Un vieil érudit mal lêché... un enfant... quelques images en cours de travail en attendant la touche finale, et une éventuelle publication. (Editeurs... si vous êtes partants ...) (copyright : Aude Léonard/F. Guigue) Oct.2006
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> "L'Intuition m'a amené ici" (John Lennon) >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Narration graphique, cinéma, musique, la vie, et ce genre de choses...
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vendredi 29 décembre 2006
jeudi 28 décembre 2006
Gash Larage présentation
Synopsis :
Un lieu, la grande plaine, plat pays où se querelle la vie "évoluée" de ce vaste monde.
Une époque : trés ancienne, où l'intelligence est un fragile bourgeon émergeant des étendues boueuses.
Un instant éphémère, où tout se joue dans le ballet sanglant opposant Gash la Rage, insolite dernier représentant humain, et les Maurks, ogres impitoyables venus des montagnes.
Gash Larage, deuxième album de Pétrus, alias Pétélus, alias Olivier Paire est l'album de la maturité. Le dessin de l'auteur a évolué depuis Gutt Space pioneer et, présenté dans son format presque original, il révèle de superbes aplats de noir et blancs maitrisés. La mise en page est aussi fluide, et le choix de ne pas encrer ainsi que celui d'un papier spécial apportent à Gash une touche bien particulière.
Le scénario quant à lui, alternant scènes contemplatives et d'action est aussi empreint d'une poésie remarquable qui parlera autant aux adultes qu'aux adolescents.
A ne pas louper donc.
Album à paraître en Avril 2007 chez Onabok éditions.
(Prévu initialement en Septembre).
Diff/distrib : Makassar (sauf Roanne : Ikon & Imago).
56 pages n/b; couv. coul., broché. Prix : 12€90
Pour tous contacts : 04 77 62 16 72 ou http://onabok.new.fr
(copyright texte et dessins : Olivier Paire)
Voir le visuel définitif
lundi 25 décembre 2006
dimanche 24 décembre 2006
Chroniques Onabok
Pour les rendre un peu plus visibles, voilà le lien de mes :
chroniques BD rédigées pour le fanzine Onabok.
ainsi que les deux pages du Onabok # 1 (juin 2000):page 1, page 2
Bonne lecture, et bons souvenirs !
jeudi 14 décembre 2006
Toutes les nouvelles pubs kitsch
Attention :
Les nouveaux posts de publicités depuis le 14/12/08 seront postés sur cette note "antidatée" du 14/12/06 pour être regroupés et ne pas "parasiter" les autres notes.
Evidemment, toutes les photos sont cliquables et visionnables en grand format, parceque ce sont surtout les textes qui le sont, ... kitsch !
> Le reste, … à voir dans la rubrique du même nom !
---
04/10/2015
Le retour :
Tous tirés de Pilote # 386, 387 et 390 (1967)
19/12/08
La SF galactique au service des Chupa !
Big Jim #5 (Dr Steel arrives !)Rahan, "t'as pas honte de te rouler dans la boue" ??
Les trois : Pif gadget 1978
18/12/08
Toi aussi, sauve la princesse Leia !
(Le journal de Mickey 1981)
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Evidemment, toutes les photos sont cliquables et visionnables en grand format, parceque ce sont surtout les textes qui le sont, ... kitsch !
> Le reste, … à voir dans la rubrique du même nom !
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04/10/2015
Le retour :
Tous tirés de Pilote # 386, 387 et 390 (1967)
La margarine qui rend fort ! |
Un beurre qui fait peur ? |
Une collection de disques... "incroyable" ? ;-) |
Un petit zoom pour voir ... qu'il y avait quand-même du Chuck Berry apparemment ! ;-) |
On aurait voulu les commander ! |
19/12/08
La SF galactique au service des Chupa !
Big Jim #5 (Dr Steel arrives !)Rahan, "t'as pas honte de te rouler dans la boue" ??
Les trois : Pif gadget 1978
18/12/08
Toi aussi, sauve la princesse Leia !
(Le journal de Mickey 1981)
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A bord du Star fighter, détruit la menace Zylon !
Aaaah, le temps que les moins de vingt ans n'ont pas connu ...
ATARIiiiiiiiiiiiiii !
Publicité in : Le journal de Mickey n° 1585, Nov 1982lundi 11 décembre 2006
Little miss sunshine
Le 20 Décembre sera projeté à l'Espace Renoir à Roanne : Little Miss Sunhine. Ce film sorti le 06 Septembre arrive donc largement en retard dans notre commune, mais comme dit le dicton: "mieux vaut tard que jamais".
J'ai eu pour ma part l'occasion de le voir à Chambéry mi Octobre sur les conseils avisés d'une ami qui m'accueillait là-bas (merci Yasmina), et bien m'en a pris, c'était d'ailleurs le dernier soir.
Ce premier film d'un couple de réalisateurs venant de la télévision (Jonathan Dayton et Valerie Faris, réalisateurs historiques de la première émission de MTV "cutting edge", et de nombreux clips musicaux dont certains de REM a été précédé par une quirielle de bonnes critiques suite à ses participations aux festivals spécialisé les plus courrus dans le domaine du cinéma indépendant. (Deauville, Locarno, Sydney, Sundance)
Cette sorte de road-movie hilarant conte les aventures d'une famille middle class traversant les états-unis d'est en ouest afin de faire participer la petite dernière au concours de "Little miss sunshine".
