dimanche 10 octobre 2004

Black Hole; Comme un gant de velours pris dans la fonte, Not quite dead

Black hole , de Charles Burns (ed : Guy Delcourt),
2 vol parus pour l'instant, est ce que l'on appelle un ovni dans le paysage BD.

Cette nouvelle collection "contrebande" au format 16,5 x 23 cm brochée lancée par l'éditeur tombe à pique pour ceux qui, comme moi, guêtaient tout ce qui pouvait ressembler à du glauque ou fantastique sortant des sentiers battus. Delcourt semble décidé à publier des auteurs et des oeuvres "fortes", et Black hole pour le coup fait mouche.
Cette bande dessinée est irracontable ...tout est basé sur les ambiances cauchemard/réalité et le malaise que cela occasionne et si vous aimez la ligne claire noir et blanc et les ambiances style David Lynch meet frères Cohen, dans un décor de campus universitaire américain cette BD est faite vous.

Delcourt, dans la même collection, propose aussi la réédition en français de la superbe saga Swamp Thing, publiée 1997 dans Vertigo par Moore, et originellement créee par Berni Wrightson.

Les editions Cornelius elles, non contentes d'être responsables de la réédition intégrale annoncée de l'oeuvre du controversé mais néanmoins étonnant Robert Crumb (1er tome disponible: "Mister Nostalgia", pour tous amateurs de Blues) va encore plus loin en nous proposant:

Comme gant de velours pris dans fonte, de Daniel Clowes.

Américain lui aussi, (vous aurez remarqué que l'on parle que US ici), Daniel Clowes nous laisse carrément sur le cul avec sa BD en forme de polar sous enphèt, à mi-chemin entre l'ambiance glauque du passage de la trampe dans Pulp Fiction et le pire des cauchemars que vous pouvez faire, le tout maitrisé de main de maitre à l'aide d'un dessin noir et blanc ligne clair là aussi, et d'un scénario béton.
Le format est ici plus grand, le nombre de pages plus élevé, et l'on ressort sonné.
Une BD dores et déja culte!

L'association Tête Rock Underground quant à elle, non contente d'être à l'origine de la réédition en intégrale de l'excellentissime série des Freak Brothers de Gilbert Shelton, se mobilise aussi pour offrir le retour qu'il mérite à cet autre américain ex 68 tard (avec Crumb), avec la non moins succulente nouvelle série des Not Quite Dead.
Un premier volume décrivant en strip les aventures de ce groupe de rock type (c'est à dire ses galères) était déja paru en 1996 , et voila le deuxième tome, toujours aussi drôle et réaliste. Le tirage de cette BD n'est que de 3000 exemplaires, donc autant dire qu'on nage en plein édition indépendante et underground, (comme chez Larsen), aussi, fissa si vous voulez le dégoter.

Voilà, ça sera tout pour aujourd'hui, même si l'on remarque un tas de nouvelles publications façon polar dessinés dans le milieu de la BD actuellement, par des auteurs plus qu'intéressant. So Watch out !!

Chroniques publiées originellement dans Larsen #15 (1998)

mercredi 1 septembre 2004

Le Château ambulant



Déambulant Miyazaki
ou : la guerre mise en déroute

A la vue des nombreux articles élogieux consacrés au dernier film de Monsieur Miyazaki, on aurait du mal à aller à contre courant en imaginant pouvant avoir une critique négative ou en tous cas moins élogieuse. Il semblerait que chacun se soit mis d'accord pour accorder le statut de chef-d'oeuvre à ce Château ambulant et celui de Maître au sommet de son art pour ce grand réalisateur japonais (mis à part le quotidien Libération qui dans son article de 3 pages du 12 Janvier 2005 apporte des clefs intéressantes à la compréhension de cette dernière oeuvre.)

