lundi 16 décembre 2013

Dick Turpin, bandit anglais du dix-huitième, adapté en bande dessinée.

Vianello
Dick Turpin
Mosquito 
Fev 2013

Richard Dick Turpin, braconnier, bandit de grand chemin, paillard, vécu dans le conté de Yorkshire au dix huitième siècle.
Sa vie fut malheureusement courte car il fut pendu à York le 07 Avril 1739, pour vol de chevaux.

Dans ce récit de 60 pages, divisé en deux chapitres, l'auteur nous conte ses aventures, mêlant pillage de carrosses et galipettes avec les dames, jusqu'à la vengeance de son ami brigand Crafty.
Dick Turpin est présenté comme un élégant jeune homme, plutôt raffiné*, qui, masqué, s'en prend, souvent seul, et à cheval, aux grands de ce monde.

On avait déjà eu l'occasion de dire plutôt du bien de Lele Vianello, compère d'Hugo Pratt dans ses grandes heures italiennes, à l'occasion de la parution de : Cubana, chez le même éditeur, réalisé avec son ami Guido Fuga. Voir : Cuba hey, Cuba ho :  Mosquito, Sven, Cudd et Pratt !
Ici, seul au manette, son nom apparaît plus grand que le titre de la "série", laissant planer un doute sur l'identité de l'un et de l'autre.
Case 5 de la planche 1 ©Mosquito/Vianello

Dans ce récit, pas de couleur, mais cette fois-ci un trait noir et blanc fleurant bon Jesuit Joe, cependant bien différent du grand maître, dans ce que celui-ci nous régalait d'une technique aux touches d'encre beaucoup plus jetées et impressionnantes.
Vianello se débrouille néanmoins très bien, et si ce récit emprunte beaucoup aux classiques des histoires de bandits à la façon de Mandrin, ou de Fanfan la Tulipe, on est cependant surpris de l'apport amérindien en milieu de livre, via l'apparition de deux guerriers Mohicans, avec lesquels notre héros aura fort à faire. 
A ce moment-là Fort Wheellng est proche, et pendant quelques instants, on se prend à rêver de courses sans fin au millieu des bois.
Mais Dick Turpin se défait assez rapidement des deux indigènes, d'une manière plutôt drôle, rompant définitivement le charme.

Ce dernier opère quand même tout au long du volume, faisant de Dick Turpin une assez bonne bande dessinée à caractère historique, qui se lit avec plaisir, nous permettant au passage de découvrir une version romancée de l'existence de ce bandit anglais.

A voir : des planches sur le site des éditions Mosquito

*Dick Turpin était en réalité fils de boucher et les faits historiques entourant cette histoire sont à lire sur l'article qui lui est consacré sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dick_Turpin

mercredi 20 novembre 2013

Modification du blog

Le blog d'Hectorvadair, débuté en Décembre 2005 dans sa toute première version : le Blog d'Hector, a vécu pas mal d'aventures, et d'autres petits frères et sœurs sont nés depuis : musique, bande dessinée, cinéma… un peut tout et le reste. 
L'envie forte de partager, qui m'habite depuis très longtemps.

Entre temps, deux sites web ont aussi été créés : Rockaroanne et Wrightson in french, qui ont vite évolués. 
Le tout se télescopant, se faisant la concurrence, jusqu'à devenir malheureusement presque invisible.
Il était temps de faire quelque chose.

"Hectorvadair's", sera donc dorénavant le portail de toutes ces publications.


lundi 11 novembre 2013

Exposition 14-18, Petit louvre de la Pacaudiere 11 Novembre 2013

La satire en journal
©Photo : Hectorvadair
L'occasion des commémorations du centenaire de la première guerre mondiale a fait l'objet de nombreuses publications et expositions sur le territoire.

Le petite Louvre de la Pacaudière en a fait partie, lors de l'exposition des 10 et 11 Novembre 2013.

Cette note (et cet album photos, réalisé lors de ma visite familiale, originellement publié sur mon compte Facebook) trouvent leur place ici, par sécurité* et logique éditoriale, eut égard aux autre publications du même ordre. (Rubrique "J'aime beaucoup ce que vous faîtes", ou"Histoire".)


Le livre de l'auteur Jean-Michel Bérerd, présent.
Voir l'album (23 photos), avec quelques légendes, essentiel de la publication originelle.







Les exposants, collectionneurs locaux présents : Sylvie Girbas-Schrimer, Pascal Schrimer, Frédéric Sayroux, Quentin Besson.



 La page du petit Louvre sur le site Roannais.com


Voir une des vidéos d'Avp diffusion sur l'exposition.


