samedi 13 juin 2015

Rat God : Corben, comme s'il avait quitté Arkham hier !

Ci-dessous la reproduction en français de la chronique des comics Rat God en VO de Richard Corben, publiée le 2 juin 2015, sur Bernie'sBlog (en anglais, on ne sait pas pourquoi) ;-)


"Je viens juste de finir Rat God, la dernière mini série de Richard Corben, et j'en suis tellement retourné, que je l'écris en anglais. (sic) Peut-être sera t-elle proposée par Delirium en français à la fin de l'année ou en 2016, vu que le hardcover parait en Octobre aux USA 
Je suis un grand fan des œuvres de Corben et j'essaie de saisir tout ce qu'il peut réaliser. Cette dernière série en cinq parties se terminant tôt ce mois-ci, parle d'un homme perdu d'Arkham: Clark Elwwod, dans la forêt froide et sauvage entourant une ville étrange : Lamewood, elle-même perdue dans le temps. Là se trouvent rassemblés des gens bizarres déguisés en rats (ou de zombies, cela dépend des moments), qui dédient un culte à un ancien dieu, une créature en forme de rat géant. Celui-ci vit dans une caverne et des sacrifices humains lui sont consentis.Notre personnage principal court après son amour "scolaire" : Kito, qui s'apprête en fait à être offerte au rat sanguinaire. Mais Clark vit-il vraiment les situations? Sommes-nous en présence de souvenirs? A-t-il déjà rencontré Kito et toutes ces créatures? C'est avec ces interrogations que le comics numéro 5 nous laisse en fin de chapitre.


Il s'agit, à mon avis, de l'une des meilleures histoires réalisées par l'auteur lui-même.

Principalement inspiré de Lovecraft, du nom de la ville d'origine de notre anti-héros, à ses débuts étranges, il nous plonge rapidement dans une période non identifiée, tout en nous entraînant dans le désert et les langues étrangères, en ouvrant sans cesse des flashback, avant de stabiliser l'histoire au sein de Lakewood, mais sans explication plus réaliste à la fin.
C’est donc une grande promenade de train fantôme jusqu’au bout, avec de superbes dessins en couleurs et de nombreux nouveaux personnages, chose que nous n’avons pas eu le privilège de voir depuis longtemps dans le travail de Corben, sauf dans Ragemoore, mais avec beaucoup moins de caractères (et en noir et blanc). À ce sujet, les premières pages nous rappellent une autre histoire ancienne abordant les mêmes thèmes: Dweller in the Dark (1976, publié en France sous le titre « La cité morte de la peur », dans Ogre, 1979). Comme le titre ne le dit pas: une mini série du tonnerre de dieu ! Bravo monsieur Corben!   Rat God 1 à 5 par Richard Corben Darkhorse comics, Fev à juin 2015 À paraître en octobre 2016 chez Délirium.

lundi 4 mai 2015

Everything will be fine : la grâce de Wim Wenders au Canada

Vu samedi soir "Everything will be fine", le dernier Wim Wenders, avec James Franco (remember le (fils du) bouffon vert) Charlotte Gainsbourg, Robert Naylor...

Je n'avais pas vu de film du réalisateur depuis Million dollar hotel (2000 !). Pas que je n'aime pas celui-ci, bien au contraire.. mais les sorties cinématographiques se suivent.. et se bousculent, rendant souvent injustes nos absences auprès de ceux qu'on aime...

Une fondation en Allemagne
préserve et partage les films de l'auteur
J'aime Wenders. Son cinéma, et ce depuis les succès  planétaires Paris Texas et les Ailes du désir, a su se positionner comme un cinéma très personnel, à la marque précise :  une photographie souvent très belle, des moments en suspension (une influence asiatique certainement)... une culture musicale et même "Rock" revendiquée (voir ses relations avec Nick Cave, le film Until the end of the world, ses documentaires sur le Blues et Buena vista social club), et des propos engagés, comme on a pu le voir entre autre dans The end of violence 1997, ou Land of plenty 2004.)
Tout cela fait la marque Wim Wenders, d'après moi. 