Sans vouloir à tous prix trouver à redire de ce 9eme opus cinématographique, force est cependant de constater que celui-ci ne laisse pas, à première vue, le même sentiment de satisfaction que ses précédents films. Moins d'émotion s'en dégage aussi, ...pourquoi ?
Je propose d'énumérer quelques points sur lesquels personnellement j'ai trouvé matière à discussion, et nous verrons, qu'en fin de compte, ce film est bien un ... (?? voir à la fin).

Les points du questionnement/raisonnement :

1) Un décor européen envahissant, nous rapprochant des films d'animation classiques.

2) Une sensation de déjà-vu avec des sosies de personnages des précédents films.

3) Un classissisme et une fin en happy-end trop évidente... qui peut en cacher une autre.

4) Finalement un thème central “caché“ : la guerre, et une critique de tous les pouvoirs.


Dans Nausicaa, Princesse Mononoké, Totoro ou bien encore Chihiro, on avait eu plaisir à découvrir quelques images du Japon, qu'elles soient réelles ou pas, inspirées de vrais traditions ou non. Miyazaki a d'ailleurs lui-même avoué avoir pris des libertés sur ce sujet (cf in Sofa N°29) et de citer l'esprit de la rivière dans Chihiro par exemple , complètement inventé afin d' illustrer son propos écologique, mais ne faisant référence à aucun dieu connu.
Ce n'est pas l'un des moindre intérêt des films d'animation japonais , en plus de nous transporter dans des univers complexes, fantastiques ou hyper réalistes, le tout dans une réalisation de qualité, que de nous immerger dans une culture asiatique si particulière dont nous sommes tant éloignés par bien des points.

Déja dans Porco Rosso, le réalisateur avait choisi pour décor l'Italie, mais ce trés bon film semi-réaliste dans sa forme et dont le propos intégrait un contexte historique connu avait d'entrée de jeu été mis un peu à part du reste de la filmo, d'avantage axée sur le fantastique. Dés lors, comment pour Miyazaki intégrer dans ses films sa passion pour la vieille europe (et les vieilles machines) tout en gardant une sorte d'unité dans son propos et faire en sorte que son public s'y retrouve ?

A considérer que sa notoriété croissante lui ait permis de sortir des frontières de son pays, et c'est le cas, ceci n'explique pas, bien au contraire, que celui-ci se sente plus libre de proposer à un public occidental des histoires/images où ce dernier se reconnaisse davantage. Quel intérêt ?
Et c'est là que la première critique peut arriver : Miyazaki l'artiste fait-il dorénavant des films pour un public, au lieu de les faire avant toute chose pour lui-même ?
Le Fait que ce dernier film soit une adaptation d'un roman anglais donne sans doute une première explication, mais le réalisateur a t-il bien négocié ce rapport aux cultures ?


Un film pour enfants ?
le lien complexe avec le voyage de Chihiro

Haiku/Haurou,
Le dragon volant maudit/le prince oiseau perdu dans les limbes
La sorcière de la maison des bains que l'on appelle mamie à la fin du film/ la sorcière des landes transformée en mamie..
Les bonnes et mauvaises sorcières...

Une galerie de personnages typés, des sensations de déjà-vu avec Chihiro entre autre qui font se demander si ce dernier film est effectivement le chant du cygne d'un réalisateur qui tire sa révérence (comme certains journaux l'ont annoncé), ou bien un rappel des épisodes précédents, sorte de baroud d'honneur avant de passer à autre chose, puisque l'auteur affirme étrangement vouloir s'adresser dorénavant davantage aux enfants. Ce qui est curieux tant la sensation première suite au visionnage du film est une sensation de classissisme. (une histoire de prince et princesse) dans des décors de Grimm (villages hollandais, palais...), appuyée par un happy-end du même tonneau. (un épouvantail changé en prince charmant grâce au baiser d'une princesse).
Dés lors, on se dit, mis à part les scènes de bombardement, singulièrement plus réalistes, que ce film est plus ouvertement destiné aux enfants. ... Et c'est surement là que l'on se trompe.

