20Ilatina%204.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="912" data-original-width="939" height="311" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0PBrd7P5RVFNH3tadgVL08OcEvG9jjYdnxAzo6eSs40lV5LDxJm39ekTnCSoENNZOOrXVHVGtRissKlHcLJbOyeuCE1lFRdvdrEHh07xRO2PkuIgglE0MxaqT9Pq2qLKqxj1BUmSZ84WFbAwpsN2pX-OfgP92pGEMaayYOGJ43DcBzQ2hmstwJI4D/s320/Lovecraft%20Ilatina%204.jpg" width="320" /></a></p><p></p><p style="text-align: center;"></p><p></p><p>Le lien vers la campagne en ligne : <a href="https://fr.ulule.com/lovecraft-bd/">https://fr.ulule.com/lovecraft-bd/</a><br /><br />
- Caractéristiques techniques de cette édition exceptionnelle :
144 pages intérieures, taille: 30 x 21.5 cm, couverture cartonnée reliure cousue avec filetranche. Intérieur papier couché mat 150g.<br /><br />- Caractéristiques techniques de l’Artbook livré avec toute précommande : 32 pages intérieures ; taille : 16x23 cm, couverture cartonnée reliure cousue. Intérieur papier couché mat 150 g.</p><p></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrxL7ZVfHqhcJiPjn72QCMfM1PAWjQ0qQ3SkOV0Y8rr8lkGa3m1gXmhbwrsGY_t9uPgsBMzxfLHEb810GOBmZq9jmt866oaA3wAFUONjdEM0UcyanrV29bjn_vGoVLfFzeSurFgoGZAZDMfZ5KoolHTDX8sTKJ8vwld2WZQ2wiN_kC63HJIHeajw2D/s760/826b79144dc5e23153f58646563bcc46b27b3b447f3fa633594f5cb208c976dc.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="537" data-original-width="760" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrxL7ZVfHqhcJiPjn72QCMfM1PAWjQ0qQ3SkOV0Y8rr8lkGa3m1gXmhbwrsGY_t9uPgsBMzxfLHEb810GOBmZq9jmt866oaA3wAFUONjdEM0UcyanrV29bjn_vGoVLfFzeSurFgoGZAZDMfZ5KoolHTDX8sTKJ8vwld2WZQ2wiN_kC63HJIHeajw2D/s320/826b79144dc5e23153f58646563bcc46b27b3b447f3fa633594f5cb208c976dc.jpg" width="320" /></a></p><p><br /><br /></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-73857103165360893092022-10-15T14:00:00.000+02:002022-10-15T17:09:42.932+02:00Un cri lointain et une promenade en enfer, chez Black River<p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEqAM4cDRy2rkw5Ptt4HHz4iwbRP-QVimj2whUIAs2apXQ0oLHCUndHk9lyDqm_ZKF_cIDLsTQlgEYWu20bxvAc3013bO6VhpvNtAK8GGqPj1Tud3KeDp3QJkzl1_W8tFTHCLI-28da9SG5FDGv8g60zvcEEBkgF0ArCLX859bgEtRHaDzvQWOmFpE/s561/9782384260096ORI.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="561" data-original-width="351" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEqAM4cDRy2rkw5Ptt4HHz4iwbRP-QVimj2whUIAs2apXQ0oLHCUndHk9lyDqm_ZKF_cIDLsTQlgEYWu20bxvAc3013bO6VhpvNtAK8GGqPj1Tud3KeDp3QJkzl1_W8tFTHCLI-28da9SG5FDGv8g60zvcEEBkgF0ArCLX859bgEtRHaDzvQWOmFpE/s320/9782384260096ORI.jpg" width="200"></a><i><b>Farcry le rite initiatique</b></i><br>Bryan Edward Hill, Geraldo Borges, Michael Atiyeh<span itemprop="isbn"></span><br><br>Deuxième livraison du label Black River, ce thriller intéressant n'arrive cependant pas à dépasser ses ambitions.<br><br>Le jeune Diego Castillo vient d'avoir treize ans et son père , Anton Castillon "El présidente", un homme puissant mais cruel, l'amène dans la jungle pour un rite initiatique. Lui racontant lees histoire de trois hommes puissants déchus, Vaas Monténégro, Pagan Min et Joseph Seed, il va lui enseigner les arcanes du <i>Leader ship </i>à sa sauce. <br><br>Comme l'explique le résumé au dos du One shot, ce comics parlera aux amateurs du jeu Ubisoft connaissant déjà ces trois personnages. Pour les autres, le lisant en pensant trouver un thriller un peu fantastique, vu la couverture peinte magnifique de Matt Taylor, et l'ambiance graphique intérieure plutôt séduisante de Geraldo Borges, la déception sera un peu de mise. En effet, alors que l'on suit nos protagonistes s'enfoncer dans la noirceur de la jungle et des non dits entre un père et son fils, tous deux en ressortent, indemnes, et repartent comme si de rien n'était...vers de nouvelles aventures. Le sentiment de chute avortée est fort et la déception d'avoir manqué un récit bien plus puissant très présent. Si ce livre n'était qu'un prologue à une série à venir, passe encore, mais là, il est sensé se suffire à lui-même. Un prologue, c'est cela. Et c'est un peu juste pour 80 pages cartonnées. <br><br><br><i><b>Walk Through Hell T1: une promenade en enfer. </b></i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1wQ6t_JECuNOMkkDhbw2yAWdDwgs2dNRhxXWmv9wU-OjAl9ATe8DsIy9-Py5ajITKOb4Y6Vz7VTPsG6zpWukkK2XyPsR3s-uh_2S-uZqOSMsKrtB1-4gWiYJnrUaoY-dhnoEyPl-tE4t2gut0zfBGJPqapMIvAyp-WWFduK6JOZpVsd1adw8JBrWn/s573/9782384260102ORI.