(*) Je ne sais ce qu'il adviendra de mon compte Facebook dans quelques temps. Et je suis sûr que ce blog est plus accessible. Cet article est donc antidaté au 11/11/2013, mais est rédigé ce 18 mai 2014.

dimanche 27 octobre 2013

Gravity : il faudra bien un jour couper le cordon


Beaucoup de scènes avec cordon...
Gravity d'Alfonso Cuaron, ("Les fils de l"homme", 2006, entre autres) n'est pas un film de science-fiction, mais un conte philosophique qui nous rappelle notre condition : 
Nous sommes des poussières d'étoiles. 

01h15 de stress en apesanteur parsemé cependant de traits d'humour, (merci Clooney), avant la délivrance dans notre or bleu : l'eau.

Sandra Bullock, (plutôt bonne interprétation), tel un fœtus dans sa première capsule de secours a la chance de renaitre une deuxième fois grace... aux chinois (et a un extincteur) > 
La ressource n'est pas toujours là où l'on croit. 
...Ensuite, il faudra réapprendre à marcher.
Un beau film.

A écouter : Un son de 1971 qui me semble bien adapté à la fin du film, lorsque l'actrice sort choquée de sa capsule, après avoir failli se noyer dans un lac perdu au milieu de nulle part; puis rejoint la rive, et s'agrippe aux herbes et à la terre meuble, épuisée... avant de se mettre à genoux, puis sur ses jambes... hébétée.
(The grass, Pretty things, 1971)

Nos origines terriennes viennent de l'eau.

Gravity, D'Alfonso Cuaron, sorti le 23 Octobre 2013

vendredi 25 octobre 2013

14-18 : la grande guerre dans la bande dessinée, un ouvrage incontournable.


Tombé ce jour à la médiathèque de Roanne sur cet ouvrage très bien fait et documenté, "La grande guerre dans la bande dessinée", (normal, il s'agit du livre édité à l'occasion des deux expositions temporaires Tardi et mobilisation générale 14-18 dans la bande dessinée à l'Historial de la Grande Guerre, Péronne, (Somme, Picardie), chez Cinq contients éditions, Avril 2009
Voir : 

J'ai été surpris de le découvrir, car il y a quelques mois, recherchant justement des informations bibliographiques sur ce sujet précis, (n'est-ce pas Eric ?), j'ai écumé les sites web, ai trouvé de nombreuses choses, mais pas cet ouvrage, à la bibliographie (française, allemande et anglo-saxone) en fin de volume, quasi exhaustive

Je vous conseille donc son achat si vous êtes intéressés par le sujet, et renvoie aussi sur d'autres espaces web documentés :


De plus, retrouvant sa trace aujourd'hui grâce à son titre, je tombe sur ce site de profs d'Histoire géo*, proposant aussi un autre ouvrage sur le même sujet, paru un an plus tôt : "14-18 dans la bande dessinée"

http://clio-cr.clionautes.org/14-18-dans-la-bande-dessinee-images-de-la-grande-guerre-de-forton-a.html#.Umqp2hYZ1Bu

(*) Un autre site spécialisé qui intéressera les amateurs d'histoires et de bande dessinée, sans aucun doute.

... Je n'ai pas lu ce titre à ce jour, mais il me semble bien moins complet que celui de 2009, n'abordant que les bandes françaises :
(Ed CHEMINEMENTS, collection : La Bulle au carré  Sortie : Octobre 2008)


samedi 19 octobre 2013

Décollage pour le deuxième festival bande dessinée et Science-fiction d'Ambierle.



Du papier sculpté.
Mais attention à ne pas se faire.. mâcher.

Au moins trois articles de bonne facture pour la deuxième édition de ce festival des 12 et 13 Octobre 2013, (voir ci-en bas), qui confirment sa réussite cette année.
C'est un hommage mérité.

A mon humble avis, les point forts :
La salle est adaptée, avec un espace permettant de nombreux stands et des expositions;  la baie vitrée permet une vue plongeante agréable sur une partie de la côte roannaise... (On pourrait même y voir la baie d'un tableau de bord de navette spatiale !?)

Le Franco-belge jouait des coudes avec les comics, et un peu le manga, le cartonné et le souple.
... Le roman, et le livre illustré côtoyaient la bande dessinée. C'était un salon très ouvert.

On aurait souhaité cependant une exposition de Luguy un peu mieux mise en valeur (de simples grilles métalliques), .
..mais les autres expositions ont apporté un plus indéniable cette année. (Merci entre autre à Philippe Grenier des Héritiers de la force de Cusset, à Michael Robert des Gardiens de la SF de Roanne, et au talentueux sculpteur en papier mâché (en carton en fait !) David Gaurand, pour leur partage de collections et leur enthousiasme.)

