Si comme moi, vous vous passionnez pour l'antiquité, les âges sombres, la légende du Roi Arthur, ... Excalibur ?...alors, vous vous souviendrez peut-être du roman de Valerio Manfredi, "La dernière légion" (2002) dont j'avais parlé il y a quelques temps sur un autre blog. Au lendemain d'une très bonne émission sur A2 : "Babylone", consacrée au personnage d'Arthur, vous serez peut-être content d'apprendre comme moi la sortie il y a deux jours au Québec du DVD du film adapté du roman.
C'est Doug Lefler qui réalise, l'affiche française est beaucoup plus niaise que l'américaine (comme souvent), mais ça vaut quand même le coup d'oeil. Voir Cinoche.com
Je sais que les péplums ont la côte depuis quelques années, et qu'on peut s'attendre au pire, mais là, même si il ne s'agit sûrement pas d'un chef- d'oeuvre, on part d'une oeuvre de base envoutante. Pensez : un périple dans l'Italie et la Gaule de 476 ravagées par les barbares, un dernier empereur enfant poursuivi avec une petite bande seulement par un chef sanguinaire (Odoacre), une épée mythique... la grande bretagne...
Je ne puis que vous suggérer de voir ce film, car il offre une occasion d' un voyage dans les âges sombres, et surtout de remonter à la source (plus ou moins avérée, et donc içi romancée) de la légende arthurienne. Un petit plaisir dont on ne se privera pas.
(Et il y a moins d'huile de bronzage apparemment que dans "300" ...).
nb : Le film est prévu pour une sortie française le 19 Septembre 2007.
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> "L'Intuition m'a amené ici" (John Lennon) >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Narration graphique, cinéma, musique, la vie, et ce genre de choses...
mercredi 29 août 2007
jeudi 23 août 2007
Kids will f..ck you ! (Angil new album)
Cela fait longtemps que je n'ai pas présenté d'albums sur ce blog, trop pris par le chargement plus ou moins légal de disques plus ou moins obscurs de ma collection sur un autre blog pas loin d'içi.
J'avais néanmoins pris la peine à plusieurs reprises de parler d'Angil et de sa bande "les morceaux cachés", et de la qualité énorme des productions du petit bonhomme qui se cache derrière ce pseudo : Michael Mottet.
A la fin de l'écoute d'affilée de ses 13 morceaux (plus l'instru caché), je réalise combien cet Oulipo saliva se pose d'entrée de jeu comme une des quelques rares sorties musicales vraiment incontournables de cette année 2007.
Je ne suis pas le seul à le dire, sûrement. Angil à la côte aujourd'hui. Mais je me souviens du Angil des débuts, il y a plus de dix ans maintenant, que j'ai eu l'opportunité de fréquenter, qui était déjà bourré de talent et en qui je croyais très fort.
Oulipo saliva est là maintenant, et bien que d'autres productions discographiques de qualité jalonnent désormais le parcours de Michael, il semble que cet album ait atteint un niveau supérieur, ou plutôt une sorte d'ivresse des hauteurs, qui lui confère, à l'aide sûrement aussi des petits dessins de Guillaume Long illustrant la pochette, un statut particulier.
Sans doute le statut de très bon disque. Peut-être pas à la portée de toutes les oreilles, on ne s'appelle pas Angil and the Hidden tracks pour faire plaisir au plus grand nombre, mais les amateurs encore récalcitrants qui goûtent aux joies du travail d'écriture, aux joies des sonorités jazz, hip-hop, folk, rock; ceux qui aiment le saxophone, dans ce qu'il peut avoir de plus feutré ou bien au contraire lorsqu'il s'énerve façon free jazz.... et encore ceux qui aiment la musique différente... oui, tout ceux là aimeront Oulipo saliva.
Amen.
A écouter : des morceaux tirés de l'album sur le Myspace d'Angil. (et des dates de concert à ne pas louper).
J'avais néanmoins pris la peine à plusieurs reprises de parler d'Angil et de sa bande "les morceaux cachés", et de la qualité énorme des productions du petit bonhomme qui se cache derrière ce pseudo : Michael Mottet.
A la fin de l'écoute d'affilée de ses 13 morceaux (plus l'instru caché), je réalise combien cet Oulipo saliva se pose d'entrée de jeu comme une des quelques rares sorties musicales vraiment incontournables de cette année 2007.
