dimanche 28 décembre 2014

Mes 25 albums 2014



 Pas d'ordre, pas de numérotation.
Attention, ceci n'est PAS une sélection des meilleures BD parues dans l'année. Je n'ai pas la prétention d'avoir tout lu, loin de là.
Et d'autres que j'ai lues n'ont pas été chroniquées, (dont de nombreux comics brochés.)
Il s'agit juste des quelques albums originaux, lus et chroniqués durant cette année sur le site de la boutique Nebular store (Roanne), (ou ici) et qui m'ont le plus interpellés :


Comics
:

    ◦    Magic pen : Dylan Horrocks

    ◦    The Formidables : Chris Malgrain

    ◦   Fox Boy, la nuit du renard : Laurent Lefeuvre

   ◦    Trillium : Jeff lemire
     
    ◦   Frankenstein, le monstre est vivant ! : Bernie Wrightson, Steve Niles

     ◦  Miracleman : MickAnglo, Alan Moore, et divers
    
    ◦    Rachel rising : Terry Moore
     
    ◦    Northlanders : Brian Wood/Collectif

   ◦    Storm dogs : David Hine, Doug Braithwaite, Ulises Arreola

    ◦    Elephantmen, forces armées : Richard Starkings/Moritat, ...et divers

    ◦    East of west : Jonathan Hickman/Nick Dragotta
  
    ◦    Loving dead :  Stefano Raffaele

    ◦    Astronaute, au coeur du Magnetar : Danilo Beyruth, d’après Mauricio de Sousa


Européens :

    ◦    Le sourire de Rose : Sacha Goerg

    ◦    Edwin : Julian Lambert, Manon Textoris
         
    ◦    Adam Clarks : Lapone -Hautière

    ◦    Lip : Damien Vidal
        
    ◦    Universal war two T2 : Denis Bajram
     
    ◦    Le château des étoiles : Alex Alice
     
    ◦    Gamine : Benjamin Read/Chris Wildgoose, André May

   ◦    Virginia : Séverine Gauthier, Benoit Blary
                         
    ◦    Kanopé : Louise Joor

   ◦    Rouge comme la neige : Christian de Metter
      
    ◦    La vallée, 1 Meli-meylaud dans la vallée : Forneri/Trystram - Ruby
 
    ◦    Le Chevalier double : Modrimane, d’après l’oeuvre de Theophile Gautier
              
    ◦    Médée : Nancy Péna
   

samedi 27 décembre 2014

Rouge comme la neige : un grand western

Rouge comme la neige
Christian de Metter
Casterman
Avril 2014

Colorado, hiver 1896. dans la ferme des McKinley, un homme approche à cheval. Il s'adresse à madame, qui semble vibre seule avec son fils : Sean.
Cet inconnu leur présente ses condoléances pour la mort de son mari, intervenue 6 ans plus tôt, et qu'il a bien connu.
Son cousin est adjoint du shérif d'un patelin proche : Ouvray, et un homme a été arrêté récemment. Ce dernier aurait enlevé une enfant. Or la fille de madame Mc Kinley a disparu il y a six ans. est-ce que l'homme emprisonné pourra l'aider à retourner sa trace ?

...Se servant d'un contexte historique peu glorieux et assez méconnu en France, ou des amateurs d'histoire américaine (le massacre de Wounded knee en 1890)*, Christian de Metter (Emma, Dusk), connu pour ses BD aux peintures expressionnistes, construit un récit prenant, western au ton très polar, se déroulant dans les plaines et montagnes du Colorado.
Celui-ci alterne présent : fuite de Buck Mc Fly, le présumé coupable, aidé par la maman et son fils qui l'ont fait échapper de prison, et flashbacks en 1890 où Mc Fly, dans la neige, sur son cheval, se confie. A cette occasion, il raconte comment, la veille et le jour du désarmement des Sioux à Wounded knee creek, le destin a frappé George, le mari de Jody mc Kinley, mettant en branle l'enlèvement de leur fille.

Mais alors que nos protagonistes chevauchent tous dans ce rude hiver qui les absorbe, Sean et sa mère vont devoir malheureusement continuer seuls leur quête désespérée. Jusqu'à ce que la dure réalité du présent les rattrape…
Une ambiance digne des plus grands "réalisateurs"

Cette poursuite à cheval, jusqu'aux contreforts enneigés a quelque chose de beau qui rappelle les meilleurs films du genre western. La chevauchée des bannis venant immédiatement en mémoire. Tandis que l'épisode tragique de Wounded knee fait bien sûr penser à Little big man, mais refroidit aussi par son implacable aspect documentaire. On reconnait d'ailleurs le vieux chef Big foot figé dans la neige, dans sa célèbre  dernière pose.