Le père, (Greg Kinnear),quelque peu psychotique et omnibulé par la réussite, (en général, et de sa fille en particulier) est obligé, pour raisons scénaristiques de composer avec : sa femme, (Toni Colette), son père, vieux toxico vicelard improvisé manager de l'enfant; le fils, adolescent en pleine crise (Paul Dano, que l'on croirait tout droit tombé de Elephant de Gus Van Sant); et son beau-frère, homosexuel sortant juste d'une tentative de suicide (Steve Carrel). Tous superbes.
Le fait que la boite à vitesse du van censé les amener en Californie casse dés les premiers kilomètres n'est qu'un des nombreux rebondissements comique qui jalonneront leur parcours chaotique.
Cet ovni au acteurs quasi inconnus en France a généré de part son ton particulier et son efficacité un bouche à oreille efficace depuis sa sortie, et il ne fait aucun doute que vous succomberez vous aussi au charme de cette famille complètement déjantée.
Ne le loupez pas !
Le site officiel, bourré d'informations: http://www.littlemisssunshine-lefilm.com/
dimanche 26 novembre 2006
Haunted Candy Shop, l'album
Pray for a light to come in" (autoproduction)
25 /11/06. Production Benoit Bel & Maxime Vavasseur.
L’apparence a d’abord été soignée. Un superbe dessin orne une pochette en carton ouvrante. La sobriété du reste de la maquette est à l’opposé de la richesse des compositions offertes.
“En la nieve” en ouverture installe une ambiance pop légèrement cold, bien maitrisée, qui plonge l’auditeur dans un univers agréable.
La retenue qui se dégage de ce morceau est au diapason du reste de l‘album. Même dans les morceaux les plus électriques, Max et ses accolytes ne quittent pas le chemin qu’ils se sont traçés. Un chemin certe parsemé de feuilles mortes, d’arbres biscornus, de collines embrumées, de lune blafarde surplombant des canyons, ou d’ anges gardiens; mais un chemin où le groupe est roi.
Lorsque dans “Circles” Max chante “I pray for a light to come in”, on est bien dans ce ressenti de désir de lumière, dans un univers où le noir cherche à s’immiscer. Un titre, “Darkness” lui est d’ailleurs consacré.
A contrario, et pour revenir aux références , il y a du Pulp dans un morceau comme “Angels all around”. On y voit aussi des images de Wenders, lorsque Damiel vient visiter les hommes. Angels all around, avec ses “They are here” sussurés donnant le frisson, est un grand morceau.
“We were kings” est aussi très beau. Sur le thème du souvenir familial, Max aurait pu chuter... paraître ridicule.. faire penser à Jim Morisson dans the End. Ce n’est pas le cas. Cette ballade mélancolique où le duo piano/guitare résonne de thèmes à la Calexico pour le début évolue ensuite vers cette ambiance à la Pink Floyd, que la guitare solo parfois retrouve. Le retour au thème initial la remet néanmoins sur ses pieds et c’est très bien comme ça.
“Moontalker” est l’exemple type, sur un mid-tempo en accoustique, de la chanson au texte accrocheur. Max sait écrire; cela fait la différence.
Sur “Spell of misty hills”, un hommage sonore aux collines de la côte roannaise, la toute première partie est raffinée et habitée. L’envolée de la deuxième partie lui confère une texture pop rock plus classique mais qui ne dévie du sujet, bien traité.
“Eyes of the silence” fera penser le temps de l’intro à la guitare accoustique au “Martha my dear” de l’album blanc, mais revient bien vite, grâce à sa mélodie propre et au chant grave et velouté de Max à des ambiances beaucoup plus modernes.
D’ailleurs c’est ce qui ressort de l’ensemble de l’album. Haunted Candy Shop puise fortement son inspiration dans des thèmes exclusivement pop des ces vingt dernières années, leur insufflant au passage une originalité propre à l’univers géographique et onirique très riche de Max. Univers que l’on décrypte au fur et à mesure des superbes chansons de ce premier album. (cf Moontalker, Misty hills, Canyons, Licorne, Désert, Mermaid, Angels, Darkness...).
Le disque, très bien produit, ne permet jamais aux guitares parfois un peu marquées styliquement de s’ingérer au dessus de cet univers.
Un album exigeant et habité donc, (hanté), à forte dimension internationale.
La page web de HCS pour écouter des extraits (maquette).
Une boutique hantée au charme fou ! (Haunted Candy Shop + Godot : 25/11/06)
Il y a environ quatre ans, un jeune homme du nom de Max Vavasseur arpentait les rues de Roanne, parfois guitare à la main, afin de faire connaître à qui voulait bien les entendre les chansons intimistes qu’il avait composées. Influençé par des artistes anglo-saxons comme Bonnie Prince Billy, Joseph Arthur et toute une partie de la scène folk-pop progressive d’alors, Max ne comptait pas les kilomètres afin d’ouvrir quelques bonnes portes. Un séjour à Paris et quelques rencontres et concerts plus tard, le tout avec un projet de disque sous le bras, le revoilà, accompagné par son groupe Haunted Candy Shop.
Les roannais les moins assidus d’entre vous se souviendront néanmoins sûrement de la première partie (inachevée, orage oblige) du concert d’ Axel Bauer que le groupe poposa sur la grande scène de la place de l’hotel de ville de Roanne le 21 Juin 2006.
Ce 25 Novembre à la salle Pierre Hénon de Mably (42), une soirée exceptionnelle était organisée (*) à l’occasion de la sortie de leur premier album, “Praying for the light to come in”.
La salle configurée exceptionnellement en places assises avec un matériel d’éclairage et des techniciens doués offrit un écrin au groupe, ainsi qu’à l’autre auteur/compositeur interprète local qui assurait l’ouverture de la soirée : Godot (Jérôme Bodon. Un cd ep et un album sont disponibles).
