... Des chiens... des rues sombres... le brouillard... l’odeur de la sueur et du sang ...une femme...
Non, nous ne sommes pas chez Bunuel ni Murnau, mais dans le premier roman de Christian Chavassieux. En tous cas celui qu’il signe pour la première fois de son vrai nom.
Le troisième de couverture nous présente l’auteur comme un amoureux des lettres, et un amateur éclairé de cinéma et de bande dessinée... certains l’auraient caché... pas lui.
Une chronique en valant une autre, pourquoi alors ne pas se permettre un petit jeu ? Celui de chercher à découvrir au fil du roman, ce qui, au sein de ce “baiser” peut transparaitre du parcours de l’auteur. Connaissant un peu celui-ci, pas de critique courtisane. Juste un oeil attentif et acéré, ... l’oeil d’un ami, une sorte d' hommage aussi, aux 7eme, 9eme et tous les arts, soyons fous !
Les images affluent très vite dés les premières pages. Tout d’abord il y a les rues, humides, noires, qu’on visualise hautes et pointues, comme un décor du Docteur Caligari, ou bien du Troisième homme...
“Les angles des murs repoussaient les filigranes de leur verticales dans la brume née du sol et leur texture et leur goût fusionnaient avec le bruit des pas”
Puis il y a ces pas qui claquent, ces chaussures vernies... d’un homme qui se parle en voix off, qui a peur... une sorte de Lacombe Lucien, mais qui s’appelle Azert.
Azert ? mais où mister Chavassieux a t’il bien pu aller chercher ce nom ? ... sur son clavier ?.. . Too much !
Un raccourci (clavier) bien pratique pour un personnage qui n’offre de toute façon que peu d’intérêt (humain s’entend bien sûr.)
Azert.. et son boulot de petit bureaucrate merdique, qui nous rappelle Jonathan Price dans l’excellent Brazil. Même homme perdu au milieu d’une technocratie sèche et froide.. d’une logique de la réussite implacable , “Un rouage essentiel de la grande machine qui ordonne la vie de chacun”.
Seulement pour vivre cela, il faut arriver jusqu’à la page 46... Tenir, tenir le coup. Lire et relire ces phrases répétitives, toujours les mêmes et qui reviennent et qui n’en finissent pas ces paragraphes collés entre eux ces ponctuations qui ne se posent pas... et ces chapitres qui n’apparaissent jamais.
Ce premier “chapitre” fantôme pourrait alors s’appeler : “Un rouage essentiel de la grande machine”, avec, au casting : le vernis des chaussures d’Azert, et les chiens.
Les chiens méchants, barbares rôdant dans les rues et les fausses campagnes jamais décrites, trop sauvages pour exister...Ces chiens qui viennent de tuer un homme... “mort dans l’exercice de ses fonctions déchiqueté par les mâchoires des chiens après qu’ils l’ont précipités du haut du bâtiment après qu'il a sans doute, le pauvre vieil homme, couru épouvanté essoufflé pour fuir ses agresseurs, grimpant malgré son âge, poussé par une frayeur sans nom” (...)
Ah tiens, des meutes de chiens aux crocs acérés... ces “hordes du soir” qui hantent les rues (ou les campagnes)... des étrangers que l’on voudrait mâter... une sorte de hantise... de souffle de rébellion que l’on veut étouffer. C’est étrange comme tout de suite... les bêtes du "Meneur de chiens" de Dimitri me viennent à l’esprit : Première référence BD. Ensuite... ensuite, cette société fragile mais que l’on veut nous faire paraître parfaite. “La grande machine qui ordonne la vie de chacun”. Et puis ces gestes toujours les mêmes “ La vie tangible des jours incessant semblables”, cette abomination d’un travail millimétré, robotisé, lobotomisé... surveillé.
“Azert s’installa, délivra sa machine de la housse protectrice. Gilda, trois bureaux plus loin fit le même geste avec lui, lui sembla t-il...(...) et le travail commença, la pile de factures s’épaissit”
Plus loin : “Le directeur de l’office, monsieur Levenoy, entra dans le bureau accompagné de messieurs aux mines sévères la stature roidie toute entière par d’amples manteaux bruns et s’adressant à tous avec un sérieux déprimant, évoqua les changements initiés par l’ordre du peuple, autorité toute nouvelle fondée par le jeune et prometteur Alceste Badin,dont l’allocution radiophonique, retransmise aujourd’hui dans toutes les officines de la ville serait le point sommital de cette journée historique”.