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="573" data-original-width="351" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1wQ6t_JECuNOMkkDhbw2yAWdDwgs2dNRhxXWmv9wU-OjAl9ATe8DsIy9-Py5ajITKOb4Y6Vz7VTPsG6zpWukkK2XyPsR3s-uh_2S-uZqOSMsKrtB1-4gWiYJnrUaoY-dhnoEyPl-tE4t2gut0zfBGJPqapMIvAyp-WWFduK6JOZpVsd1adw8JBrWn/s320/9782384260102ORI.jpg" width="196"></a><br>Garth Ennis et Goran Sudzuka <span itemprop="isbn"></span><br><br>Un nouveau Garth Ennis devrait être un gage de bon comics. Celui-ci, proposé par ce nouveau label français surtout spécialisé en adaptation de licences de jeux vidéo, laisse cependant un sentiment mitigé. <br><br>Tandis qu'ils enquêtent sur des crimes pédophiles commis en série dans leur région, deux inspecteurs du FBI sont appelés pour rejoindre une équipe du Swat et des collègues à eux dans un entrepôt où se déroule une action difficile semble t-il. Les collègues ne sont pas ressorti du grand bâtiment plongé dans l'obscurité, et l'équipe du Swat se fait exploser le caisson en équipe au sein de leur fourgon. Mais que se passe t-il au sein de cet entrepôt ?? Les agents spéciaux Shawn et Mc Gregor ne vont pas tarder à l'apprendre...quoi que tout ce qu'ils vont vivre défie l'imagination et...la réalité. <br><br>Partant d'un pitch hyper intéressant, original et prenant (on retrouve l'étrangeté propre aux scénarios de l'auteur anglais bien connu), avec un zeste ici de démence toute lovecraftienne, dans les traces d'Alan Moore et Jacen Burrows, <i>Walk Through Hell </i>dérape cependant vite dans un amalgame de ficelles scénaristiques, pouvant laisser le lecteur très perplexe. Reconnaissons un talent à Garth Ennis, mais il fait cela dit partie de ces scénaristes pris dans leurs propres jusqu'au-boutismes. A vouloir toujours étendre ses limites, d'étrangeté, d'horreur, "d'originalité " !? celui-ci propose des histoires loooongues, alambiquées, tirées par les cheveux, voire : mortelles ...d'ennui. Ce premier tome serait réussi si la réalisation ne donnait pas envie de passer des pages...toutes les quatre pages, nous montrant les agents échangeant autour d'une tasse de café. Bien dommage, parce que ce récit associant thématique de Serial killer, horreur psychologique et fantastique aux dessins réussis de Goran Sudzuka et à la couverture très réussie d'Andy Clare, est plutôt engageant au premier abord. <br>A...suivre, pour la dernière cigarette, ou bien une seconde chance ? <br><br>FG<br></p><p><br></p><p><i><b>Farcry le rite initiatique</b></i><br>Bryan Edward Hill, Geraldo Borges, Michael Atiyeh<br>Black River (15,90€) - ISBN : <span itemprop="isbn">9782384260096</span></p><p><span itemprop="isbn"><i><b>Walk Through Hell : une promenade en enfer. </b></i><br>Gary Ennis et Goran Sudzuka <br>Éditions Black River (18,90€) - ISBN : <span itemprop="isbn">9782384260102</span> <br></span></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-57275960450929252262022-10-14T21:56:00.008+02:002022-10-15T13:50:04.458+02:00Sergio Tisselli : les dernières aquarelles...<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8HcNCWjD8el_5YZonSB4G8al0X6LCSx-suU8gXwsOdjZ05QkM4grmJhyRofrmrlWwXHUDxTLryzkN91n-PSSRDmxdlWjWExlRC5Lpu4xvZKsNzSZKx8UVmj2B9tt2xJr0pYb9OaIAl5p5Dz4-A39We6iy60rxiYVlTNnvcpMUq_-N-Va7Yjz27dXn/s3834/IMG_20221011_205332.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3834" data-original-width="2702" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8HcNCWjD8el_5YZonSB4G8al0X6LCSx-suU8gXwsOdjZ05QkM4grmJhyRofrmrlWwXHUDxTLryzkN91n-PSSRDmxdlWjWExlRC5Lpu4xvZKsNzSZKx8UVmj2B9tt2xJr0pYb9OaIAl5p5Dz4-A39We6iy60rxiYVlTNnvcpMUq_-N-Va7Yjz27dXn/s320/IMG_20221011_205332.jpg" width="226" /></a></div>C'est un drame survenu juste après le festival d'Angoulême 2020 et alors
que le dessinateur italien apprécié de tous s'était attaché à commencer
le troisième tome des aventures du sergent Keller, entamées en 2017 avec <i>Le Chemin du couchant</i>, créées avec son ami
<b>François Corteggiani</b>. Tous deux avaient été mis en contact par Michel
Jans, des éditions Mosquito, quelques temps avant et je l'attendais avec
impatience et avec toute l'équipe à Roanne, où il était prévu qu'il vienne avec son autre ami
et compatriote Lele Vianello, dans le cadre du festival BD d'Ambierle, se
