samedi 11 juillet 2009

Roanne et les Comics : un don du ciel ?

Les rayonnages du don "comics", composé de 133 titres reliés. © Hectorvadair

La Médiathèque de Roanne (42) a été inauguré en 1997. Bâtiment moderne en forme de cargo couleur bleu azure, (Architecte J-Louis Godivier) ses lignes aux arêtes pointues, bien que novatrices s'intègrent plutôt agréablement au complexe étudiant et culturel (Université Jean Monnet/Centre Pierre Mendès France) de l'avenue de Paris.
Arboré de cyprès et gazonné, le vert de son parvis se marie de belle manière au ciel et aux nuages de son décor céleste.

Faisant suite à l'incendie de l'ancienne bibliothèque municipale (et du Palais de justice) située place St-Etienne celle-ci abrite donc depuis de nouvelles collections, dédiées au multimédia, comme son nom l'indique, mais le livre tient toujours une place importante.
Dans ces collections de livres, on remarquera le fonds spécialisé de bandes dessinées qui a toujours été intéressant. Le Bibliobus (hors service aujourd'hui, mais dont les collections consultables en ligne, et bien qu'empruntables "dorment" quand même plus ou moins dans un dépôt : 2481 BD) possède aussi quelques titres remarquables, bien conservés, dont quelques Corben, Hugo Pratt ou Dupuis "grands crus".
Mais le bâtiment principal a vu son propre fonds progresser de façon exponentielle depuis l'ouverture.

C'est ainsi qu'aux classiques franco-belges répartis entre les secteurs adultes et jeunesse se sont ajoutés petit à petit les Romans graphiques du début du deuxième millénaire, puis quelques comics Semic... avant de franchir le pas du Manga, et ce dans les deux secteurs sus-cités. (fonds adulte : 3683 BD, et jeunesse, aujourd'hui : 4235 BD)

Aujourd'hui, la médiathèque peut donc s'enorgeuillir d'un fonds de bandes dessinées de 10399 exemplaires. Mais ce qui fait l'objet du présent article et d'une certaine manière la fierté des bibliothécaires concernés et des lecteurs amateurs, c'est le fonds particulier de comics donné en 2003 par un collectionneur roannais.

Mr X (on l'appelera ainsi jusqu'à nouvel ordre, et c'est bien dommage, car son nom noté en son temps a ensuite été perdu (1) est en effet venu un beau jour de fin 2003 proposer le don d'une partie de sa collection constituée de trois années d'achat de revues comics kiosque, tous éditeurs et titres confondus (!!)

Un don considérable, qui a du être trié, catalogué, et remis en forme pour le prêt, car ce dernier point était la condition sine qua non du leg.

Pour cela l'idée a été de regrouper les fascicules en poignées de 3, 4, ou 5 n° se suivant si possible et d'y intercaler une page blanche lorsqu'il y avait un manque. Une des couvertures les plus significative du "recueil" ainsi créé étant photocopiée et placée en couverture du recueil, celui-ci faisant l'objet d'une reliure spéciale, dos toilé, cartonné, par une relieuse professionnelle de la médiathèque.

Un exemple de reliure © Hectorvadair

Un travail important de catalogage permettant l'interrogation de la base par diverses entrées sur ces recueils a été aussi mené. En effet chaque recueil comprenant plusieurs fascicules eux-mêmes composés de séries et d'auteurs différents, le tout traduit de séries américaines, il fallait pouvoir croiser un maximum d'information.

Ce catalogage a commencé dés Février 2004 avec les titres les plus connus du grand public, et en l'occurence Spider-man, puisque 2002 avait été l'année du grand retour des comics Marvel sur le grand écran, suivi ensuite de choses moins connues, mais tout aussi intéressantes, sinon plus (2) , l'avantage principal de ce fonds hybride étant de proposer certains titres inédits en album en France à l'époque. (Depuis Panini comics a pu éditer certains de ces "inédits")

Aussi, à l'heure où le don Marvel (controversé ?) au musée de la bande dessinée d'Angoulème refait parler de lui (3), il est étonnant de constater ce parallèle, et la manière dont les deux collections on pu subir à un moment donné le même traitement (cf. la comparaison des deux photos ci-dessous.)
A gauche : le reste de la collection non traitée roannaise (Juillet 2009),
à droite : les étagère de la collection d'Angoulème (in comic box 59 (Juillet 09)...Les mêmes intercalaire jaunes ?? © Hectorvadair et Comix box

Une collection en tous cas remarquable d'une centaine de reliures qui méritait d'être soulignée.