Vous pensez comme moi ? ... George Orwell, 1984 ? le big brother ne va pas tarder.. Mais encore un peu de patience...
Azert croule sous les piles de factures et observe sa collègue : Gilda. Gilda ? ... Rita, quoi ! une grande brune.. pas pin-up, mais qui fera l’affaire...
Christian Chavassieux a du être content de quitter le service comm où il a travaillé durant de nombreuses années. Aligner presque seul sur son Mac à longueur de journée mises en page de bulletins municipaux, affiches de fêtes du boeuf, et tracts divers d’une ville moyenne..., cela doit étrangement ressembler à des piles de factures de “gilets de flanelles, de tubes de baumes anti-gelure”...
Passons... Azert rêve de rencontrer Alceste (Alceste Badin, quel nom ridicule.) Un jeune loup, si proche de certains de nos dirigeants actuels... “Un être radieux”, pour lui :
“Il fallait voir le petit maître blond, sa marche saccadée, assurée, ses roulements d’épaules pour se donner de la contenance, son regard dur et le menton relevé... l’incarnation de l’autorité” (hum!)
Et d’imaginer le petit maître de Metropolis de Rintaro, petit nabot merdeux à la gâchette facile... mais surtout aux féroces gorilles.
Metropolis : les deux versions sont bonnes. D’un côté l’expressionnisme, les fumées... les rues basses et sombres..; et la promesse d’un être brillant et haut... meilleur... de l’autre : l’anime, le ridicule de maîtres trop petits, trop méchants, et la fuite d’un petit pour sauver une machine à tuer innocente...
C’est toute la tristesse et le ridicule de la dé-volution d’Azert... personnage commun qui va croire qu'un brillant avenir l’attend.
Mais d’où vient Azert ? quelles sont ses origines ? Juste le fils d’un couple de petits ouvriers... effacés, (sur)vivant dans un taudis mi-ferme, mi-appartement. Un couple figé... du passé, qui a devenir insignifiant pour Azert...au point de se momifier dans l’abandon sec.
“(...) Pour retrouver la maison familiale muette de tristesse, désincarnée, sans lumière, avec la mère et le père couchés comme des noyés sur les paillasses, gonflés de mauvaise graisse, ronflant déjà la bouche ouverte et l’oeil chassieux, immobiles comme Azert redoutait de paraître une fois endormi à son tour...”
Des images aussi sèches apparaissent.. des dessins de famille.... vécus par l’auteur.
...“A nos pères” était déjà dur. Le flash back réapparaît dans cette description violente. Images trop lourdes à porter assurément...
Nous sommes page 64.
Puis vient la descente. Précédée par un épisode de pure sauvagerie arbitraire, où une victime choisie par jalousie, comme souvent, subie le pire.
Cette descente se fait de façon verticale et imagée, via l‘ascenseur de l’office de l’ordre.
Tout comme Mickey Rourke dans “Angel Heart”, ou Johnny Depp dans “The Brave”, Azert a rendez-vous avec le diable. Ou plutôt avec lui-même... puisque l’ordre vient d’en haut et que lui va être l'executeur des basses besognes...
“L’ascenseur le plongea dans des profondeurs virtigineuses desquelles il savait ne plus jamais devoir s’échapper, il s’enfonçait, mutait en quelque chose de contraire à ses aspirations” (...)
“Et là, derrière la baie vitrée arrosée de néons, la petite salle couverte de carreaux de faïence qui sera son territoire, quelle promotion !”
...Le sens de sa vie !?
Alors Azert va aimer ses “clients”. Des innocents souvent... qu’il va devoir faire parler. ... De quoi ?..; et bien peu importe... les outils sont là.. et plus il s’en servira plus il jouira.
C’est le baiser... amer de la nourrice. Celui qu’il donne... ou plutôt...
celui que lui donne son petit maître à chaque nouveau client qu’il lui enverra.