©Pat Biesse/Tinystarwars
Comment, aussi ne pas citer Patrick Biesse, dont la gentillesse, (et le talent sur ses TinyStarwars : on est content pour lui qu'il ai trouvé ce créneau, ça lui va comme un gant)  font plaisir à voir. Quant à son carnet d'adresse, il aura été bien utile cette année pour réunir tout ce beau monde.

Car ce salon, c'est aussi et surtout ça : se rencontrer entre amateurs et passionnés, et discuter, jusqu'à plus soif (avec modération). Et pouvoir bien sûr partager de même avec les visiteurs moins passionnés, mais intéressés. Et en plus, les auteurs de talent étaient nombreux et aptes à la dédicace.


Des héritiers et des Gardiens heureux.
Les bouquinistes étaient de leur côté nombreux et le choix était au rendez-vous. On pourra même dire que pour une fois, il y en avait trop. Tous n'ont donc pas du gagner malheureusement leurs journées (surtout les plus spécialisés en éditions originales), mais.. quel plaisir de pouvoir chiner dans des bacs bien achalandés.


...Que demander de plus ?
Une troisième édition au moins de ce niveau !

Plus de photos sur la page Facebook des Gardiens de la science-fiction., qui organisent de leur côté un salon fin Novembre à Roanne, espace congrès. Ne le manquez pas !

Celles de cette page : CC Hectorvadair.

lundi 7 octobre 2013

Broc & BD : comme un air de fête sur le roannais avant l'arrivée de l'hiver.


Ce Dimanche 06 Octobre avait lieu à Roanne la première Broc'n'roll, broquante axée autour de la musique, mise en place par un collectif d'associations bien déterminé, et très organisé*.
Les chiffres parleront, mais l'espace congrès n'a pas désempli de la journée.

On pouvait trouver du matériel quasi neuf d'occasion, des  amplis, des batteries complètes, des guitares, des accessoires, des accordéons, des cuivres, de vieilles radios vintages, des partitions, des disques en-veux-tu en-voilà (à petits prix), de toute époque.
La programmation musicale était assurée par des formations locales, (Saxafond, Andco, Silvertone, Les Embarqués, Big band du Siemar, Cream in hell, Half moon, et Sibaretas), et la grande originalité a été de se faire côtoyer des musiques, qui bien que n'ayant pas l'occasion de trop se côtoyer habituellement, ou peu, ont toutes révélées leur aura, car jouées avec passion et talent.
Les publics ont apprécié, les artistes de même, et les organisateurs aussi.

Bref, une réussite qui fait chaud au coeur à bien des égards, pour notre ville roannaise si souvent prise à défaut en terme de cultures populaires. 
Cette réussite, prévisible, vu le manque dans ce domaine (pas de magasins d'occasion sur le roannais, pas de scène de groupes locaux, plus de disquaires…), ne doit pas faire oublier que pour un tel résultat, il est cependant nécessaire d'avoir un (très) bon carnet d'adresse, de l'expérience, de la motivation, et une humeur joyeuse. (Et des nerfs d'acier ?)
...Rendez-vous est pris pour l'année prochaine !!

(* : Papillon bleu, Canal Jazz, Pollens, Entrepôtes) 

Suite :

Samedi et Dimanche 12 et 13 Octobre , on monte sur la côte roannaise, à Ambierle, pour un autre évènement à ne pas manquer :
Le deuxième salon de la Bande dessinée et de la science-fiction, organisé par le village du livre et ses partenaires.
Une très belle affiche d'invités cette année, (Philippe Luguy, Fred Campoy, Stéphane Djet, Afif Khaled, Guillaume Griffon, Alep, Valérie Simon, Christian Chavassieux, Daniele Martinigol...), qui viennent quasiment tous avec une nouveauté à dédicacer.
Et donc la promesse d'un week-end autour du livre, des arts graphiques et de la SF, de qualité.

Et ce sera (aussi) l'occasion de découvrir le nouveau numéro du journal Guère épais, avec la suite et fin de l'épisode du Toine "A side car story".

...Quand les actions associatives se conjuguent ainsi, on se dit que le frimas passera sans douleur cet hiver !






lundi 9 septembre 2013

Spirou faire vendre Bordeaux

Où l'on reparle (une fois n'est pas coutume) de la célèbre revue belge, qui, alors que l'on fête ses 75 ans (et ceux de son héros groom rouge au calot) continue de proposer de superbes sommaires et son tour franco-belge.
Pas mal de surprises régulières, et des séries que l'on se plait à retrouver au fil de semaines.
Spirou s'adresse vraiment aux anciens et aux plus jeunes, c'est ce qui fait sa force.

Le numéro 3929 était un spécial Schtroumpfs et Schwartz nous a gratifié d'une très sympathique couverture, mettant en scène les petits hommes bleu malicieux, jusqu'à défaire le titre ! :-)


Mais le spécial Bordeaux du n° 3932 dépote.