Car à bien y regarder, il n'y pas que les scènes de bombardement qui sont ambivalentes. La simple réponse de Haurou à la question : “ennemis ou amis ?“ lorsqu'il voit un bombardier dans la prairie, : “ils partent tous les deux faire la guerre“... suffit à commencer le recensement, et les dialogues donnent la clef de ce ton résolument plus critique et cynique que dans les précédents films cités plus haut. Miyazaki ne fait pas encore du Takahata, mais une sorte de désir de réalisme s'installe doucement...

Des apparences trompeuses, des pistes brouillées

Pourquoi la (gentille ?) sorcière du palais convoque telle Haurou alors qu'il a déjà commencé son combat contre la furie humaine ? pour mieux l'empêcher ? Est-elle si gentille que cela, elle qui présente bien mais mais qui n'hésite pas à rendre infirme sa collègue sorcière ?
Et sa simple phrase de la fin : “nous allons nos généraux afin de faire cesser cette guerre“ est-elle crédible ? Pourquoi ne l'a t-elle pas fait plus tôt si cela était si simple ?
Il y a comme du cynisme qui sourde dans ces dialogues et ce n'est pas la fausse happy-end qui dit le contraire. Là où au premier abord on voit un épouvantail changé en prince héritier de la couronne qui, sûr de lui part changer le cours du conflit, ne nous montre t'on pas plutôt un rigolo de service, une marionnette titubante (qui a sauté , sans cervelle d'ailleurs durant tout le film) qui s'en a, en sautant encore, vers un chemin tourmenté ?
Comment ce simple personnage pourrait-il arrêter une guerre ? Le pouvoir n'est pas là mais ailleurs semble nous dire Miyazaki : entre les images. Et il y a plus de chances que ce prince là se fasse décapiter par les dictateurs plutôt qu'il renverse quoi que se soit.

Et la montée des marches du palais ? Quelle montée a été aussi longue, aussi laborieuse, aussi peu équivoque. Une dénonciation des abus de pouvoirs se pouvait elle être plus clairement dite ?
Ah, cette fameuse sorcière des landes que tout le monde semble connaitre dès le début du film, sauf nous, spectateurs, et qui terrorise tout le monde. Il suffit d'une montée de marches, et quelles marches ! pour non seulement ridiculiser le personnage, mais le faire prendre aussi à la fin en pitié...avant sa “trépanation“ finale.
N'y a t'il pas plus cruelle mise à mort ?... mieux vaut abdiquer parfois que de foncer dans le mur semble t'on nous dire. Et après tout , était-elle si méchante que cela cette sorcière ?

Miyazaki là encore nous a mené en bateau, et le vrai tyran reste à venir. Celui qui ridiculise jusqu'à son chef d'armée, général d'opérette en habit d'apparat qui ne fait finalement que traverser un palais de long en large, son bruit de bottes étant son seul pouvoir..; et d'ailleurs Haurou ne s'y trompe pas lorsqu'il devient son sosie.
Mais quelle importance ? un général d'opérette est interchangeable semble encore nous dire le réalisateur.
Bref, il y aurait tant à dire...

Miyazaki a vraiment raison, lui qui nous dit qu'il veut dorénavant s'adresser à un public plus jeune. A l'évidence, ce dernier film s'adresse encore bien aux adultes et un seul visionnage ne suffit pas à tout percevoir dans ce Château ambulant à deux vitesses, plus hermétique qu'il n'y parait. Car quand bien même celui-ci ouvre ses portes sur différents univers, il nous reste à décrypter chacun d'entre eux et surtout trouver une interprétation à l'histoire entière.
... A voir et à revoir donc.

lundi 30 août 2004

Archives des chroniques BD d'hectorvadair

Chroniques publiées sur le Blog d'Hector, le blog d'Hectorvadair,
IDDBD, Larsen,Culturopoing
ou le site Onabok, ...

mais pas celles d'"1 case en moins", ni celles de PlaneteBD

ni celles de Nebular Store
(qui sont à voir ici) 
(Droits CC : Hectorvadair : citation)
Titres sans lien : restent à numériser.
Merci de signaler les liens éventuellement morts.