déroulant en septembre. Décédé subitement en mai, cela ne put se faire,
et Lele vint seul. <br /><br />Je me souviendrai toujours avec émotion de la
gentillesse de ce monsieur, de cet artiste aux aquarelles flamboyantes,
auprès duquel j'eu la chance et l'honneur de partager un repas cette année là à Angoulême, grâce à
Michel Jans, mais dont je ne pu me faire dédicacer un album,
profitant pleinement du moment présent, et souhaitant laisser ses fans, nombreux sur le stand de l'éditeur, mais surtout trop certain de pouvoir en profiter plus avant quelques mois plus tard...<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKfDEA8TsdvrR_l-TmB8SHtrP7zFJptX--gTc4AFPmcpPX7qNbxgXFkdeXWzhShoXbqChw-PEYmiL1Pgl4nZa7ZbXvB4-pUpUwsItILl58Qu0CS0MpiticsVssG5VXxvR4kOY7wGrT-UUwm1O60VpnYJhFkFbS6j5eezEVJAWSYclSyEhbqK-OlpLs/s2048/144588329_10158824081710782_6005697902647257061_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKfDEA8TsdvrR_l-TmB8SHtrP7zFJptX--gTc4AFPmcpPX7qNbxgXFkdeXWzhShoXbqChw-PEYmiL1Pgl4nZa7ZbXvB4-pUpUwsItILl58Qu0CS0MpiticsVssG5VXxvR4kOY7wGrT-UUwm1O60VpnYJhFkFbS6j5eezEVJAWSYclSyEhbqK-OlpLs/s320/144588329_10158824081710782_6005697902647257061_n.jpg" width="240" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Sergio content de m'assurer de sa présence à Ambierle...<br /></span><span style="font-size: x-small;">© Photo : Franck Guigue</span></div><div><br />Ce mois d'octobre 2022, les éditions Mosquito publient, à l'occasion de la parution du tome 3 de ce western très
sympa <b>(1)</b>, une <b>brochure hommage</b> spécialement dédiée à l'ami de Michel et François parti trop tôt. De
nombreux autres copains témoignent, avec des textes entourés de nombreux inédits, des photos, au sein d'une publication limitée à 250 exemplaires offerte pour l'achat de
deux albums Mosquito. Celle-ci se rangera évidemment aux cotés de la précédente, consacrée à
Sergio Toppi. <br />Deux Sergio, deux très grands artistes, deux pertes
immenses, dont Michel Jans poursuit la sauvegarde de la mémoire.<br /><br />FG<br /><br /><b>(1)</b> <a href="https://www.planetebd.com/bd/mosquito/l-ange-exterminateur/-/49595.html" target="_blank">Voir ma chronique de <i><b>L'ange exterminateur</b></i> sur Planete BD </a><br /><p></p><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYhouGasivAYig5XUnx77uJvdEmI_tA7o2Tp7QSGEF_3jjJbknwRqKY59wy84e96237isQ_3jZM5Qb3_qb5nHJiqeVLOV2xrf7BqGxY11kQn6wmYEc6nAfPK8KDAVvXc5GWAf-pUoEnJvzopiST52S34fSnLkjKf70z7rpxJ2T_JUHLichjzXHO-Wk/s3347/IMG_20221011_205303.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3347" data-original-width="2368" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYhouGasivAYig5XUnx77uJvdEmI_tA7o2Tp7QSGEF_3jjJbknwRqKY59wy84e96237isQ_3jZM5Qb3_qb5nHJiqeVLOV2xrf7BqGxY11kQn6wmYEc6nAfPK8KDAVvXc5GWAf-pUoEnJvzopiST52S34fSnLkjKf70z7rpxJ2T_JUHLichjzXHO-Wk/s320/IMG_20221011_205303.jpg" width="226" /> </a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Le 4eme de couverture.</span> <br /></div><pre class="moz-quote-pre" wrap=""></pre></div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi--kxPNtaRejmFAnUHYqcYvfzOxAgEOC5m_I2DDJXcJj55PFHQXNXRqdo7xKKeUXRua2vpKikH0P_7PGZOGvcpRQUqcxo_RWPwMl1nFYr-iX5nV1C0QtzfZzpaudPxxvJNdCtYJkuCqfCfFBW4eEMlNuZPPnMogl-eW6gDnTZDNWPN280RtSjn11if/s3617/IMG_20221011_205134.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2696" data-original-width="3617" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi--kxPNtaRejmFAnUHYqcYvfzOxAgEOC5m_I2DDJXcJj55PFHQXNXRqdo7xKKeUXRua2vpKikH0P_7PGZOGvcpRQUqcxo_RWPwMl1nFYr-iX5nV1C0QtzfZzpaudPxxvJNdCtYJkuCqfCfFBW4eEMlNuZPPnMogl-eW6gDnTZDNWPN280RtSjn11if/s320/IMG_20221011_205134.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxpdp4yqT6T5cuprTPaPzB_u24QxVlRNrwEhpJy_RYgnkvOwx-EKBxjKdP6XYxoQVrGIAiL6QXK7ssHc0gL77YVl-AfWywZGkkSDV1PZOHacyK5pvUnZU_2nSLCvVYtNnWI2G7ROY7CM0H4w3u-Ksiz5ez9qhd0ajpnN-JpQy1tzCdtwWxo-yOFRtR/s3597/IMG_20221011_205212.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2644" data-original-width="3597" height="235" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxpdp4yqT6T5cuprTPaPzB_u24QxVlRNrwEhpJy_RYgnkvOwx-EKBxjKdP6XYxoQVrGIAiL6QXK7ssHc0gL77YVl-AfWywZGkkSDV1PZOHacyK5pvUnZU_2nSLCvVYtNnWI2G7ROY7CM0H4w3u-Ksiz5ez9qhd0ajpnN-JpQy1tzCdtwWxo-yOFRtR/s320/IMG_20221011_205212.