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lundi 30 novembre 2015

BDart à Rive de Gier 2015 : un festival chaleureux.

Dix-Septième édition pour le festival de Rive de Gier, qui était parti au départ, comme tout nouveau festival, avec un aspect plus chiche et surtout basé plutôt humoristique..  Celui-ci a su néanmoins évoluer de belle manière, puisque l’on comptait ce week-end une cinquantaine d’auteurs.
Et du beau monde, dont pas mal d’italiens, appréciés pour leurs dessins classiques généralement de qualité ;-)

Si l’ambiance d’un tel festival est plutôt agréable, on a été quelques uns dans le public (venu nombreux sur les deux jours) à ressentir une gène, vis à vis du manque d’espace. Et donc de la chaleur. (d'où celle du titre ;-))
Je ne sais si cela se verra sur les quelques photos reproduites ici, mais il était parfois difficile de circuler entre les files d’attente pour les dédicaces.

Waiting for a friend...
Certes, à ce propos, le métier d’auteur de bande dessinée, on le sait, n’est pas franchement une sinécure, ...mais lorsque l’on se trouve, comme la plupart, casé derrière un métrage de tables, aux côté d’autre auteurs, et ceci répété sur toute la surface d’une salle pas assez grande, cela à tendance parfois à ressembler presque un peu trop à une stabule. Mais c’est, je crois, la réalité de beaucoup de « festivals » Bd ou romans, ailleurs, aussi, je préfère le termes de « Rencontres autour de la bande dessinée », qui est plus juste je pense, vis à vis de ce que l’on vit effectivement entre lecteurs et auteurs :  des moments privilégiés d’échanges, ...Mais pas vraiment une "fête".

La première pièce "d'expo/resto", donnant, plus loin, à la salle principale.
La librairie Forum était installée sur la scène, tout au fond.


J'ai pour ma part échangé avec Jacques Terpant, dont le Capitaine perdu vient de paraître chez Glénat, après une aventure entamée chez Delcourt en 2008 avec les adaptations de romans de Jean Raspail : les Sept cavaliers et Le Royaume de Borée.
L’occasion de parler, entre autre, et de manière fort sympathique : du métier d’auteur, des Amériques françaises, et des rencontres Yves Chaland se déroulant à Nerac chaque année. Chaland mis à l'honneur, et c'est très bien,  depuis quelques années à Rive de Gier, avec le prix portant son nom, remis à un jeune auteur. (http://bdart.assoc.pagespro-orange.fr/prixfreddylombard/#xl_xr_page_en2015)

J’ai, en ce qui me concerne, fait dédicacer mon exemplaire de "l’Imagier ", beau livre d’illustrations paru quelques jours plus tôt, financé sur le site Sandawe, et limité à 1000 exemplaires. A l'intérieur, 110 pages agencées en chapitres préfacés : "Le dessin alimentaire"(10 p.), Histoire et histoires (32 p.) Les portraits (20 p.), Filles de papier (22 p.), et Paysages (22p.),
où l’on retrouve un camaïeux de belles aquarelles, en majorité, de l’auteur.
L'occasion pour les amateurs du dessin de Jacques Terpant de feuilleter avec plaisir et en complément de ces albums, quelques belles images couleur ou noir et blanc, dans un élégant recueil au dos toilé noir, à la superbe couverture cartonnée et à la maquette soignée.


...Je n’avais pas mon exemplaire du « Dernier des Sagamores » (Photonik, ed Black & white) de Ciro Tota sur moi, et donc, j’ai raté l’occasion d’une discussion avec ce grand monsieur du comics français… tant pis. Une prochaine fois sûrement.

Robert quand à lui, en amateur de western, a été rencontrer Antonio Sarchione,  pour une dédicace sur l’exemplaire des Sept pistoleros, paru chez Delcourt, dans la collection Conquistadore.

Puis, en souvenir des superbes story boards réalisés dans la revue du même nom par Lacaf, il a demandé une dédicace dans son dernier album : Courbet, chez Glénat, dans la collection « Les grands peintres ».

Antonio Sarchione ©Rob















Lacaf ©Rob














Avant de partir, toujours un peu frustré de ne pouvoir rester plus longtemps et découvrir d’autres auteurs, (mais les dédicaces, ça se mérite !), on a flashé tous les deux sur les dessins aquarelles des albums de Tarek et Vincent Pompetti : La Guerre des  Gaules  (2012-2013, Tartamudo), et surtout, le superbe « Les anciens astronautes », écrit par Vincent Pompetti, et paru chez le même éditeur plus récemment.
Un auteur à suivre…assurément.
https://dragonastronauts.wordpress.com/


Vincent Pompetti


A côté de la salle de spectacle se déroulait une brocante musicale, où l'on pouvait dénicher de nombreux instruments et accessoires de musique, tout comme une profusion de disques vinyles et CD. Malheureusement, le public semblait être moins nombreux que les exposants eux-mêmes, dont les étals de vinyles s'allongeaient sut plusieurs dizaine de mètres. Des affaires à réaliser sûrement, mais quelques drouilles, en 45 tours notamment, côtoyaient quelques autres vinyles un peu plus rutilants et n'auraient même pas du, à mon avis, être présentées.  Acheter un 45 t qui ne peut pas être écouté plus de trois secondes sans sauter ou faire un bruit horrible n'est pas digne d'un vendeur de vinyle. (Et encore plus lorsque la pochette n'est pas en meilleur état.)
Ce n'est pas le cas, fort heureusement de notre copain Claude, de Culture à tous prix, dont les disques sont en parfait état et à des prix défiant toute concurrence.
Vous pouvez le retrouver chez lui, ou sur un salon, et sur sa page Facebook. (tel : 0610663922 et 0973643254)


Toutes photos sauf où indiqué : ©Hectorvadair/F. Guigue

2 commentaires:

  1. Très bien ce reportage Franck

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  2. You're welcome my friend ! ;-) (et je vois que tu as pu dépasser l'épreuve du "Captcha : êtes vous un robot ?")

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