samedi 2 juillet 2022

Elvis, 2 h 40 de bonheur.


Jeudi, soir, je suis allé voir en VO le film Elvis, par Baz Luhrmann.
2h40 de la vie du King, ce gosse de Tupelo, sud, des USA, né le 08 janvier 1935, qui va trainer une partie de son enfance dans les quartiers noirs, s'imprégnant de cette culture si différente alors. Sympathisant avec la crème des musiciens de Memphis et des environs, il sera découvert par le label Sun Records, publiant de la Race music, qui touchera le jackpot en vendant la recette du Rock'n'roll blanc. Jusqu'à ce qu'un arcandier, le "colonel" Parker, renifle la poule aux oeufs d'or...Tom Hanks joue à merveille ce bonimenteur expérimenté, qui a réussi à pourrir littéralement la vie d'une des plus grandes - sinon la plus grande - stars que l'on ai jamais connues, tout en montant un empire de fric autour de lui.

AustinButler, le jeune acteur qui interprète notre idole, et malgré (ou à cause ?) son faciès d'ange, a ce quelque chose qui fait que l'on a envie de croire en lui, et apporte toute la richesse émotionnelle et la tension dont le personnage avait besoin, en face d'un Tom Hanks grossissant, vieillissant et gagnant (ou perdant, cela dépend) en influence.

Côté musique, certains morceaux sont vraiment interprétés par l'acteur, tandis que de vraies archives sont immiscées, mais surtout à la fin et que des remixes ou adaptations modernes parsèment la bande son, afin de ne pas complètement perdre les éventuels jeunes publics qui s'y seraient risqué. On apprécie particulièrement les "coulisses" du "1968 Comeback Spécial", présenté comme si ce programme TV n'avait jamais du exister ainsi (une tromperie, vis à vis du colonel, par de jeunes producteurs que le king déboussolé est allé chercher), et l'archive grandiose d'une des toutes dernières prestations du King en 1977 à l'hôtel international de Las Vegas, jamais vue. Émouvant.
Une réussite.



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