Ps : Merci aux bibliothécaires concernés pour l'aide sur les statistiques.

(1) Ce monsieur d'une quarantaine d'année était alors distributeur de fleurs, et habitait à Mably. Si quelqu'un avait une piste pour le retrouver, merci de nous contacter, afin de pouvoir lui rendre l'hommage qu"il mérite, ce don ayant été fort apprécié.

(2) voir le catalogue comics de la médiathèque
Nb  : liste mise à jour au 05 novembre 2022 et prenant en compte les fonds propres des médiathèques de Mably et le Coteau ayant rejoint le giron de Roannais agglomération respectivement en 2019 et 2022, ainsi que les titres ayant été déportés en réserve, portant aujourd'hui le total consultable à 1106 volumes.

(3) cf. article p.27 de Comic box # 59, (Juillet 09)

dimanche 5 juillet 2009

God save JOHN BOLTON !

"Elles vivent dans les ombres jetées par vos feux, font tourner votre lait, volent vos bébés, et avec de fausses lumières, vous égarent loin du chemin. Bien avant que nous ne décidions qu'elles étaient mignonnes, nous avions une autre image des fées". (Epilogue de God save the queen)

On a déjà eu l'occasion de dire du bien du dessinateur britannique John Bolton lors d'une ancienne note parue sur le site de feu "Onabok éditions", à propos du comics "User", et c'était pourtant bien peu au regard de son énoooorme talent.

Cet artiste surdoué de la "vieille école" graphique dessine les bandes dessinées auxquelles il collabore comme des toiles de maître, à l'image d'autres grands noms tels : Bill Sienckiewicz, Scott Hampton ou Dave Mc Kean, pour n'en citer que trois parmi les plus connus, et ce depuis une bonne vingtaine d'années.
Mais si un auteur anglais comme Neil Gaiman (au scénario sur certains titres) a réussi à se faire un nom en France avec des séries comme Sandman et ses divers romans adultes (American gods) ou enfants, ce n'est malheureusement pas le cas pour ses collègues dessinateurs traitant du même registre, peu ou quasiment pas traduit par chez nous, et en tous cas pas sur les plus intéressants titres. (Mais cela va t'il peut-être changer un jour prochain ?) (1)

On se reportera donc utilement sur le web aux chroniques (en anglais) de quelques bons comics de Bolton : "Gifts of the night", par exemple (Paul Chadwyck au scénario) ou "Books of magic", (Neil Gaiman) , ce dernier titre étant considéré par tous les amateurs comme un classique dans ce domaine d' "heroic faery" en bande dessinée et ce, bien avant l'arrivée de Harry le Potter, puisque paru en 1990. Ce pavé est le berceau de nombreux autres univers, dont ceux d'Hellblazer, de Stardust,...etc., et le nom de Bolton est mêlé à ceux de Charles Vess, un autre grand, ainsi que Scott Hampton et Paul Johnson, puisque chacun dessine une partie de l'histoire (...)


Très bonne surprise donc que ce "God save the queen", écrit par Mike Carey ("Hellblazer", ou encore "Voodoo child" chez Virgin comics), et publié en Décembre 2008 de belle manière par Panini France.
On ne remerciera jamais assez cette maison d'édition pour nous offrire depuis maintenant une poignée d'années et de façon régulière une ribambelle de traductions des plus grands labels de comics adultes de qualité : Vertigo ou Dark Horse, parmi d'autres.
Linda en boite de nuit.
Comme à l'accoutumée, l'univers de ce comics est féérique, mais à la différence près que ces fées là sont ici reines malfaisantes et que le moyen de rejoindre leur royaume est de s'envoyer un mélange de sang de Changeon (un être mi-humain mi-féérique).... et d'héroïne dans les veines. C'est l'expérience qu'en fera Linda , belle jeune fille brune un peu gothique afin de tenter d'aller sauver son ami overdosé.
Mais peut-on voyager dans un tel royaume et en revenir indemne ?
Les portes s'ouvrent...
Les thèmes de la double personnalité et des vies parallèles avaient déjà été abordés via l'univers du jeu dans "User", et les apparences semblent donc intéresser notre auteur. Ici cependant, la mort, la souffrance ainsi que l'irreversibilité de certaines situations sont montrées de façon crue et violente, le tout étant raconté dans un mélange de modernité et de féérie "chevaleresque", comme c'est souvent le cas de ces univers. Les horribles reines ou leur démons n'étant là que pour rendre plus crédible la monstruosité du "cheval rouge" (Red Horse = l'héroine)
Deux univers s'affrontent...