Godot en solo, guitare douze cordes et harmonica à l’occasion pour seuls accompagnateurs, a offert au public un set intimiste plutôt réussi. Le jeu énergique et saccadé un peu systématique de Godot à la guitare mériterait d’être plus souvent posé; cependant quelques morceaux moins enflammés ont permis de se faire une bonne idée des grandes qualités d’interprète et d’auteur/composisteur de Jérôme.
Si son approche vocale habitée rappelle sans détour Jeff Buckley ou parfois Dominique A on sent cependant pointer une personnalité sur certains morceaux. Et ceux-là donnent des frissons. Ce n’est pas le moindre des atouts de Godot.
Quand Haunted Candy Shop fait son entrée sur scène, c’est dans l’obscurité, en vrais pros. Une ambiance étrange est installée... une mélodie Floydienne monte doucement mais sûrement. On s’attend à une cassure, à une fêlure, mais l’énergie arrive, le chant aussi, et là, on sait que ce concert ne sera pas anodin.
On connaissait déjà les qualités vocales et de composition de Max Vavasseur, on sait maintenant qu’il a su s’entourer de bons musiciens pour mettre “en images” son univers.
Que se soit sur des moments calmes ou d’autres plus électriques, à aucun moment la maîtrise n’est relachée. Les lumières particulièrement soignées mettent admirablement en valeur l’ensemble du set, composé de superbes chansons qui s’enchainent.
Mélodies acrocheuses, âme à fleur de peau, fluidité de la guitare solo, du piano, bonne présene de la basse, batterie bien en place... c’est un sans faute.
La voix de Max fait parfois penser à Morissey, parfois à Paddy McAloon de Prefab Sprout, ou bien Jez Williams du groupe Doves.
Autant de références vocales on ne peut plus élogieuses dans le domaine concerné.
Et l’album ?
C’est une réussite. (voir chronique dans une autre note)
* Concert organisé par Urban Prod. Cette association roannaise a entre autre produit un CD compilation de la scène rock roannaise en 2005. Elle remet le couvert vers le 15 Décembrre avec un deuxième volume. (http://www.urbanprod.org/urban_story.htm)
Les roannais les moins assidus d’entre vous se souviendront néanmoins sûrement de la première partie (inachevée, orage oblige) du concert d’ Axel Bauer que le groupe poposa sur la grande scène de la place de l’hotel de ville de Roanne le 21 Juin 2006.
Ce 25 Novembre à la salle Pierre Hénon de Mably (42), une soirée exceptionnelle était organisée (*) à l’occasion de la sortie de leur premier album, “Praying for the light to come in”.
La salle configurée exceptionnellement en places assises avec un matériel d’éclairage et des techniciens doués offrit un écrin au groupe, ainsi qu’à l’autre auteur/compositeur interprète local qui assurait l’ouverture de la soirée : Godot (Jérôme Bodon. Un cd ep et un album sont disponibles).
Godot en solo, guitare douze cordes et harmonica à l’occasion pour seuls accompagnateurs, a offert au public un set intimiste plutôt réussi. Le jeu énergique et saccadé un peu systématique de Godot à la guitare mériterait d’être plus souvent posé; cependant quelques morceaux moins enflammés ont permis de se faire une bonne idée des grandes qualités d’interprète et d’auteur/composisteur de Jérôme.
Si son approche vocale habitée rappelle sans détour Jeff Buckley ou parfois Dominique A on sent cependant pointer une personnalité sur certains morceaux. Et ceux-là donnent des frissons. Ce n’est pas le moindre des atouts de Godot.
Quand Haunted Candy Shop fait son entrée sur scène, c’est dans l’obscurité, en vrais pros. Une ambiance étrange est installée... une mélodie Floydienne monte doucement mais sûrement. On s’attend à une cassure, à une fêlure, mais l’énergie arrive, le chant aussi, et là, on sait que ce concert ne sera pas anodin.
On connaissait déjà les qualités vocales et de composition de Max Vavasseur, on sait maintenant qu’il a su s’entourer de bons musiciens pour mettre “en images” son univers.
Que se soit sur des moments calmes ou d’autres plus électriques, à aucun moment la maîtrise n’est relachée. Les lumières particulièrement soignées mettent admirablement en valeur l’ensemble du set, composé de superbes chansons qui s’enchainent.
Mélodies acrocheuses, âme à fleur de peau, fluidité de la guitare solo, du piano, bonne présene de la basse, batterie bien en place... c’est un sans faute.
La voix de Max fait parfois penser à Morissey, parfois à Paddy McAloon de Prefab Sprout, ou bien Jez Williams du groupe Doves.
Autant de références vocales on ne peut plus élogieuses dans le domaine concerné.
Et l’album ?
C’est une réussite. (voir chronique dans une autre note)
* Concert organisé par Urban Prod. Cette association roannaise a entre autre produit un CD compilation de la scène rock roannaise en 2005. Elle remet le couvert vers le 15 Décembrre avec un deuxième volume. (http://www.urbanprod.org/urban_story.htm)
mercredi 13 septembre 2006
Triste mais superbe Bois Maury !
Dulle Griet
(Tome 13 des Tours de Bois Maury)
Hermann
Glénat
Dans les Madeleines d’Hector (les dernières acquisitions du blogueur), une rubrique précédente, j’avais évoqué le grand talent d’ Hermann et mon désir de revenir plus longuement sur une série qu’il réalise en parallèle de Jérémiah depuis 1984 : Les Tours de Bois Maury.
A l’occasion de la parution ces jours du 13ème tome “Dulle Griet”, l’opportunité m’en est donc donnée d’autant plus qu’ un ouvrage cartonné de 32 pages sous une superbe couverture , offrant un explication de texte via une interview de l’auteur et une notice illustrée par album accompagne la bande dessinée.
