mardi 31 juillet 2018

« Shadowman : intégrale » par Justin Jordan, Patrick Zircher, Peter Mulligan, Roberto de la Torre et divers

A peine quatre ans. Une poignée d'années que les vaillantes éditions Bliss (il fallait l'être) ont mises à profit pour reprendre le flambeau, après Panini, de la publication des comics du label américain Valiant. Pour toutes celles et ceux, amateurs de ces univers, qui n'ont pas eu l'opportunité de découvrir les premières histoires du personnage de Shadowman, voilà chose réparée et de belle manière. Retour sur les origines d'une série horrifique de qualité, actuellement au cœur de l'univers Valiant. 

Josuah Boniface : un délivreur "Tête de mort" !?
Tout commence avec le tandem Justin Jordan et Patrick Zircher. Nous sommes à la Nouvelle Orléans et les deux co créateurs nous invitent en introduction dans un passé assez récent afin de nous présenter les raisons de la disparition de Josiah Boniface (mélange de traditions hébraïques et de culte vaudou ?), et sa femme Héléna. Aujourd'hui, Jack Boniface, orphelin adulte, perdu dans des souvenirs d'enfance confus, est l'homme à tout faire au musée de la culture de la NO. 

Il vient de s'enquérir de documents concernant ses parents. Celui-ci va être pris à partie par des forces maléfiques souhaitant s'emparer de la ville. Ayant malheureusement jeté le talisman familial le cachant aux yeux d'une créature des ténèbres exilée : le Loa Tremble, ce dernier, attiré par sa filiation, va prendre possession de son corps, le transformant en Shadowman, une malédiction mais aussi une créature dotée de pouvoirs, capable de voyager au pays des morts.

Sur 9 numéros, nous allons faire la connaissance de deux équipes en présence : les gardiens du Shadowman, les humains spécialisés en magie : Dox (Alessandro) et Alyssa, de la Confrérie, et les Acolytes, menés par Mr Devereaux, des servants de maitre Darque, un puissant magicien sombre du mondes des morts, cherchant à en sortir. Pour cela, il va tenter de s'allier au Baron Samedi, vrai prince des morts, très implanté dans la culture vaudou. Un combat dantesque va se dérouler dans le monde des morts, et tous nos personnages n'en sortiront pas vivants. 


Ces premiers numéros, parus initialement en français chez Panini en 2014, (VO : nov 2012- août 2013) laissent ensuite la place à deux comics essentiels et inédits en français. Le numéro zéro (VO : mai 2013) conte les origines des enfants d'un magicien ésotérique : Sandria et Nicky Darque,  au début du dix-neuvième siècle, ce dernier amené à devenir le fameux maitre Darque. Un récit exceptionnel, tant au niveau de sa teneur machiavélique, sa place au cœur de la série, que de son graphisme, réalisé au dessin par Roberto de la Torre. Le numéro 10, (VO : sept 2013), dessiné par Diego Bernard, relate le rapport intime entre Josiah Boniface et  Sandria, la sœur de Nicky. Où comment un simple humain est venu à côtoyer le royaume des morts et à gagner des pouvoirs en même temps qu'il a subit une perte immense.
Le #11 et le #12 sont d'avantages des numéros de complément, un spécial d'Halloween, le second rassemblant trois mini histoires complètes, par divers auteurs. 

Un changement d'équipe intervient à partir du numéro 13X, (paru à l'époque aux USA dans le numéro 7 du Bleeding Cool Magazine), avec l'arrivée de Peter Mulligan au scénario. C'est l'occasion de s'attarder sur le personnage de Jack Boniface et l'auteur va combler le vide laissé par ses prédécesseurs en mettant notre héros, torturé par son passé, en porte à faux avec ses soi-disant protecteurs les Acolytes. ("Ce qui dévore Jack Boniface") Lui qui est imprévisible ne peut, semble t-il, pas maitriser le Loa et doit être éliminé. Cinq excellents numéros, conséquents, dont la lecture est indispensable à tous amateurs de la série. 

