(2007 Delcourt)
La Perdida fait partie de ces gands romans graphiques américains tels Hicksville, Blanket, ou le Juif de New York, par Dylan Horrocks, Craig Thompson et Ben Katchor, respectivement. Grands ils le sont par leur taille, souvent plusieurs centaines de pages, et leurs histoires construites sur des scénarios exigeants et très matures.
La Perdida raconte les mésaventures de Carla, une américaine qui choisie de retrouver ses origines mexicaines en se rendant à Mexico. Elle retrouve d’abord sur place un ami, fils à papa fortuné, mais cela ne lui convient pas et elle préfère se faire des amis plus mexicains que les mexicains. Elle glisse ainsi petit à petit dans une dangereuse course vers le “réel” qui l’entrainera (malgrés elle ?) vers de sombres histoires. Elle s’y perdra.
Jessica Abel n’est pas franchement connue en France où aucunes de ses précédentes histoires n’avaient été traduites pour l’instant. Elle a cependant publié chez Fantagraphics. Voir par exemple sa collection des comics Artbabe (1997-1998 : “Mirror, window"), ou la compilation d’anciennes histoires de 1989 : “Soundtracks”.
Ce superbe ouvrage de 256 pages (plus un glossaire) à la très belle jaquette peinte en couleur est un régal tant au niveau des yeux que de sa lecture. L’histoire ménage un suspens trés réussi, et la découverte du mexique vu par les yeux de cette touriste un peu naïve colle parfaitement avec notre propre regard, et c’est ainsi que Miss Abel nous immerge à petit feu dans son maelström. Le fait de laisser la plupart des dialogues en mexicain avec notes en bas de page participe au second plan à rendre le récit encore plus prenant.
Delcourt fait vraiment du bon boulot en alllant chercher et en traduisant ce genre d’ouvrage. Cela reste important à souligner.
Un must-have.
Voir la page de Jessica Abel sur le site de Fantagraphics
La Perdida fait partie de ces gands romans graphiques américains tels Hicksville, Blanket, ou le Juif de New York, par Dylan Horrocks, Craig Thompson et Ben Katchor, respectivement. Grands ils le sont par leur taille, souvent plusieurs centaines de pages, et leurs histoires construites sur des scénarios exigeants et très matures.
La Perdida raconte les mésaventures de Carla, une américaine qui choisie de retrouver ses origines mexicaines en se rendant à Mexico. Elle retrouve d’abord sur place un ami, fils à papa fortuné, mais cela ne lui convient pas et elle préfère se faire des amis plus mexicains que les mexicains. Elle glisse ainsi petit à petit dans une dangereuse course vers le “réel” qui l’entrainera (malgrés elle ?) vers de sombres histoires. Elle s’y perdra.
Jessica Abel n’est pas franchement connue en France où aucunes de ses précédentes histoires n’avaient été traduites pour l’instant. Elle a cependant publié chez Fantagraphics. Voir par exemple sa collection des comics Artbabe (1997-1998 : “Mirror, window"), ou la compilation d’anciennes histoires de 1989 : “Soundtracks”.
Ce superbe ouvrage de 256 pages (plus un glossaire) à la très belle jaquette peinte en couleur est un régal tant au niveau des yeux que de sa lecture. L’histoire ménage un suspens trés réussi, et la découverte du mexique vu par les yeux de cette touriste un peu naïve colle parfaitement avec notre propre regard, et c’est ainsi que Miss Abel nous immerge à petit feu dans son maelström. Le fait de laisser la plupart des dialogues en mexicain avec notes en bas de page participe au second plan à rendre le récit encore plus prenant.
Delcourt fait vraiment du bon boulot en alllant chercher et en traduisant ce genre d’ouvrage. Cela reste important à souligner.
Un must-have.
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