Superbe chapitre que ce dernier tome de la série moyen-âgeuse d’Hermann qui a été réalisé d’après la toile éponyme (datée 1562) du maître flamand Bruegel l’ancien, bien que la logique de son fils Yves H laisse un peu perplexe.
...Dans les Flandres de l’époque, dans une Brugge imaginaire se trâment des évènements fantastiques liés au malin et ayant comme lien un femme dont la raison vacille, la Dulle Giret (ou Margot la folle).
Quel plaisir de retrouver le trait si personnel d’Hermann, et sa mise en couleur directe magnifique, cette fois dans des tons de gris. La couverture est encore superbe et le récit oppressant. Entre l‘inquisition chrétienne qui persécute les luthériens et le diable qui rôde, les paysages ont néanmoins la part belle, quelques vignettes offrant de beaux clins-d’oeil au peintre du XVIè siècle.
Yves H. s’imprégnant totalement de l’univers de l’époque en profite pour placer quelques personnages au profil romanesque, tel ce Toone, jeune rebelle empruntant à Till l’espiègle, qui revêt en toute fin les habits du diable. (normal pour un rebelle à l’église du pape !), ou bien maître Bruegel lui-même spectateur discret mais fasciné par l’enfer qui se déroule sous ses yeux.
Par contre , triste chevalier de Bois Maury qui s‘est mis dans de beaux draps afin de retrouver son pays et son château.... la pénible destinée de sa lignée ne lui est pas épargnée. Heureusement que la belle Tinne est là, prète à tout pour ce preux chevalier pourchassé par le diable...
...Après la série les Tours de Bois Maury, l’auteur avait fait périr son chevalier Aymar et nous avait entrainé dans un nouveau cycle où ont déjà été conté deux aventures de descendants de Bois Maury, l’une en 1281, l’autre en 1325. ("Assunta" et "Rodrigo"). Mais ces derniers épisodes nous avaient fait perdre un tant soit peu le “pied temporel”. Chaque tome narrant un nouveau lien de parenté, il n’était pas très aisé de s’y retrouver, bien que les deux derniers récits aient été tout à fait réussis au niveau scénaristique et graphique.)
“Dulle Griet”, qui se situe cette fois au XVIème siècle n’échappe qu’en partie à ce constat. Il renforce d’un côté l’idée selon laquelle il n’est plus de héros principal et que chaque histoire peut désormais se lire comme un véritable “one shot” (ce qui était déjà un peu le cas des tous premiers tomes des “Tours”), puisque le personnage intervient quand-même en cours de récit même si d’une façon presque anecdotique. (un bon second rôle).
Mais la toute fin retisse tout de même le lien en refaisant appel à la même quête du château que Bois Maury mène.
C’est en fait une fin dans la fin, et le début d’une autre histoire.
... Faire simple lorsque l’on peut faire compliquer semble être la recette des Hermann, père et fils, et c’est tant mieux !
ps de dernière minute : rendez-vous sur le site d'Hermann, un surprise de taille vous attend ! Comme quoi, la famille a de la suite dans les idées.
(Tome 13 des Tours de Bois Maury)
Hermann
Glénat
Dans les Madeleines d’Hector (les dernières acquisitions du blogueur), une rubrique précédente, j’avais évoqué le grand talent d’ Hermann et mon désir de revenir plus longuement sur une série qu’il réalise en parallèle de Jérémiah depuis 1984 : Les Tours de Bois Maury.
A l’occasion de la parution ces jours du 13ème tome “Dulle Griet”, l’opportunité m’en est donc donnée d’autant plus qu’ un ouvrage cartonné de 32 pages sous une superbe couverture , offrant un explication de texte via une interview de l’auteur et une notice illustrée par album accompagne la bande dessinée.
Superbe chapitre que ce dernier tome de la série moyen-âgeuse d’Hermann qui a été réalisé d’après la toile éponyme (datée 1562) du maître flamand Bruegel l’ancien, bien que la logique de son fils Yves H laisse un peu perplexe.
...Dans les Flandres de l’époque, dans une Brugge imaginaire se trâment des évènements fantastiques liés au malin et ayant comme lien un femme dont la raison vacille, la Dulle Giret (ou Margot la folle).
Quel plaisir de retrouver le trait si personnel d’Hermann, et sa mise en couleur directe magnifique, cette fois dans des tons de gris. La couverture est encore superbe et le récit oppressant. Entre l‘inquisition chrétienne qui persécute les luthériens et le diable qui rôde, les paysages ont néanmoins la part belle, quelques vignettes offrant de beaux clins-d’oeil au peintre du XVIè siècle.
Yves H. s’imprégnant totalement de l’univers de l’époque en profite pour placer quelques personnages au profil romanesque, tel ce Toone, jeune rebelle empruntant à Till l’espiègle, qui revêt en toute fin les habits du diable. (normal pour un rebelle à l’église du pape !), ou bien maître Bruegel lui-même spectateur discret mais fasciné par l’enfer qui se déroule sous ses yeux.
Par contre , triste chevalier de Bois Maury qui s‘est mis dans de beaux draps afin de retrouver son pays et son château.... la pénible destinée de sa lignée ne lui est pas épargnée. Heureusement que la belle Tinne est là, prète à tout pour ce preux chevalier pourchassé par le diable...