Les trois épisodes « End times » (« La fin des temps », datés 2014 en VO) concluent le recueil avec un switch (retournement) assez inattendu. Où les auteurs nous dévoilent comment Jack Boniface va passer du statut de guerrier des ombres, à celui d'esclave, pour avoir pris une assez mauvaise décision. Bien que moins exceptionnel (ou impressionniste) graphiquement parlant, le dessin de Valentine de Landro sert la « résurrection » de maître Darque qui est en marche. Tout est alors prêt pour opérer le raccord avec les plus récents épisodes de Shadowman dans « Book of Death »
« Valiant » et « Ninjak ». Les origines de Punk Mambo (Punk Mambo #0), que l'on trouve tout au long de ces derniers épisodes, sont ajoutés en bonus, et c'est bien normal.

L'intégrale d'une série horrifique de très bonne tenue, mélangeant les ambiances vaudou de la Nouvelle Orléans à tout un folklore infernal, le tout raconté comme un polar, qu'il était temps de voir édité complètement en français afin de maîtriser l'arc entier. Si vous aimez « Hellblazer » , « Hellboy », ou même « Preacher », cette série est à ranger au panthéon (diabolique) de vos histoires préférées. Et les aventures de Shadowman continuent...

FG


« Shadowman : intégrale » (608 pages) par Justin Jordan, Patrick Zircher, Peter Mulligan, Roberto de la Torre et divers
Éditions Bliss comics (45 €) - ISBN 978-2-37578-119-7

vendredi 27 juillet 2018

« Ninjak - Shadowman : Rapture » par Matt Kindt, Cafu et divers

Il est difficile de parler des publications Bliss/Valiant sans utiliser de superlatifs. Cette aventure, la dernière de Ninjak pour son scénariste Matt Kindt, confirme tout le bien que l'on pensait déjà de cette série. Celle-ci fait ceci-dit office de crossover, avec un retour au pays des morts en compagnie de Tama, la jeune géomancienne, Punk Mambo, Shadowman, entourés des nouveaux personnages : Rex et Babel.

Alors que dans de précédents épisodes, le personnage de Shadowman a été ramené du monde des morts, (voir chronique de « Ninjak T3 »), Tama rassemble à nouveau une équipe autour de celui-ci afin de désamorcer le projet fou d'un homme devenu sorcier : Babel, qui, emprisonné depuis des millénaires au cœur de la tour du même nom souhaite percer les cieux. Ce qui aurait pour conséquence de détruire l'humanité. Mais Shadowman, dont le Loa (l'aura monstrueuse qui le hante) est surpuissante, intéresse aussi les forces maléfiques...
Quelles volontés et intelligences en présence vont-elles être les plus aptes à désamorcer la menace? 


Matt Kindt nous transporte à nouveau avec un bon sens du rythme et de nombreuses belles idées dans ce monde des morts lui permettant un peu tout ce qu'il veut au niveau scénaristique. Il n'en abuse cependant pas et c'est à l'aide de ses personnages attachants et intelligents que l'intrigue progresse et trouve son dénouement. Tama la géomancienne a été découverte dans les séries « Valiant » et « Book of Death », tandis que Punk Mambo l'avait été dans le « Ninjak : Opération au delà ». Rex est quant à lui un roi barbare déchu par Babel, souhaitant retrouver son trône.  Le scénariste se sert d'éléments de l'Antiquité pour planter un contexte à peu près crédible, inspiré de légendes mésopotamiennes, le tout magnifiquement appuyé par les planches peintes aérées de l'immense Cafu. Roberto De la Torre intervient sur quelques séquences flashback, avec son style fin digne d'un Victor de la Fuente, tandis que le grand Juan José Ryp nous bonifie aussi de quelques cases lors du passage de Shadowman dans le monde des vivants, à la poursuite de Babel. Shadowman, personnage de plus en plus important pour qui suit l'univers Valiant et  dont l'intégrale de la série d'origine a paru ce mois de mai chez Bliss. (A lire dans une très prochaine chronique).  


L'album est complété par « Ninjak #0 », dessiné par tout ces artistes. Sorte d'épisode expliquant l'origine et le caractère de Colin Young, devenu espion puis ninja mercenaire.
Un bon tome, complément des précédents. 

