Difficile d'échapper à Don de Lillo en ce moment.
L'adaptation de son "Cosmopolis" au cinéma et la traduction d'une discussion autour de Bob Dylan avec Greil Marcus dans le premier numéro français de la trés sympathique revue américaine The Believer (dispo depuis fin Mars) en sont un exemple.
Je tente aussi depuis quelques jours la difficile immersion de son "Homme qui tombe" (2007), et ne peut m'empêcher ce parallèle photographique.
(> 5 hommes qui tombent !)
* patrouille de France, dim 22 /07, St Cyprien
http://www.inculte.fr/Le-Believer-2
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> "L'Intuition m'a amené ici" (John Lennon) >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Narration graphique, cinéma, musique, la vie, et ce genre de choses...
lundi 23 juillet 2012
mardi 3 juillet 2012
Du Bosh, du Doré.. ? , non du Delmas !
Après le "Psychopompe" et d'autres choses étonnantes repérées en librairie, Gabriel Delmas vient (sous pseudonyme) de produire "Seigneur venin", (Octobre 2011 déjà !) : délire graphique que je chronique avec amour dés que j'ai fini de le dévorer (216 pages de dessins enchevêtrés et de petits textes).
http://www.gabrieldelmas.com/ news/
dimanche 1 juillet 2012
Dans quelle direction ? (La Muse)
Ni sur Action-time (là c'est carrément la fleme), ni 1caseenmoins.. tout au plus quelques soubresauts sur Rockaroanne et ma page Facebook...
Un peu de fatigue.. pas mal de travail au niveau professionnel expliquent sans doute cela...
Et cet arrêt de la Muse, revue culturelle (engagée, et de qualité, oserais-je dire ?), où j'avais pris plaisir et habitude à écrire régulièrement, m'affecte sûrement un peu, même si j'ai pris pour habitude de relativiser chaque chose. (...)
Quant au festival de BD "Bulles en côte", ce n'est pas parceque je ne sens pas du tout une reprise de cette belle expérience, que son absence ne m'affecte pas.
Mais il faut être réaliste...
...Un peu de spleen donc.
Heureusement, la musique est à nouveau là, avec une expérience plutôt sympathique partagée avec trois autres complices du blues-rock, genre musical que j'affectionne parmi d'autres. ( cf : Creaminhellbluesband)
J'avoue être assez partagé aussi sur mon entrée dans Planète BD, site de chroniques de nouveautés (mais pas que) régulières... L'approche est trop carrée et formatée pour moi. Je n'apprécie qu'à moitié cette façon standardisée de parler des choses que l'on lit. Du coup, je ne sais si suite il y aura à Jéremie Brood, de Corben, première chronique signée Hectorvadair...
Le projet d 'historiettes autour du personnage du Toine, ou celui plus complexe et déroutant de Rachel avec mon ami Robert sont plus enthousiasmants. Mais je n'ai pas eu beaucoup de temps ces derniers jours pour m'y attarder.
Il faut dire que le mois de Juin, pour un parent d'élève, laisse peu de place pour les loisirs solitaires.
Et puis il y a la Poésie... Un projet qui me hante carrément depuis des années, et qui fait appel à quelque chose de plus profond en moi, tout comme à un travail particulier d'écriture...Projet à propos duquel je ne sais si j'aurais le courage de le mener à bien.
En fait... je me cherche, (à nouveau ?) et rien que cette note en est la traduction.
Forme de journal intime que je n'ai quasiment jamais pratiqué sur le web.. mais sur papier uniquement, et ce depuis très longtemps. (!?...)
Comme quoi une réflexion est en cours. Et il va falloir que je trouve assez rapidement des réponses, pour que de tout cela sorte une énergie. Positive bien sûr.
lundi 25 juin 2012
Aliens chez Zenda : 22 ans déjà !
Aliens T 1 & 2
Mark Verheiden / Denis Beauvais
Zenda collec Ecran total
1991
On continue, après Aliens l"intrus", et alors que Soleil s'est décidé à publier la licence, rééditant des titres au passage, à parler des anciens albums de la saga.
...Suite directe du premier film après le carnage du Nostromos, la bataille sur Achiron, la terre est tombée sous le joug des aliens.
Quelques humains survivants se sont réfugiés dans des stations orbitales.
Mute et le marine Hicks sortent de leur appareil cryogénique. Ils ont été abandonné sans explication par Ripley dans un vaisseau cargo et sont accompagnés d'un androïde : Butler.
Ils se dirigent vers une destination inconnue.
Ce récit est plutôt intéressant, puisqu'on nous montre en parallèle de l'action à venir ce qui est arrivé à la terre, complètement envahie.