Et Azert jubile. ... Il doute aussi, il aura peur.. un peu, mais il est heureux, et nous... non. Car l’espoir ne semble pas permis. *
Christian Chavassieux a terminé son roman. Il nous laisse hagards... un peu sceptiques, mais sans aucun doute heureux aussi.
Heureux d’avoir vu convoqués toutes ces petites phrases magiques et poétiques :
“Le sourire de Gilda étendit sa cicatrice rubescente.. une brèche de vie dans ce décor noir”
(...)
“Quand vient l’heure de l’indistinct et de semblable, quand les chiens sont des fantômes à deux pattes”...
(...)
“La vie, qui sait à peine ce qu’elle est tandis que là bas, perdu à l’autre extrémité de la boule oblongue du temps”..
et ces images souvent difficiles, parfois étranges... mais toujours belles.
Belles comme ... un Murnau, un Welles, ou un Fritz Lang.
Bravo Christain Chavassieux !
Réf :
Le Baiser de la nourrice
Christian Chavassieux
Les soeurs océanes/JeanPierre Huguet éditeur, 2008
Ps : (*) “Les Mangeurs d’espoir”, c’est aussi le titre d’une bande dessinée étrange où se côtoient fantastique et scènes de torture. Le genre de récit qui vous marque à jamais.
Azert étant un mangeur d’espoir... une prochaine note reviendra plus longuement sur cette Bande dessinée culte.
Non, nous ne sommes pas chez Bunuel ni Murnau, mais dans le premier roman de Christian Chavassieux. En tous cas celui qu’il signe pour la première fois de son vrai nom.
Le troisième de couverture nous présente l’auteur comme un amoureux des lettres, et un amateur éclairé de cinéma et de bande dessinée... certains l’auraient caché... pas lui.
Une chronique en valant une autre, pourquoi alors ne pas se permettre un petit jeu ? Celui de chercher à découvrir au fil du roman, ce qui, au sein de ce “baiser” peut transparaitre du parcours de l’auteur. Connaissant un peu celui-ci, pas de critique courtisane. Juste un oeil attentif et acéré, ... l’oeil d’un ami, une sorte d' hommage aussi, aux 7eme, 9eme et tous les arts, soyons fous !
Les images affluent très vite dés les premières pages. Tout d’abord il y a les rues, humides, noires, qu’on visualise hautes et pointues, comme un décor du Docteur Caligari, ou bien du Troisième homme...
“Les angles des murs repoussaient les filigranes de leur verticales dans la brume née du sol et leur texture et leur goût fusionnaient avec le bruit des pas”
Puis il y a ces pas qui claquent, ces chaussures vernies... d’un homme qui se parle en voix off, qui a peur... une sorte de Lacombe Lucien, mais qui s’appelle Azert.
Azert ? mais où mister Chavassieux a t’il bien pu aller chercher ce nom ? ... sur son clavier ?.. . Too much !
Un raccourci (clavier) bien pratique pour un personnage qui n’offre de toute façon que peu d’intérêt (humain s’entend bien sûr.)
Azert.. et son boulot de petit bureaucrate merdique, qui nous rappelle Jonathan Price dans l’excellent Brazil. Même homme perdu au milieu d’une technocratie sèche et froide.. d’une logique de la réussite implacable , “Un rouage essentiel de la grande machine qui ordonne la vie de chacun”.
Seulement pour vivre cela, il faut arriver jusqu’à la page 46... Tenir, tenir le coup. Lire et relire ces phrases répétitives, toujours les mêmes et qui reviennent et qui n’en finissent pas ces paragraphes collés entre eux ces ponctuations qui ne se posent pas... et ces chapitres qui n’apparaissent jamais.
Ce premier “chapitre” fantôme pourrait alors s’appeler : “Un rouage essentiel de la grande machine”, avec, au casting : le vernis des chaussures d’Azert, et les chiens.
Les chiens méchants, barbares rôdant dans les rues et les fausses campagnes jamais décrites, trop sauvages pour exister...Ces chiens qui viennent de tuer un homme... “mort dans l’exercice de ses fonctions déchiqueté par les mâchoires des chiens après qu’ils l’ont précipités du haut du bâtiment après qu'il a sans doute, le pauvre vieil homme, couru épouvanté essoufflé pour fuir ses agresseurs, grimpant malgré son âge, poussé par une frayeur sans nom” (...)
