dimanche 26 octobre 2008

Une case en moins.

Je ne sais pas si j'ai une case en moins, mais ce qui est sûr, c'est que j'ai un blog en plus !

J'ai effectivement l'honneur et le grand plaisir de vous annoncer ce soir la naissance d'un nouveau blog dédié à la Bande dessinée : Une case en moins.


Ce blog aura pour vocation, exclusivement à partir d'une case d'album de bande dessinée, quelle qu'elle soit, d'analyser, de polémiquer ou tout simplement de raconter une anecdote à son sujet.

C'est un souhait qui était en moi depuis déjà longtemps, et qui remonte à ma découverte des Cahiers de la Bande dessinée en 1988, avec leur fameuse rubrique "Case mémorable". Cette idée a néanmoins été réveillée la semaine dernière, lors du colloque roannais "BD et solidarité", où j'ai eu l'occasion de discuter avec quelques autres amateurs, parmis lesquels Jean-Mathieu Meon (Metz), Eric Carton (Nice), et Pascal Robert, dont l'analyse "Palo Alto chez Asterix : l'enseignement de la théorie assisté par la BD" a fait mouche.

Première case donc naturellement tirée d'Asterix en corse.

Mais d'autres, bien moins classiques suivront... n'en doutons pas.

..Et bienvenue à tout ceux et celles qui voudront participer.
(Me contacter pour les détails techniques.)

samedi 18 octobre 2008

Une bande dessinée... pour apprendre.

La première histoire en bande dessinée de Laureline, 9 ans et demi :

Où il est question, sur un échange d'idées avec son papa, et avec une aide sur le
scénario et le découpage, d'apprendre à raconter une histoire qui a du sens.



vendredi 3 octobre 2008

Les chroniques de Conan : 1975

Revenons sur Conan de Cimmérie, et ses anciennes aventures rééditées actuellement chez Panini.

On se reportera à l'article précédent vantant cette sorte de début d'intégrale des premiers épisodes, période 70's, avec les chroniques 1970-1974.

Ce qui nous intéresse ici, c'est donc ce deuxième bouquin, de 264 pages, dont 6 en couleur (reproduction des couvertures US) et trois pages d'introduction d'époque de Lin Carter, illustrées par trois (pas un de plus) petits dessins n/b de Corben, (!) tirés de Savage Sword of Conan #4.

Alors ? intéressant ce deuxième volume, ou pas ?

Et bien... pris dans l'aventure, le mystère et les batailles du Cimmérien du premier tome, je me suis jeté sur celui-ci avec délectation... jusqu'à la page 208 et le 6eme épisode, qui, avouons-le, a commencé à m'intriguer.

Ce "flacon d'éternité", dessiné par Tim Conrad n'est pas la plus belle histoire qu'il m'ait été donnée de lire, et même si le scénario tient la route (à peu près), le dessin... argl, commence à battre de l'aile.
Un peu trop amateur à mon goût. (quoi qu'il y ait de bons amateurs).

Ensuite : "Chant de mort de Conan le Cimmérien", poème de Lin Cater illustré par Jess Jodloman, n'est pas ce qu'on peut appeler un incontournable.
Là, c'est l'inverse : le dessin est plutôt bon. Mais le fait qu'il illustre simplement un texte un tantinet trop long et un peu répétitif devient vite saoûlant. Dommage...

"Corsaires contre Stygiens", de Roy Thomas et Gil Kane (plus Young Montano) arrive comme un cheveu sur la soupe dans le recueil... et il nous faut un gros résumé de l'éditeur pour reprendre le fil...
Mais quand en plein rebondissement, l'épisode est coupé brusquement et qu'on lit en bas de page, alors qu'il reste 15 pages d'une autre histoire avant de fermer le livre :
"A suivre dans Le Serpent sacré" .. ??? Je ne comprends pas trop la stratégie.

Va t-on devoir attendre le prochain volume de Panini pour lire cette suite ???

Pourquoi alors nous imposer épisode supplémentaire "La malédiction de la déesse chatte" (Roy Thomas/Pablo Marcos), plutôt sympa au demeurant, alors qu'on aurait préféré bien sûr une suite au "Corsaires contre Stygiens" ???

C'est à n'y rien comprendre.

J'ai repris mes deux volumes, les ai retourné, ai relu les introductions...
Incompréhension totale.

Moi qui me félicitais de ces rééditions, en admettant qu'elle pouvaient remettre un peu d'ordre et de logique dans tout ces épisodes éparses de Conan... je crois que c'est finalement mal partit.

A suivre... ?

A gauche : la magnificience du trait d'Alfredo Alcala, dans le superbe et classique : "Les ombres de la lune".

Rappel du reste du sommaire, très intéressant :
(Ce qui fait "seulement" 50 pages pas terribles sur un total de 264. Bon rapport quand même, non ?)


- Chronique du sabre (Lin Carter Ssoc #3); Les ombres sous la lune (Roy Thomas/Buscema, Alfredo Alcala : Ssoc #4); Naîtra une sorcière (Roy Thomas/Buscema : Ssoc #5), Le dormeur des sables (Roy Thomas/Sonny Trinidad : Ssoc #6), Le peuple de l'ombre (Roy Thomas/Alex Nino : Ssoc #6), La citadelle au ceur du temps (Roy Thomas/Buscema, Alcala : Ssoc #7)

A droite : L' épisode d'Alex Nino, hallucinant, et graphiquement majestueux.

Mes autres chroniques cinéma

Mes autres chroniques cinéma
encore plus de choix...