Car oui, il est clair que cette ville EST la ville de la bande dessinée (et du Rock !?), avec (selon les sources 40 à 80 auteurs locaux), qui, comme pour les autres n° "Spirou tour", soit proposent une histoire (souvent déjantée), soit des bons plans dans ou autour de la ville.
Et rares sont les (minis) récits ou planches qui déméritent dans ce numéro.
Final (page3) du Fleuve de l'or rouge
©Dupuis/Guerineau
En ce sens, l'hommage non sensique aux Belles histoires d'Oncle Paul "Le fleuve de l'or rouge", 3pages, est d'un goût particulièrement savoureux. Il fallait quand même avoir le talent (et la folie ?) d'un Gerineau (les Stryges), pour penser et s'atteler à cette version revisitée de "A l'ombre des derricks",  façon extraction de vin. Très drôle.

Quant à Hervé Bourhis, ses deux pages sur la ville et ses infos plus ou moins vraies sont aussi délicieuses.
Page 2 (final) de "Passion Bédée"
©Dupuis/Bourhis
Bref, au final, Bordeaux peut dire merci à Spirou et aux belges ! On a vraiment envie d' y aller.
(Comme la plupart des villes du Spirou tour d'ailleurs : Liège, Bruxelles, Lille, Paris, Lausanne, Lyon, Montpellier, Bordeaux.)

Lire la revue en ligne sur Iznéo :
http://bdcomics.izneo.com/journal-spirou-n-3932-tome-3932-A10230

jeudi 1 août 2013

La route : lorsque les hommes tombent vraiment bas, les arbres en font de même…



Vu récemment "La route" (2010), superbe film post-apocalyptique de John Hillcoat, d'après l'oeuvre de Cormac McCarthy (2006, et prix Pulitzer en 2007).(1)
C'est avec plaisir que je visionnais ce DVD, ayant loupé l'occasion de sa sortie au cinéma.

Ce film sobre mais efficace évoque par moments la série Walking dead (premier comics en 2003, séris TV : 2010), tant dans les décors et les couleurs : gris, comme la cendre qui recouvre tout, et comme le vide et la tristesse d'un monde décomposé.
Mais là où la série de zombies garde beaucoup de traces de vie (animaux, femmes, enfants, climat normal), la Route nous entraine plus loin dans la désolation, car ici, après une explosion que l'on devine nucléaire, toute la végétation a disparu et les arbres sont morts. Plus d'animaux non plus : mammifères, oiseaux, mêmes insectes…
Bref, plus de nourriture, ni végétale (céréales) ni animale.
Les quelques rescapés en sont réduits, pour survire, à tuer et manger les plus faibles.

C'est dans ce contexte difficile et sans grand espoir, qu'un homme et son fils (Superbes Viggo Mortensen, et Kodi Smit-McPhee) tentent de survivre. Poussant dans un caddie le peu qu'ils récupèrent le long de cette route, ils tentent de rejoindre le sud, et la mer.

De temps à autres, leur périple croise d'autres hommes, souvent des prédateurs, qui n'hésitent pas à chasser leurs prochains comme de vulgaires loups affamés, en meute, mais aussi quelques solitaires, perdus comme eux, qui n'ont rien, et qui seuls, ont "gardé le feu"
Garder le feu, c'est à dire, garder un peu d'humanité dans ce décor et cette vie de cauchemar, où l'on ne sait dans combien de temps la mort viendra frapper (par la faim, par le froid, …car le soleil, bloqué par les cendre, ne passe plus; ou le crime).(2)

A un moment, au milieu du film, le duo sort à peine d'une petite forêt, et remarque au sol de grandes taches de sang, lorsqu'ils sont alertés par des cris. Une bande de tueurs poursuit, machette à la main une jeune femme et son enfant, effrayés. Alors que les deux héros font marche arrière, dans un instinct de survie (ils ont en effet échappé de justesse quelques scènes auparavant à un massacre du même genre, dans une vieille bicoque où d'autres tueurs se nourrissaient de personnes, gardées décharnées enfermées au sous-sol), et que l'on entend mais on ne voit pas (par pudeur) les machettes s'abattre sur les pauvres hères, il se produit un évènement étrange :

Un bruit assourdissant se fait entendre, comme pour faire écho à ces cris et ce déchainement de terreur : un bruit suivi d'un autre, une sorte de tonnerre… 
Ce sont des arbres, très hauts, qui se mettent à tomber autour d'eux. les obligeant à se coucher à terre, sous un des premiers troncs abattus.. jusqu'à ce que ce balais terrifiant cesse.