Christian de Metter, avec ce western intelligent et finement dessiné**, fait de lavis, hachures ou trames sépia (plus un peu de rouge sang) de toute beauté, a produit un récit fascinant et puissant qui reste longtemps gravé après sa lecture. Normal qu'il ait été de nombreuses fois acclamé, (et sélectionné pour le grand prix de la critique Acbd  2015.)

Cet album de 110 pages est un petit chef-d’œuvre, qui pourrait, s'il était adapté au cinéma, devenir aussi un western classique.

(*) Wounded knee, un terrain à vendre.

(**) L'auteur ne nous avait pas habitué à ce genre, qu'il sublime ici.
On relira aussi, avec plaisir dans la même veine, le "Martha Jane Canary", de mathieu Blanchin.
(
3 tomes parus chez Futuropolis, 2008-2012)

samedi 20 décembre 2014

Cool air : un hommage à Fab silver et BOBD

Semaine spécial hommage : Aujourd'hui, c'est BODBD sur Hectorvadair's

LA BD :
C'est quoi : Cool air Récit 7 p. n/b  

C'est de qui : Bernie Wrightson, d'après Lovecraft.

 Une Couv':










Déja croisé sur B.O BD ? : Oui pour le dessinateur et l'auteur.

 Une planche :







Ça donne Quoi ? :


Les amateurs de Wrightson en France on découvert cette histoire dans Vampirella # 20 : sous le titre "Air froid "(puis publié en album dans "Presqu'humains", ed du triton). (Et cette année dans le recueil "Eerie & Creepy présentent : Bernie Wrightson" chez Delirium).

Il s'agit de l'histoire d'un jeune homme qui raconte pourquoi il craint plus que tout le froid, lui qui a emménagé à New York, en 1923, dans une maison à loyer très modéré, aux hauts plafonds et à l'odeur de moisi.
...Un soir, alors qu'il lisait, il surprend des gouttes étranges qui coulent de son plafond.
Se renseignant, la propriétaire lui explique que c'est de l’ammoniaque, qui sert à son voisin du dessus, le docteur Munoz, à se médicamenter, et à se préserver de la chaleur, car il est atteint d'une grave maladie.
Notre narrateur se dirige donc à l'étage, mais est subitement atteint d'une crise cardiaque. Fort heureusement, le docteur Munoz le recueille, et tout en lui présentant son "antre", plein de machines servant à créer du froid, il le remet sur pied.
Une complicité nait entre eux, et Munoz lui explique ses travaux et sa propension à vouloir se jouer de la mort et essayer de comprendre comment il pourrait repousser les limites de préservation d'un corps…

Quelques mois plus tard, alors qu'Octobre est là, le docteur appelle à l'aide, car sa pompe à froid est tombé en panne. Bien qu'essayant de l'améliorer, et ayant fait appel à un réparateur qualifié, le délai trop long d'un jour ne peut convenir. Le voisin est donc contraint d'aller chercher tant bien que mal de la glace auprès des fournisseurs les plus proches et de fournir quotidiennement le docteur.
Mais un soir alors qu'il avait perdu trop de temps à trouver ce qu'il cherchait.. il trouve porte close dans l'appartement.
...En suivant des traces gluantes sur le plancher, il arrive jusqu'au lit du docteur, où celui-ci a griffonné un petit mot expliquant sa "chute" : le manque d'air froid n'a pu le préserver. (...)

LA MUSIQUE


C'est Quoi ? A question of température

C'est de Qui ? :  The Baloon farm

 La couv'
Edition française
Edition originale US

Déjà entendu sur B .O BD ? : Non


On peut écouter?    Pareil



Ca donne Quoi : Les Balloon farm sont un des nombreux petits groupes garage régionaux US des années soixante (re)découvert grâce à la compilation Nuggets de Lenny Kaye sorti en 1972 chez Elektra.
Ce single date, comme beaucoup d'entre eux de 1967, et a pu rester dans l'histoire grâce à cela.
C'est un super morceau plein de fuzz, et d'ambiance étrange, propice à ce genre de musique baignée de psychédélisme.
La voix et le effets d'échos renforcent cette impression d'étrangeté, voire d'horreur, (on dirait l'histoire d'une sorcière). Ce qui, admettons-le, convient parfaitement à cette histoire, bien que traitant d'amour adolescent et de sexe…d'autant pus que le titre colle à notre histoire.

