Remontée dangereuse
des abysses pour une partie seulement des « naufragés » de
la station Dept.H et conclusion d'un récit graphique majeur du
talentueux Matt Kindt.(Lire les chroniques des précédents tomes sur BDzoom.com (1))
Mia et ces cinq co
équipiers sont coincés dans un sous marin de poche échoué, en
manque de batterie, alors qu'ils tentaient de rejoindre une des bases
posées le long de la fosse sous-marine d'où ils tentent de
s'extraire. De miraculeux petits robots en forme de crabes viennent
les sauver in extremis afin de leur permettre d'avancer d'un pas
vers la surface. Qui est leur sauveur, et cela suffira-t-il ? C'est
l'objet de ce dernier tome, concluant en beauté une mini série
haletante et bourrée de superbes moments scénaristiques et
graphiques.
Lorsque l'on débute
la lecture de « DeptH », il apparaît clairement et très vite que l'on a
à faire à une œuvre majeure, dont les thématiques, nombreuses :
enquête policière, fantastique, survie de l'humanité, recherches
scientifiques, conquêtes (spatiale, marine), écologie...mais aussi
le ton et la forme, laisseront des traces. Il fallait néanmoins que
celle-ci se conclue afin de pouvoir confirmer ce sentiment.
Ce tome 4, regroupant les comics originaux 19 à 24, répond à toutes les questions en suspend, donne de nombreux détails sur les différents protagonistes de l'histoire, et file sans se perdre, malgré quelques flashback, vers le grand final. Matt Kindt, dans sa grande maîtrise scénaristique, continuant à nous impliquer, presque physiquement, dans le drame se jouant en direct. À cet égard, les scènes finales du dernier chapitre, que l'on ne dévoilera pas, offrent des sensations rarement ressenties dans un roman graphique, mais plutôt au cinéma. Il est quasi certain que l'oeuvre connaîtra une adaptation cinématographique d'ailleurs, tant le potentiel est fort.
Ce tome 4, regroupant les comics originaux 19 à 24, répond à toutes les questions en suspend, donne de nombreux détails sur les différents protagonistes de l'histoire, et file sans se perdre, malgré quelques flashback, vers le grand final. Matt Kindt, dans sa grande maîtrise scénaristique, continuant à nous impliquer, presque physiquement, dans le drame se jouant en direct. À cet égard, les scènes finales du dernier chapitre, que l'on ne dévoilera pas, offrent des sensations rarement ressenties dans un roman graphique, mais plutôt au cinéma. Il est quasi certain que l'oeuvre connaîtra une adaptation cinématographique d'ailleurs, tant le potentiel est fort.
Quant au dessin de
l'artiste, s'il était déjà remarquable dans les précédents
épisodes, on a l'impression qu'il se surpasse ici, en nous offrant
un découpage hyper efficace, rendant la narration très fluide. Il se dégage de certaines cases une grande sensibilité, une grande douceur aussi. Et cela,
sans évoquer leur traitement en pleine page, dont les couvertures
originales, colorisées en aquarelles, rappelons-le, par Sharlene
Kindt. Ces dernières nous sont, notons-le au passage, présentées sans leur titre,
en vis à vis (recto verso pour la version US) en tête de chapitre. L'occasion de se régaler, sans compter les seize pages de
sketchbook ajoutées en bonus.
Un roman graphique
d'ores et déjà culte, chaudement recommandé.
FG
Éditions Futuropolis (22 €) - ISBN : 9782754822343
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