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ7rj5KiW4vHJHyxM7HvPSv6Y7v7VhC8-q61O3GCPDBfSkgkWEtVDP6qZwA2RIL22K9PRSXKtVPKWikICSznTVY17MD4GwRNoYkCk1bpJb8e-Jlvn-b0y0GU5NP1VJXCf4tkaZubYISYFRQi8hjtrpYhHd8t1WEblOR5KQJHCTOAa7CPbrmISx3opF/s3411/IMG_20221011_205147.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2683" data-original-width="3411" height="252" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ7rj5KiW4vHJHyxM7HvPSv6Y7v7VhC8-q61O3GCPDBfSkgkWEtVDP6qZwA2RIL22K9PRSXKtVPKWikICSznTVY17MD4GwRNoYkCk1bpJb8e-Jlvn-b0y0GU5NP1VJXCf4tkaZubYISYFRQi8hjtrpYhHd8t1WEblOR5KQJHCTOAa7CPbrmISx3opF/s320/IMG_20221011_205147.jpg" width="320" /></a></div><p></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Ci-dessus les travaux préparatoires et premières aquarelles de l'album inabouti. </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsJmi-5nkVHz8vptlVgz3VHVmaU8mqiS0m04vShEq3x24F3YhDK9LL3qs9HRA_cCPP4oHwEgq7TzmjWu6KVHw1lU1BtACfPo9oeyNxzjSLUAg_b4QznzoQjUEzQfFnwtCWVjamC3flrWZqLThX0yR2A8XxAg4MqptWulwun66Ep9LRXBRAukC9OAjd/s850/ob_a6a57f_cheminducouchant-10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="850" data-original-width="622" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsJmi-5nkVHz8vptlVgz3VHVmaU8mqiS0m04vShEq3x24F3YhDK9LL3qs9HRA_cCPP4oHwEgq7TzmjWu6KVHw1lU1BtACfPo9oeyNxzjSLUAg_b4QznzoQjUEzQfFnwtCWVjamC3flrWZqLThX0yR2A8XxAg4MqptWulwun66Ep9LRXBRAukC9OAjd/s320/ob_a6a57f_cheminducouchant-10.jpg" width="234" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Un style flamboyant, c'est ça.<br />©Sergio Tissellli/éditions Mosquito<br />(Image ci-dessus tirée du "Chemin du couchant")</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Les autres : tirées de la brochure hommage. </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibr8K3oBHn_Mmqa6vPjCgxMif7mOEyJye09q9Syod7-4uIWMmQmkc8KRg7zTtN-P4ZiRapBXVZW_jYi68VjM5-mbMK_wl6WjDJRHXl0lDHQ1lfs8QooLYxQNO2PUNFwUlyJD5ISI43g-8iRlsDXQ5BfddAfRFM3wbw5PKWuCGZQHrH7gDh6QPA4BgC/s737/Grenoble%20Tisselli%202018.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="737" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibr8K3oBHn_Mmqa6vPjCgxMif7mOEyJye09q9Syod7-4uIWMmQmkc8KRg7zTtN-P4ZiRapBXVZW_jYi68VjM5-mbMK_wl6WjDJRHXl0lDHQ1lfs8QooLYxQNO2PUNFwUlyJD5ISI43g-8iRlsDXQ5BfddAfRFM3wbw5PKWuCGZQHrH7gDh6QPA4BgC/s320/Grenoble%20Tisselli%202018.jpg" width="217" /></a></div><br /></span><span style="font-size: x-small;">L'affiche du festival BD de Grenoble 2018<br /></span><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaVoIeKTbguzq-VlU-df6P1FWPZvpR1YfQzypRa5tlmDmimcGOEszEu2bgO9U0hY0N7vLsUnKoVLfPgx2Ln8xHAhkpcMEcqqDCgtTpYWAwSaArhe3TBIJFWdH6qnAzE_Vxf7ljQzz_TOyc9mlwq5wBgFTYOf68p8uue7SdhF89XnFA0LitAIDO-UoG/s2048/143755654_10158824081625782_3864273055175018170_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaVoIeKTbguzq-VlU-df6P1FWPZvpR1YfQzypRa5tlmDmimcGOEszEu2bgO9U0hY0N7vLsUnKoVLfPgx2Ln8xHAhkpcMEcqqDCgtTpYWAwSaArhe3TBIJFWdH6qnAzE_Vxf7ljQzz_TOyc9mlwq5wBgFTYOf68p8uue7SdhF89XnFA0LitAIDO-UoG/s320/143755654_10158824081625782_3864273055175018170_n.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Sergio Tisselli et Lele Vianelo sur le stand Mosquito, Angoulême 2020<br />© Photo : Franck Guigue</span><br /></div></div><div><br /></div>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-30308372970048547282022-10-07T09:13:00.007+02:002022-10-07T12:54:18.137+02:00Apache Delivery Service : revoilà Tyler Jenkins !<p><i><b></b></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2BUm9OT30pXf--ymfPN0PVd6Qfl3cJq3CDN0Pa9ABw6-kgUyQtTS2tYgzuIV99ZAj3_hLZ19yrZ76vIpJKsP_FpXCckNQ0agK7U3W7WHGoFAwIa48Nh7v7JCpLiTskUzMgV1jHl-bvBOFhl7pyS720G_N1o6oXKe7_4AZaJCGeiv5DOwJ758Nr0U7/s1280/8324566-0139918578-97919.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="832" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2BUm9OT30pXf--ymfPN0PVd6Qfl3cJq3CDN0Pa9ABw6-kgUyQtTS2tYgzuIV99ZAj3_hLZ19yrZ76vIpJKsP_FpXCckNQ0agK7U3W7WHGoFAwIa48Nh7v7JCpLiTskUzMgV1jHl-bvBOFhl7pyS720G_N1o6oXKe7_4AZaJCGeiv5DOwJ758Nr0U7/s320/8324566-0139918578-97919.jpg" width="208"></a></b></i></div>On n'avait pas revu le duo <b>Matt Kindt -Tyler Jenkins</b> depuis <i><b>Black Badge</b></i> (Futuropolis 2020) et surtout l'excellent <i><b>Grass Kings</b></i> (même éditeur français, 2019) même si une mini serie <i><b>Fear case</b></i>
a paru aux États-Unis l'année dernière et reste non traduite à ce jour.
