lundi 9 octobre 2017

Blade Runner 2049 : retour vers le futur !

Titre facile s'il en est, celui-ci décrit quand-même bien ce que l'on voit dans cet excellent film de science-fiction de Denis Villeneuve (« Incendies », « Sicario », « Premier Contact »...), proposant, 35 ans après, une suite au classique de Ridley Scott.  
Deux heures quarante quatre de film, pour bien prendre le temps de s'immerger dans les ambiances magnifiquement rendues, déjà ressenties à l'époque : vrombissements des moteurs de voitures volantes, pluie omniprésente, air vicié... et lumière quasi inexistante, de fait.

Dans cette mégalopole où personne ne souhaiterait habiter : vu de haut, un enchevêtrement de murs rectilignes, comme une croute de paysage détruit par la lave, la vie grouille dans les bas fonds, tandis que les plus fortunés (à l'instar de ceux dans « Immortel », de Bilal), flottent grâce à des petits vaisseaux taxi.



Le seul moment de répit autorisé pour l'agent K, (interprété de main de maître par Ryan Gosling), est lorsqu'il file aux frontières de cette ville, pour aller enquêter en début de film, sur l'identité d'un fermier cultivant des vers de terre gastronomiques.  Deux trois bicoques alignées en plein désert, et un arbre mort.. suffisent à notre respiration mentale.
On retrouvera cette sensation vers la fin, dans la zone encore infectée du vieux Los Angeles, où vit d'ailleurs une vieille connaissance...

Dans cet univers où il ne fait pas bon vivre en tant qu'humain, car ceux-ci n'ont pas beaucoup de droits, relégués à survivre en vulgaires cloportes dans les bas fonds de la cité, (les autres, plus chanceux ayant migré depuis longtemps dans les colonie extra terrestres), on se lève la peur au ventre. La peur de se voir entendre dire que l'on est un "Replicant" : une version clonée de l'être humain.
Les rares moments où l'on peut prendre un peu de bon temps chez soit, si l'on en a un : la douche que l'on prend en 4 secondes, l'eau étant devenue une ressource trop rare, et l'amour, qui se vit de manière virtuelle, avec des hologrammes.
L'amour virtuel. Une scène très... "Daredevil", émouvante.
Dur dur...

« Blade Runner 2049 » : faisons tout dès maintenant pour que notre société ne devienne pas ça. (Ah, on y est déjà quasiment ??)

Merci Philipp K Dick, et bravo à Denis Villeneuve. Un grand film.



Un temps révolu, où le fantôme d'Elvis apparaît sous forme de spasms.

dimanche 1 octobre 2017

« Opposées complémentaires », gagnant du prix Roger Gascon à Roanne


Vendredi 22 Septembre a eu lieu au cinema l'Espace Renoir de Roanne la treizième édition de la soirée de présentation des courts métrages de l'option audiovisuelle du lycée Jean Puy, année de terminale.
Huit films étaient en lice. La soirée a d'abord débuté avec la projection des traditionnels spots d'or (1), puis un film documentaire du lycée Jérémie Delarue, de Charlieu : « Mauve ». Un bon documentaire traitant du Genre, donnant la parole à trois générations, et enfin du film gagnant de l'année 2016 : « No Name » d'Iris Lataste. La seconde partie de soirée a présenté les films en compétition {Voir notre avis (2)}, le public présent devant voter pour celui de son choix.

Lundi 25 Septembre, les gagnants étaient désignés après dépouillement des votes, par les professeurs, dont la principale : madame Guillaume. Il s'agit de :
« Opposées complémentaires », réalisé par : Elyne Cottin, Laureline Guigue, et Gwénaëlle Garnier. 
Un film plébiscité par le public, mettant l'accent sur la vie et les sentiments de lycéens dans une ville moyenne aujourd'hui. 

L'occasion de parler cinéma et de choix de vie avec cette équipe de copines qui a choisi d'aborder avec talent un sujet de société contemporain pas anodin : un début de relation homosexuelle entre deux amies de lycée.

L'équipe avec la gérante de la boutique I-Code


Franck : Avant toute chose, félicitations pour ce prix ! Pouvez-vous vous présenter les unes et les autres :  Nom, prénom, âge, et situation d'études actuelles ? 

Elyne Cottin (Réalisatrice, et montage)  : 18 ans, en DUT techniques de Commercialisation à Roanne.
Guigue Laureline (Cadre et montage) : 18 ans. Étudiante en prépa ECE à Saint-Étienne.

Garnier Gwénaëlle (Son et montage) : 18 ans, Étudiante en MAN au Lycée hôtelier Paul Augier à Nice.

Lyse Perraud (une des deux principales actrices): Je viens d'avoir 18 ans et je viens de commencer une licence en sciences sociales à Lyon2

Comment est venue cette idée de scénario ? Qui l'a choisie ? 

Mes autres chroniques cinéma

Mes autres chroniques cinéma
encore plus de choix...