A cet instant, que je qualifierais de magique, et poétique à la fois, j'ai vu le sens de cet enchevêtrement : les hommes sont tombés si bas, que les arbres en font de même…

Plus prosaïquement, ces grands arbres que plus rien n'alimente : ni soleil, ni pluie, ont séchés sur pied et leurs racines ne peuvent plus les soutenir.. c'est un spectacle que Cormac Mc Carty a du se souvenir ou vivre lui-même lors de suite d'incendies aux états-unis, pays où l'on sait les ravages causés par le feu chaque été.

Ce souvenir posé là, à cet instant précis fait de cette scène l'une des plus belle du film.



(2) Un peu plus loin pourtant, l'enfant ramasse un coléoptère, chose étrange dont il ignore tout, car il est né alors que les incendies avaient commencé, et ce dernier prend son envol : symbole fort d'un renouveau, d'un début de nouvelle vie possible.
De plus, à la fin, alors que le père et son fils atteignent la plage, un orage tonne au loin, de plus en plus menaçant. La pluie va apparemment venir, et avec elle, le grand nettoyage, et la vie. 
Malgré que l'un d'eux vient de mourir… l'espoir est alors à nouveau permis.



vendredi 7 juin 2013

Une nouvelle salle culturelle sur la côte roannaise




Attendue depuis plus de quatre ans, lors du projet de mandat de la dernière équipe municipale en place à Renaison, la nouvelle salle culturelle est enfin sortie de terre et s'apprète à être inaugurée très prochainement.


Ce sera un lieu où concerts et manifestations populaires, répétions, pourront avoir lieu, en complément de la salle ERA classique, dans le bas du village, qui sera désormais réservée aux seules manifestations sportives normalement.


Un plus indéniable pour Renaison, pour l'ensemble de la côte roannaise, et oserais-je dire... pour le roannais.


Comme vous pouvez le constater sur ces clichés, ce bâtiment a été plutôt bien conçu et pensé, avec une intégration particulièrement réussie dans le paysage.
On la distingue d'ailleurs presque à peine en arrivant derrière la ferme Collet.

> Inauguration le 28 Juin, dans le cadre de la fête de la musique.

Renseignements  mairie de Renaison : http://www.renaison.fr

Une intégration environnementale réussie

photos : ©hectorvadair

jeudi 6 juin 2013

Medz Yeghern : le génocide arménien, pour ne pas oublier.


Medz yechern, Le grand mal
Pablo Cossi
Dargaud
2009

Un roman graphique qui explique le génocide arménien, perpétré par l'armée turc dans l'empire Otoman, entre 1945 et 1916, sous couvert du conflit mondial déclenché, cela est assez peu banal. 
Nos manuels scolaires français ont beaucoup plus abordé l'histoire de l'holocauste du peuple juif durant la seconde guerre mondiale, et cela me paraît être suffisamment injuste pour remettre en lumière ce travail de divulgation.

J'avais personnellement loupé ce titre à sa sortie, et l'ai redécouvert récemment via ma médiathèque locale.

Pablo Cossi est un auteur italien, et les documents qu'il a consulté pour concevoir cette adaptation sont historiques. Le récit qu'il nous raconte, suit trois angles de vue différents : 

Celui d'un jeune soldat allemand qui va photographier à l'époque ce qu'il voit et témoigner; 
- La tentative de résistance du peuple arménien à la déportation et l'anéantissement presque total de son peule par la volonté des trois ministres : Mehmet Talaat Pacha, Ever Pacha, et Ahmed Djmal pacha; 
- Et enfin le procès du jeune Sogoman Tehlirian, un des rares survivants, jugé pour l'assassinat de Tallât Pacha survenu après guerre.

Si le dessin de Cossi n'est pas un des plus inoubliable de l'univers BD européen, il est cependant très aéré et très doux, se prêtant donc particulièrement bien aux horreurs que le récit nous décrit. Une sorte de doux-amer.

Certaines scènes sont très dures, d'autant plus qu'elles sont issues de faits avérés.
Ce roman graphique est donc à réserver en priorité aux adultes.

Une oeuvre de mémoire. A lire, absolument.


mardi 14 mai 2013

Pourquoi Oblivion a réussi, là où Les Ames vagabondes ont échoué ?

Pas mal de films de science-fiction en ce début d'année 2013. ...Certains se suivent, et se ressemblent.*

Ceux qui auront vu les deux films du sujet de cette note, sortis à une semaine d'intervalle (Oblivion ayant l'avantage de la première semaine), ne seront qu'à peine surpris de leur résultat au box office, imparable : 
> Dés la première semaine, (du 10 au 16 Avril) Oblivion comptabilisait 598 000 entrées en France, alors que les Ames n'en comptaient que 350 396 au bout de deux semaines !
Oblivion comptabilise 1149 400 entrées début Mai, alors que son concurrent quitte l'affiche.

Pourquoi ?