Je ne suis pas le seul à le dire, sûrement. Angil à la côte aujourd'hui. Mais je me souviens du Angil des débuts, il y a plus de dix ans maintenant, que j'ai eu l'opportunité de fréquenter, qui était déjà bourré de talent et en qui je croyais très fort.
Oulipo saliva est là maintenant, et bien que d'autres productions discographiques de qualité jalonnent désormais le parcours de Michael, il semble que cet album ait atteint un niveau supérieur, ou plutôt une sorte d'ivresse des hauteurs, qui lui confère, à l'aide sûrement aussi des petits dessins de Guillaume Long illustrant la pochette, un statut particulier.
Sans doute le statut de très bon disque. Peut-être pas à la portée de toutes les oreilles, on ne s'appelle pas Angil and the Hidden tracks pour faire plaisir au plus grand nombre, mais les amateurs encore récalcitrants qui goûtent aux joies du travail d'écriture, aux joies des sonorités jazz, hip-hop, folk, rock; ceux qui aiment le saxophone, dans ce qu'il peut avoir de plus feutré ou bien au contraire lorsqu'il s'énerve façon free jazz.... et encore ceux qui aiment la musique différente... oui, tout ceux là aimeront Oulipo saliva.
Amen.
A écouter : des morceaux tirés de l'album sur le Myspace d'Angil. (et des dates de concert à ne pas louper).
mercredi 22 août 2007
Une odeur de poisson avariée...
GYO tome 1 & 2
Tonkam 2006
auteur : JUNJI ITO
Le manga le plus délirant que j'ai eu l'occasion de lire jusqu'à présent est l'oeuvre d'un quadragénaire maître de l'horreur, j'ai nommé Junji ITO, plus connu pour son Tomié (même éditeur.)
GYO raconte l'histoire de deux adolescents mignons qui vont vivre un véritable cauchemard, digne de films comme TETSUO ou Hiruko le goblin.
Kaori et Tadashi reviennent d'une sortie plongée en mer à bord d'un beau bateau, et la journée s'acheverait bien si une étrange créature filante n'avait frolée sous l'eau Tadashi, au milieu des requins. Après avoir traversé sur le port les étals de poissons déjà peu ragoûtants, le couple rentre chez lui, mais se heurte rapidement à un problème d'odeur.
Kaori trouve que son ami sent mauvais de la bouche et exige qu'il se lave les dents. Mais près coup, celà ne suffit pas et alors que l'ambiance s'alourdie, elle claque la porte et s'éloigne dans la noirceur du jardin. Là, dans les buissons, la créature réapparait et l'odeur nauséabonde dont elle est en fait responsable s'intensifie jusqu'à devenir insupportable et envahir l'intérieur de la maison.
La suite est horrible, inhumaine, et digne des meilleures histoires gore... je vous laisse en suspense.
On engloutie sans retenue les 364 pages des deux tomes, mais on reste cependant sur sa faim dans la conclusion, comme si cette fin ouverte pouvait amener une suite, ou renvoyait plus simplement à une sorte de morale universelle faite d'une bonne touche de fatalisme et d'un peu de poésie.
... Heureusement Tonkam complète le menu en proposant deux autres nouvelles : "la triste histoire d'un père de famille", et "Le mystère de la faille d'Amigara" qui confirment à eux deux le talent énorme de Junji Ito à imaginer et mettre en images des histoires aussi cauchemardesques.
A découvrir : le site non officiel consacré à l'auteur
A lire : l'article sur Wikipédia
Tonkam 2006
auteur : JUNJI ITO
Le manga le plus délirant que j'ai eu l'occasion de lire jusqu'à présent est l'oeuvre d'un quadragénaire maître de l'horreur, j'ai nommé Junji ITO, plus connu pour son Tomié (même éditeur.)
GYO raconte l'histoire de deux adolescents mignons qui vont vivre un véritable cauchemard, digne de films comme TETSUO ou Hiruko le goblin.
Kaori et Tadashi reviennent d'une sortie plongée en mer à bord d'un beau bateau, et la journée s'acheverait bien si une étrange créature filante n'avait frolée sous l'eau Tadashi, au milieu des requins. Après avoir traversé sur le port les étals de poissons déjà peu ragoûtants, le couple rentre chez lui, mais se heurte rapidement à un problème d'odeur.
Kaori trouve que son ami sent mauvais de la bouche et exige qu'il se lave les dents. Mais près coup, celà ne suffit pas et alors que l'ambiance s'alourdie, elle claque la porte et s'éloigne dans la noirceur du jardin. Là, dans les buissons, la créature réapparait et l'odeur nauséabonde dont elle est en fait responsable s'intensifie jusqu'à devenir insupportable et envahir l'intérieur de la maison.