...Après la série les Tours de Bois Maury, l’auteur avait fait périr son chevalier Aymar et nous avait entrainé dans un nouveau cycle où ont déjà été conté deux aventures de descendants de Bois Maury, l’une en 1281, l’autre en 1325. ("Assunta" et "Rodrigo"). Mais ces derniers épisodes nous avaient fait perdre un tant soit peu le “pied temporel”. Chaque tome narrant un nouveau lien de parenté, il n’était pas très aisé de s’y retrouver, bien que les deux derniers récits aient été tout à fait réussis au niveau scénaristique et graphique.)
“Dulle Griet”, qui se situe cette fois au XVIème siècle n’échappe qu’en partie à ce constat. Il renforce d’un côté l’idée selon laquelle il n’est plus de héros principal et que chaque histoire peut désormais se lire comme un véritable “one shot” (ce qui était déjà un peu le cas des tous premiers tomes des “Tours”), puisque le personnage intervient quand-même en cours de récit même si d’une façon presque anecdotique. (un bon second rôle).
Mais la toute fin retisse tout de même le lien en refaisant appel à la même quête du château que Bois Maury mène.
C’est en fait une fin dans la fin, et le début d’une autre histoire.
... Faire simple lorsque l’on peut faire compliquer semble être la recette des Hermann, père et fils, et c’est tant mieux !
ps de dernière minute : rendez-vous sur le site d'Hermann, un surprise de taille vous attend ! Comme quoi, la famille a de la suite dans les idées.
mardi 20 juin 2006
Quand la communication de proximité devient un art
Quand la communication devient un art, elle prend la forme d'un parcours mystérieux, initiatique, réservé aux heureux élus, aux curieux divers et aux amateurs d'écriture et donc de lecture...
Dans l’atmosphère intime
du parc et du Château de St Haon (le châtel, 42), où
de jour et de nuit, quatre-vingt seize lecteurs
se succéderont par séquence
de quinze minutes pour lire
en continu l’œuvre de :
VOLTAIRE « LES CONTES ET ROMANS »
L’œuvre sera lue pour elle-même
et pour le plaisir de ceux qui veulent
écouter encore le rire et la colère
du XVIIIème siècle…
Année 2008
du samedi 21 juin à 18heures
au dimanche 22 juin à 18heures
Saint Haon-le-Châtel
Le Château de St Haon
« Je suis las des montagnes qui dansent, des fleuves qui retournent à leur source et des morts qui ressuscitent...»
On utilise le texte des éditions de poche
« Folio classique » N° 2347 et 2358
et ceux ci se retrouvent :
Dans l’atmosphère intime
du parc et du Château de St Haon (le châtel, 42), où
de jour et de nuit, quatre-vingt seize lecteurs
se succéderont par séquence
de quinze minutes pour lire
en continu l’œuvre de :
VOLTAIRE « LES CONTES ET ROMANS »
L’œuvre sera lue pour elle-même
et pour le plaisir de ceux qui veulent
écouter encore le rire et la colère
du XVIIIème siècle…
Année 2008
du samedi 21 juin à 18heures
au dimanche 22 juin à 18heures
Saint Haon-le-Châtel
Le Château de St Haon
« Je suis las des montagnes qui dansent, des fleuves qui retournent à leur source et des morts qui ressuscitent...»
On utilise le texte des éditions de poche
« Folio classique » N° 2347 et 2358
L’association « Demain dès l’aube »
vous invite à participer à cet événement
en proposant vos disponibilités de lecture, jours et horaires
et le faisant savoir à :
Jean MATHIEU
Rue Chateaumorand
42 370 SAINT-HAON-le-CHÂTEL
04 77 64 21 90
06 31 11 30 94
http://jm-genealogie.neuf.fr/
voir la note précédente.
vous invite à participer à cet événement
en proposant vos disponibilités de lecture, jours et horaires
et le faisant savoir à :
Jean MATHIEU
Rue Chateaumorand
42 370 SAINT-HAON-le-CHÂTEL
04 77 64 21 90
06 31 11 30 94
http://jm-genealogie.neuf.fr/
voir la note précédente.
mercredi 24 mai 2006
I am the Punisher !... (and I don't know what to do with myself)
(re-post du 24/05/06)
Il y a des matins où l'on se dit que le réveil arrive au bon moment. Juste lorsque la situation devient embarassante au possible.
...Avant hier j'ai rêvé que j'étais un tueur.
Je suis armé d'un fusil automatique, et je suis posté au pied d'une tour d'un quelconque environnement urbain moderne. Je viens d'abattre au moins une personne, non déterminée, et je commence à organiser ma fuite.
Mais je n'ai pas de sac, pas de voiture... De plus, l'environnement se transforme soudain en camping légèrement boisé, mais par des pins clairsemés.
J'essaie de cacher bêtement mon fusil automatique le long de ma jambe droite, et accélère mon pas.
L'éteau se resserre. Je m'arrête un moment. Des complices me rejoignent...
Il semble que l'on ai une camionnette à disposition garée là, tout près.. Il suffit de se débarrasser des pièces à conviction... de l'arme... mais comment ? On trépigne... on se change devant des gens qui circulent...
Et la police qui commence à patrouiller là bas... on entend les sirènes.
Ces gens nous regardent... c'est sûr, quelqu'un va nous dénoncer...
Il faut jeter cette arme encombrante... et ce van, où va t'il nous emmener ??
C'est inextricable... J'ai peur.
Je me réveille.
Ah oui, au fait j'y repense : La veille au soir je prenais feu à cause des radiations, sous les traits du Punisher, dessiné par corben, dans un décor post-apocalyptique, après avoir buté tous les salauds du monde.
C'est tout ? ... bein oui.
Que faut-il en conclure ?
Je ne suis pas un vrai tueur.
Il y a des matins où l'on se dit que le réveil arrive au bon moment. Juste lorsque la situation devient embarassante au possible.