Celle-ci, parue de janvier à avril 2022 vaut le détour. <p></p><p><i><b></b></i></p><p><i><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmqPj0JxLE2_V2-plhhyiqRa5dYwOai3EAcvac7V9yKsEZOcpjL52BwJ7FVqhzzJUflpRd3f4sxbnehQHsYCjFQ7YQ7IAhpIcJSKFSd7L871FGjLPYyLR77i_ydlCWGJIsved5S-yMT0kSVWKDAENp2k74_Hyr8SnCJ4BuErW4URE-zleU2S4drxte/s1280/8370820-5626876418-98491.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="832" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmqPj0JxLE2_V2-plhhyiqRa5dYwOai3EAcvac7V9yKsEZOcpjL52BwJ7FVqhzzJUflpRd3f4sxbnehQHsYCjFQ7YQ7IAhpIcJSKFSd7L871FGjLPYyLR77i_ydlCWGJIsved5S-yMT0kSVWKDAENp2k74_Hyr8SnCJ4BuErW4URE-zleU2S4drxte/s320/8370820-5626876418-98491.jpg" width="208"></a></b></i><b><b>Ernie Nez</b></b>, appelé "l'apache" par ses coéquipiers est un jeune
soldat américain opérant dans la jungle du Vietnam durant le conflit des
années soixante. Il est en fait Navajo et aime parcourir la jungle
plutôt que de rester au camp. Très capable, il sert à repérer les
positions ennemies et les indique aux chasseurs bombardiers incendiaires
pour une "Apache Delivery Service ". Un jour cependant, il est pris
dans un piège et séquestré par un américain très bizarre, sur la piste
d'un trésor de lingots d'or nazis datant de la seconde guerre
mondiale...<br><br>Acheté sur la seule foi des noms des auteurs, ce comics "de guerre"
commence effectivement avec la tonalité des récits du genre, tout en
glissant un ou deux indices d'étrangeté dans trois de ces couvertures :
<i><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi63wgWEwMy_-ypDipJIFr8YNegTyULfVsFdIDE38_7aiVSrMTjbq07EKiFAtWm53x9z3EORMOeqgCAultI5u7-1heAOta29aF_3P7uslLvztx3JP9ejjD8t5COGQWVDrUpuvkD0Jpxphbsg1yimwXZC237X6cYJxru_q5s9XNvic4KeN4zi8j25iSQ/s1280/8416503-2090307996-20760.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="828" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi63wgWEwMy_-ypDipJIFr8YNegTyULfVsFdIDE38_7aiVSrMTjbq07EKiFAtWm53x9z3EORMOeqgCAultI5u7-1heAOta29aF_3P7uslLvztx3JP9ejjD8t5COGQWVDrUpuvkD0Jpxphbsg1yimwXZC237X6cYJxru_q5s9XNvic4KeN4zi8j25iSQ/s320/8416503-2090307996-20760.jpg" width="207"></a></b></i>lingots d'or, squelettes, silhouette fantomatique. Mais le fantastique
ou plutôt l'horreur s'installent assez rapidement. La jungle est un
endroit se prêtant d'ailleurs assez bien aux contexte. <i><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3qubtBf5WtmV89_QvPfHdlQJJjosOCNd9pahA5vBcpokf7iFaU2ti8FJtHS_TAJZvZgjHalhxaJLhjhxiRZ9nMhMxH0M6SUjJ3rfJALpiJrTu1Ig3D67Q7xAwx047_mjpla2M_8TllFtESy3GTwdPqPSHFTywhEL1zfq4OOskMOXXHl9vSRd-gBIn/s1280/8447385-1234940001-B09V3.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="832" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3qubtBf5WtmV89_QvPfHdlQJJjosOCNd9pahA5vBcpokf7iFaU2ti8FJtHS_TAJZvZgjHalhxaJLhjhxiRZ9nMhMxH0M6SUjJ3rfJALpiJrTu1Ig3D67Q7xAwx047_mjpla2M_8TllFtESy3GTwdPqPSHFTywhEL1zfq4OOskMOXXHl9vSRd-gBIn/s320/8447385-1234940001-B09V3.jpg" width="208"></a></b></i>Sans dévoiler
toute l'histoire, on peut dire que Matt Kindt, lorsqu'il travaille avec
Tyler Jenkins, s'autorise des approches scénaristiques davantage
portées sur le <i><b>Pulp</b></i>. Des histoires plus tordues, plus sombres, mais aussi moins longues, moins "intellectuelles". <br>Le
format mini série convient bien à ces récits serrés d'où le mystère et
la peur sourdent. Aussi on est ravis que le duo puisse produire de tels
titres. A contrario, Tyler Jenkins délivre pour sa part un dessin
moins abouti que dans <i>Grass Kings</i>, où de belles aquarelles nous
captaient. Là, il se contente d'un trait lâché que sa femme colorise
assez "simplement". Tout cela n'empêche pas l'attrait de ce comics
alternatif, bourré d'atouts, que je vous recommande. <br><br>FG<i><b><br><br><br></b></i></p><p></p><p><i><b>Apache delivery Service</b></i><br><b>Matt Kindt, Tyler and Hilary Jenkins.</b><br>Mini série 4/4. Dark Horse comics</p><p></p><p style="text-align: center;"><i><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin0AaFdSdD-pkYaAHbNfaF0Yc0Zjc4qPqC5ewn8QpStUIS7BobLG_eaH4iKc69EH61fkeOfViZ6gZDBZnVRQxYSY9wRuK-c8STyBDuoa-dMLzHxPAq8j25DzJ84nSqTBQGIg2NXtZfjIYzybZvUF07YK1UPU4sLusHqsTe5DQBx3Y9KaNqOnOsOQjP/s922/3010883.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="922" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin0AaFdSdD-pkYaAHbNfaF0Yc0Zjc4qPqC5ewn8QpStUIS7BobLG_eaH4iKc69EH61fkeOfViZ6gZDBZnVRQxYSY9wRuK-c8STyBDuoa-dMLzHxPAq8j25DzJ84nSqTBQGIg2NXtZfjIYzybZvUF07YK1UPU4sLusHqsTe5DQBx3Y9KaNqOnOsOQjP/s320/3010883.jpg" width="208"></a></b></i><i><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6zd5dkTl9sxMkVm3W5ibj6Jb8oS4TdiKl7WlEEz2jI2UlLjvudxtqf9uePQ_h1hwp7btWLvvS2_VtZwdV1JVHeAcwegHJR0JhF1_4AxuuU3F-SkP_Ma7cPGy53l6jOEXTAGBjgaCVeIPjcly9-bTXFljQXvK_k3HjA2-dK0ubZhMKe16tE7JdYpm7/s1280/8439699-stl221610.