En premier lieu, on pourra y trouver une explication de goût, ou d'à priori : Stéphanie Meyer s'étant fait connaître avec "Twilight", série romanesque puis cinématographique plutôt dirigée vers les publics adolescents, les aficionados adules, férus de SF se sont certainement moins sentis inspirés par cette nouvelle adaptation. Ceci expliquant sans doute le départ moins impressionnant du box office.

C'était peut-être une erreur, puisque, ayant moi-même suivi, pas très motivé ma fille de 14 ans, je n'ai pas regretté mon choix.

Un visuel plus adolescent, dès l'affiche

Les âmes vagabondes s'est révélé être une bonne surprise. Ce film reste un film de science-fiction. Et s'il peut faire beaucoup penser à The Island, de Michael Bay (2004) , par ses décors (le désert), son atmosphère paranoiaque et l'aspect "clone" des humains qu'une race extra-terrestre à "réduit en esclavage", (en fait, celle-ci remplace leur âme une fois ceux-là morts), et les scènes de course poursuite.. cela n'enlève rien à l'originalité restante du scénario, où l'auteur donne à voir une histoire d'amour entre deux races différentes (ce n'était pas du tout le cas dans the Island).
Mais ce point n'est pas le seul atout du film, (...)

lundi 13 mai 2013

Musée des effets spéciaux et des miniatures à Lyon : du grand art.


Ce n'est pas Predator.
Saura-tu trouver qui ?
J'ai profité de ces congés de Mai pour aller visiter le musée des effets spéciaux et des miniatures , quartier Saint-Jean, à Lyon.

Un musée privé, fondé par Dan Ohlmann, ébéniste de métier, et idéalement situé dans la maison des avocats, datant du XVI siècle.

Sur quatre étages, plus la cave, on entre dans un univers incroyable.

Imaginez : arrivés par la rue longeant l'arrière du Palais de justice, on va descendre des vieilles marches pour découvrir sous une voûte humide l'ambiance XViieme reconstituée du film "Le Parfum". Atelier, rues de marché, parfumerie, … C'est radical, sombre et glauque, et bourré de détails, la plupart tirés du film original.

En montant ensuite les escaliers, c'est une collection impressionnante d'effets spéciaux, tous ramenés des studios américains ou européens qui nous sont présentés : Star Wars, Alien, Terminator, … ils sont tous là. Science-fiction ou pas, l'immersion est efficace. (Et quelques effets gores à déconseiller aux âmes sensibles !)
...Voir aussi des costumes "fait main" tirés de péplums comme La 5eme légion, Gladiator, ou Troie ne lasse pas indifférent.
Non, ce n'est pas LA vrai galerie ! 

Après avoir franchi deux étages via un balcon donnant sur un jardin intérieur, vient le tour des miniatures, et à, c'est incroyable : que ce soit des scènes de la vie courante et ancienne reconstituées en réduit, dans leur écrins, ou des meubles anciens, des porcelaines, des mobiliers laqués... tout est lilliputien, et on se demande parfois comment un tel travail peut-être possible. Seules quelques poupées, plus vraies que nature, redonnent (à peine) un air de grandeur à tout cet univers minuscule, limite angoissant.

A cup of tea ?
Divers artistes internationaux sont exposés, et les superbes décors de Dan Ohlmann raviront toutes celles et ceux qui aiment à la fois, l'histoire, la culture, l'architecture, … car la plupart des bâtiments présentés ont déjà disparus ou sont fermés aux particuliers.

Du "grand" art, pour des miniatures de toute beauté.
Et un musée, pas si connu que ça, à découvrir, vraiment !

Le site officiel, avec pas mal de photos :
http://www.museeminiatureetcinema.fr/accueil.html

Les trois photos de cet article : (CC-BY-NC-SA Hectorvadair)

vendredi 10 mai 2013

Hard clouds over the hills

Telles des colonnes de fumée

les amas de nuages 
montaient des collines ce soir là

comme si elles étaient embrasées.

lundi 22 avril 2013

Yoga man : a new comic strip

Débuté en fin de semaine dernière, d'abord comme un test sur Pixton*, Yoga man devient un nouveau personnage, que je vais tâcher de développer, au mieux, au rythme d'un strip par semaine.
Au pire, suivant l'insparation, et surtout l'humeur...

Les origines, tout de suite : (Maintenez le bouton gauche de votre souris appuyé, et bougez-là vers la gauche pour lire le strip en restant sur cette page)


*Et la (les) suites, à ne pas manquer, sur mon compte Pixton http://www.pixton.com/qc/hectorvadair



lundi 8 avril 2013

Wifi , Mac mini et Mac Lion... sont deux mots qui (ne) vont pas bien ensemble....(quoi que)


(Je surfe à nouveau en wifi dans mon système) (hé hé)

...Pas souvent l'occasion de discuter technologie ici, c'est plutôt l'objet de mon travail. (ateliere2m.org).

