Moon
Duncan Jones
2011
Passé un tout petit peu trop inaperçu, malgré le nom de son réalisateur (le fils de David '"Jones" Bowie), Moon mérite amplement le détour. Car s'il n'a pas la force de Prometheus ou de 2001 l'odyssée de l'espace, on peut cependant le ranger je pense parmi les (futures) classiques de la science fiction.
Résumé : Nous sommes en 2050 et quelques, et Sam Bell est à 390 000 km de la terre, sur la face cachée de la lune, dans une station où il gère à l'aide d'un robot (Gurty), la sation minière extérieure.
De la base, il dirige des machines outils motorisées qui extraient de la surface rocheuse l'Helium3, nouvelle source d'énergie pour la terre.
Cela fait déjà trois ans qu'il vit là, en autarcie, et il est heureux de terminer son contrat.
Déjà bien abîmé psychiquement, malgré les échanges de messages vidéos en différés avec sa femme, il commence néanmoins à avoir des visions bizarres...
C'est ainsi, qu'alors qu'il sort pour vérifier une foreuse, il hallucine et est accidentellement blessé, bloqué dans son véhicule.
Quelques heures plus tard cependant.. il se retrouve à l'infirmerie de bord., et.. il n'est plus seul...
Sam, l'inconnu et Gurty |
Mais le jeune réalisateur se révèle un auteur inspiré, qui sait digérer les influences du genre ("2001...", "Mission to Mars"... ) en y intégrant d'autres thématiques. A ce sujet, et sans trop dévoiler le scénario, on apprécie la mise en abymes et le sujet très moderne de la relation entre l'homme et le robot, les souvenirs, l'identité.. et le sacrifice.
Même s'il emprunte quand même sur ces thèmes à d'autres films le précédant (voir *), Moon contribue au genre et offre une histoire de grande qualité, où le supsense est très bien géré, et l'acteur principal convaincant. (Sam Rockwell)
La fin quelque peu ouverte, pourrait laisser espérer une suite.. c'est en tous cas ce que l'on aimerait.
Il y aurait matière à écriture...
* Voir : http://tinyurl.com/8fsfafq
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