Une belle réussite, mais cela n'est pas franchement étonnant quand on connait les précédentes références de John Bolton.

Rappel : God save the Queen : John Bolton/Mike Carey, Vertigo/Panini France 2008

(1) La bibliographie de Bolton en France sur BDgest
© Toutes images : DC comics/Vertigo/John Bolton/Mike Carey



L'ecureuil extra-terrestre


La petite bête de mon rêve du 03 Juillet 2009, trouvée au bord de l'autoroute.

Au départ, je suis sur le bord d'une autoroute, dans un coin d'herbe ombragé.
Trois écureuils viennent d'un arbre et essaient de sauter afin de traverser la route.
Mais la circulation est trop dense et seul un tente, mais se fait heurter, non violemment par un véhicule.

Le voitures ne réduisent pas leur vitesse, et je vois cette petite bête blessée aux oreilles panachées figée sur le bitume, pile entre les roues des voitures qui passent...
Elle n'en a pas pour longtemps si je n'intervient pas (...)

J'attends une accalmie dans le flot, et je me lance.
Je prends du bout des doigts cet animal ensanglanté, et le jette sur le bas-côté, méfiant. Et là, lorsque je me penche, voilà ce que je vois :

Une chose gluante, couleur rouille foncée, qui me regarde...
Un gros insecte ?... un mammifère ??..
Je la soulève à l'aide d'une feuille de papier afin de ne pas me salir et surtout éviter de me faire mordre ou piquer, car ses pattes et sorte d'antennes sembles acérées.

De la couleur rouille se dépose systématiquement sur tout ce qui le touche.

Je repose la chose, et là, ses petits yeux rouges se mettent à pleurer... et du liquide s'écoule abondamment...comme si l'animal se vidait de tout son contenu d'eau.
Puis c'est fini.
... Connaissez-vous ce genre d'animal ?

© image haut : Fussli, "le cauchemar", from www.sublime-et-peinture.com

lundi 25 mai 2009

Alerte au Nimbus !

En amateur et collectionneur de Formule 1, (voir les descriptif de cette revue sur BDoubliées) je suis particulièrement heureux depuis longtemps de pouvoir me replonger dans les histoires d'un auteur quelque peu oublié : Koernig. (Pierre Koernig)

Il se trouve que l'une de ses meilleures histoires (située à Java) et mettant en scène un volcan et d'étranges extraterrestres n'a jamais été publiée (en album) à ma connaissance.

C'est pourquoi très bientôt, ici ou sur 1caseenmoins, vous pourrez lire un article abondamment illustré sur cette saga.
Celle-ci a commencée en 1976, (n°22) en noir et blanc via des épisodes courts : "Rififi à Titlitotli", "Nuage sur le Kundalunping"... "Alerte au Nimbus"... "La nuit du triangle"... puis a été interrompue une bonne partie de l'année 1978 avant de reprendre à partir du n° 40 de F1 (Octobre 1978), et en couleur, pour se terminer dans le n° 50.

Un chef-d'oeuvre très méconnu qui méritait une exhumation.

A très bientôt donc.

samedi 23 mai 2009

Alix : la citée vraiment engloutie ?

Alix 28 : La cité engloutie
Jacques Martin, Ferry, Patrick Weber
Casterman
13 Mai 2009

La parution d'un Alix est toujours chose attendue, surtout lorsque que l'on est fan et suit la série depuis de nombreuses années.
Mais ... "qui aime bien châtie bien" on le sait.
Aussi, voilà après réflexion une critique de cet album tout chaud.


