Si je n'ai pas posté de notes avant et que je ne m'attarderai pas sur l'analyse de ce film (le méga blockbuster oserais-je dire ?) de James Cameron, (et mérite-il d'ailleurs une analyse ?), c'est qu'il y a sans doute d'autres blogs, d'autres revues consacrés au cinéma qui l'ont déjà fait, en mieux, et sûrement de manière complète (et définitive ?)
... On peut quand même avoir des choses personnelles à dire. Aussi, sans m'attarder, les voilà :
Un : J'ai adoré. Mais je ne l'ai pas vu en 3D (free D ? non, c'était deux euros plus cher). Disons que si le réalisateur juge qu'on peut projeter deux versions différentes de son film, dont une sans 3D, c'est que l'autre version se suffit déjà à elle-même. Non ? Donc pourquoi se faire chier avec une paire de lunette ?
De plus, les images de synthèse sont tellement bluffantes et bien intégrées, dans des scènes comme celles des vols en dragons, que j'ai déjà pris une grosse claque comme ça. Je préférais avoir les yeux grands ouverts.
Deux : certain(e)s à la télévision sur des chaînes de la TNT se croient malignes en parlant de film au sujet "écolo baba qui n'apporte rien... surtout basé sur la technique... "
Je me demande si ces jeunes demoiselles payés pour des séances ont seulement fait l'effort d'y mettre les pieds, ou ont seulement lu tranquillement la revue de presse qui leur a été fournie et visionnées le teaser sur le site officiel en avant première...
Parce que tant qu'à faire, parler de la sauvegarde d'un patrimoine naturel, qu'il soit d'ordre écologique, biologique, génétique ou tout ce que vous voulez, je trouve personnellement que ca sera toujours mieux, même si c'est un prétexte à des bastons au lance flamme, que de se mettre des coups de pieds ou de poings dans la tronche ou rouler dans des taxis à 200 à l'heure pour des raisons largement plus futiles que la recherche d'un minerai rare...
Oui : Avatar utilise effectivement une technique d'images de synthèse criante de vérité, et de grandes qualités, mais le scénario n'est pas plus bête qu'un autre film grand public de fantasy ou de SF.
D'ailleurs, concernant les scènes de rochers (une zone anti-gravité ? il aurait fallu apporter plus d'explications pour le coup ) comment ne pas renvoyer à un autre très bon film (d'animation) : "Chasseurs de dragons" (Arthur Qwak, Guillaume Ivernel , 2008)
Trois : Je ne sais pas vous, mais moi, un film qui met en scène un gars en fauteuil roulant du début à la fin du film, (Sam Worthington, vu il y a peu dans le très bon Terminator Renaissance) et dont on prend la peine de filmer les petits (mais réalistes) déboires de circulation dans son vaisseau lorsqu'il sort de son caisson, ("tiens, un truc qui traîne, je me penche pour le dégager du passage"...), je trouve ça plutôt intelligent dans notre société qui offre une si minuscule place aux personnes handicapées.
> Alors oui, effectivement , (!! attention : révélations !!) : ce gars qui préfère laisser ce corps handicapé à la fin du film pour un "tout neuf" ne passe pas pour le plus crédible et sympa des représentants du corpus handicapus humain, (quoi que, si la plupart avait le choix...) mais n'empêche, on peut encore mettre ça au crédit du scénario. Quant on sait le coût d'une minute de ce genre de film, c'est un détail qui fait plaisir à voir...
D'ailleurs, au passage on peut se demander qui sont les plus handicapés dans le film, le héros, ou les malheureux marines bien portants obligés de s'engouffrer dans leur Mechabots monstrueux, pour luter contre des arc, flèches ou félins ?
Ci à côté, un Mechabot présenté lors du E3 (Electronic Entertainement Expo,Los Angeles), from http://www.gizmodo.fr
Voilà, je ne voulais pas être long.
Ca sera tout pour aujourd'hui.
> On peut lire ce dossier sympa sur le Handicap au cinéma.
> et réfléchir sur la note assez intéressante de Tony's blog au sujet du film.
© images longues tirées du "new extended hd trailer" (Twentieth Century fox/ Machinima.com/ James Cameron)
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