Ah tiens, des meutes de chiens aux crocs acérés... ces “hordes du soir” qui hantent les rues (ou les campagnes)... des étrangers que l’on voudrait mâter... une sorte de hantise... de souffle de rébellion que l’on veut étouffer. C’est étrange comme tout de suite... les bêtes du "Meneur de chiens" de Dimitri me viennent à l’esprit : Première référence BD. Ensuite... ensuite, cette société fragile mais que l’on veut nous faire paraître parfaite. “La grande machine qui ordonne la vie de chacun”. Et puis ces gestes toujours les mêmes “ La vie tangible des jours incessant semblables”, cette abomination d’un travail millimétré, robotisé, lobotomisé... surveillé.
“Azert s’installa, délivra sa machine de la housse protectrice. Gilda, trois bureaux plus loin fit le même geste avec lui, lui sembla t-il...(...) et le travail commença, la pile de factures s’épaissit”
Plus loin : “Le directeur de l’office, monsieur Levenoy, entra dans le bureau accompagné de messieurs aux mines sévères la stature roidie toute entière par d’amples manteaux bruns et s’adressant à tous avec un sérieux déprimant, évoqua les changements initiés par l’ordre du peuple, autorité toute nouvelle fondée par le jeune et prometteur Alceste Badin,dont l’allocution radiophonique, retransmise aujourd’hui dans toutes les officines de la ville serait le point sommital de cette journée historique”.
Vous pensez comme moi ? ... George Orwell, 1984 ? le big brother ne va pas tarder.. Mais encore un peu de patience...
Azert croule sous les piles de factures et observe sa collègue : Gilda. Gilda ? ... Rita, quoi ! une grande brune.. pas pin-up, mais qui fera l’affaire...
Christian Chavassieux a du être content de quitter le service comm où il a travaillé durant de nombreuses années. Aligner presque seul sur son Mac à longueur de journée mises en page de bulletins municipaux, affiches de fêtes du boeuf, et tracts divers d’une ville moyenne..., cela doit étrangement ressembler à des piles de factures de “gilets de flanelles, de tubes de baumes anti-gelure”...
Passons... Azert rêve de rencontrer Alceste (Alceste Badin, quel nom ridicule.) Un jeune loup, si proche de certains de nos dirigeants actuels... “Un être radieux”, pour lui :
“Il fallait voir le petit maître blond, sa marche saccadée, assurée, ses roulements d’épaules pour se donner de la contenance, son regard dur et le menton relevé... l’incarnation de l’autorité” (hum!)
Et d’imaginer le petit maître de Metropolis de Rintaro, petit nabot merdeux à la gâchette facile... mais surtout aux féroces gorilles.
Metropolis : les deux versions sont bonnes. D’un côté l’expressionnisme, les fumées... les rues basses et sombres..; et la promesse d’un être brillant et haut... meilleur... de l’autre : l’anime, le ridicule de maîtres trop petits, trop méchants, et la fuite d’un petit pour sauver une machine à tuer innocente...
C’est toute la tristesse et le ridicule de la dé-volution d’Azert... personnage commun qui va croire qu'un brillant avenir l’attend.
Mais d’où vient Azert ? quelles sont ses origines ? Juste le fils d’un couple de petits ouvriers... effacés, (sur)vivant dans un taudis mi-ferme, mi-appartement. Un couple figé... du passé, qui a devenir insignifiant pour Azert...au point de se momifier dans l’abandon sec.
“(...) Pour retrouver la maison familiale muette de tristesse, désincarnée, sans lumière, avec la mère et le père couchés comme des noyés sur les paillasses, gonflés de mauvaise graisse, ronflant déjà la bouche ouverte et l’oeil chassieux, immobiles comme Azert redoutait de paraître une fois endormi à son tour...”
Des images aussi sèches apparaissent.. des dessins de famille.... vécus par l’auteur.
...“A nos pères” était déjà dur. Le flash back réapparaît dans cette description violente. Images trop lourdes à porter assurément...
Nous sommes page 64.
Puis vient la descente. Précédée par un épisode de pure sauvagerie arbitraire, où une victime choisie par jalousie, comme souvent, subie le pire.
Cette descente se fait de façon verticale et imagée, via l‘ascenseur de l’office de l’ordre.