« Ninjak-Shadowman : Rapture » par Matt Kindt, Cafu et divers
Editions Bliss comics (17€) - ISBN : 9782375781241

jeudi 26 juillet 2018

Young Monsters In Love #1DC universe 80-page giant et Swamp Thing Winter Special #1 DC Universe 80-page giant

Deux titres achetés entre autre parce que Kelley Jones est au dessin sur chacun d'eux et parce que le personnage et la thématique me sont chers.

"Young Monsters in love" est un collectif daté 26 janvier 2018. Il rassemble 10 récits mettant en scène des monstres connus autour du thème de l'amour. Kelley Jones dessine le premier : "Nocturial Animal" avec un épisode de Man Bat écrit par Kyle Higgins. 8 pages décrivant la volonté de Kirk, l'ater ego du monstre chauve souris à  sortir de sa malédiction, pour garder son amour avec Francine. "Pieces of Me", écrit par Tim Seeley et dessiné par Giuseppe Camuncully nous fait partager l'amour à sens unique du monstre de Frankenstein, agent du Shade, (Super Human Advanced Défense Exécutive) qui en pince pour sa coéquipière The Bride. 6 pages d'emotions pures. "Buried on Sunday" écrit par  Mairghread Scott et dessiné par Bryan Hitch se déroule à Metropolis dans l'univers Rebirth où un jeune Superboy désobéi à son père et le suit au cimetière où Solomon Grundy, géant de son état semble vouloir faire du grabuge. Il faudra la sagesse de Superman et le simple pouvoir d'un bouquet de fleurs pour désamorcer une situation tendue. Beau tout simplement. "Raven : The Dead Can Dance" est un des récits qui m'a le plus marqué et plu. Parce que je connais mal le personnage et parce que cette histoire de fantôme souhaitant vivre son dernier bal de promo est plutôt bien vu et émouvant. Collin Kelly et Jackson Lansing sont au scénario alors que Javier Fernandez assure très agréablement  le dessin de ce petit conte fantastique réussi.
Raven et son fantôme...
 "Deadman : Be My Valentine" de Paul Dini et Guillem March nous plonge dans l'ambiance enneigée d'une bourgade americaine alors que le héros pâle au costume rouge sauve in extremis la vie d'Aidan, jeune collégien subissant les brimades de ses pairs. Mais parfois les agresseurs ont aussi besoin d'aide... Mark Russell et Frazer Irving proposent "Swamp Thing : Heart Shaped Box", un souvenir d'Alec Olland au sujet de son amour Terri Farms, alors qu'il demande à son ami Guillaume de lui procurer des cartes de la Saint Valentin. Cette "boite" est un endroit fermé, auquel il accède si peu souvent.. Classique mais beau.
"Monsieur Mallah et the Brain in : Visibility" présenté par Steve Orlando et Nick Klein définit la relation particulière qui unit ces deux entités biologiques intelligentes. Je n'avais pas l'habitude de leurs histoires et j'avoue qu'en dehors d'un univers me rappelant "Elephantmen", j'ai particulièrement apprécié la poésie de ce récit et le dessin de Nick Klein.
"I, Vampire... in The Turning of Déborah Cancer" avec son dessin à la Cafu (Rai), propose une histoire assez classique de vampires amoureux, mais qui fonctionne. "The Demon in...To Hell and Gone" par Phil Hester et Nirko Colak, conte l'amour de la créature de Jack Kirby : le Démon, dont la passion avec feu Rosa va l'aider à vaincre les enfers. Le dessin très similaire à celui de Dave Rubin rend très agréable ce mini récit.
Enfin : "Dear Velcoro", par James Robinson et John McRea semble, en dernière position, un peu "boucher" les dernières pages. Pas de grandes émotions en effet dans cet échange de bons sentiments entre deux coéquipiers de cette brigade de monstres travaillant pour l'armée américaine : Le vampire Velcoro et le loup garou. Agréable, mais vous l'aurez compris :  c'est surtout le reste du collectif qui justifie pleinement les 9$99 demandés. Great.