Rendez-vous à Palerme, son avant dernier film, datant de 2008, possédait déjà une ambiance intimiste mêlant vie sociale et fantastique. Tandis que Don't come knocking était l'occasion de faire jouer deux anciens acteurs : Jessica Lange, et Sam Sheppard, pas revu pour ce dernier depuis Paris Texas.
Difficile de vivre avec un écrivain...
Ce nouveau long métrage "Everything will be fine" est à nouveau un film intimiste, et se révèle un superbe film, dramatique, mais beau, et où l'humanité est très présente.

Où la communication se fait, dans le silence et par le dessin.
Thomas est un écrivain canadien en cours d'écriture d'un nouveau roman. En mal d'inspiration, en proie à une crise avec son amie, il renverse, un soir qu'il rentre chez lui, par accident sur une petite route enneigée, un enfant, devant son frère. C’est le départ d'un long cheminement psychologique, qui se fera en relation avec la mère de l'enfant, sa compagne, et son métier.




Tu me dois quelque chose
Un fantôme bien présent

James Franco, bien repéré évidemment grâce à son rôle du bouffon vert dans les trois premiers Spider-man (2002, 2004, 2007) et celui de William Rodman dans la Planète des singes 1 & 2 (2011, 2014) offre ici une prestation tout à fait remarquable, en écrivain transi, à la démarche balourde, qui a du mal à s'exprimer en dehors de son écriture (que l'on ne voit jamais d'ailleurs.)

Il fait montre néanmoins, et c'est tout l'intérêt, d'une sensibilité et d'une humanité étonnante, entre autre due au fait qu'il ne peut avoir d'enfant.. et qu'il a tué le seul qu'il ait fréquenté, ne serait-ce qu'un instant.
Sa vie va alors prendre une tournure un peu étrange... mais logique. Et il va se surprendre lui-même à faire preuve d'une grande qualité, malgré ce que ses deux compagnes, trop extérieures à sa vie intérieure ont pu lui dire.

Charlotte Gainsbourg surprend d'abord en rôle de mère effondrée par la mort de l'un de ses fils, (un peu de sur-jeu dans les premières scènes), avant de donner à voir autre chose, plus naturel et humain.  Sa vie recluse dans une petite maison à la campagne offre ceci-dit de très beaux tableaux, surtout à la saison du printemps (la fin du deuil.)
Les scènes de relations entre Thomas et son père devenant sénile sont aussi de beaux moments très sensibles.

... La résilience, la vie à deux... , mais surtout la relation à l'enfant et à la détresse, sous forme de grande pédagogie, sont des sentiments/valeurs que j'ai adoré voir abordés avec cette sensibilité par ce grand réalisateur, dans un film qui m'a personnellement touché.

> Recommandé !


Un très bon article à lire sur Ciaovivalaculture :
http://ciaovivalaculture.com/2015/04/24/cinema-everything-will-be-fine-de-wim-wenders/

mercredi 8 avril 2015

Spirou inédit par Rob-Vel : bravo Monsieur Neidhardt !

©Dupuis/Fred Neidhardt
...Comme précédemment évoqué sur ce blog, le suspens est levé avec la parution du numéro 4017 de cette semaine daté 08 Avril 2015 :

Il s'agissait bien d'un canular... grâce au talent conjugué de Fred Neidhart, et de l'équipe du journal de Spirou.
Indices de la révélation : Première planche avec le nom de l'artiste créateur Rob Vel barrée, et deuxième planche intitulée "Spouri", et signée Fred Neid.

> Chapeau bas l'artiste !

©Dupuis/Fred Neidhardt
©Dupuis/Fred Neidhardt



- Les planches à lire officiellement et en bonne résolution sur :
https://bdzmag.actualitte.com/Le-journal-de-SPIROU-tome-4017-no-4017

- La page facebook consacrée à Spouri, et à Fred Neidhardt.

- Le livre consacré à Rob Vel, chez Dupuis à l'occasion des 75 ans du groom.

lundi 30 mars 2015

Un Spirou inédit par Rob Vel : canular du 1er Avril chez Dupuis ?

Annoncé la semaine dernière dans la revue : un Spirou de Rob Vel (son créateur en 1938) aurait été retrouvé sur la brocante de Lille il y  a quelques mois par un amateur de revues des années trente, au fond d'une malle qui aurait appartenu à un copain d'armée du célèbre dessinateur : Maurice Martineau (1).
Une page en vis à vis nous explique cette semaine le détail de cette trouvaille, qui aurait été inspirée à l'auteur par le film Freaks de Todd Browning.

