A l'heure où un certain blockbuster produit par une très
grosse boite américaine d'entertainment défrise à grand renfort de
marketing outrancier les classements d'entrées au cinéma, des salles
arts et essais continuent à diffuser tranquillement mais sûrement des œuvres intéressantes.
Les cow boys de Thomas Bidegain et La vie très privée de monsieur Sim de Michel Leclerc en sont deux parfaits exemples.
Le premier aborde d'une manière sinueuse, comme le serpent
que François Damien piste dès la première demi heure du film, le sujet
de l' endoctrinement culturel et religieux.
Il prend le noyau familial comme point de départ, pour mieux le faire éclater. La vie s'arrête au moment où l'un des membres (la fille, Kelly) vient à manquer.
Le père, puis le fils, avec deux méthodes différentes, vont découvrir les arcanes de cette nouvelle guerre qui se joue, loin des champs de batailles traditionnels. Une guerre dont les fantassins se terrent dans des caves d'immeubles ou dans les villages reculés du Pakistan.
Et si les allers retours en pays étrangers ne permettront pas vraiment de retrouver la fille disparue, on a le sentiment que ce brassage de cultures est dorénavant incontournable pour comprendre le monde complexe dans lequel nous vivons désormais.
Le rapprochement à la fois poétique et très dramatique de la jeune pakistanaise interprétée par Ellora Torchia et du frère de la "disparue" : Finnegan Oldfield, fait à cet égard office de symbole fort sur la nécessité de connaissance des autres aujourd'hui.
Nos cow boys Français (des amateurs de country dans l'Ain), symbole d'un certain conservatisme, feraient d'ailleurs bien d'apprendre autre chose que de simples pas de danse en groupe (pour ne pas dire troupeau), s'ils ne veulent pas être complètement rattrapés par la dure réalité d'un monde en mouvement. C'est un peu le message coup de poing de ce film vérité, témoignage de vingt ans de vie avec Al qaïda.
La vie très privée de monsieur Sim, quant a lui nous fait
croire au départ à un film de facture chiche assez classique, où l'on
suivrait la vie peu ragoûtante d'un quinqua en pleine dépression,
récemment divorcé. Jean pierre Bacri, interprète principal, nous fait à
la fois peine et sourire, car il garde encore un peu de philosophie dans
les premières minutes du film. Il prend le noyau familial comme point de départ, pour mieux le faire éclater. La vie s'arrête au moment où l'un des membres (la fille, Kelly) vient à manquer.
Le père, puis le fils, avec deux méthodes différentes, vont découvrir les arcanes de cette nouvelle guerre qui se joue, loin des champs de batailles traditionnels. Une guerre dont les fantassins se terrent dans des caves d'immeubles ou dans les villages reculés du Pakistan.
Et si les allers retours en pays étrangers ne permettront pas vraiment de retrouver la fille disparue, on a le sentiment que ce brassage de cultures est dorénavant incontournable pour comprendre le monde complexe dans lequel nous vivons désormais.
Le rapprochement à la fois poétique et très dramatique de la jeune pakistanaise interprétée par Ellora Torchia et du frère de la "disparue" : Finnegan Oldfield, fait à cet égard office de symbole fort sur la nécessité de connaissance des autres aujourd'hui.
Nos cow boys Français (des amateurs de country dans l'Ain), symbole d'un certain conservatisme, feraient d'ailleurs bien d'apprendre autre chose que de simples pas de danse en groupe (pour ne pas dire troupeau), s'ils ne veulent pas être complètement rattrapés par la dure réalité d'un monde en mouvement. C'est un peu le message coup de poing de ce film vérité, témoignage de vingt ans de vie avec Al qaïda.
Mais si d'autres personnages, d'abord insignifiants (Valeria Golino, Vimala Pons : Poppy, Mathieu Almaric : Samuel, et Felix Moatin, Vincent Lacoste, ......), vont prendre au fur et à mesure une importance scénaristique insoupçonnée, et porter le film vers un intérêt universel, c'est sans doute grâce à la qualité d'écriture de Jonathan Coe, dont ce long métrage adapte le roman éponyme.
Se servant d'un parallèle de course ratée autour du monde
en bateau (l'épisode tragi-comique du navigateur anglais amateur Donald Crowhurst en
1969), le scénariste nous entraine avec son antihéros dans un dédale,
aussi bien géographique que mental où le fantastique n'est jamais bien loin*. Le rôle des rond points et du GPS
étant à ce propos de premier ordre comique et symbolique.
(*) Les passages dans la neige, ou sur l'île par exemple.
...On ne saurait dévoiler la fin de cette histoire, inattendue, mais on se permettra juste de préciser que toute errance est utile à un moment de la vie, afin de pouvoir (peut-être) retrouver son chemin... et l'âge n'y peut rien.
...On ne saurait dévoiler la fin de cette histoire, inattendue, mais on se permettra juste de préciser que toute errance est utile à un moment de la vie, afin de pouvoir (peut-être) retrouver son chemin... et l'âge n'y peut rien.
> Deux films aux forts messages d'espoir, et d'amour.
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