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="832" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6zd5dkTl9sxMkVm3W5ibj6Jb8oS4TdiKl7WlEEz2jI2UlLjvudxtqf9uePQ_h1hwp7btWLvvS2_VtZwdV1JVHeAcwegHJR0JhF1_4AxuuU3F-SkP_Ma7cPGy53l6jOEXTAGBjgaCVeIPjcly9-bTXFljQXvK_k3HjA2-dK0ubZhMKe16tE7JdYpm7/s320/8439699-stl221610.jpg" width="208"></a></b></i><br></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Couverture de la seconde édition du #1, et variant du #4</span><br></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-65660552465623259132022-10-06T23:05:00.034+02:002022-11-16T16:53:27.610+01:00 Locke & Key : entrez, entrez dans le Sandman Universe !<p><i><b><i><b>Locke & Key/The Sandman #0 (Sandman Universe) 2020</b></i></b></i><i><b><i><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix5XIDmjORYGHyNOXOiaryCSKRBgCR0P7oWUdtmZkkt7s2UbmpEwXagSPztT7Z6754pfhrYv6a-M3BdUnvF-nhWapAWdbJOCtIjw3ri9MTeJN4krKIvImNX89S1Ts-k4r07ELBtwEDp3E6YsqPJ64fDMJxG03Ky_3Fb7GXCsk3mjBDPng3db9esPVJ/s1280/7708492-00.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="832" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix5XIDmjORYGHyNOXOiaryCSKRBgCR0P7oWUdtmZkkt7s2UbmpEwXagSPztT7Z6754pfhrYv6a-M3BdUnvF-nhWapAWdbJOCtIjw3ri9MTeJN4krKIvImNX89S1Ts-k4r07ELBtwEDp3E6YsqPJ64fDMJxG03Ky_3Fb7GXCsk3mjBDPng3db9esPVJ/s320/7708492-00.jpg" width="208" /></a></b></i></b></i><br />Et <i><b>Locke & Key Hell and Gone mini série (2/2) 2021</b></i><br /></p>Un peu de retard (tu m'étonnes !), pour cette chronique. <br />> Parus simultanément aux USA en décembre 2020 et le 14 avril 2021, ces deux titres mettant plus ou moins directement en scène le personnage Morpheus de la série <i>Sandman</i> de Neil Gaiman sont les messagers avant coureurs de la série Netflix débutée en août 2022. <br />Le premier : <b><i>Locke & Key/The Sandman #0</i></b> de la collection Sandman Universe, présente les deux récits : "Open the Moon", un guide des clefs et "Sleep of the Just". <i>Open the moon</i>, écrit par Joe Hill et dessiné par Gabriel Rodriguez est la réédition du comics <b><i>Locke & Key: Guide to the Known Keys</i></b>, paru en novembre 2011, tandis que le second récit est le début du <i>Sandman</i> numéro 1 de novembre 1988, écrit par Neil Gaiman et dessiné par Sam Kieth. Un rattrapage pour celles et ceux débutant avec l'une ou l'autre série. <br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLsbHYpC5OXuY6COF5hy8_EGiriV6-vJeISKi7DI5OkHDLpJILgg0M3LLrFbsuph_j8TQ8ONLj8aUkJfkPChv_XYvXddnZS-NtT6FYJtk-X0sAIxwZ1bIFDmKp2X_uFW7BO0utTvPs96IpACFkbmF5krvm5FCnqwzpIrYUMgs0j3-agwgIR9RcLSJo/s1280/7912023-01a.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><i><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdPC4Zy06b_YUOQdQySlHQcxCeuCPwNm7JagpEVCr53_z0_U9KweCLe4SXDaPo0hrBjelI783EXItSqE06pwGY_eZhHN8hGUquesvisY2VIHKdtKK3J4YhUy2K_x_KcS-sZHxYVKL013a_N59Fk1a6nugqYfezcM2yccLzpulIJSqgcFOCabQrL6xr/s1280/7912093-01c.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="832" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdPC4Zy06b_YUOQdQySlHQcxCeuCPwNm7JagpEVCr53_z0_U9KweCLe4SXDaPo0hrBjelI783EXItSqE06pwGY_eZhHN8hGUquesvisY2VIHKdtKK3J4YhUy2K_x_KcS-sZHxYVKL013a_N59Fk1a6nugqYfezcM2yccLzpulIJSqgcFOCabQrL6xr/s320/7912093-01c.jpg" width="208" /></a></b></i><br /><br />De son côté, <i><b>Sandman Hell and Gone</b></i> est un <i>Crossover</i> avec la série <i><b>Locke and Key</b></i> et fait directement suite à la minie série <a href="https://leblogd-hectorvadair.blogspot.com/search/label/Comics%20VO" target="_blank"><i><b>In pale Battalions</b></i> chroniquée sur ce blog (dans la rubrique ComicsVO)</a>. John Locke est mort depuis dix ans, ayant choisi de s'envoyer lui-même par dépit dans les tréfonds du Titanic. Il a d'ailleurs envoyé une lettre de l'enfer à son père. Sa sœur Mary, décidée à le retrouver, va subtiliser les atours (casque, sable et bijou) de lord Morpheus, emprisonné dans la réalité, afin d'essayer aller le récupérer. Elle va cependant devoir faire face dans le royaume des rêves au Corinthien. Aidé de Lucien, l'infini de la nature, et forgeant une réplique de la clef de l'enfer, tous deux vont pouvoir se rendre au royaume de Lucifer, accompagné par Etrigan, un démon à son service, puisqu'elle l'a appelé. Quelle sera le dénouement de cette histoire ? C'est tout le talent de Joe Hill de nous réserver de nombreuse surprises dans ce fascicule blindé et sans publicités de 48 pages !! (D'où son prix de 6,99$). Quant à Gabriel Rodriguez, il nous subjugue avec son style graphique riche, envoûtant, et si "gouleyant". Là encore, ce comics permet de nous préparer au lancement du <i>Sandman</i> sur Netflix. Un sentiment de fin vraiment bien ficelée. <br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqxGRNmR4Q_bcz4gB-P8ypcDxa3T2OYpSRIhTU37uwslAJSSIklpfffsPW7Tiaanlx-mTP_qytGktaqK1sYz5oET7_toVxbGRHmq7PqfuGo9824L_djB2YuLCk6MrtJ7oRUmdvQKF18iPUNeySoHeojSqaMCYcRZDyP_FKNTgMvRT-u1XQcqB-jmbT/s1280/8179149-02.