0 à 999   
1881, un western pas comme les autres
300 (Miller) pdf 1; pdf 2
9-11 Emergency relief

A
Abdallahi t1 & 2 (Pendanx, Dabitch)(Mes) Albums 2010
Alerte au nimbus (Koernig)
Aliens, l'intrus (Prosser/Jones)
Aliens T 1 & 2, Mark Verheiden / Denis Beauvais

Alix, 60 ans déjà !
Alix, la cité engloutie (Ferry et Patrick Weber)
Alix, le Démon du Pharos (Martin/ Simon/Weber)
Atomics (1 &2) (Allred)
Anthologie American splendor, vol.1 (Harvey Pekar)
American splendor (best of) (Harvey Pekar)
(The new) American splendor anthology (Harvey Pekar)
L'Amour est une protéine (Choi Kyu-sok)
Apocalypse à Carson city (Griffon)
B
Baby's in black, Arne Bellstorf
Bagge (Peter) pour Haine
Bajram, destructeur d'univers (Bio)
Ballad, la suite !
(La) bande dessinée, art reconnu, média méconnu (Hermès/CNRS)
Banner (Richard Corben)
Batman : "Appelez moi Jack !"
Batman : "Cris dans la nuit" (Archie Goodwin/ Scott Hampton)
Batman : "Enfer blanc" (Bernie Wrightson/ Jim Starlin)
Batman/Superman - (3 vol : Mondes en conflit, Mondes perdus, Mondes mutilés)
Baudoin (Le chemin de saint Jean et monographie)
BD oubliées
Bernard (Fred) et l'ivresse de Jeanne Picquigny
Billy Wild (Seka/Griffon)
Black Hole (Charles Burns)
Blankets (Thompson, Craig)
Blanquet D- e - V- o - (lution - D) !!
Blast (Larcenet)
Bon endroit (Le) (Vanoli)
Boondocks (The) (Mc Gruder)
(Charles) Burns !!! (ou pourquoi j'aime le noir)
(La) Bicyclette rouge (Kim Dong Hwa)

C
Canetor (Winschluss)
Capucin t1 (Florence Dupré la tour)
Chemin de Saint Jean (le) (Baudoin)
Classic american comics
Clowes, Daniel
Caricature (Clowes) : Like a weed, Joe
Le Colibri (Guillaume Trouillard)
Comme un gant de velours pris dans la fonte (Clowes)
Conan, born on the battlefield (Dark Horse TB)
Conan Les chroniques de Conan 1971-74 (Panini)
Conan les chroniques 1975 (Panini)
Concrete (Paul Chadwick)
Corben : la saga de Den
Corben : Jeremy Brood
Corben (Richard), La bibliographie française :...
Corben, encore. (Big Foot)
Corben : Sur la piste de David Ellis
Corben : la maison au bord du monde
Cornelius


D
Daredevil "Cauchemar" (Bendis/Mack)
David Boring (Daniel Clowes)
Deadman : Neal Adams
Dead Man : "l'Amour après la mort" (T1 & 2)
Dulle Griet (Tours de Bois Maury tome 13)
Deadmouse (Ballad)
Dreschler Debbie : Summer of love

E
Eaux lourdes (les) Les Entremondes (Larcenet)
Ecarquillettes n°1
Ecarquillettes n° 5
(L') Espion de Staline (Isabel Kreitz)
Esthétiques et filatures (Mandel/Tanxxx)

F
Flash Gordon (les albums par Alex Raymond)
Freeze punks (Witko)
From Hell - l'autopsie de Jack l'éventreur (Alan Moore & Eddie Campbell)

G
Gash Larage présentation.
Ghost world (Clowes)
God save the queen (Bolton/Carey)
Guerre d'Alan (la) (E. Guibert)
Guère épais #4

GUTT, Space Pioneer (Pétélus)
Gyo (manga) t1& 2 (Junji Ito)

H
Haine (Peter Bagge)
Hey Mister, Dial M for Mister (Peter Sickman Garner)
Hellboy / t5 Le Ver conquérant (Mike Mignola)
Hérésiarques (Les) (Das Pastoras)
Hermann et les tours de Bois Maury
Hernandez bros : interview
Hicksville (Dylan Horrocks)
(L')Homme bonzaï (Fred Bernard)
House on the borderland (the) (Richard Corben)
Hulk Wolverine : délivrance (Sam Kieth)

I
Incertain silence (F. Ayrolles)
Isaac le pirate ou le sexe enfin désinhibé.