Mais il se trouve que je suis Mac user depuis 1997, et viens d'acheter mon troisième, (et oui).
Car... utilisant Windows au boulot.. et bien que Seven soit un système correct, je fait encore la différence entre les deux.

Linux et ubuntu sont aussi deux belles bestioles, (j'en utilise une version au travail aussi), mais bref... 

Lorsque grâce à un tarif Camif, j'ai pu bénéficier d'un prix correct pour le dernier Mac mini 4 Go (avec clavier) plus un écran Samsung 24 pouces pour moins de 800 €, je n'ai pas hésité. Merde, un bon pc de bureau à jour !!

Bon, vous savez tout.

Le hic, c'est que bien que ma Wifi (de chez Orange) ait bien fonctionné jusqu'à présent sur le Imac G4 Tiger.. aujourd'hui.. plus rien, out !  
J'étais prêt à rendre la petite boite grise, lorsque la solution m'a été fournie par une gentille assistante d'Apple France.

Autant l'assistance Orange m'a beaucoup déçu*, autant là, j'ai eu une bonne réponse technique.

Il s'agit en fait de la clé de sécurité wifi WEP qui n'est plus trop compatible avec les nouveaux Mac.

Il est donc nécessaire de la remplacer par une clé WAP. On peut aussi éventuellement changer de canal.


Alors comment cela se passe ? 

Et bien, il suffit de se rendre sur la page d'Orange (ou de votre fournisseur FAI) et de trouver  les infos de ce type :


En gros on vous propose de vous rendre sur la page face l'URL 192.168.1.1 
et là, on vous demande de vous connecter : admin/admin: Puis le choix vous sera proposé de changer la clé ou le canal.

Vous passez en WAP, donnez un nouveau mot de passe. Réinitialisez la Livebox.. et le tour est joué.


(*) Vous me croirez si vous voulez, mais Orange voulait me facturer ce dépannage par téléphone, arguant que cela n'était pas de leur fait. (…)

Qu'ils aillent se faire f…

Ps : Au fait, il faut quand-même que vous sachiez, si vous êtes "nouveau" sur Mac mini, que le branchement de cette petite boîte peut évidemment se faire sur un écran d'une autre marque. Cela est d'ailleurs un argument de vente sur l'Apple store.
Mais : Mac propose tout un tas de câbles en option, et un adaptateur DVI-HDMI dans la boîte, qui.. ne sert à pas grand chose si l'on souhaite juste brancher un écran.  Un simple câble Hdmi-Hdmi (classique) suffira. Il coûte 14,99 € et est souvent placé dans le rayon TV dans les boutiques genre Darty ou Boulanger, Leclerc.. etc.
Cela aura été écrit. A toute fin utile...

dimanche 10 février 2013

Une pensée ...

"C'est parfois la réalité qui devient rêve
Souvent, j'imagine ce que c'était..."

mercredi 6 février 2013

Livres musicaux : la France rattrape son retard

Il aura fallu attendre pas mal de temps (depuis les années 80) pour voir arriver de bons livres en français sur les styles musicaux spécialisés.
Depuis la fin des années 90, de nombreux éditeurs ont ceci dit changé la donne.
On citera entre autres : Camion blanc,  Allia, Le Castor astral, Le mot et le reste, et un tas d'autres moins spéciaisés dans le domaine , mais où l'on trouve aussi de belles choses. BJZ, le Serpent à plumes, la Martinière, editions Naïve...

Petite sélection de beaux livres de la fin d'année 2012 :

Blues vinyls
Stephane Koechlin
éditions stephane Baches

Une collection éditoriale (Collection Musiques/Vinyls; déjà 8 titres) intéressante, qui resitue le genre musical dans un contexte particulier : ses pochettes de vinyles. Mais aussi en parcourant son histoire et ses mouvements sous forme de notices éditoriales. Il ne s'agit pas d'une simple compilation de type 10001 records covers (Tashen, Michael Ochs), même si ce bouquin est bien évidemment une référence.
Ici :  folk blues, electric, psychedelic, blues boom blanc, blues rock se cotoient au travers de chapitres différents, et l'auteur n'hésite pas à s'attarder sur plusieurs lps d'un même artiste ou groupe. 
Reproductions photo format moyen ou grand, mais toutes en couleur.
indispensable à tout amateur de Blues. Oui, vraiment.