"Swamp Thing Winter Special" #1 (daté19 janvier 2018)

Kelley Jones travaillait à une histoire de Swamp Thing avec Len Wein, un de ses deux créateurs, lors du décès de ce dernier le 10 septembre 2017. Jones, grand amateur de la série, aussi reconnu comme le digne continuateur graphique de Berni Wrightson, lui disparu un peu plus tôt, en mars de la même année.
C'est donc un Swamp Thing vraiment spécial et indispensable à tout amateur de la série que nous tenons là, proposant non seulement ce récit, laissé tel quel, c'est à dire sans les dialogues de Wein, (reproduits tout de même sous forme d'indications à la suite des planches de Jones), mais surtout une très belle histoire hommage, écrite, en introduction, par Tom King et magnifiquement dessinée par le grand Jason Fabok.(mention spéciale à Brad Anderson pour la colorisation de toute beauté). Dans ce récit "The Talk of the Saints",  Swamp Thing a recueilli un enfant et le protège du froid et du "Snow monster" , alors que tous deux progressent difficilement dans le blizzard. Mais au fur et à mesure qu'ils avancent, vers un havre qui ne vient pas, la créature devine que ce garçon sans défense puise en fait dans ses propres réserves et n'est pas celui qu'il prétend être. 40 pages parmi les plus réussies de la série moderne.

En complément, l'histoire "inachevée" donc de Len Wein, à la fois nouveau départ et continuation de sa mini série "Swamp Thing the Dead Don't Sleep" 21 pages illustrées dans le style si reconnaissable de Kelley Jones, mais dont l'isolement involontaire dans un tout qui l'aurait sans doute rendu plus cohérent et compréhensible le laisse telle une feuille morte emportée par le vent. Et ce n'est pas Batman, présent dans les arbres du bayou, où se termine cette petite histoire mettant en scène Cedric Gold, son bébé (possédant des pouvoirs), Matt Cable, Solomon Grundy, kidnappeur d'enfant  et deux brigands pourchassés par nos deux héros, qui apportera davantage d'explication. Les textes bonus préciseront cependant les intentions.
En toute fin : deux pages hommages aux deux créateurs du monstre des marais, et la reproduction en trois panels (crayonné, encrage et colorisation) d'une commission commandée par Dan Didio, co éditeur chez DC, précédemment publiée dans l'une des dernières histoire de Len Wein : "Kamandi Challenge #12". 
Crayonné de Luis Garcia Lopez, encrage  de Jim Prado, couleurs de Mark Chiarello. Top !

lundi 23 juillet 2018

X-Men Grand Design 1 et 2 par Ed Piskor


Lorsqu'un auteur doué rend hommage à l'une de ses passions d'enfance, cela donne "X-Men Grand Design". Arrêtons-nous sur les deux premiers fascicules de ce comics pas comme les autres, ne serait-ce que par sa pagination (44 pages) et son originalité, alors qu'un numéro 3 est annoncé pour fin juillet sur le compte Twitter de l'artiste. (3 couvertures différentes annoncées, visibles 
ci-dessous). 

Lorsqu 'Ed Piskor, auteur alternatif, bien connu pour son style vintage très typé seventies, découvert avec "The Beats" (2011) et "Wyzziwyg" (2013) en France, revient avec la trilogie "Hip Hop Family Tree" (Papa Guédé en France) en 2016, on se dit que l'on a tout vu et que le gars a vraiment son truc à lui, à l'écart des comics mainstream. Aussi, qu'elle ne fût pas ma surprise de le voir annoncé sur une "reprise" (croyais-je alors), fin 2017, de la licence X-Men. Acheté illico, car trop curieux, il a fallu quelques temps pour que le titre remonte néanmoins sur le haut de ma pile. 
 
 Cette mini série n'est pas une reprise. Il s'agit en fait d'un récapitulatif très bien fait de l'histoire des mutants, de leurs origines jusqu'à la mi temps des années soixante-dix (à peu près, et pour l'instant). Le groupe porte encore sa tenue d'origine, Wolverine n'est pas encore là, et Jean Grey n'est pas encore le Phénix.