Les protagonistes s'aperçoivent qu'ils transportent une cargaison d'aliens dans leur soute. Ils finissent par atterrir sur une station où les attend le général Spears.
Celui-ci est complètement fou. Il a capturé une reine xénomorphe et tente de dresser de manière cruelle les aliens en bons fantassins pour reprendre le contrôle de la terre.
On trouve donc déjà dans cette idée de deux "tribus" de xénomorphes celle que l'on retrouvera ensuite dans la série "Génocide".
Le premier tome se termine par une rebellion de quelques protagonistes, dont nos héros, vis à vis du général. Rebellion qui fait long feu.
Le deuxième volume est de très bonne facture aussi, avec davantage d'action et de combats au sein du vaisseau. Le projet du general semble se goupiller malgré les efforts des "rebelles", sauf que...
A la toute fin, que je ne devoilerai pas, on note le retour de Ripley.
...La suite directe de ced 2 albums sera : "Aliens guerre sur terre".
Les dessins de ces deux grands formats ne sont pas à négliger. Denis Beauvais, canadien qui a apparemment réalisé uniquement cette bande dessinée en France, est depuis passé à d'autres projets, qui l'ont tenu éloigné du comics ces dernières années.
Le découpage est fluide, assez classique, et marqué "années quatre-vingt", mais avec quelques pleines pages saisissantes.
On peut imaginer que ce style "au trait" aurait évolué de belle manière aujourd'hui.
La colorisation est agréable, même si en aplats. Et les couvertures, des peintures, réussies.
Bref, deux volumes plutôt conseillés dans la (maintenant longue) saga Aliens.
Mark Verheiden / Denis Beauvais
Zenda collec Ecran total
1991
On continue, après Aliens l"intrus", et alors que Soleil s'est décidé à publier la licence, rééditant des titres au passage, à parler des anciens albums de la saga.
...Suite directe du premier film après le carnage du Nostromos, la bataille sur Achiron, la terre est tombée sous le joug des aliens.
Quelques humains survivants se sont réfugiés dans des stations orbitales.
Mute et le marine Hicks sortent de leur appareil cryogénique. Ils ont été abandonné sans explication par Ripley dans un vaisseau cargo et sont accompagnés d'un androïde : Butler.

Ce récit est plutôt intéressant, puisqu'on nous montre en parallèle de l'action à venir ce qui est arrivé à la terre, complètement envahie.
Les protagonistes s'aperçoivent qu'ils transportent une cargaison d'aliens dans leur soute. Ils finissent par atterrir sur une station où les attend le général Spears.
Celui-ci est complètement fou. Il a capturé une reine xénomorphe et tente de dresser de manière cruelle les aliens en bons fantassins pour reprendre le contrôle de la terre.
On trouve donc déjà dans cette idée de deux "tribus" de xénomorphes celle que l'on retrouvera ensuite dans la série "Génocide".
Le premier tome se termine par une rebellion de quelques protagonistes, dont nos héros, vis à vis du général. Rebellion qui fait long feu.
Le deuxième volume est de très bonne facture aussi, avec davantage d'action et de combats au sein du vaisseau. Le projet du general semble se goupiller malgré les efforts des "rebelles", sauf que...
A la toute fin, que je ne devoilerai pas, on note le retour de Ripley.
...La suite directe de ced 2 albums sera : "Aliens guerre sur terre".
Les dessins de ces deux grands formats ne sont pas à négliger. Denis Beauvais, canadien qui a apparemment réalisé uniquement cette bande dessinée en France, est depuis passé à d'autres projets, qui l'ont tenu éloigné du comics ces dernières années.
Le découpage est fluide, assez classique, et marqué "années quatre-vingt", mais avec quelques pleines pages saisissantes.
On peut imaginer que ce style "au trait" aurait évolué de belle manière aujourd'hui.
La colorisation est agréable, même si en aplats. Et les couvertures, des peintures, réussies.
Bref, deux volumes plutôt conseillés dans la (maintenant longue) saga Aliens.
lundi 11 juin 2012
Tchernobyl : la zone
Tchernobyl : la zone
Francisco Sanchez/Natacha Bustos
Des ronds dans l'eau
Juin 2011
Autant la catastrophe Hiroshima a connu des adaptations en bande dessinée (plutôt manga) très tôt, dont la plus connue reste "Gen d'Hiroshima" (Humanos 1983; Vertige graphic 2003-2007, mais paru au japon en 1974), autant son pendant civil européen a fait me semble t-il couler bien moins d'encre chez les artistes BD.