Ghana Highlife Music
Florent MAZZOLENI
Le Castor astral

On peut-être amateur de musiques africaines sans être ethnologue et traditionaliste.
Ce livre parle du "High life", l'âge d'or de la musique fusion entre tradition ghaneene  et européenne/américaine dans les années 50 et 60.
Après le style Ethiopiques, et ses trésors (bien) cachés soul typés on vibrera aux riches documents et belles reproductions de pochettes de ces raretés vinyliques africaines. 
Florent Mazzoleni est un expêrt en musiques noires et dansantes.. On peut y aller les yeux fermés.

Rock Poster Art : Sérigraphies de concert 
Didier Maiffredy 
Eyrolles

Vous avez déjà eu l'occasion de lire ou feuilleter des livres proposant des reproductions d'affches de concert ? oui, moi aussi ! Surtout axées années 60 psychédéliques. Un peu moins d'autres courant (en français).
On saluera donc encore plus cette initiative de reproduire non seulement un tas de posters modernes (années 80,90,2000), mais en mettant en avant l'aspect reproduction et artistique avec l'approche de la sérigraphie comme seconde thèmatique.
Sérigraphie sur plaques , tissus, papier... 
Excellent livre d'art et de genre.

Punk, une esthétique
Johan Kugerlberg, Jon Savage 
Rizzoli Flammarion
(sous coffret façon kraft, très esthétique, non montré ici)

Punk press , L'histoire d'une révolution esthétique 1969-1979
Vincent Bernière, Mariel Primois
La Martinière
Deux livres différents pour traiter d'un même genre et d'une même époque.

Le premier met en avant des mouvements et des pochettes de disques. On surfe donc largement sur la plupart des sous-styles liés à l'âme punk. C'est plutôt sympa et bien illustré, en couleur. La new-wave n'est pas loin, et on nous présente une game de groupes qui sort du tout venant punk grand public.
Cool.
Le second axe son propos,  comme son nom l'indique, davantage sur toute la presse liée au mouvement, et cela en traitant des pays principaux qui ont porté la flamme à la grand époque : états-unis, angleterre, et France.
Revues, (Bomp..et consorts), fanzines, petits et grands, affiches, et extraits d'articles.. c'est un beau florilège qui montre l'underground éditorial.

Bref, un peu dur de choisir. Il faudra acheter les deux.

Nb : si vous aimez regarder de belles pochettes (de CD en l'occurence) : 100 obscure and remarkable CD

lundi 4 février 2013

Time is on my "side"... des nouvelles du Toine.

Travail en cours ©Rob Ellias/HV
Le Toine bricole.. il prend son temps...Et vous réserve bien des surprises ...

Rob et votre serviteur s'affairent à vous offrire un petit récit de derrière les fagots pour les prochains mois.

Ne manquez pas les DEUX prochains numéros de "Guère épais" !!
(Et procurez-vous les précédents, pendant que vous y êtes :-)

http://guereepais.over-blog.fr/

lundi 21 janvier 2013

Margalo ou Pollux, sa tombe est au fond du jardin

Mort d'un cobaye de sept ans.

Il sera dit que la fin d'année 2012 et le début de 2013 auront été marqué par l'hécatombe des animaux de compagnie chez nous :
Après nos deux chats, c'est au tour de Margalo, notre cobaye de s'être éteint, après sept ans de bonne compagnie.

Nous avons encore du mal à faire sans toi en arrivant à la maison (plus de cage, plus de bruit, de petits couinements...), bref, tu nous manques...
Mais sept ans pour une petite bête comme toi, il paraît que c'est pas si mal...

On a pris sur nous de ne pas te faire plus souffrir que ce qu'il était nécessaire...

Bon paradis au manège enchanté, "Pollux",  et.. see you later !

mercredi 2 janvier 2013

Meilleurs voeux 2013 !

...Un nouvel épisode en deux parties, 
à suivre à partir de Guère épais # 5


mardi 1 janvier 2013

3 déclinaisons sociales modernes


3 déclinaisons
Pierre Maurel
L'Employé du moi, 2008

C'est un petit bouquin, un roman graphique (ou une nouvelle graphique dira t'on), en noir et blanc, édité par un collectif productif et intéressant : l'employé du moi, basé à Bruxelles.

Dans 3 déclinaisons, Pierre maurel nous invite à suivre les itinéraires sociaux assez communs finalement aujourd'hui de trois jeunes femmes et hommes dans une grande ville d'aujourd'hui.

On est témoin de leurs dfficultés à s'intégrer dans une société de plus en plus dépendante de l'argent, de la consommation.
Le sujet des rythmes de travail, et du non emploi sont aussi abordés frontalement, et si "3 déclinaisons" date (déjà) de 2008, on comprend encore mieux aujourd"hui le message réaliste et sans fard de l'auteur.
Ce qui finalement donne un frisson : car il avait vu juste déjà à l'époque, et la situation ne s'est pas améliorée.

Un livre réaliste, engagé, à forte connotation sociale, mais non dénué de poésie, vivement conseillé.

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