5 pages couleur, typiques du style du dessinateur Rob Vell nous sont alors proposées, sous forme de planches titrées à chaque fois différemment, comme des scénettes :
"Les aventures de Spirou : qui sont les monstres ? ; Le roi de l'évasion; Savoir gagner de l'argent; Impresario de vedettes, Menace nocturne"… et un beau :
"Quelle est donc l'inquiétante silhouette qui vient de s'introduire chez notre Spirou ? Vous le saurez Jeudi prochain" en fin de cinquième planche.

Autant de mise en scène et de suspens qui nous rappellent les meilleurs épisodes du trio de choc français Les Pieds nickelés.

D'ailleurs, le passage où notre héros (anti héros, tellement il fait des choses bizarres ici, mais bon, on est en 1940/43), sous couvert de défense d'un garçon de cirque à deux têtes maltraité par son directeur, lui propose de fuir et d'imiter un célèbre pétomane afin de gagner dans la rue son "indépendance"... est purement grotesque. (Quoi qu'assez marrant au final.)


> Canular ?  vraie trouvaille ??  On discute sur les forums (celui de Spirou.com entre autres) de cette très forte 1ere probabilité, et des indices émergent qui donnent à valider cette version de blague :

- Numéro du 1er Avril : la revue est une habituée des canulars
- Deux ou trois dessinateurs moderne (Séverin..Fred Neidhardt , Pic Lelièvre…) seraient capables de détourner le style de Rob Vell à ce niveau de perfection.
- La couverture de la revue reprend(rait) une case... oui, sauf qu'elle ne pixélise pas du tout.
- On s'interroge aussi sur le prix des places du "spectacle": 35 f , 25 f.. (sauf que les amateurs du forum oublient que l'on est en 1940, et .. en belgique. Donc ce sont des francs belges.:-)

De mon côté, je me demande dans quelle mesure l'utilisation de la signature de l'auteur original sur toutes les pages et la couverture aurait été possible, .. sans l'accord minimum des ayants-droits.  (Mais cela serait sans doute possible dans le cadre d'un gros canular ?)

Bref… il faut acheter le Spirou de cette semaine.. .. et c'est sûrement le but de l'équipe éditoriale… ;-)   et vous essaierez de vous faire votre propre opinion.

En tous cas, un bien collector bizarre numéro ! ;-)


(1) Ce monsieur aurait bel et bien existé et combattu en 1914-18 cf : http://www.europeana1914-1918.eu/en/contributions/11057, s'il s'agit bien de lui.. mais d'ici à dire qu'il aurait combattu aux côté de Rob Vel durant la seconde guerre... ? (Ndlr : et bien si, si l'on en croit la belle photo d'armée de ce numéro du journal, déjà publiée dans le livre consacré à l'intégrale Rob Vell, paru chez Dupuis l'année dernière.)

mercredi 25 mars 2015

Brubaker et Phillips reviennent avec une édition spéciale de Criminal.

Savege sword of Criminal (spécial édition)
Ed Brubaler, Sean Phillips
Image comics
Février 2015 (VO)

Criminal est une des séries de Brubaker et Sean Phillips, un duo de choc américain, qui s'est invité chez nous depuis 2007, avec cette série thriller, mais aussi Incognito (2008), et Fatale (2010).
Brubaker en "solo" avec d'autres dessinateurs ou scénaristes ayant déjà inondé précédemment les boutiques avec les séries Gotham central, Sleeper, ou plus récemment avec Velvet.

Créée dés 2006 aux USA, Criminal a vite trouvé sa traduction en France, et 6 beaux recueils reprenant la série des deux TPB ont été rapidement disponibles.
Mais depuis 2012.. plus rien cependant.

C'est pourquoi l'on est vraiment content de retrouver l'un des personnages centraux de la série criminelle: à savoir Teeg Lawless, emprisonné pour 30 ans dans le pénitencier de son comté dans un numéro tout "spécial".

Dans la prison où il est enfermé, il n'a comme seul "ami" qu'un vieux magazine de comics des années 70 : "Savage sword of Zangar", sorte de Conan, bien combatif, qui lui permet d'exulter ses envies meurtrières.
Et il en a des raisons d'être énervé, car à l'extérieur, une connaissance mafieuse lui en veut à mort, et fait tout pour lui pourrir la vie. Or c'est fou comme un peu de lecture peut donner de l'énergie et des idées au combat.
Superbe épisode que celui-ci, sortie en édition normale et format revue (celle présentée ici), à l'occasion de la réédition en TPB des principaux volumes de la série chez Image, ainsi que celle de l'annonce de la parution de leur nouvelle série : "The fade out" (depuis janvier aux USA).