...Avant hier j'ai rêvé que j'étais un tueur.
Je suis armé d'un fusil automatique, et je suis posté au pied d'une tour d'un quelconque environnement urbain moderne. Je viens d'abattre au moins une personne, non déterminée, et je commence à organiser ma fuite.
Mais je n'ai pas de sac, pas de voiture... De plus, l'environnement se transforme soudain en camping légèrement boisé, mais par des pins clairsemés.
J'essaie de cacher bêtement mon fusil automatique le long de ma jambe droite, et accélère mon pas.
L'éteau se resserre. Je m'arrête un moment. Des complices me rejoignent...
Il semble que l'on ai une camionnette à disposition garée là, tout près.. Il suffit de se débarrasser des pièces à conviction... de l'arme... mais comment ? On trépigne... on se change devant des gens qui circulent...
Et la police qui commence à patrouiller là bas... on entend les sirènes.
Ces gens nous regardent... c'est sûr, quelqu'un va nous dénoncer...
Il faut jeter cette arme encombrante... et ce van, où va t'il nous emmener ??
C'est inextricable... J'ai peur.
Je me réveille.
Ah oui, au fait j'y repense : La veille au soir je prenais feu à cause des radiations, sous les traits du Punisher, dessiné par corben, dans un décor post-apocalyptique, après avoir buté tous les salauds du monde.
C'est tout ? ... bein oui.
Que faut-il en conclure ?
Je ne suis pas un vrai tueur.
samedi 4 mars 2006
Isaac le pirate ou le sexe enfin désinhibé.
(copyright : Blain/Dargaud)
A propos du tome 5 : Jacques paru chez Dargaud en Juin 2005.
C'est une série que l'on a vu arriver tranquillement en 2001 dans les bacs des librairies. Ecrite et dessinée par un artiste qui avait déjà impressionné avec des titres comme “Le réducteur de vitesse“ ou les deux tomes de “Hiram Lowatt et Placido“ : la Révolte d'Hop frog et Les Ogres“.
Et puis cette histoire de pirates et de peintre rondement menée a commencé à se mettre en place, au fil des tomes, se complexifiant au fur et à mesure, s'étoffant de nouveaux personnages, d'intrigues, de décors somptueux (ah le Paris du XVIIIe).
Ce qui me fait écrire aujourd'hui, et qui a entre autre retenu mon attention dans ce tome particulièrement réussi à de nombreux points de vue, c'est cette propension qu'à Christophe Blain à offrir, comme certains de ses collègues dessinateurs contemporains (Sfar par exemple dans Pascin, Les olives noires, ou même le Grand vampire,...), des scénarios aux images érotiques complètement décomplexées.
Dans “Jacques“, donc, on se surprend, en tant qu'homme* à apprécier et à trouver presque normal ces scènes d'amour où les corps s'enlacent et s'embrassent goulûment , se caressent (en feignant de dormir parfois ) dans un érotisme torride, où il n'est pas rare de montrer diverses pratiques sexuelles comme le cunnilingus ou des pipes, ou quelques positions choisies dans les endroits les plus divers.
Qu'est-ce que cela veut dire ? que la “nouvelle“ bande dessinée française est décomplexée ?, que l'érotisme maintenant “classique“ des années Charlie, ou reconnu comme tel dans le milieu BD est dépassé et donne lieu aujourd'hui à une autre interprétation ? que enfin, ce qu'on a appellé “la nouvelle vague BD“ (couverture de Télérama n° 2736 de Juin 2002) n'a plus rien à prouver en terme de sérieux et qu'elle peut, maintenant que ses auteurs font les unes de magazines bien pensant (Télérama ou la Vie catholique par exemple) passer à autre chose, de plus sincère et personnel, à savoir : mettre en image les vrais fantasmes de l'homme moyen ? (**)
Isaac le peintre, ou Jacques, son ami pirate au long nez s'en donnent à coeur joie, et ne refoulent en tous les cas pas leurs désirs sexuels... et c'est tant mieux, mais encore si peu courant dans la BD moderne.
Que nos nouveaux héros de bande dessinée vivent et vivent bien, comme dans la vraie vie, c'est tout ce que l'on leur souhaite, ... et pour notre plus grand plaisir !
(*comment réagissent les femmes lectrices ? n'hésitez pas mesdames à me le dire)
** Lorsque l'on met en exergue que la première chronique régulière de BD de Télérama ne date que du 15 Octobre 2003 , sous la plume de Cécile Maveyraud, rédactrice de précédents articles sur Sfar ou Blain justement, (à chaque fois à l'occasion bien sûr du festival d'Angoulème), cela montre quand même le retard que cette presse a pu prendre avec le média en tant que référence littéraire.
A propos du tome 5 : Jacques paru chez Dargaud en Juin 2005.
C'est une série que l'on a vu arriver tranquillement en 2001 dans les bacs des librairies. Ecrite et dessinée par un artiste qui avait déjà impressionné avec des titres comme “Le réducteur de vitesse“ ou les deux tomes de “Hiram Lowatt et Placido“ : la Révolte d'Hop frog et Les Ogres“.
Et puis cette histoire de pirates et de peintre rondement menée a commencé à se mettre en place, au fil des tomes, se complexifiant au fur et à mesure, s'étoffant de nouveaux personnages, d'intrigues, de décors somptueux (ah le Paris du XVIIIe).
Ce qui me fait écrire aujourd'hui, et qui a entre autre retenu mon attention dans ce tome particulièrement réussi à de nombreux points de vue, c'est cette propension qu'à Christophe Blain à offrir, comme certains de ses collègues dessinateurs contemporains (Sfar par exemple dans Pascin, Les olives noires, ou même le Grand vampire,...), des scénarios aux images érotiques complètement décomplexées.