J
Jarjille (éditions) collection BN2
Je mourrai pas gibier (Alfred)
Jeronimus (Dabitch/Pendanx)
Jugurtha un ennemi trop intime
Juif de New-York (le) Ben Katchor

K
Kady (Kokor)
Klarelijninternational (La ligne claire)
Kidnaping à Charlieu (Buisson, Mité)

L
Limaces Rouges (les) (Serge Clerc)
Ligue des Gentlemen extraordinaires (la) (T1 et T2; Alan Moore /Kevin O'Neill)
Locas (Love and rockets) Jaime Hernandez (Seuil)
Love and Rockets en français : Locas !
Love and Rocket X (Gilbert Hernandez)
Lucille (Ludovic Debeurme)
Lupus vol 1 & 2 (Peeters Frederic)

M
Madeleines d'Hector (Les) (des BD d'occasion)
Mangas : approche bibliographique du Manga "adulte"
Martha Jane cannary (blanchin/Perrissin)
Mc Cay t 1-3 (Smolderen/Bramanati)
Mc Cay T4
Metal hurlant, Epic, A suivre, Marvel...
Mish Mash( Blutch)
Monsieur Mardi-Gras Descendres ,Edition intégrale : vol 1 (Eric Liberge)

N
Nexus (tome 1) Baron Mike; Rude, Steve
Nouilles tchajang (Do-Hyun)
Nononba (Misuki)
Not quite dead (Shelton)
Nouvelle frontière (Darwyn Cooke)
O
Ombre du sillure (L') (Reed man)
Onabok, les chroniques du fanzine (archives)

P
Palooka ville (Seth)
(Le) Petit livre du rock (Hervé Bourhis)
(La) Perdida
Pourquoi je déteste Saturne (Kyle Baker)
La Propagande dans la BD (Strömberg, Eyrolles)

Q
Quartier lointain (Taniguchi)
Quelque mois à l'Amélie (Jean Claude Denis)
The Quitter (Pekar)

R
Le Rock et moi (le) (Joe Sacco)
Roi des mouches (Le) (Mezzo/Pirus)

S
Stone frog, David Nytra
Strange, le retour chez organic !
Simon Dark (Panini)
Suite bleue (Joss)
Summer of love (Debbie Dreschler)
Survivants du silence (Les) Jean-Michel Ponzio

T
Tales from the Crypt (vol. 1 à 10) (Jack Davis & Wallace Wood/Reed Crandal)
Tales from the Crypt ou la redécouverte des EC Comics
TANITOC, un auteur remarquable !
TAO fanzine #5Tchernobyl : la zone : Francisco Sanchez/Natacha Bustos

Terrain vague (Kaz)
Thompson, Craig : interview
Torso (Brian Michael Bendis/Marc Andreyko)
Tours de bois Maury (Les) et le moyen âge
Tours de Bois Maury, Dulle Griet


U
Un jour sans (Remy Benjamin/Pero)
Un monde de différence (Howard Cruse)
User ( Grayson / Bolton / Phillips)

V
Vacances à St Prix/Quand je serai grand (Julien Flamand)
Vinci l'intégrale (Convard/Cahillet)
Vitesse moderne (Blutch)
Voleurs de chien (Laperta)

W
Watchmen (dans quel contexte ce comics a paru à l'époque)
Welcome to the death club (Winshlus)
Whiteout (Greg Rucka/Lieber)
Wolverine Hulk - La délivrance (Sam Kieth)
Wrightson (Berni) (ses albums)

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