> Allez jouer à mon petit quizz sur les teenage garage bands.

vendredi 19 décembre 2014

Poursuivi par un ours... ou Pierre Richard ?

Rêve du 18 Dèc 2014

C'est bizarre, je rêve régulièrement d'un gros ours qui me poursuit.


...C'est le soir, (en tous cas il fait sombre), je suis dans un chemin de forêt, assez dense, et plutôt montagnarde. J'ai abandonné ma voiture sur le chemin, car j'ai vu un autre véhicule abandonné. En fait, j'aperçois un homme (..) qui descend la pente sur le côté droit de la forêt.
Je ne suis pas rassuré (qui est cet homme ?), et je décide de fuir à pied, en souvenir d'un autre rêve où le fait d'être associé à une voiture et à un chemin de forêt sombre m'avait porté malchance… (?) Ambiance film d'horreur...

Mais là, au bout du chemin visible, un gros ours arrive sur moi. (J'ai l'expérience de ce genre de rencontre dans de précédents rêve, et c'est immanquable… ils me veulent du mal.)
Je choisi alors par réflexe de m'enfuir en courant dans la forêt sur le côté droit aussi, en pente. je cours très vite, sans savoir où je vais, à travers les arbuste et arbres, puis.. je "vole" à travers les cimes… (enfin j'ai l'impression de monter petit à petit), pour fuir..
avant de retomber vers le sol.. et un petit hameau qui est sensé se trouver derrière l'endroit d'où l'ours venait. (je l'ai donc normalement semé).

Dans ce petit hameau, la porte arrière d'une maison étrangement familière est ouverte..
J'entre, sans pouvoir franchement fermer correctement la porte, me précipite dans les pièces très éclairées (il fait plein jour), et là, tombe sur .. Olivier P., un ami, chez qui je suis déjà allé dans la réalité. (Enfin, pas dans cette maison ni dans ce rêve.)

Étonné, je lui explique rapidement, d'autant plus qu'apparemment, l'ours a retrouvé ma trace et est déjà là, à gratter autour de la maison. On essaie de se cacher mais cela semble inutile.
Car l'ours rentre.
.. Je ressort alors par un autre côté.
Olivier semble être moins poursuivi, et tente de prendre la voiture garée là.. Mais je n'ai pas le temps d'y monter, car l'ours arrive sur moi).

Entre temps, j'ai pris la physionomie de Pierre Richard (allez savoir pourquoi ? il doit y avoir quelque chose de comique dans la situation).. et je pars en courant vers le haut du hameau désert…


Alors que je m'approche du début d'une montée, près d'un chêne, j'aperçois un vieux paysan, assez agile, qui descend sur un petit vélo, style VTT, avec vitesses.
Il le pose vers l'arbre le long d'un près, et va voir ses animaux.

Je passe et prends le vélo, et commence à monter le chemin qui part vers les hauteurs.. assez facilement, dois-je dire.. mais je sens bien, que je n'irais pas bien loin et que l'ours ne sera pas gêné à me poursuivre dans la montagne.

Donc, je reste là, à attendre de l'aide du paysan, qui, entre temps, à rejoint deux amis sous un hangar de la ferme..
Je leur fais des signes, et ils me voient.

Alors, il se passe quelque chose d'extraordinaire, …ils s'affairent autour d'une machine sous le hangar, et sortent un petit pot qu'ils tendent en direction de l'ours qui approche.
Et là, l'ours vient lécher le pot (de miel), et se calme…

Fin du cauchemar..?

Non… Je redescends vers la maison d'Oliver, pour récupérer (ma) voiture ?.. je monte dedans, commence à embarquer mes amis, qui étaient restés en rade depuis le début (?) .. puis.. soudainement (comme dans tout bon film d'horreur), arrive Pierre Richard, au volant de SA voiture de sport déglinguée, qui essaie de me foncer dedans et de me faire tomber avec le véhicule dans le ravin.
Il manœuvre, accélère, refente son coup, mais je l'évite, recule en vitesse, le pousse à mon tour, et finit par le faire chuter dans la pente raide.

On croit qu'il est tué.. mais le revoilà qui surgit sur une crête en face, au loin… (style Fantomas : "je reviendrais"…) ???

Fin du rêve.

Ps : si vous aimez les histoires d'ours, regardez ça. C'est hallucinant comme ça ressemble (un peu) à mon rêve.


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