Dans “Jacques“, donc, on se surprend, en tant qu'homme* à apprécier et à trouver presque normal ces scènes d'amour où les corps s'enlacent et s'embrassent goulûment , se caressent (en feignant de dormir parfois ) dans un érotisme torride, où il n'est pas rare de montrer diverses pratiques sexuelles comme le cunnilingus ou des pipes, ou quelques positions choisies dans les endroits les plus divers.
Qu'est-ce que cela veut dire ? que la “nouvelle“ bande dessinée française est décomplexée ?, que l'érotisme maintenant “classique“ des années Charlie, ou reconnu comme tel dans le milieu BD est dépassé et donne lieu aujourd'hui à une autre interprétation ? que enfin, ce qu'on a appellé “la nouvelle vague BD“ (couverture de Télérama n° 2736 de Juin 2002) n'a plus rien à prouver en terme de sérieux et qu'elle peut, maintenant que ses auteurs font les unes de magazines bien pensant (Télérama ou la Vie catholique par exemple) passer à autre chose, de plus sincère et personnel, à savoir : mettre en image les vrais fantasmes de l'homme moyen ? (**)
Isaac le peintre, ou Jacques, son ami pirate au long nez s'en donnent à coeur joie, et ne refoulent en tous les cas pas leurs désirs sexuels... et c'est tant mieux, mais encore si peu courant dans la BD moderne.
Que nos nouveaux héros de bande dessinée vivent et vivent bien, comme dans la vraie vie, c'est tout ce que l'on leur souhaite, ... et pour notre plus grand plaisir !
(*comment réagissent les femmes lectrices ? n'hésitez pas mesdames à me le dire)
** Lorsque l'on met en exergue que la première chronique régulière de BD de Télérama ne date que du 15 Octobre 2003 , sous la plume de Cécile Maveyraud, rédactrice de précédents articles sur Sfar ou Blain justement, (à chaque fois à l'occasion bien sûr du festival d'Angoulème), cela montre quand même le retard que cette presse a pu prendre avec le média en tant que référence littéraire.
jeudi 19 janvier 2006
Le Blog d'hector 1er du nom, archive 1 : Le vampire de Brighton Pear
28 février 2016 : Haut et fort ayant décidé il y a peu de supprimer définitivement mes archives enregistrées sur leurs serveurs, (1er blog daté Décembre 2005 - Août 2006), je vais tâcher de reposter par ici ou là celles sur lesquelles je remettrai la main.
Nb : Elle seront datées antéchronologiquement (avec leur date de post originel, pour resituer dans le contexte.)
La première, originellement postée là :
http://leblogd-hector.hautetfort.com/archive/2006/01/19/le-vampire-de-brighton-pear.html
Nb : Elle seront datées antéchronologiquement (avec leur date de post originel, pour resituer dans le contexte.)
La première, originellement postée là :
http://leblogd-hector.hautetfort.com/archive/2006/01/19/le-vampire-de-brighton-pear.html
Le Vampire De Brighton Pear
Ep
4 titres : “Kissin' by a vampire, Vampiroscope, Bloody Marie, La
complainte des déterreurs de cadavres (grave digger thème) label
Cinelux; sans date.
Cette édition vinyle limitée à 100 copies se présente sous la forme d'une affiche 2 couleurs (noir et rouge) 60 x 40 cm pliée pour contenir le disque dans une pochette de sécurité transparente. L'affiche du film présente les acteurs, le compositeur interprète (LDO) et les maquettistes (les Matons). Une photo noir et blanche de qualité representant deux vampires modernes est jointe. (il est précisé à l'intérieur de la pochette “un jeu de 5 photos)
Le style musical est à l'avenant : superbe, renversant : un rock surf-gothique plein de reverbe avec une voix bêlante façon Dracula gigolo. Bruits de chaines, hululements et rythme lourd rajoutent à l'ambiance.
... C'est le collector par excellence.
... Trêve de suspense : ce disque “anonyme“ limité est l’œuvre d'un ami et activiste bien connu de la scène rock surf perpignanaise (ou sétoise) puisqu'il s'agit de l'unique disque à ma connaissance de Lord Diabolik, qui a mené les brèves carrières des non moins célèbres : “Hawaï Men“ et “Pickpockets“. Ce projet solo épaulé par le duo maquettiste les Matons est un petit plaisir déjanté qui est sorti à l'occasion de soirées live hommage telle la spéciale Ed Wood en 1997.
Le fanzine “Here“ (gloire à lui !) qui a collaborée avec Cinelux via sa structure associative lors de deux eps non moins glorieux * en a parlé dans son numéro 8/9 de Novembre 1997, ainsi que “Le Club des années soixante“ n°22.
Qu'est devenu Lord Diabolik depuis ?
L'enquête est ouverte !
*(“Drive me faster“ des Out Four (Cinelux 1995), et le split ep “Pickpockets contre Out Four“ (Cinehere01 1996) . Voir le site des Out Four pour la disco complète des Out Four, et un peu plus d'infos sur l'asso “Where The action is“
Cette édition vinyle limitée à 100 copies se présente sous la forme d'une affiche 2 couleurs (noir et rouge) 60 x 40 cm pliée pour contenir le disque dans une pochette de sécurité transparente. L'affiche du film présente les acteurs, le compositeur interprète (LDO) et les maquettistes (les Matons). Une photo noir et blanche de qualité representant deux vampires modernes est jointe. (il est précisé à l'intérieur de la pochette “un jeu de 5 photos)
Le style musical est à l'avenant : superbe, renversant : un rock surf-gothique plein de reverbe avec une voix bêlante façon Dracula gigolo. Bruits de chaines, hululements et rythme lourd rajoutent à l'ambiance.
