jeudi 23 février 2017

La cureteuse de Bellantree


Dans l’épisode 3 de la saison 2 de Penny Dreadful, (diffusé aux Etats-unis, Canada et UL le 17 Mai 2015), intitulé Les Visiteurs de la nuit (The Nightcomers), on a à faire à une sorte de spin of de la série qui aurait pu d'ailleurs s’intituler : la cureteuse de Bellantree*. Cet épisode possède une unité de lieu et d’intrigue, qui revient grâce à un flash back à un moment du passé de Vanessa Hives.



Celle ci raconte à Ethan comment elle a fait la connaissance des Visiteuses de la nuit, alors qu’elle était aller chercher de l’aide sur sa condition auprès d’une sorcière renommée dans les landes (à l’ouest ...de Londres).
Etonnant mais passionnant épisode que celui-ci, où l’on savoure l’immersion dans la vie d’une sorcière des plus typiques, mais pas si inhumaine que ce qu’on pourrait croire, et qui prend Vanessa sous son aile, jusqu’à aller au sacrifice ultime pour la sauver.



Ambiance sombre mais humaine dans la masure
Les visiteuses du soir tentent de récupérer Vanessa






















La cureteuse, ensorcellée, est sauvée par Vanessa in extremis













La vindicte populaire, attisée par la maîtresse des Visiteuses,
va lyncher la vieille femme


















La pauvre femme est aspergée de goudron














Et brulée vive

Parallèle étonnant entre auteurs et supports, à quelques jours près, puisque récemment, je mettais en avant la valeur du premier tome de Harrow county, paru le 31 Mai 2015 aux états unis, qui voit en introduction, et de manière identique, la fin tragique d’une sorcière brulée sous un arbre, par la meute bêtement méchante d’un petit village. Les sorcières ont la côte. (Mais mieux mortes que vives :-()





Vanessa récupère quelques effets de la vieille qui l'a fait son héritière





Et quitte ce lieu maudit























(*) Bellantrae ? Si la ville de Bellantrae, en Ecosse, pourrait être située à un endroit suffisamment éloigné de Londres pour correspondre à ce lieu, il paraît ceci dit un peu lointain (7 h de route aujourd'hui de Londres). Mais cette ville est cependant connue pour être dans le titre d'un roman de Robert Louis Stevenson ("Le maitre de Bellantrae".)
Il y a eu un tas de cas de sorcières au cours des siècles en Angleterre, Ecosse, irlande... mais rien sur Ballantrae, dans l'état actuel de mes courtes recherches. Pure fiction, donc sur cet aspect géographique ? A vos commentaires.

Un site pour en apprendre un peu plus sur ces légendes : 
http://uklegacies.blogspot.fr

©Toutes copies d'écran : John Logan/Showtime/Sky Atlantic

lundi 6 février 2017

Le building, de Will Eisner, version 2004

 En Janvier 2004, alors que Will Eisner est invité d'honneur au festival d'Angoulême, un spectacle adaptant son roman graphique "Le Building" est donné au théâtre municipal.

Une soirée magnifique et mémorable, d'autant plus qu'à l'entrée, un exemplaire d'une édition limitée à 3000 exemplaires, spécialement éditée pour l'occasion, était remis aux spectateurs.

Souvenirs...










L'affiche, d'époque.


Insert verso
Insert recto



Quatrième de couverture

dimanche 5 février 2017

Les Très étranges et très inopinées aventures d’Auguste Louis Chandel

Les "Très étranges et très inopinées aventures d’Auguste Louis Chandel" 
Jean-luc Jullian et Serge Annequin
Editions Lieux-dits
2003-2008

Depuis 2003 et jusqu'en 2008, Jean-luc Jullian et Serge Annequin ont publié 5 bons  albums de BD de style franco belge, chez un petit éditeur local lyonnais : Lieux dits (1), spécialisé en beaux livres, photographie, orientation.  Si vous êtes passés à coté, et cela serait compréhensible,  les ayant moi-même découvert seulement grâce à deux bons amis lyonnais, je vous les recommande chaudement. 

Les ambiances tant scénaristiques que graphiques ne sont pas sans rappeler les stéphanois Zac et Deloupy de la série  L’introuvable (chez Jarjille*). On est ici en effet sur du franco-belge pur jus, avec clins d'oeil patrimoniaux très nombreux et très agréables, mais l'ambiance « enquête » et familiale est encore plus forte ici.  


Louis et sa jeune nièce Lison se lancent dans des aventures passionnantes, mettant en scène des quartiers historiques et culturels notables de l’agglomération lyonnaise, en s’inspirant de la riche histoire de la capitale des Gaules. 


On découvrira l’existence d’autres saint suaires (que celui exposé à Turin) dans le « Suaire de la peur », où bien évidemment, le fantastique s’empare, et de belle manière, de cette histoire prenant son origine dans une crypte mise à jour par la baisse des eaux dans la chapelle de l’île Barbe… Un jeu de piste  très agréable, façon chouette d’or, dans : Ma ciste en enfer, nous dévoilera d’autres quartiers et trésors de la capitale… etc. Les univers d’Hergé (la secte des Cigares du Pharaon, voire Jo Zette et Jocko pour l’aspect familial), ou de Nestor Burma seront omniprésents au cours des 5 albums, faisant de des aventures d’Auguste Louis Chandel un petit must de la BD franco belge, à découvrir absolument. 

Note spéciale pour les couleurs, en aplats, donnant un aspect agréable, simple mais efficace aux planches, que l’on pourrait croire d’ailleurs réservées aux enfants, mais… non.

Tous publics, et recommandé par la maison.





(*) Serge Jannequin, lyonnais,  a d'ailleurs été publié dans la collection Bn2 des éditions Jarjille en 2010, avec Wilk. Il est aussi l'auteur de la série "Des fragments de l'oubli" (2011-2013 chez Paquet, réédité en 2016 chez Emmanuel Proust, où il a publié depuis un autre album.)


(1) http://www.lieuxdits.fr/accueil/les-livres/bandes-dessinees/

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