Tout comme Mickey Rourke dans “Angel Heart”, ou Johnny Depp dans “The Brave”, Azert a rendez-vous avec le diable. Ou plutôt avec lui-même... puisque l’ordre vient d’en haut et que lui va être l'executeur des basses besognes...
“L’ascenseur le plongea dans des profondeurs virtigineuses desquelles il savait ne plus jamais devoir s’échapper, il s’enfonçait, mutait en quelque chose de contraire à ses aspirations” (...)
“Et là, derrière la baie vitrée arrosée de néons, la petite salle couverte de carreaux de faïence qui sera son territoire, quelle promotion !”
...Le sens de sa vie !?
Alors Azert va aimer ses “clients”. Des innocents souvent... qu’il va devoir faire parler. ... De quoi ?..; et bien peu importe... les outils sont là.. et plus il s’en servira plus il jouira.
C’est le baiser... amer de la nourrice. Celui qu’il donne... ou plutôt...
celui que lui donne son petit maître à chaque nouveau client qu’il lui enverra.
Et Azert jubile. ... Il doute aussi, il aura peur.. un peu, mais il est heureux, et nous... non. Car l’espoir ne semble pas permis. *
Christian Chavassieux a terminé son roman. Il nous laisse hagards... un peu sceptiques, mais sans aucun doute heureux aussi.
Heureux d’avoir vu convoqués toutes ces petites phrases magiques et poétiques :
“Le sourire de Gilda étendit sa cicatrice rubescente.. une brèche de vie dans ce décor noir”
(...)
“Quand vient l’heure de l’indistinct et de semblable, quand les chiens sont des fantômes à deux pattes”...
(...)
“La vie, qui sait à peine ce qu’elle est tandis que là bas, perdu à l’autre extrémité de la boule oblongue du temps”..
et ces images souvent difficiles, parfois étranges... mais toujours belles.
Belles comme ... un Murnau, un Welles, ou un Fritz Lang.
Bravo Christain Chavassieux !
Réf :
Le Baiser de la nourrice
Christian Chavassieux
Les soeurs océanes/JeanPierre Huguet éditeur, 2008
Ps : (*) “Les Mangeurs d’espoir”, c’est aussi le titre d’une bande dessinée étrange où se côtoient fantastique et scènes de torture. Le genre de récit qui vous marque à jamais.
Azert étant un mangeur d’espoir... une prochaine note reviendra plus longuement sur cette Bande dessinée culte.
Conseil visuel: pas de vert clair sur du gris.Un blanc ou un jaune clair ferait mieux.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour cette connivence culturelle dans les univers visuels que nous partageons. Il me semble que tu n'as rien oublié, hormis Kafka, Gracq et Lobo Antunes, pour le style. Tout ça n'est qu'emprunts... Nihil novi sub sole. Après, il s'agit de faire autre chose de tout ce bagage commun. C'est là que ça se décide.
RépondreSupprimerEn tout cas, merci. Bien sûr, il y a des choses que je n'ai pas lues, et c'est assez troublant et amusant, depuis que le livre est sorti, d'écouter se mulitplier les références à des livres ou des films que je ne connais pas, mais dont, sûrement, j'ai subi l'influence par "contamination" des autres, ou de mon environnement culturel. C'est une question intéressante.
Un détail : "le baiser" est mon quatre ou cinquième roman, et depuis, j'en ai écrit trois autres. Mais c'est le premier édité "sérieusement".
A plus.
Christian
Merci pour le commentaire.
RépondreSupprimerEvidemment : Kafka. Je n'y ai pas pensé, j'aurais pu. Mais comme je l'ai écrit, il ne s'agissait pas autant d'épuiser ou de remarquer tout ce qui pouvait ressortir de ce roman que de faire ressortir, ce qui, à titre personnel m'était venu "aux yeux"à la lecture.
...Il va de soit que chacun trouvera dans un roman, un film...des affects personnels et des influences diverses, selon ses propres références ou expériences vécues.
Bonne continuation en tous cas, et au plaisir de lire d'autres (de tes) romans Christian !
Li-An, merci du rappel. J'ai en effet changé plusieurs fois la maquette et les polices du blog au court du temps, ce qui a provoqué ces abominations. Je corrige au fur et à mesure les notes concernées.
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