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="832" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqxGRNmR4Q_bcz4gB-P8ypcDxa3T2OYpSRIhTU37uwslAJSSIklpfffsPW7Tiaanlx-mTP_qytGktaqK1sYz5oET7_toVxbGRHmq7PqfuGo9824L_djB2YuLCk6MrtJ7oRUmdvQKF18iPUNeySoHeojSqaMCYcRZDyP_FKNTgMvRT-u1XQcqB-jmbT/s320/8179149-02.jpg" width="208" /></a><p></p><p>On trouvera le contenu de ces trois fascicules (moins l'épisode <i>Sandman</i> original) traduit dans le superbe volume cartonné français "<b>Locke and Key l'Age d'or</b>" paru en mai 2022 chez Hi comics, augmenté de <i>Locke & Key: Small World #1 ; Face the Music </i>(3 pages initialement prévues dans un format audio book), et <i>Locke & Key: ...In Pale Battalions Go.</i>... #1-3. Son prix français de 29,90€ est donc justifié, sachant que rien que le tome 2 de <i>Hell & Gone</i> coûte 7 euros à lui seul en VO. <br /><br />Si Joe Hill nous a embarqué durant plus de dix ans avec sa super série <i>Locke & Key</i>, l'une des toutes meilleures de ces années 2010, que l'on ne saura que trop recommander ici (<a href="https://nebular-store.blogspot.com/search?q=locke&by-date=false" target="_blank">découverte dés le premier tome souple chez Milady et sans cesse soutenu</a>), il faut souligner l'art de Gabriel Rodriguez, vraiment adapté à la Fantasy un peu horribilis du scénariste, proposant un dessin et un encrage toujours plus charismatiques au fil du temps. Ces deux derniers chapitres ne font pas exception et garantissent au duo une place au firmament des auteurs de comics, et du médium en général. Exceptionnel !<br /><br />FG</p><p> </p><p> </p><p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiToGr1F1x3tSEIIgGyITBbcZYrHtu24xjzUnr-zrBb1-79u1VHqCtG7tFTSK_pQVYP2wE6cML-N5ZKNdyFRf_hs1sczEatMOVnvdxac0hXytZs_LVVKB_Kjwq11Iy3sqUMnnCIlCX5SBMj2ybpaeXxah3JPd1yJosJCN1DtYdJxA_y4NAnXm_3o5_7/s1291/Couv_448665.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1291" data-original-width="850" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiToGr1F1x3tSEIIgGyITBbcZYrHtu24xjzUnr-zrBb1-79u1VHqCtG7tFTSK_pQVYP2wE6cML-N5ZKNdyFRf_hs1sczEatMOVnvdxac0hXytZs_LVVKB_Kjwq11Iy3sqUMnnCIlCX5SBMj2ybpaeXxah3JPd1yJosJCN1DtYdJxA_y4NAnXm_3o5_7/s320/Couv_448665.jpg" width="211" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLsbHYpC5OXuY6COF5hy8_EGiriV6-vJeISKi7DI5OkHDLpJILgg0M3LLrFbsuph_j8TQ8ONLj8aUkJfkPChv_XYvXddnZS-NtT6FYJtk-X0sAIxwZ1bIFDmKp2X_uFW7BO0utTvPs96IpACFkbmF5krvm5FCnqwzpIrYUMgs0j3-agwgIR9RcLSJo/s1280/7912023-01a.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="832" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLsbHYpC5OXuY6COF5hy8_EGiriV6-vJeISKi7DI5OkHDLpJILgg0M3LLrFbsuph_j8TQ8ONLj8aUkJfkPChv_XYvXddnZS-NtT6FYJtk-X0sAIxwZ1bIFDmKp2X_uFW7BO0utTvPs96IpACFkbmF5krvm5FCnqwzpIrYUMgs0j3-agwgIR9RcLSJo/w208-h320/7912023-01a.jpg" width="208" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiToGr1F1x3tSEIIgGyITBbcZYrHtu24xjzUnr-zrBb1-79u1VHqCtG7tFTSK_pQVYP2wE6cML-N5ZKNdyFRf_hs1sczEatMOVnvdxac0hXytZs_LVVKB_Kjwq11Iy3sqUMnnCIlCX5SBMj2ybpaeXxah3JPd1yJosJCN1DtYdJxA_y4NAnXm_3o5_7/s1291/Couv_448665.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></div><p><i><b><i><b></b></i></b></i> </p><p style="text-align: center;"><span></span><span></span><span style="font-size: x-small;">A gauche : l'édition cartonnée française "recueil" ; à droite : la couverture courante s'ajoutant<br /> aux 22 autres "variantes" réalisées pour le tome 1 de <i>Hell & Gone</i> !</span></p><p style="text-align: right;"><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> <br /></span></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLsbHYpC5OXuY6COF5hy8_EGiriV6-vJeISKi7DI5OkHDLpJILgg0M3LLrFbsuph_j8TQ8ONLj8aUkJfkPChv_XYvXddnZS-NtT6FYJtk-X0sAIxwZ1bIFDmKp2X_uFW7BO0utTvPs96IpACFkbmF5krvm5FCnqwzpIrYUMgs0j3-agwgIR9RcLSJo/s1280/7912023-01a.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"> </a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: center;"></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3544885641346040690.post-59266566774422204602022-10-03T22:08:00.007+02:002022-10-05T12:01:21.901+02:00La tour des dames : un tour de magie !<p class="moz-quote-pre" style="text-align: left;" wrap=""></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnmhSFpOHNWyRq1uu7mp_-ViVUi2K4Xf9UTmPKRAdxeRF2Cqi5z9YAOKcJHB06LY6mWAAbwbnT83qsaHJekkcfL4HqkadLXPotLRO3o0KGvecL8Tklp3arFwwLN6tfh0JgVKqfzykF8x1fdlTM_J4xBo19pu6XRu0H-bOs-hXTrX_O04HDV-li4m-0/s799/la-tour-des-dames.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="799" data-original-width="502" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnmhSFpOHNWyRq1uu7mp_-ViVUi2K4Xf9UTmPKRAdxeRF2Cqi5z9YAOKcJHB06LY6mWAAbwbnT83qsaHJekkcfL4HqkadLXPotLRO3o0KGvecL8Tklp3arFwwLN6tfh0JgVKqfzykF8x1fdlTM_J4xBo19pu6XRu0H-bOs-hXTrX_O04HDV-li4m-0/s320/la-tour-des-dames.jpg" width="201" /></a></div>Revoilà <b>Céline Maltere</b> avec un roman à la poésie spectrale toute nimbée de passions. Où l'art côtoie la grande Histoire et les amours perdues, en région Rhône-Alpes.