©Brubaker/Philiips/Image comics
©Brubaker/Philiips/Image comics























Passant de pages noires et blanches un peu jauni, immergé dans le comics que Teeg lit, aux pages couleur de sa réalité dans la prison, le lecteur est embarqué par Brubaker dans un scénario punchy, qui, sur pas mal d'aspects, rappellera sans doute à la plupart des amateurs le Hellblazer "Hard time" de Azarello et Corben, traduit ici chez Toth en 2003.


Le délire de la mise en abîme va jusqu'au courrier des lecteurs, bien déjanté, et son verso, façon pub d'époque bien ringarde, avec le sticker d'expédition imprimé, indiquant  l'envoi via la prison. (Teeg se fait en effet quand-même un copain en la personne du bibliothécaire en chef, qui se récupère les abonnements "perdus" des Savage sword " des prisonniers ayant quitté la prison, pour sa réserve personnelle.)

Un numéro exceptionnel et collector.

Retrouvez les infos sur Brubaker et la série Criminal : http://criminalcomic.blogspot.fr/

dimanche 15 mars 2015

"Si c'était à refaire...": Guillaume Laborie ne change rien, mais réhabilite Wallace Wood.

Wallace Wally Wood
Si c'était à refaire...

Guillaume Laborie
PLG
Septembre 2014

Lors d'une année très chargée au niveau de la production éditoriale et des hommages rendus à Jack Kirby (1), il est évidemment difficile de remarquer et faire un peu de place à un petit bouquin paru chez un éditeur à la puissance de communication limitée, consacré à un auteur américain "maudit", mort depuis les années 80, et que le grand public moderne n'a eu que trop peu l'occasion de lire depuis au moins deux décennies (2)
Wood par lui-même
(©"My world",Weird science #22, 1953)

Néanmoins, ce livre mérite votre attention, car il paraît dans la très intéressante collection de PLG "Mémoire vive",  où les auteurs développent, au sujet de créateurs de bande dessinée, un ton et une originalité de point de vue rarement vue ailleurs, en France en tous cas.

Dans un format agréable 16 x 24 cm, dos carré collé, jaquette avec rabats, ce livre de 200 pages évoque avec une grande maîtrise la carrière d'un des auteurs de comics les plus influents de l'âge d'or.
Composé de 9 chapitres (3) établit chronologiquement, l'ouvrage montre page après page la naissance, l'évolution d'un grand artiste, puis sa déchéance, liée à de nombreux problèmes, d'ordre psychologiques, alcooliques, et sociétaux.

Le recueil où Wood a changé le costume du héros.
(©Marvel France 2014 Lee, Stan/Orlando)

Guillaume Laborie, déjà responsable d'un ouvrage consacré à un autre auteur de comics très particulier : Jim Steranko (Tout n'est qu'illusion, Les Moutons électriques, 2009) nous dévoile les dessous de l"industrie comics aux USA des années 40 aux années 80, par le truchement de ce petit homme mal dans sa peau, qui finira pas se tirer une balle dans la tête, ayant l'impression d'avoir raté sa vie, sinon sa carrière.  Mais ce gars-là méritait cet hommage en Français, ne serait-ce qu'aux vues de l'énorme quantité de travail fournit, et l'influence qu'il a pu laisser sur les artistes venus après lui, des années 60 à aujourd'hui.
On croise dans "Si c'était à refaire" tout le Gotha du comics aux états-unis, et par moment, ce livre renvoie justement en écho à celui de Mark Evanier consacré au King Jack Kirby (Harry N. Abrams, 2008).