Tout d'abord, la couverture
:

Il s'en dégage un je ne sais quoi d'ambivalent. D'un côté une atmosphère mystérieuse, plutôt bien rendue par l'attitude craintive de nos deux héros ligotés et l'agressivité et la détermination apparentes des celtes tirant sur les liens. Une mer agitée et un ciel sombre en arrière plan renforcent l'inquiétude.
De l'autre, un druide au look très "Panoramix", peu dérangé apparemment par cette violence, ainsi qu'un visage d'Alix assez peu habituel en terme de dessin il faut le reconnaître, éléments qui "cassent" quelque peu la scène.
D'autant plus que c'est Enak qui est au premier plan, avec une couleur de Geai dans les cheveux et une position centrale de sa tête qui attirent obligatoirement le regard. La masse bleue de sa tunique oriente aussi l'oeil sur lui.
Le fait qu'Enak soit ainsi mis en avant n'est pas dû au hasard. On va voir qu'au delà de cette "mise en bouche", notre second héros va prendre une place particulière dans ce nouveau récit.

Mais la poésie ?

Celui-ci débute à brûle-pour-point avec ce texte : "Après une longue marche, la troupe commandée par le centurion Caius Curion parvient devant une immense forêt armoricaine dont la généreuse frondaison paraît s'étendre à l'infini".



On a été habitué à des histoires ne se suivant pas directement dans la série d'Alix, mais la formulation souvent poétique de textes d'introduction permettait de créer une sorte de "Palier" entre chacune, nous resituant dans tel ou tel nouveau contexte.
Ici, on est quand même interpellé par la brutalité du saut (mental) que l'on doit opérer entre l'Alexandrie du précédent album ("Le Démon du Pharos") et l'ambiance romaine guerrière d'une troupe pénétrant dans une forêt celtique.

Premier malaise qui, une fois le regret des poésies martiniennes de la grande époque passé, se dissipe avec l'arrivée de l'inquiétude d'Enak. On comprend à cet instant que le danger va venir des arbres et que oui, Enak va certainement jouer un rôle prépondérant dans cet album. Ses attitudes cependant quelque peu enfantines (accentuées par des expressions graphiques ad-hoc) : "Alix, j'ai cru voir quelque chose luire dans le noir" (...) "Tu as vu Alix ? le sommet des arbres bouge sans que le vent se fasse entendre. Curieux !" et les réponses d'Alix, à l'inverse complètement inadaptées : "Calme toi Enak, ce type de forêt recèle des mystères que nous connaissons sans doute mal (...) " le font néanmoins passer pour un demeuré, ce qui n'a jamais été souligné à ce point auparavant.


L'auteur aurait voulu nous suggérer que l'attaque allait venir des arbres qu'il ne s'y serait pas aussi mal pris.

... Un peu facile... un peu rapide...


Un découpage trop étroit.

Le découpage des planches en petites cases de 4 bandes, au lieu de 3 dans les "classiques" martinien, et même dans "L'Ibère" accentue là encore le rendu "moderne" mais dans le sens péjoratif du terme du dessin. On croirait être en train de lire un "Vae vitcis" ou une mauvaise BD "Vécu". Je place personnellement Alix bien au dessus de la majorité de ces titres, et cela fait un peu mal, même si la politique des équipes de dessinateurs "à la chaîne", à l'image des Blake et Mortimer peut avoir son intérêt.

D'un côté cela peut permettre d'avoir moins à patienter entre deux albums, mais de l'autre, les différences graphiques sont souvent déconcertantes, et on sent bien que le temps de réflexion qui était passé auparavant par l'auteur à construire, gommer, mettre au monde une bonne histoire est maintenant diminué, de fait, puisque bénéficiant à deux albums au lieu d'un seul.

Les points positifs arrivent en page 12 avec un changement d'encrage abrupt, qui "sauve" in extrémis le dessin de cet album. Un encrage qui n'en est plus un puisque le trait charbonneux du crayon apparaît, donnant soudainement d'avantage de relief et de vie aux personnages. (*) Et c'est étrange, car c'est à cet instant aussi que l'aventure (d'Alix perdu en forêt) commence vraiment et atteint son paroxysme.
(* Encrage qui réapparaîtra au gré de certaines pages jusqu'à la fin.)