On peut se remémorer pas mal de bandes dans les années 70 traitant du nucléaire (Entre autres celles de Gébé,... celles de Auclair "Simon du fleuve"...etc.), mais c'est davantage Chantal Montellier, habituée aux récits socio-politiques qui a la mieux participé à mon sens à faire ressentir les effets sociaux d'une société en déconfiture.
D'ailleurs, sur le sujet plus précis de la catastrophe russe, elle a publié "Tchernobyl mon amour" en 2006. (Avec une maquette de couverture sensiblement identique au premier coup d'oeil.)
C'est donc avec émotion et intérêt que l'on accueille aujourd'hui le "Tchernobyl zone" de deux auteurs moins connus, et leur vision politique et sociale moderne du drame.

Francisco Sanchez est espagnol, tout comme Natacha Bustos, et vient plutôt du milieu cinématographique. Il a fait un important travail de recherche sur l'évènement, et c'est l'exposition de 2006 à Barcelone sur les vingt ans de la catastophe qui l'a motivé.
Nathacha de son côté est d'habitude illustratrice jeunesse, mais cette première incursion dans la bande dessiée et le roman graphique nous fait découvrir une jeune auteure de trés grande qualité, dont le beau trait noir et blanc pourra faire penser à celui de Frederic Peeters.
Tous deux ont été publié par Glénat espagne, et c'est la petite maison indépendante Des ronds dans l'eau qui a assuré cette traduction.
Le livre est scindé en trois parties qui racontent l'après immédiat catastrophe sur place, le pendant et le futur, vingt ans après, en se servant des mêmes personnages. Une belle manière sensible de nous faire comprendre l'indiscible.
Il est agrémenté de nombreuses pages de reportage et de dessins préparatoires.
Une réussite, recommandée, lisible par un public très large, à partir de 10 ans.
Voir la page consacrée au bouquin (et des planches) sur le site de l'éditeur : http://www.desrondsdanslo.com/Tchernobyl.html
Une interview sur ActuaBD : http://www.actuabd.com/Natacha-Bustos-Plus-que-le
Francisco Sanchez/Natacha Bustos
Des ronds dans l'eau
Juin 2011
Autant la catastrophe Hiroshima a connu des adaptations en bande dessinée (plutôt manga) très tôt, dont la plus connue reste "Gen d'Hiroshima" (Humanos 1983; Vertige graphic 2003-2007, mais paru au japon en 1974), autant son pendant civil européen a fait me semble t-il couler bien moins d'encre chez les artistes BD.
On peut se remémorer pas mal de bandes dans les années 70 traitant du nucléaire (Entre autres celles de Gébé,... celles de Auclair "Simon du fleuve"...etc.), mais c'est davantage Chantal Montellier, habituée aux récits socio-politiques qui a la mieux participé à mon sens à faire ressentir les effets sociaux d'une société en déconfiture.
D'ailleurs, sur le sujet plus précis de la catastrophe russe, elle a publié "Tchernobyl mon amour" en 2006. (Avec une maquette de couverture sensiblement identique au premier coup d'oeil.)
C'est donc avec émotion et intérêt que l'on accueille aujourd'hui le "Tchernobyl zone" de deux auteurs moins connus, et leur vision politique et sociale moderne du drame.
Francisco Sanchez est espagnol, tout comme Natacha Bustos, et vient plutôt du milieu cinématographique. Il a fait un important travail de recherche sur l'évènement, et c'est l'exposition de 2006 à Barcelone sur les vingt ans de la catastophe qui l'a motivé.
Nathacha de son côté est d'habitude illustratrice jeunesse, mais cette première incursion dans la bande dessiée et le roman graphique nous fait découvrir une jeune auteure de trés grande qualité, dont le beau trait noir et blanc pourra faire penser à celui de Frederic Peeters.
Tous deux ont été publié par Glénat espagne, et c'est la petite maison indépendante Des ronds dans l'eau qui a assuré cette traduction.
Le livre est scindé en trois parties qui racontent l'après immédiat catastrophe sur place, le pendant et le futur, vingt ans après, en se servant des mêmes personnages. Une belle manière sensible de nous faire comprendre l'indiscible.
Il est agrémenté de nombreuses pages de reportage et de dessins préparatoires.
Une réussite, recommandée, lisible par un public très large, à partir de 10 ans.
Voir la page consacrée au bouquin (et des planches) sur le site de l'éditeur : http://www.desrondsdanslo.com/Tchernobyl.html
Une interview sur ActuaBD : http://www.actuabd.com/Natacha-Bustos-Plus-que-le
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