La suite est horrible, inhumaine, et digne des meilleures histoires gore... je vous laisse en suspense.
On engloutie sans retenue les 364 pages des deux tomes, mais on reste cependant sur sa faim dans la conclusion, comme si cette fin ouverte pouvait amener une suite, ou renvoyait plus simplement à une sorte de morale universelle faite d'une bonne touche de fatalisme et d'un peu de poésie.
... Heureusement Tonkam complète le menu en proposant deux autres nouvelles : "la triste histoire d'un père de famille", et "Le mystère de la faille d'Amigara" qui confirment à eux deux le talent énorme de Junji Ito à imaginer et mettre en images des histoires aussi cauchemardesques.
A découvrir : le site non officiel consacré à l'auteur
A lire : l'article sur Wikipédia
lundi 20 août 2007
Locas vs Modern sex
Je reviens sur la publication en intégrale de Locas, au seuil, un des grand chapitre de la série des frères Hernandez : "Love and Rockets", dessiné et écrit par Jaime Hernandez.
On se reportera utilement aux précédents articles parus juste là pour se remettre dans le contexte, tandis que je m'appliquerai dans cette note à établir un comparatif entre le premier tome de la réédition en intégrale de 340 pages du Seuil et l'édition cartonnée "Modern sex" de 1990 parue chez l'Echo des savanes/ Albin Michel, moins importante il est vrai (74 pages) mais contenant du matériel de cette intégrale.
Aussi, la question est : pour ceux qui ont déjà Modern sex, cela vaut-il le coup d'acheter le premier recueil Locas du Seuil, et pourquoi ?
Réponse : oui, sans regret. En fait, Modern sex n'est axé que sur l'épisode de la mort de Speedy Ortiz. L'album possède une belle couverture et un papier de meilleure qualité. D'aucun parlent aussi de la traduction, meilleure.
Ce qui m'intéresse, c'est plutôt les épisodes exacts que l'on y trouve afin de faire le point sur une série volumineuse.
Modern Sex : la page 5 (première bande) correspond à la page 218 de Locas (Seuil)
la page 25 correspond à la 192; la page 28 à la 195; la 41 à la 246; la 52 à la 257, et le déroulé de l'épisode court sans discontinuer jusqu'à la fin de Modern sex (p. 79 contre 284 pour Locas).
On voit donc que là où Modern Sex commence, Locas n'en est qu'au milieu de ses "origines". Il manque en fait dans Modern sex :
L'épisode du manoir de Costigan (l'homme à
corne), avec Penny et le week-end étrange des copines dans ce manoir aux cent pièces;
la même dans une pièce cachée du manoir
(comme quoi elle n'a pas toujours été enveloppée la petite).
Et enfin... comment Maggie (toujours elle) a finie par atteindre le poids qu'on lui connait. ...Dommage... mais c'est aussi ce qui rend la série si réaliste.
On ira par contre chercher les premières pages d'introduction de Locas (Seuil), (celles introduisant Hopey de manière instantanée) dans "Mechanics" (pulié chez Comics USA en 1987), au beau milieu d'épisodes particuliers se déroulant au Chepan (alors qu'à l'époque on ne savait pas de quoi il s'agissait), et d'épisodes de Penny Century (les relations entre Cortigan, Penny et Rand Race).
Vous avez suivi ? non ? bon...
Tout cela pour dire que dorénavant, vous n'avez plus aucune raison de louper cette intégrale, qui a au moins le mérite de reprendre les choses de façon chronologique ; à moins de vous payer les éditions américaines, nombreuses, ... d'autant plus que Fantagraphics à découpé les minies séries en albums. (Penny century, Locas, La mort de Speedy, Palomar, etc...)
... Si vous lisez l'anglais couramment, et au taux de change actuel...ça peut être intéressant.
Merci, bonsoir.
© pour tous les dessins : Jaime Hernandez
Voir les albums Love and Rockets chez Fantagraphics books
On se reportera utilement aux précédents articles parus juste là pour se remettre dans le contexte, tandis que je m'appliquerai dans cette note à établir un comparatif entre le premier tome de la réédition en intégrale de 340 pages du Seuil et l'édition cartonnée "Modern sex" de 1990 parue chez l'Echo des savanes/ Albin Michel, moins importante il est vrai (74 pages) mais contenant du matériel de cette intégrale.