<br /><br />Le 25 juillet 1925 disparaît dans les flammes et sans explications le château de Randan. Ce bâtiment ancien, dont les bases construites sur une abbaye remontent au VIe siècle, semble entouré d'une aura mystérieuse. D'ailleurs, à l'époque, une petite fille n'a t-elle pas vu s'enfoncer dans les bois environnant une femme en tunique blanche étrange ? Quatre-vingt ans plus tard, Abèle, étudiante passionnée d'histoire vient sur les lieux afin d'écrire un roman. Elle va se faire aider par Odélia Martial, bibliothécaire à la médiathèque de Vichy, où elle compte trouver des informations sur le peintre régional Alphonse Osbert. Toutes deux vont entrer un bien étrange univers...
<br /><br />D'entrée, <i><b>la Tour des dames</b></i> surprend par l'immersion immédiate dans un maelstrom spatio-temporel et sensitif : le récit étant ressenti par les d'animaux assistant à l'incendie à l'époque. Une atmosphère à la fois fantastique et envoûtante, donnant le ton du roman. Ces passages, en fait le manuscrit qu'Abèle rédige, alternent sans cesse avec ses recherches au temps présent, évoquant ses relations, en train de se nouer avec Odélia mais aussi son mari.
Elles-deux se retrouvent en effet autour d'un livre consacré au passionnant peintre Alphonse Osbert, auteur de toiles oniriques, dont beaucoup d'œuvres sont visibles à Vichy même. Leurs recherches vont les emmener au cœur de la forêt mystérieuse, les confondant presque avec les personnages historiques, toutes des femmes, devenues spectres. Céline Maltère, autrice d'une bonne dizaine de romans, aime le fantastique, ou en tous cas l'onirisme, et ses précédents titres, dont : <i>Leviyatan le monstre de l'Allier,</i> <i>le cabinet du diable</i>, ou la trilogie <i>le cycle de Goth</i> sont éloquents. Elle est accueillie pour celui-ci aux éditions Christine Bonneton (groupe Losange, basé à Chamalières, Puy-de-Dôme) plutôt consacrées aux beaux livres régionaux avant 2021 et ouvertes depuis aux romans. Associant une plume précise, sachant mêler les ambiances, romantiques, fantastiques, tout en insérant une passion pour la culture bibliophile évidente et un goût pour la beauté des éléments naturels, elle déroule son intrigue avec rigueur et une écriture châtiée très plaisante. Enfin, le féminisme revendiqué de ce nouveau roman apporte une touche particulièrement aiguisée et sensible à la fois, d'où les émotions pures émergent. <i>La tour des dames</i>, tel un tour de magie, nous charme, au delà du raisonnable. Coup de cœur.
<br /><br />FG <p></p><p class="moz-quote-pre" style="text-align: left;" wrap=""> </p><p class="moz-quote-pre" style="text-align: left;" wrap=""><i><b>La Tour des dames</b></i>, par Céline Maltère<br />Christine Bonneton éditions (16,90€) - ISBN : 9782862539782
</p><p class="moz-quote-pre" style="text-align: left;" wrap=""><br /></p><p class="moz-quote-pre" style="text-align: left;" wrap=""></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz08uB5o9DoqvJRgLW5m9l1SDaws0KIo1HLlM53RPWMNH8KJW8xHeHkKPIS_WfHmw7cI0IFlH4uykN1FvyxhTpSZDP20vkdR_P41dGXBbCLK82p-vuPA2tGvEX3JiR-tkgkrjhWvAaNGVDuyvgyrYpAkLmP6jEnapFst-l0gJzrx5Hr_1F7IsQIPn1/s797/litterature-cie-n2.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="797" data-original-width="496" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz08uB5o9DoqvJRgLW5m9l1SDaws0KIo1HLlM53RPWMNH8KJW8xHeHkKPIS_WfHmw7cI0IFlH4uykN1FvyxhTpSZDP20vkdR_P41dGXBbCLK82p-vuPA2tGvEX3JiR-tkgkrjhWvAaNGVDuyvgyrYpAkLmP6jEnapFst-l0gJzrx5Hr_1F7IsQIPn1/s320/litterature-cie-n2.jpg" width="199" /></a></div>A noter aussi la revue littéraire semestrielle <i><b>Litterature & Cie,</b></i> numéro 2 du nom, venant de paraître, que l'éditeur a eu la gentillesse de m'adresser, mais que je n'ai pas encore eu le temps de lire entièrement. Néanmoins, son sommaire est fort passionnant et sa présentation dos carré collé remarquable. Ajouter quelques illustrations intérieures de Jean-Francois Miniac de toute beauté et un article sur l'auteur de bande dessinée <b>Michel Plessix</b>, disparu il y a neuf ans... et l'on tient là une revue à ne pas manquer !<p></p><p class="moz-quote-pre" style="text-align: left;" wrap="">> la page : <a href="https://www.editions-bonneton.com/bonneton/5018-9782862539805-litterature-cie-n2.html">https://www.editions-bonneton.com/bonneton/5018-9782862539805-litterature-cie-n2.html</a><br /></p>Hectorvadairhttp://www.blogger.com/profile/10292741970088750020noreply@blogger.com0