Ed Piskor se sert du gardien et de son "Recorder" pour raconter ce résumé assez complet et l'on se dit qu'il n'y avait qu'un artiste capable d'associer documentaire sur une licence Marvel de ce calibre et narration fun, sans rendre la chose désagréable. On sait l'auteur fan de comics Marvel et déjà, dans "Hip Hop Family Tree" avait-il inséré en fin de volumes des clins d’œil et hommages. Son style graphique ainsi que le papier jauni choisi conviennent particulièrement à cet exercice de remise en perspective.
Il n'est nul besoin de connaître tout le parcours des mutants, de Magnéto et du professeur Xavier pour apprécier le travail hommage, et l'on prend vite un réel plaisir à raccrocher d'ailleurs certains wagons manqués. D'autant plus qu'un addentum de notes est inclus en fin de fascicule, permettant de resituer les événements contés en se reportant aux apparitions dans les comics originaux. Le style est fluide, bien dessiné, encré et coloré et les nombreuses aventures traversées ainsi que les personnages rencontrés au fil du temps rendent le récit dynamique.

Nul doute qu'une fois traduit, cet hommage bien vu donnera des idées de (re) lecture aux nombreux fans ou armateurs simples des X-Men, comme le "Hip Hop Family Tree" a pu le faire pour la culture Rap. 
 

"Well done mister Piskor", et à très bientôt donc pour la suite.


Ps : on peut sans doute espérer une traduction française, vu l’intérêt de certains collègues fans-éditeurs ;-) (Mais chut...)

"X-Men Grand Design #1 et 2" par Ed Piskor. 
Décembre 2017 et mars 2018, (Marvel, en VO).

Lire l'interview de l'auteur sur Cultureboxfr
 
 

 

Ant Man et la guêpe


Vu hier au soir le dernier #Marvel : #AntMan2 en séance #cinéma plein air. 
Excepté le fait que l'on a du se réfugier sous des arbres en début de séance pour laisser passer une averse, et que le son était assourdissant, ce deuxième opus est plutôt sympathique et réussi. ;-)
 
 
 
On retrouve Scott Lang (Paul Rudd), assigné à résidence, après les événements de #CivilWar l'ayant fait arrêter, et alors qu'il avait utilisé la combinaison originale de Hank Pym (Michael Douglas). Ce dernier, maintenant "à la retraite", continue néanmoins à travailler de façon clandestine, auprès de sa fille Hope (la superbe Évangéline "Lost" Lilly, nouvelle guêpe (Wasp), ayant héritée de ses "pouvoirs". Leur but fou : essayer de ramener la femme de Hank Pym, perdu il y a 11 ans dans l'infiniment petit (...) alors que tous deux participaient à sauver l'humanité d'une catastrophe nucléaire. (Voir épisode 1).

Pendant ce temps, Scott, employé avec trois associés dans une boite de sécurité, (superbes Michael Pena et David Dastmalchian) va être contacté par le biais d'une communication atomique (une sorte de transmission de personnalités), par Janet van Dyne (la première guêpe et femme de Hank Pym,suroenante Michelle Pfeiffer, plus impliquée apparemment que Mister Douglas), facilitant par la même sa localisation.

Évidemment, la technologie mise au point par le savant fait des envieux, et tout cela est prétexte à des scène de poursuites et d'action, assez spectaculaires. Beaux voyages dans l'infiniment petit, rappelant beaucoup "le voyage fantastique/l'aventure intérieure", belles transformations de notre anti héros Scott/Ant Man en version "Goliath" impressionnante, courses de voitures à la "Bullit", avec une scène de skate peu commune très savoureuse, le tout accompagné d'un humour potache des plus rafraichissant. 
 

Le casting réussi, incluant le nouveau personnage de Ghost (Annah Jon-Kamen) et mettant bien évidence la fille de Scott : Cassie (Abbie Ryder Forston), ainsi qu'un tas d'autres personnages truculents, participe à la réussite du film, en n'oubliant pas la musique, bonne pop rock groove, rendant au passage un hommage appuyé à Morrissey.
Very fun. Bref,un bon Marvel.

Mes autres chroniques cinéma

Mes autres chroniques cinéma
encore plus de choix...