Aussi, la question est : pour ceux qui ont déjà Modern sex, cela vaut-il le coup d'acheter le premier recueil Locas du Seuil, et pourquoi ?
Réponse : oui, sans regret. En fait, Modern sex n'est axé que sur l'épisode de la mort de Speedy Ortiz. L'album possède une belle couverture et un papier de meilleure qualité. D'aucun parlent aussi de la traduction, meilleure.
Ce qui m'intéresse, c'est plutôt les épisodes exacts que l'on y trouve afin de faire le point sur une série volumineuse.
Modern Sex : la page 5 (première bande) correspond à la page 218 de Locas (Seuil)
la page 25 correspond à la 192; la page 28 à la 195; la 41 à la 246; la 52 à la 257, et le déroulé de l'épisode court sans discontinuer jusqu'à la fin de Modern sex (p. 79 contre 284 pour Locas).
On voit donc que là où Modern Sex commence, Locas n'en est qu'au milieu de ses "origines". Il manque en fait dans Modern sex :
Tout l'épisode du Chepan (l'île où se déroule la minie série quelque peu SF Mechanics) et les relations entre Maggie et Rand Race, le beau gosse; l'épisode sur Maniakk vs Ultimax (le super héros);
Maggie en costume et UltimaxL'épisode du manoir de Costigan (l'homme à
corne), avec Penny et le week-end étrange des copines dans ce manoir aux cent pièces;
la même dans une pièce cachée du manoir
(comme quoi elle n'a pas toujours été enveloppée la petite).
L'épisode traitant de Maria Isabel Ortiz, la punk décalée et soeur de Speedy, et les origines du groupe de Hopey (la llorona, ou Missiles of October, ça dépend, ils changent tout le temps); celui sur Rena Titanon, tante de Maggie et reine du catch (future minie série à elle toute seule); plus la fin du groupe de Hopey;
les relations entre Renata et Maggie lorsqu'elle est "embauchée" comme son agent; les relations (sexuelles) entre Maggie et Ray Dominguez, son copain d'enfance;Et enfin... comment Maggie (toujours elle) a finie par atteindre le poids qu'on lui connait. ...Dommage... mais c'est aussi ce qui rend la série si réaliste.
On ira par contre chercher les premières pages d'introduction de Locas (Seuil), (celles introduisant Hopey de manière instantanée) dans "Mechanics" (pulié chez Comics USA en 1987), au beau milieu d'épisodes particuliers se déroulant au Chepan (alors qu'à l'époque on ne savait pas de quoi il s'agissait), et d'épisodes de Penny Century (les relations entre Cortigan, Penny et Rand Race).
Vous avez suivi ? non ? bon...
Tout cela pour dire que dorénavant, vous n'avez plus aucune raison de louper cette intégrale, qui a au moins le mérite de reprendre les choses de façon chronologique ; à moins de vous payer les éditions américaines, nombreuses, ... d'autant plus que Fantagraphics à découpé les minies séries en albums. (Penny century, Locas, La mort de Speedy, Palomar, etc...)
... Si vous lisez l'anglais couramment, et au taux de change actuel...ça peut être intéressant.
Merci, bonsoir.
© pour tous les dessins : Jaime Hernandez
Voir les albums Love and Rockets chez Fantagraphics books
dimanche 19 août 2007
Le cavalier (un retour de vacances)
Pour la rentrée d'Hectorvadair, quoi de mieux que quelques vers, un petit dessin, et un peu de musique...
Voilà donc un cavalier surgit d'un flash en vacances et réalisé à main levée sur la table de la véranda à St Cyprien, pour la joie de dessiner comme ça, vite fait. Colorié ensuite avec Laureline, 8 ans.
Là dessus, ajoutons un fond de bonne musique écoutée ces vacances, à savoir Abd'Al Malik, et l'intro de son dernier album : "Gibraltar". Prenez une belle compilation de Nina Simone (Gold collection, 2007), rajoutez-y deux trois vers sortis un soir de rentrée le soir à table, secouez... et servez avec un petit mp3 pour écouter la version originale de Nina qui a servi au jeune black de Gibraltar, et vous obtenez ça :
"Il subsistait à l'horizon
des formes évanescentes.
Quelques lointains guerriers
devaient s'enfuir, je le présume.
Puis tout disparu dans la brume,
tel j'aurais pu imaginer
Une bataille mourante,
une sorte d'apparition."
Sinnerman intro (Nina Simone)
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