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dimanche 24 janvier 2021

La dernière chance des amazones, dans le fort (western)

Le Fort de la dernière chance,  réalisé par George Marshall en 1957: Comment je suis tombé sur ce western déjà ? A cause du comics Nemesis le sorcier, vous y croyez, vous ?
Et oui, parce que Torquemada, méchant de cette histoire, publiée chez Délirium éditions,  a été une incarnation du colonel John Chivington, responsable du massacre (historique) de Sand Creek, le 29 novembre 1864, prétexte des rebellions des tribus Cheyennes et Arapahos au début de ce film...
Ce dernier est plutôt réussi, mais c'est surtout du côté de l’aspect féministe, donnant un rôle primordiale à une vingtaine de fermières, retranchées dans une mission, en plein territoire soulevé, que se joue son originalité. Celles-ci sont en effet juste aidées par le lieutenant sudiste Frank Hewitt, lui-même déserteur du camp ayant lancé le massacre original. 
 
  
Des femmes contre des indiens remontés, un seul homme... cela m'inspire une sorte de nanar pas désagréable du tout. Et son réalisateur est en l'occurrence le même que celui  de La Vallée de la poudre, l'année suivante, avec Glen Ford ! Vous vous souvenez ? ce film où l'acteur est éleveur de moutons, si je ne m'abuse...
Cela m'inspire aussi un morceau des (60's) Renegades : "13 Women" (and Only One Man in Town) que je vous propose ce soir en version française par notre Schmoll national 😉
> Nanard, parce que ces indiens ne sont pas les mieux représentés de tous les westerns que l'on a pu voir, et ne servent au final que de prétexte à ce film d'action. Ah oui, la trahison est aussi un thème abordé, bien sûr : celle des blancs vis à vis des indiens, en début d'histoire, et celle des mêmes vis à vis de leurs semblables... Un peu comme le titre au final, qui ne rend pas franchement hommage à l'original "The Guns of Fort Petticoat". Parce que la dernière chance, elle est pour qui en fait ??
(Et notez le superbe titre italien, avec ses "amazones" ;-))

Vous pouvez voir ce film en entier sur Youtube (qualité pas ouf.)
 


lundi 11 janvier 2021

Quand meurent les légendes...

Richard Widmark est un acteur que j'affectionne tout particulièrement surtout depuis que j'ai eu l'occasion de le voir, il y a une quinzaine d'années, en DVD dans Le Port de la drogue (1952, Samuel Fuller), chef d’œuvre du film noir. C'est un grand acteur, injustement sous estimé, en tous cas que l'on ne voit pas assez sur le petit écran. Pourtant sa carrière est longue, malgré un succès surtout évident dans les années 50-60.

Ce Quand meurent les légendes, vu en DVD il y a deux jours, m'était complètement inconnu. il date de 1972, époque ou le thème du rodéo a été pas mal abordé (on pensera entre autre à Le cavalier électrique avec Robert Redford, 1979), mais aussi Junior Bonner, le dernier bagarreur (avec Steve Mc Queen, 1973), sans oublier le classique Les indomptables (The Lusty Men) de Nicholas Ray daté 1952, que j'ai eu la chance de voir sur grand écran à Roanne grâce à Ciné rivage il y a une poignée d'années et auquel on peut penser fortement lors de son visionnage.



En tous les cas, l'histoire de ce jeune indien Ute (pas courant, ça aussi), ayant perdu ses deux parents et vivant seul, à l'ancienne, dans les montagnes, avec son ours, qui va être ramené à la "civilisation" (c'est à dire la réserve) et qui va s'en sortir avec le rodéo, n'est pas commune...Il est magnifiquement interprété par Frederic Forrest (Tom Black Bull), "coaché" par l'alcoolique et ancien rodéo man Red Dillon (Richard Widmark), jusqu'à ce que les rôles s'inversent...

Frederic Forrest, que l'on a pu voir dans Missouri Breaks (1976), Apocalypse Now (1979), un Calamity Jane (TV) de James Goldstone (1984), où il interprète apparemment Wild Bill Hickok, 21 Jump Street (!), Music Box de Costa-Gavras en 1989, Trauma de Dario Argento en 1993 ou encore The Brave de Johnny Depp en 1997, et The End of Violence de Wim Wenders la même année ; j'en passe et des meilleurs, n'est donc pas vraiment un inconnu (...)
Top, et recommandé.