Le trait et l'humour Wallace Wood
(Tiré de "Woodwork", et :
http://www.popculturemaven.com/comics/2014-holiday-geek-gift-guide-the-art-books/)

 Wallace Wood était encreur, et un des plus grands ayant jamais existé, mais aussi un sacré dessinateur, et il a travaillé avec les plus grands, tout comme il a travaillé pour la plupart des maisons d'éditions de l'âge d'or, d'argent et de bronze : Atlas, Timely, DC,Marvel, EC comics, Eerie, Warren, Tower, …
Il a aussi monté ses propres structures, a été un des premiers à familiariser l'auto publication avec son fanzine Witzend dés l'été 1966, et a crée ou a été à l'origine d'une ribambelle de  personnages ou de concepts, dont on ne réalisait pas encore complètement l'importance il y a peu. (D'ailleurs, certaines de ses œuvres sont encore découvertes et/ou réévaluées aujourd'hui.) (4)
On pense à ses superbes dessins ou encrages pour les histoires de science fiction de Weird fantasy, celles de Frontline combat, celles pour Creepy,  ses encrages de Jack Kirby pour les Challengers of the unknown, le comme back de Daredevil en 1964 (avec la tenue rouge !), les Thunder agents, Cannon, son essai magique pour la reprise ratée de Prince Valiant en 1970, Wizard King, mais aussi sa contribution aux cartes Mars attacks (Topps), et dans une autre mesure, son implication dans l'érotisme grivois en bande dessinée (voire la pornographie à la fin de sa vie) avec Sally Forth, et de nombreuses illustrations dans divers magazines, dont Screw, ou Big Apple comix, ou Mad.

On voit passer dans ce livre noir et blanc, assez peu illustré, (62 images en tout au fil des pages, dont une photo prise à Angoulême en 1977)  de nombreuses informations, et des anecdotes précises, qui renvoient à autant de références en fins de chapitres, faisant de celui-ci un incontournable sur le sujet en français.
Guillaume Laborie fait montre d'un désir de partager sur l'artiste sans borne, et son amour pour ce dernier transparaît à chaque page. Mais il ne tombe pas dans l'hagiographie, et les citations de nombreuses personnes ayant côtoyées l'artiste permettent de dresser le portrait d"un homme doué, mais perturbé, qui n'aura semble t-il jamais vraiment trouvé sa place.

On a une seule envie en découvrant cet ouvrage agréable : le compléter en achetant les deux beaux livres richement illustrés consacrés à Wallace Wood :

- "Woodwork", sorti en 2013 à l'occasion d'une grande exposition aux iles Canaries (édition anglaise disponible IDW Publishing; January 15, 2013), et :
- "Against The Grain: Mad Artist Wallace Wood" (TwoMorrows Publishing, 2003), qui va être réédité augmenté en Avril, suite à la mort de son auteur Bhob Stewart en 2014.


> Wallace Wood, si c'était à refaire, PLG éditions, 15 €
http://plg-editions.com/livre/wallace-wally-wood-si-cetait-a-refaire/


Bucky Ruckus,1967
from : from : http://thegoldenagesite.blogspot.fr/


----

(1) De nombreux ouvrages, conférences et expositions ont été consacrés cette année 2014 en France au King of comics : chez Neofelis éditions (2 volumes bibliographiques spécialisé), chez Urban comics ("King of comics"), mais aussi les rééditions depuis quelques années de : Kamandi, Anthologie Kirby, OMAC, Le quatrième monde...

(2) > A cause d'une bibliographie française récente quasi inexistante, ou sinon dispersée dans quelques recueils. (cf : "Tales from the Crypt", "Blazing combat" ou "Frontline combat" chez Akileos)
Nb : A l'aspect maudit, on rajoutera celui de "fou", en référence au livre ultime "Mad artist against the gain", que l'on peut traduire par "L'artiste Mad (ou "fou", jeu de mot avec la revue Mad à laquelle il collaboré), contre le grain" > référence aux tempêtes subient par les marins en mer et que Wallace Wood a lui vécu contre ses pairs et éditeurs successifs.

 (3) Plus 13 pages Bonus "Le style de Wood", où l'auteur délivre une sorte de "recette" de l'artiste, en décortiquant quelques planches fameuses. Puis une bibliographie critique et un index.

(4) Cf le jeux des paquets de cartes chewing-gum Mars attacks de chez Topps .

Pour aller plus loin encore :
A lire (en anglais), le gros article hommage sur Wallace  Wood ici : http://heroinitiative.blogspot.fr/2010/06/tragic-genius-wally-wood.html

A voir : le Tumblr consacré à l'artiste : https://www.tumblr.com/tagged/wally-wood
Et le blog du fan absolu : http://wallywoodart.blogspot.fr/

Mes autres chroniques cinéma

Mes autres chroniques cinéma
encore plus de choix...