Un trait charbonneux bienvenu, et sans doute l'une des plus belles planches (ici tronquée)

Ensuite, l'arrivée dans le camp romain de Labienus et la révélation d'une malédiction qui ronge la légion isolée permet de re-dynamiser le scénario. Enak, qui était jusqu'à présent faire-valoir, va prendre alors une dimension assez inédite, jusqu'à ce que le rétablissement d'Alix retrouvé lui rende malheureusement à nouveau sa position initiale. ...Dommage. Il y avait là un élément intéressant à développer.
La capture du duo d'amis et leur mise en danger réelle permet néanmoins d'apporter une pincée de tragédie supplémentaire peu commune.


Un Enak combatif et motivé ... jusqu'au retour d'Alix !

De l'Aventure bon sang !!

J'avais déjà critiqué sur "Le Démon du Pharos" la tendance à traiter d'avantage l'histoire d'un point de vue documentaire et à laisser un peu de côté l'Aventure.
On va retrouver ici et de la même manière ce principe :
Description de la vie des Celtes, de leurs croyances, les conflits politiques qui agitent leur tribu, tout comme leur culture.
A ce sujet, l'épisode des rouleaux de parchemin tenus cachés dans la bibliothèque de Méléda tombe comme un couperet documentaire, que l'on jugera soit du plus bel effet révélateur au niveau historique, soit comme une sorte d'imposture justifiant le mystère de cette île et de tout l'album...
On aura pu aussi, au passage, se gausser quelque peu de l'épisode mettant en scène la peur des celtes face à l'orage et l'éclair qui enflamme un arbre dans la forêt, permettant à Alix de s'échapper. ("Par Belenos, le feu du ciel !! ")
Cela rappelle bien sûr d'autres gaulois d'Armorique qui n'ont peur que d'une chose... c'est que "le ciel.... .... .... ..... ...."
Vous avez compris l'allusion, et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'humour est quand même souvent déclenché dans cet album de manière involontaire, il est à craindre cependant, ...par les auteurs.


Alix ridiculisé, mais...comique !

En conclusion, et en ajoutant que la fin de la cité (bientôt engloutie d'après le titre !, mais quelle hideuse vignette en attendant !) rappellera beaucoup un autre récit dessiné traitant du même sujet (ou presque, mais en beaucoup mieux, cf. : "Bran Ruz" d'Auclair et Deschamps, Casterman 1981) on ressortira de ce 28eme tome d'Alix assez déçu, avec la désagréable impression que dorénavant, ces albums se suivront, et... se ressembleront, ..... mais... pour le pire ?
J'espère que non.

..Industrie quand tu nous tiens ! (...)

Continuez la discussion sur le Forum : "Alix, Lefranc, Jhen et les autres..."

Tous © Casterman/Martin/Weber/Ferry

lundi 11 mai 2009

Tintin, les vrais fac-similés 1942 : enfin !!

Enfin !
L'info vient de tomber en fin de semaine dernière :
Après la réédition de la plupart des formats que Tintin a pu connaître (et il y en a, voir le site Tintinpassion) en fac-similés chez Casterman, que se soit les éditions noir et blanc 124 pages (avec ou sans hors-texte couleur, ou en format 62 pages couleur plus connu), il ne restait plus pour les amateurs que LES pièces de collection que tout amateur rêve de posséder (*) :

- Les Cigares du pharaon "grande image" 1942
- Le Sceptre d'Ottokar "grande image" 1942


Ces deux éditions sont les plus belles et rares, pour deux raisons simples :
ce sont celles qui ont été tirées au plus petit nombre d'exemplaires au moment où Hergé s'est attelé à la refonte des couvertures de la série, (4000 ex. pour les Cigares, 5000 pour le Sceptre (1) !!) et leurs images sont restées inédites depuis, puisque les éditions couleur suivantes n'ont pas gardées les mêmes dessins !
Ce sont des pièces qui s'arrachent en bon état aux enchères lorsqu'il en apparaît. (Les Cigares étaient par exemple estimés entre 2000 et 3000 € à la vente Rops qui a eu lieu ce 10 Mai à Namur !!)

De source directe de Casterman, on annonce donc la réédition de ces deux albums pour Septembre 2009. ... Il faudra vite réagir !!

(1) In : Les Amis de Hergé #34 (2002)
* Un coffret proposant ces deux éditions parmi 6 autres titres de 1942 est cependant sortit en Novembre 2000, mais proposait malheureusement les albums dans une maquette globale, en ne reprenant pas l'originale avec image pleine page, ni le dos toilé.


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