... C'est le collector par excellence.
... Trêve de suspense : ce disque “anonyme“ limité est l’œuvre d'un ami et activiste bien connu de la scène rock surf perpignanaise (ou sétoise) puisqu'il s'agit de l'unique disque à ma connaissance de Lord Diabolik, qui a mené les brèves carrières des non moins célèbres : “Hawaï Men“ et “Pickpockets“. Ce projet solo épaulé par le duo maquettiste les Matons est un petit plaisir déjanté qui est sorti à l'occasion de soirées live hommage telle la spéciale Ed Wood en 1997.
Le fanzine “Here“ (gloire à lui !) qui a collaborée avec Cinelux via sa structure associative lors de deux eps non moins glorieux * en a parlé dans son numéro 8/9 de Novembre 1997, ainsi que “Le Club des années soixante“ n°22.
Qu'est devenu Lord Diabolik depuis ?
L'enquête est ouverte !
*(“Drive me faster“ des Out Four (Cinelux 1995), et le split ep “Pickpockets contre Out Four“ (Cinehere01 1996) . Voir le site des Out Four pour la disco complète des Out Four, et un peu plus d'infos sur l'asso “Where The action is“
samedi 14 janvier 2006
“Eternal sunshine of the spotless mind“...
“Dans cette solitude paisible, séjour où la contemplation tourne constamment ses regards vers le ciel, lieux où régne un silence si profond, quels mouvements troublent la tranquilité de mon âme ?“ (...)
C'est ainsi que commence le long poème Eloisa to Abelard d'Alexander Pope, consacré à l'amour impossible d'Eloise et Abelard, amants maudits du 12ème siècle. Ce texte, publié en 1754, contient un passage d'où a été tiré le titre du film de Michel Gondry “Eternal sunshine of the spotless mind“.
Ce chef-d'oeuvre de réalisation , et histoire d'amour maudite s'il en est, doit citer cet emprunt dans les crédits de fin, car c'est là que j'ai vu pour la première fois le nom de cet auteur, et je n'ai eu de cesse depuis le visionnage du film à sa sortie à trouver trace d' Alexander Pope.
Il se trouve que j'ai eu rapidement de la chance...
Dans une édition intégrale des oeuvres de l'auteur, rééditée en 1763, en 7 volumes, et traduit de l'anglois, chez Arkstée et Merkus*, on peut lire cet Avis des éditeurs ainsi qu' une “préface de l'auteur“ trés intéressante, où Pope traite de la poésie et du travail de l'auteur en général. Enrichissant !
Quant à cette reproduction du texte original, elle a été trouvée sur le site : monadnock.net, qui n'est plus en activité aujourd'hui, mais qui propose encore des archives de poèmes et d'essais. Amusez-vous à retrouver le fameux passage...
“Eternal sunshine“ a été pour moi l'un des cinq meilleurs films de l'année 2004, et je ne cesse de penser au roman graphique de Craig Thompson “Blankets“, paru à peu près à la même époque, à propos de l'atmosphère du film et surtout cette scène pratiquement identhique où les deux amants se couchent sur la glace au milieu d'un lac gelé et regardent les étoiles.
...Même sensation d'amour fou, même maelström d'images symboliques.
Deux chef-d'oeuvres.
Copyright de l'image du haut : Casterman/Craig Thompson.
*Merci à la Médiathèque de Roanne pour la reproduction de l'original de Pope en français.
dimanche 8 janvier 2006
Du nouveau du côté de Love and Rockets !
J'ai déjà eu eu l'occasion de parler de la série BD 80's culte “Love and Rockets“ des frères Hernandez dans la traduction d'une interview donnée sur le site de Diamond : "Previews The comic shop's catalog" le 05/11/2000 à l'occasion de cette reprise chez Fantagraphics après 5 ans d'interruption. (et non 20 ans, date du début de la série, comme malheureusement mal interprété par moi sur : ma traduction de l'article
“Love and rockets vol. 2“ distribué par Fantagraphics aux USA en est actuellement au numéro 15, et la dernière traduction française de cet univers où les trois frères travaillent en parallèle remontait à la parution du recueil “Love and rockets X“ chez Rackam en 2000. (Auparavant pas moins de quatres éditeurs différents avaient tenté d'imposer en France divers épisodes de la série, sans succès).
Voila donc enfin du nouveau pour le lectorat français grâce au Seuil qui publie l'intégrale (un pavé de 248 pages) de la (sous)- série “Locas“, réalisée entre 1986 et 96 et jamais traduite en France. Locas, c'est cette bande de copines du Bario, un quartier hispanique de Californie. On y retrouve entre autres Maggie et Hopey (la punkette) dans cet univers moderne et bisexué où l'adolescence cède difficilement la place au monde adulte, au travers de leurs questionnements existentiels et de leurs diverses (més)aventures .
Tout cela sur fond de punk-rock, (nous sommes en 1979), de sexe, (les relations entre Maggie et Hopey ne sont pas qu'amicales) et de violence urbaine, mais avec le talent tout particulier de Jaime Hernandez.
Rares sont en effet les auteurs de bande dessinée capables de décrire avec autant de justesse les relations amoureuses entre deux personnes, et encore moins entre 2 filles, tout en les confrontant à leur entourage dans des anecdotes semi-réalistes vraiment intéressantes.
Le dessin, tout en rondeur dans un noir et blanc limpide ne fait que rajouter à l'attrait de cette série, l'une des plus représentative et les plus rock de l'univers Love and Rockets.